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#113 : Un verre de trop

Comme le veut la tradition au sein de l'équipe de basket, chaque joueur doit dérober un objet dans le restaurant situé à proximité de l'école. Matt s'exécute et rapporte un verre chez lui, ce qui n'est guère du goût de son père Eric qui lui ordonne de le restituer à son propriétaire. 

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Popularité


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Titre VO
American's most wanted

Titre VF
Un verre de trop

Première diffusion
17.01.1997

Première diffusion en France
09.04.2000

Plus de détails

ÉPISODE 013

Écrit par : Brenda Hampton
Réalisé par : Mark Jean

Acteurs principaux : Stephen Collins (Eric Camden), Catherine Hicks (Annie Camden), Barry Watson (Matt Camden), Jessica Biel (Mary Camden), Beverley Mitchell (Lucy Camden), David Gallagher (Simon Camden), Mackenzie Rosman (Ruthie Camden

Acteurs secondaires :

Apparitions

ANNIE EST DANS SA CHAMBRE EN TRAIN DE FAIRE DE LA LECTURE À ROSIE.

ANNIE (en lisant le livre) : « Les garçons et les filles sortent pour jouer. La lune brille si fort qu’on se croirait en pleine journée. » (Simon arrive avec Happy)

SIMON (à Rosie) : Tu ne viens pas dormir ?

ROSIE : Non. Nous lisons. (Aboiement)

SIMON : Oh ! D’accord. (Lui et Happy s’en vont)

ANNIE (avec un demi rire): Hm ! Ah ! (Elle tourne une page pour lire une autre histoire) « Georgie Porcelet, le petit cochon mal luné … » (Baiser) « embrasse les filles et ça les fait pleurer. » (Simon et Happy reviennent une seconde fois)

SIMON : Tu sais, je vais aller dormir. Alors, je vais brancher la veilleuse pour que tu y voies clair en venant te coucher.

ROSIE : D’accord.

ANNIE : Hm !

ROSIE : Merci.

ANNIE : Parfait. (Simon et Happy repartent)  « Le petit garçon bleu souffle dans sa belle flûte pour … » (en voyant Simon et Happy revenir pour la troisième fois) euh …

SIMON : Tu sais, maman, si t’es fatiguée, je peux lui faire la lecture dans notre chambre.

ANNIE : Chéri, est-ce que tu veux te joindre à nous ?

SIMON : Pourquoi pas ? (Lui et Happy s’installent sur le lit à côté de Rosie)

ANNIE : Tiens, Simon ! Allez ! Lis.

SIMON : Avec plaisir. (Il commence à lire) « Les brebis sont dans la prairie, les vaches à l’étable. Où est le petit garçon qui garde les brebis ? » (Eric arrive)

ANNIE : Bonsoir, chéri.

SIMON : Et comment s’est passé ton match de boxe ? Il n’y a personne qui a eu le nez cassé ou des trucs aussi drôle que ça ? (Rire d’Annie)

ERIC : Non, non, non. C’était un tournoi pour débutants, tu sais, pour des enfants. Ca n’avait rien de bien méchant.

SIMON : Et le garçon que t’es allé voir, il a gagné ?

ERIC : Ouais. Très nettement. Au troisième round.

ROSIE : Tu n’es pas content qu’il ait gagné ?

ERIC : Non, chérie, non. (Baiser) Je devrais seulement éviter ces évènements sportifs, c’est tout.

ANNIE : Attends ! Laisse-moi deviner. Il n’y avait personne qui savait chanter « the star spangled banner » ?

SIMON : Oh ! Mon dieu ! Je sais que tu trouves ça très énervant.

ERIC : C’est toujours pareil à chaque fois. Je n’arrive vraiment pas à comprendre pourquoi personne ne connaît notre hymne national. Après tout, c’est notre hymne. Les gens devraient prouver qu’ils connaissent les paroles ou quitter le pays. Je ne vous parle pas des gens qui viennent d’arriver. Mais, il y a des familles qui vivent aux Etats-Unis depuis deux siècles et qui ne connaissent même pas ses paroles.

ROSIE (en sortant du lit) : Bonsoir.

SIMON : Je crois que je vais aller finir cette histoire dans notre chambre. (Simon sort du lit, joint Rosie et Happy et ferme la porte)

ERIC : Non. Le pays est en train de perdre son âme. C’est vrai, nos principes moraux sont bafoués presque constamment. Les trois-quarts des gens ne connaissent même pas le Serment d’Allégeance. D’ailleurs, je suis presque sûr qu’ils ne savent même pas l’épeler.

ANNIE : A, L, L, E, G, E, A, N, C, E.

ERIC : Tu vois ? C’est pour ça que je t’adore. (Rire et baiser)


 

SIMON ET ROSIE SONT DANS LEUR CHAMBRE. CETTE DERNIERE ESSAIE DE CONNAÎTRE LES PAROLES DE L’HYMNE NATIONALE.

ROSIE : Range ce bouquin.

SIMON (en sentant que sa main est coincée entre les pages du livre que Rosie fermait rapidement) : Aouh !

ROSIE : On doit apprendre « the star stapled banner »

SIMON : C’est « spangled ». Tu l’apprendras quand t’iras à l’école.

ROSIE (réticente) : Non. Je dois l’apprendre tout de suite.

SIMON : Pourquoi ?

ROSIE : Parce que je ne veux pas être obligée de quitter le pays.

SIMON : Oh ! Il ne voulait pas dire ça. Je vais le chercher.

ROSIE (en criant) : Non !

SIMON : D’accord. Parfait ! Ecoute, demain matin, il aura déjà oublié qu’il nous avait parlé de ça.

ROSIE : Mais s’il s’en souvient, je devrai partir.

SIMON : Tu ne seras pas forcée de partir. Je peux te l’apprendre. Ce n’est pas très dur.

ROSIE : D’accord. Vas-y.

SIMON : On fera ça demain.

ROSIE (réticente) : Non ! Ce soir, s’il te plaît.

SIMON (excédée) : Entendu. T’as qu’à répéter après moi. « O say, can you see »

ROSIE (un peu dure d’oreille) : Qui est José ?

SIMON : Quel José ?

ROSIE : Tu as dit « José, can you see »

SIMON EST DESESPERE D’AVOIR UNE SŒUR A MOITIE SOURDE.


 


 

GENERIQUE


 


 

ANNIE SORT DU FRIGO LES INGREDIENTS DU PETIT DEJEUNER. ELLE PREPARE DES PANCAKES. AU MOMENT OU ELLE EST EN TRAIN DE FAIRE GRILLER LES SAUCISSES, LES DEUX ENFANTS AINES CAMDEN ARRIVENT.

ANNIE : Oh ! Vous voulez des pancakes ?

MATT : Des pancakes, un jour de semaine ? Qu’est-ce qui se passe ?

MARY (à Annie) : Tu t’es disputée avec papa ? (Lucy arrive, de très mauvaise humeur)

LUCY : Je ne supporte pas que vous fassiez ça dès le matin. Je suis déjà suffisamment stressée comme ça, hein ?

ANNIE (à Mary) : Non. Il y a rien de grave. Votre père est allé à un tournoi de boxe, hier soir et là …

MATT : Et personne ne connaissait l’hymne nationale par cœur.

ANNIE : Ah ! Ah !

MATT : J’en voudrais trois.

MARY : Oui, moi aussi. (Ils se servent)

LUCY (en tendant son assiette) : Mon estomac n’en supportera qu’un pour le moment.

ANNIE : Hm ! Et où en est ton devoir pour Mme Penn, chérie ?

LUCY : Je ne l’ai pas fait. (Eric arrive. Tout le monde le regarde)

ERIC : Qu’est-ce qu’il y a ? Je ne suis pas de mauvaise humeur.

MATT : Ah ben! Ca tombe bien. Je voulais te demander un truc.

ERIC : Non ! Je plaisante, quoi. Qu’est … qu’est-ce que c’est ?

MATT : Eh bien, Mary et moi, on voudrait dîner avec John et Keesha, si t’es d’accord. On rentrera tôt.

ERIC : Hm ! Mais euh … en quel honneur ?

MATT : Oh ! Comme ça. C’est juste qu’on ne les a pas vus depuis quelques temps et … on voudrait aller manger avec eux, c’est tout.

ERIC : Où ça ?

MATT : Au Varsity.

ANNIE : Oh ! Il va faire le coup des « qui, quoi, quand, où, pourquoi ».

ERIC : Non, pas du tout. Hm ! Je trouve ça normal, hein ?

MATT : On peut avoir vingt dollars ? (Eric sort vingt dollars de sa poche et ne les donne pas encore)

ERIC : Vous connaissez l’hymne nationale par cœur ?

ANNIE : Donne-leur l’argent, chéri. Ils me l’ont récité tout à l’heure. (L’argent passe dans les mains de Mary, puis de Matt)

ERIC : Euh … Attendez ! Pourquoi Lucy n’irait pas avec vous ?

MARY : Elle a un devoir pour demain.

LUCY (en se retournant, contrariée) : Oh ! Bien sûr, ils auraient pu y aller un autre soir mais … pourquoi ils leur prendraient soudainement l’idée de m’emmener avec eux, alors qu’ils m’ont toujours rejetée ?

ERIC : Euh … là … euh … elle n’a pas tort.

ANNIE (tout bas, en pointant Lucy du doigt) : Fais ton devoir ! (Lucy se retourne, mécontente)

MARY (tout bas à Matt) : Je te remercie.


 

ROSIE ET SIMON SONT ENCORE DANS LEUR CHAMBRE.

SIMON : Très bien ? Où en étions-nous ? Ah oui ! (Il ajoute en chantant) « What so proudly we hailed »

ROSIE (en répétant) : « What so proudly we … » Hm ! Je ne peux pas dire ce mot. Il n’est pas très joli.

SIMON : Non. « hailed », ce n’est pas un gros mot en anglais. Tu confonds avec « hell » qui l’est lorsque tu dis « va en enfer ». (Eric arrive et surprend Simon en train de le menacer. Il le prend très mal)

ERIC : Qu’est-ce que t’as dis, hein ?

SIMON (en se tournant vers Eric) : Je … j’essaie seulement de lui expliquer que … l’enfer, ce n’était pas un gros mot. Ca dépend comment on s’en sert. Si on dit quelque chose comme « il y a le ciel et l’enfer », alors là, ça passe, d’accord ?

ERIC : Ouais, ouais. C’est vrai que ça passe, mais ce n’est pas ce que j’ai cru entendre dire.

SIMON : Je n’ai sûrement pas choisi le bon exemple … et le bon mot. Je suis désolé.

ROSIE : Moi aussi.

SIMON : Euh … dis, est-ce que t’es toujours fâché pour cette histoire d’hymne national que personne ne connaît ?

ERIC : Tu sais, Simon, je ne devrais pas le dire mais …

MATT (entendu d’une autre pièce) : Simon, l’école ! Dépêche-toi !

ERIC : Il faut que j’y aille. Salut. (Il quitte la chambre)

ROSIE : Moi aussi. (Elle suit Simon)


 

AU COURS D’HISTOIRE MME PENN POSE UNE QUESTION A TOUTE LA CLASSE.

Mme PENN : Et le juge Danforth représente quoi dans la pièce ? Répondez ! (Aucune réponse) Personne ne voit que Danforth représente le pouvoir ? Cette autorité incontestée … ne dit rien … (Elle voit Lucy faire un autre devoir et ferme son livre) à personne ? (Sonnerie)

LUCY (en se tournant vers Mme Penn) : Euh … désolée. Je suis un petit peu en retard pour mon devoir de math.

Mme PENN : Ce qui m’intéresse, c’est cette classe. Est-ce que tu as fini ton devoir ?

LUCY : Est-ce qu’il ne serait pas possible que j’ai droit … euh … à un jour en plus pour vous l’apporter ? Je sais que c’est pour demain, mais à la bibliothèque, ce matin, je n’ai pas eu d’ordinateur.pour faire mes recherches parce qu’ils étaient tous pris.

Mme PENN : Tu es allée à la bibliothèque ce matin pour un devoir que tu dois rendre demain ?

LUCY : J’ai été un petit peu débordée, cet an-ci … (Mme Penn et Lucy, horrifiées, regardent Dwight et Jimmy qui annonce à cette dernière que le cours est terminé) Oh ! Oh ! Non, non, non. Pas débordée par tous ces garçons. C’est parce que j’ai eu des tas de devoirs à faire et que j’ai … j’ai … j’ai aussi des tas d’activités qui … qui me prennent beaucoup de temps.

Mme PENN : Cet exposé est à rendre demain matin.

LUCY, DESEMPAREE, RESTE UN PEU EN CLASSE. JIMMY SURPREND DWIGHT EN TRAIN DE REGARDER FIXEMENT LUCY EN LUI FAISANT DES SIGNES.

JIMMY (à Dwight) : Tu flirtes encore avec ma petite amie ?

DWIGHT : C’est plus fort que moi, tu sais. Je t’ai déjà dit que j’en pinçais pour elle.

JIMMY : Alors, pince-toi.

LUCY QUITTE LE LOCAL SANS PARLER À CES DEUX GARCONS. DANS LE COULOIR, ON ENTEND MURMURER CERTAINES FILLES DU LYCEE.


 

COREY PARLE À MATT A TRAVERS LE GRILLAGE.

MATT (à Corey) : Hé ! Où est Mary ?

COREY : Elle travaille ses lancers francs. Elle arrive dans une minute.

MATT : Parfait. Merci.

COREY : Elle n’a plus beaucoup de temps, tu sais. Le dîner sportif est dans huit jours.

MATT : Oui, oui, je sais.

COREY : Mary est la seule fille de l’équipe à n’avoir rien volé au Varsity.

MATT : Ne t’en fais pas. Elle réfléchit à la question.

COREY : Le machin qui est le plus coté, c’est le verre avec leur logo.

MATT : Merci du renseignement.

COREY ET MATT SE QUITTENT. CE DERNIER PARLE À JOHN ET KEESHA.

MATT : Je suis débile ou est-ce que cette fille est une peste ? (Soupir) Vous savez, c’est vraiment très gentil d’avoir accepté de nous couvrir mais vous n’êtes pas forcés de venir.

KEESHA (en riant) : Ha ! Ha ! On va venir. On veut voir ça. En plus, si on annule tout, papa va tout de suite se douter qu’on prépare un truc.

JOHN : Oui. Pour l’instant, il croit seulement que nous avons créé un mouvement de défense clandestin des cachalots. (Rire de Matt et de John)

MATT : D’accord. Alors, à ce soir.

JOHN : Ouais, mais ne soyez pas en retard. Le patron doit être présent pour que ça compte.

MATT : Mais d’où elles sortent ces règles ?

KEESHA : Des petits génies.

MATT : Ouais, tu parles.


 

LUCY, REVENUE DU LYCEE, ENTRE DANS SA CHAMBRE.

LUCY : Je ne pourrais jamais réussir à terminer ce devoir à temps. Je n’ai absolument rien pu faire pendant l’heure du déjeuner.

MARY : J’ai eu Mme Penn aussi et je crois que j’ai dû garder l’exposé que j’avais fait pour elle. Tu n’as qu’à utiliser ma bibliographie pour tes recherches.

LUCY (en regardant la bibliographie) : C’est trop tard, Mary. Je ne peux plus aller à la bibliothèque.

MARY : Tu n’as qu’à te servir de mes citations en donnant mes références mais en écrivant autre chose. (Matt frappe à la porte et entre)

MATT (à Mary) : T’es prête ?

MARY : Ouais. (à Lucy) Surtout, amuse-toi bien.

LUCY (mécontente) : Ouais, c’est drôle.

MATT : Tu viendras avec nous, la prochaine fois. C’est promis. (Eric croise Mary et Matt qui s’apprêtent à partir)

ERIC : Amusez-vous bien mais ne rentrez pas trop tard. Vous vous levez tôt demain. (Il entre dans la chambre) Le dîner est prêt, Lucy.

LUCY : Oui, merci. Mais je vais dîner dans ma chambre pour finir mon exposé.

ERIC (tout bas) : Comme tu veux.


 

MARY, MATT, JOHN ET KEESHA SONT EN TRAIN DE DÎNER AU VARSITY. DURANT TOUTE LA SCENE, ON ENTEND DES GENS BAVARDER..

MATT (en voyant Mary se retourner) : Tu sais, rien ne t’oblige à faire ça.

MARY : Si. Il faut justement que je le fasse. Chaque jeune de chaque équipe de l’école a chez lui, quelque chose qu’il a piqué ici.

MATT : Ah ?

JOHN (à Matt) : Tu veux dire que toi, tu ne leur as jamais rien piqué ?

MATT : Oh non. Je ne vois pas ce que ça prouve.

KEESHA : J’aurais trop peur d’avoir des ennuis.

JOHN : Bah non. Tout le monde sait bien que si quelqu’un se fait prendre, hem, c’est à moi qu’on va le reprocher. (Rire de Matt et de John)

MARY : Ecoutez, je veux que vous alliez dans la voiture. Si l’un de nous doit se faire prendre, je veux que ce soit moi.

MATT (en voyant le garçon débarrasser la table) : Euh … on n’a pas encore tout à fait fini. (Matt reçoit l’addition) Merci. (Il regarde Mary se retourner) Allez ! Vas-y ! Si on attend encore, tout le monde va savoir ce que tu fais. Hein ?

MARY SE RETOURNE. DISCRETEMENT, ELLE DEROBE LE VERRE ET LE MET DANS SON SAC.

MATT (à John) : On y va.

JOHN S’ECLATENT DE RIRE. LES QUATRE PERSONNES QUITTENT LE RESTAURANT.


 

ANNIE EST EN TRAIN DE PREPARER UN CARTON POUR LUCY ET LE DEPOSE PRES DE MATT.

ANNIE (à Matt qui mange des céréales) : Très bien. Alors, tu vas mettre ça dans le coffre et le déposer à Lucy pour son entraînement de cet après-midi après l’école. D’accord ? (Eric arrive avec le verre du Varsity)

ERIC (à Matt) : Qu’est-ce que c’est ? (Annie se retourne)

MATT (en parlant la bouche pleine): C’est un verre.

ERIC : Ouais. Est-ce que tu l’as payé à la serveuse ?

MATT : Non. Je ne l’ai pas acheté.

ERIC : Est-ce que tu l’as pris sans l’avoir payé ?

MATT : Oh ! Ecoute ! Tout le monde pique plein de truc au Varsity. Ca fait partie des rituels.

ERIC : On dirait du vol. Non, c’est bien du vol. Rapporte-le. (Annie est aussi de cet avis)

MATT : Ah ! D’accord. Je le rapporterai.

ERIC : Tu présenteras des excuses au gérant. Et toi et moi, nous allons parler des conséquences du fait d’avoir pris un objet qui n’était pas à toi.

MATT : Ecoute, tu ne crois pas que t’en fais peut-être un petit peu trop, là ? Après tout, ce … ce verre vaut quoi ? Un demi dollar ?

ERIC : Il ne s’agit pas de ce coûte ce verre, mais du fait que tu as volé une chose qui ne t’appartient pas. (Mary arrive. Annie s’approche de Matt)

MARY : Qu’est-ce qui se passe ?

MATT : Ah ! Papa a découvert que j’avais volé un verre au Varsity et je vais devoir le rapporter en m’excusant, c’est tout.

ANNIE (à Mary) : Est-ce que tu étais au courant ?

MATT (en répondant à la place de Mary) : Non.

ANNIE REGARDE MATT COMME SI ELLE ETAIT EN COLERE. MARY ET MATT, EMBARRASSES, SE REGARDENT SANS RIEN DIRE.


 

DU COTE DE LUCY, ELLE S’EST ENDORMIE À LA FIN DE LA LECON. LA SONNERIE RETENTIT. LUCY SE REVEILLE ET EST RETENUE PAR MME PENN QUI A APPRECIE SON EXPOSE. (EN FAIT, ELLE AVAIT COPIE CELUI DE MARY.)

Mme PENN : Lucy. Je sais que tu as dû travailler très dur pour pouvoir le terminer et j’ai vu que tu étais très fatiguée aujourd’hui. Alors, je me suis fait un point d’honneur de lire ton devoir en premier. C’est vraiment très bon. Surtout si on considère que tu n’a commencé à l’écrire qu’hier soir. (Elle remet son exposé)

LUCY : Merci beaucoup. Vraiment ! Merci. (Cri de joie)


 

PENDANT CE TEMPS LA, MATT ESSAIE DE S’EXCUSER AUPRES DU GERANT DU VARSITY. IL ARRIVE AVEC LE VERRE.

MATT (à une serveuse) : Bonjour. Je voudrais parler au patron, s’il vous plait ?

LA SERVEUSE : Monsieur Ryland ! (Le chef arrive)

Mr RYLAND : Je peux vous aider ?

MATT : Ecoutez, je suis vraiment désolé mais j’ai pris ce verre hier soir et je suis vraiment très embêté. Alors, je viens vous le rendre. Ce n’était pas très intelligent.

Mr RYLAND : Je ne peux pas accepter ça. Vos excuses, vous pouvez vous les garder. Alors, je porte plainte contre vous.

LES EXCUSES SONT REFUSEES. MATT EST EMBARRASSE.


 

ERIC ET ANNIE VOIENT LUCY ARRIVER RENTRER DE L’ECOLE D’ASSEZ MAUVAISE HUMEUR. EN REVANCHE, ANNIE AVAIT QUELQUE CHOSE À LUI DIRE. ELLE NE L’ECOUTE PAS ET S’EN VA.

ANNIE : Oh ! Jimmy Moon a appelé et Dwight a téléphoné trois fois.

ERIC : Et Matt a oublié de lui déposer le rafraîchissement.

ANNIE : Oh ! Bah, il a probablement dû les oublier.

ERIC : Enfin, je suis persuadé qu’elle comprendra.

ANNIE : Tu sais, je suis un peu inquiète pour lui. Il n’est toujours pas rentré.

ERIC : Mais il ne faut pas que tu oublies que pour nous, un trajet jusqu’à ce resto, c’est un simple trajet. Pour Matt, c’est une excursion, des vacances, un aller simple pour le pays des rêves. Il ne va pas tarder. (Baiser)

LUCY ENTRE DANS SA CHAMBRE.

LUCY : Matt a oublié d’apporter notre goûter, comme si ma vie n’avait pas été si compliquée. (Elle dépose ses affaires d’école et voit Mary en train de bouder) Mais qu’est-ce que t’as ?

MARY : Je crois que je vais arrêter le basket-ball.

LUCY (en s’approchant de Mary) : Pourquoi ?

MARY : J’en ai marre, c’est tout. Il y a beaucoup trop de pression.

LUCY : T’as qu’à t’accrocher. Je suis sûre que ça va passer.

MARY : Ecoute, tes conseils idiots, tu peux te les garder.

LUCY : Tu sais, en fait, j’ai envie de laisser tomber les Cheerleaders.

MARY : Pourquoi ? Parce que je vais quitter mon équipe de basket ? Tu ne peux jamais rien faire par toi-même. (Lucy est en larmes)

LUCY : Je … j’ai un aveu à te faire.

MARY : Pfff ! C’est vraiment ridicule. On ne va pas pleurer toutes les deux.

LUCY : Je ne peux pas m’en empêcher.

MARY : Très bien. Alors, je vais arrêter. Snif. (Elle s’approche de Lucy) Alors, qu’est-ce que tu veux m’avouer ?

LUCY : J’ai pris ton exposé pour aller plus vite et je l’ai copié.

MARY : Ce n’était pas une très bonne idée et j’ai eu le même professeur. Elle va sûrement se souvenir de mon devoir.

LUCY : Ce n’est pas le cas. J’aurais préféré mais elle a oublié. Elle m’a collé un B+. Je m’en veux beaucoup.

MARY : Oui, j’ai un petit peu le même problème.

LUCY : Ce n’est pas de ta faute. Tu as seulement voulu me rendre service.

MARY : Non. Ce n’est pas de ça dont je voulais parler. Snif. (Sonnerie de téléphone)

LUCY : Surtout, ne répond pas. Oh ! Je crois que c’est Dwight.

LUCY ET MARY LAISSENT SONNER LE TELEPHONE ET SE SERRENT DANS LES BRAS. ANNIE QUI L’AVAIT ENTENDUE, DECROCHE.

ANNIE : Allo … Est-ce que ça va ?

ERIC : C’est Matt ? (Annie fait oui de la tête)

ANNIE : Oui. (à Matt) On va passer te chercher. (Elle décroche)

ERIC : Il a des ennuis ?

ANNIE : Oui. Il est au commissariat. Il s’est fait arrêter pour vol qualifié.

ERIC : Le verre ?

ANNIE : Oui.


 

PLUS TARD, ERIC, ANNIE ET MATT RENTRENT À LA MAISON.

ERIC (à Annie) : Chérie, je voudrais lui parler en tête à tête.

ANNIE : Oh ! Bien sûr.

MATT ENTRE LE PREMIER DANS LE SALON, S’ASSIED SUR LE DIVAN, ET POUSSA UN ENORME SOUPIR. ERIC ARRIVE À SON TOUR.

ERIC : Matt ! Désolé pour ce qui s’est passé.

MATT : Tu voulais me donner une leçon, je suis servi. Tu devrais être ravi.

ERIC : Je ne savais pas que ça finirait comme ça. Oui, je vais aller au Varsity discuter avec lui. Je trouve qu’il y est allé un peu trop fort.

MATT : Laisse tomber.

ERIC : Je vais essayer de t’aider, alors, ce serait bien si t’essayais de me soutenir.

MATT (énervé) : Parce que toi, tu m’as déjà soutenu ? (Il s’en va, en colère)


 

MARY ET LUCY SONT DANS LEUR CHAMBRE. CETTE DERNIERE SE SOUCIE DE MATT.

LUCY : Je n’arrive pas à penser à autre chose qu’à Matt.

MARY : Tu sais, je m’en veux terriblement. Tout est ma faute.

LUCY : Mais en quoi ce serait ta faute ? (Matt entre en frappant à la porte) Hé, Matt ! On a su ce qui s’était passé.

MATT : Mary, je peux te parler ? (Mary fait oui de la tête. Lucy se lève, embrasse Matt et s’en va)

MARY (après que Matt ait fermé la porte) : Matt, tout ça est ridicule. Je vais dire à papa et maman que j’ai volé ce verre.

MATT : Non, cet idiot te ferait sûrement arrêter et je n’ai pas envie que ça se produise. (Il s’assied à côté de Mary) C’est moi, l’aîné. Je pense que je tiendrai le coup.

MARY : Mais moi aussi, je tiendrai le coup.

MATT : Ecoute, je ne sais pas ce qui va se passer devant le juge mais je n’ai pas très envie que ça t’arrive à toi. Je n’aurais jamais dû te laisser prendre ce verre. C’est ma faute.

MARY : Oui et je n’aurais jamais dû te demander de m’aider. (La tête sur son lit) Oh ! C’était si stupide. Je n’ai même plus envie de faire partie de l’équipe, maintenant. Je vais tout plaquer.

MATT : Tu ne vas quand même pas arrêter à cause de ça ? Ah ! J’ai compris.

MARY : Ah ! Quoi ?

MATT : Demain, tout le monde saura que je vais être jugé et ils penseront que j’ai volé ce verre pour toi. Tu ne veux pas avoir l’air d’une cloche, alors, tu préfères arrêter.

MARY : Ce n’est pas pour ça que je veux arrêter. Je veux arrêter parce que ça ne me plaît pas qu’on me force à faire des trucs comme ça. Mais tu sais quoi ? Même si ça ne colle pas avec le reste de l’équipe, je suis une très bonne joueuse. Et tout bien réfléchi, je vais continuer.

MATT : Tu as bien raison. (Il se lève)

MARY (en se redressant): Hé, Matt ! J’aurais aimé comprendre ça avant de te créer des problèmes.

MATT : Oh ! Ne t’en fais pas pour ça. J’ai sans arrêt des problèmes, de toute façon. (Il s’en va en ferme la porte)


 

DU COTE DES HAMILTON, MORGAN EST AU TELEPHONE AVEC ERIC.

MORGAN (au téléphone) : Ouais, je vois … Peut-être que ça marchera. Tu veux que je vienne avec toi ? … D’accord … Bon. Bonne chance. (Il raccroche) C’était Eric Camden. Dis-moi tout ce que tu sais sur un verre qui aurait été volé au Varsity. (Keesha se retourne. John la regarde) Non, c’est toi que j’ai interrogé, après j’interrogerai ta sœur et je ne plaisante pas du tout. Le patron du Varsity a décidé de porter plainte et Matt a été arrêté.

JOHN : Mais Matt n’a rien volé.

MORGAN : Non. Ecoute, je sais que Matt n’a rien volé. Je t’ai dit de me dire tout ce que tu savais là-dessus.

JOHN : Pourquoi tu t’en prends à moi ? Après tout, elle y était.

MORGAN : Je suis désolé pour ça. (à Keesha) Tu veux bien me dire ce que tu sais ?

KEESHA : Tout ce que je sais, c’est … c’est que moi, je n’ai rien pris.

JOHN : Et moi non plus.

MORGAN : Vous en savez beaucoup plus que ça et moi aussi … Tous les ans, quand ils me demandaient de participer au dîner des sportifs, j’ai remarqué qu’on aurait dit que ce resto l’avait organisé. Matt ne joue ni au basket, ni au football américain. Alors, ce n’est pas lui qui a pris ce verre, c’est Mary qui l’a volé.

JOHN : J’espère que t’en n’as pas parlé au révérend Camden ?

MORGAN : Non, mais ça ne veut pas dire que je ne le ferai pas. Je ne sais pas encore ce que je vais faire. Ne faites pas de projet pour les trois prochains week-ends.

KEESHA : Oh !

MORGAN : Vous savez, vous y êtes allés en spectateurs, en sachant ce qui allait se passer. Vous avez dû penser que ce serait amusant de participer à ça. On ne laisse pas un de ses amis faire une chose aussi stupide. Et surtout, on ne l’y encourage pas. (Morgan, en colère, quitte la pièce)

JOHN : Il vaut mieux prévenir Matt. (Keesha fait oui de la tête)


 

PENDANT CE TEMPS, MATT JOUE AUX FLECHETTES. SOUDAIN, LE TELEPHONE SONNE. IL DECROCHE.

MATT : Oui.

JOHN : Euh … Matt, j’ai appris la mauvaise nouvelle.

MATT : Comment ça ? Je rentre à peine.

JOHN : Ton père a appelé mon père et il sait que c’est Mary qui a piqué le verre. On ne lui a rien dit. Mon père allait à ce banquet tous les ans et … et il n’est pas totalement idiot.

MATT : Et il l’a dit à papa ?

JOHN : Non, mais ça ne m’étonnerait pas qu’il le fasse. Il nous a interdit de sortir pour trois semaines parce qu’on était avec vous.

MATT : Ah ! Je suis vraiment désolé.

JOHN : Ce n’est rien, comparé aux problèmes que tu as à voir, mon vieux. Je voudrais tellement qu’on ait été un peu moins bête.

MATT : Ouais. A qui le dis-tu ?

JOHN : Tu ne veux pas parler à mon père tant qu’il n’a pas pris de décision ?

MATT : Oh ! Je n’en ai pas très envie.

JOHN : C’était juste une suggestion.

MATT : Bon. D’accord, je vais y réfléchir.

JOHN : Enfin, je voulais juste avertir pour t’éviter des mauvaises surprises.

MATT : Oui, je te remercie. C’est très gentil.

JOHN : D’accord, pas de problème.

ILS RACCROCHENT. MATT CONTINUENT DE JOUER.


 

LUCY ARRIVE DANS LA PIECE OU ANNIE LIT SON EXPOSE. SE SENTANT COUPABLE, ELLE S’EN VA. ANNIE LA RETIENT.

ANNIE : Attends ! Je ne voulais pas être indiscrète, mais j’ai vu ta note et normalement, j’aurais vraiment été fière de toi.

LUCY : Mais ?

ANNIE : Mais je ne suis pas une demeurée. Tu as tout copié sur un des vieux devoirs de Mary. Je m’en souviens parce qu’elle avait comparé le procès des Sorcières de Salem au sénateur McCarthy à ses auditions. Ca me surprend que Mme Penn l’ait déjà oublié.

LUCY : Oui, moi aussi.

ANNIE : Assieds-toi. (Elle veut discuter avec Lucy de son exposé plagié) Je crois que tu as voulu en faire un petit peu trop, cette année. Il faut que tu comprennes que les Cheerleaders et Jimmy Moon doivent passer en second plan après tes études.

LUCY : J’ai, en quelque sorte, rompu avec Jimmy à cause de l’histoire avec Dwight.

ANNIE : Encore ?

LUCY : Oui.

ANNIE : Pourquoi tu n’as pas dit à Dwight que tu voulais seulement être amie avec lui ? Car tu veux être seulement être amie avec lui, n’est-ce pas ?

LUCY : Enfin, je trouve ça touchant qu’il … qu’il m’aime bien.

ANNIE : Tu crois que ton attitude est honnête envers Dwight ou Jimmy ?

LUCY : Non. Mais Dwight n’a pas l’air embêté.

ANNIE : Bien sûr que ça l’embête.

LUCY : D’accord, je vais lui parler.

ANNIE : Tu dois aussi dire à Mme Penn que tu as copié un des devoirs de Mary.

LUCY : Et si je te jurais de ne plus jamais le refaire ? (Annie insiste) Très bien, je lui dirai. Mais tu ne diras rien à papa, d’accord ? Il se tracasse déjà assez comme ça avec l’histoire de Matt.

ANNIE : Non, je déteste faire ça, mais … tu as raison. Il est déjà assez perturbé, en ce moment. Euh … alors, uniquement pour cette fois.

LUCY : Je ne sais pas comment je me suis fourrée dans ce guêpier. Je suis beaucoup trop angoissée.

ANNIE : Tu sais ce que je fais quand je suis angoissée ? Je numérote dans l’ordre ce que je dois faire et j’effectue une seule tâche à la fois.

LUCY : Mais je ne vois pas pourquoi tu seras angoissée, maman.

ANNIE : Tu crois que c’est facile de s’occuper de cinq enfants, d’une maison, d’un mari et de trois chiens ?

LUCY : Ben oui !

ANNIE (avec un demi rire) : Ha ! Ha ! Ha !


 

SIMON ENTRE DANS LA CHAMBRE OU ROSIE SE MET À FREDONNER.

SIMON (en grimpant sur l’échelle d’un lit superposé) : Non, je ne chante plus, maintenant. Je suis crevé, je suis fini, je suis kapout.

ROSIE : Parfait. Je n’ai pas besoin de toi. (Elle se met à chanter) « Whose broad stripes and bright stars, through the … hm ! hm ! hm ! hm ! hm ! fight ».

SIMON : C’est “Perilous fight”.

ROSIE : Mais ça veut dire quoi, d’abord ?

SIMON : Ca veut dire « dangereux ».

ROSIE : Alors, pourquoi ils ne le disent pas ?

SIMON : Parce qu’ils parlaient comme ça, autrefois.

ROSIE : Pourquoi ?

SIMON : Je ne sais pas pourquoi. Allez, arrête et laisse-moi dormir.

ROSIE (en chantant) : « Through the dangerous fight ».

SIMON : Tu ne dois pas changer les paroles. C’est l’hymne national américain.

ROSIE : Mais personne sait ce que ça veut dire.

SIMON : Il n’y a pas besoin de comprendre. C’est comme … l’opéra.

ROSIE : J’adore manger les opéras. Ce sont des gâteaux délicieux.


 

ERIC EST AU VARSITY. IL ESSAIE DE PARLER AU PATRON AFIN QUE CELUI-CI PUISSE RETIRER LA PLAINTE. SANS SUCCES !

Mr RYLAND (à Eric): Je peux vous aider ?

ERIC : Oui. Bonsoir, je suis Eric Camden. (Ils se serrent la main) Je suis le père de Matt.

Mr RYLAND : Je ne vais pas retirer ma plainte.

ERIC : Ecoutez-moi, d’abord.

Mr RYLAND : D’accord, mais je ne vais pas changer d’avis.

ERIC : Mon fils sait qu’il a eu tort et c’est pour ça qu’il est venu s’excuser. Matt a compris la leçon.

Mr RYLAND : Mais ce n’est pas ça, le problème. Le problème est que les autres, eux, n’ont pas encore compris. Je perds des milliers de dollars, moi. Et tous les ans. Si jamais j’augmente les prix pour couvrir ces vols, après, je n’aurais plus de client. Ces jeunes de devraient pas voler. Il faut leur comprendre que s’ils le font, il peut y avoir des conséquences. Si je laisse Matt tranquille, ils sont s’imaginer avoir tous les droits.

ERIC : Il ne s’agit pas des autres jeunes. Ils ne vous ont pas demandé pardon. On est en train de parler de mon fils. C’est vrai, Matt a essayé de faire son devoir et il serait puni pour ça ? Quel genre de message est-ce donc ?

Mr RYLAND : Celui qui dit qu’il y a des conséquences quand on viole aux lois. C’est le message que je voudrais faire passer. Vous avez un problème avec ça ?

ERIC : Oui, j’en ai un. Est-ce que la loi ne parle pas aussi de justice et de pardon en même temps que de châtiments ?

Mr RYLAND : Je crois que nous verrons ça demain quand nous serons devant le juge.

ERIC : J’imagine.


 

PLUS TARD, ERIC PARLE À ANNIE, DE L’ENTRETIEN QU’IL A EU AVEC LE PATRON DU VARSITY.

ANNIE : Même s’il ne retire pas sa plainte, le juge ne sera pas trop sévère avec lui, puisque Matt n’a jamais eu de problème avant. (Eric se sert du café)

ERIC : Il n’a jamais eu de problème avant ? Alors là, je ne comprends pas comment tu oses dire ça. Parce que moi, tout ce que je vois, c’est qu’il a de plus en plus de problèmes. Seulement, maintenant, il a basculé dans l’illégalité.

ANNIE : Tu veux que j’aille parler à ce restaurateur ? (Matt arrive)

MATT : Non, laisse tomber. Il ne changera pas d’avis. La principale raison pour laquelle les autres lui pique ses trucs, c’est parce que Bob est un abruti.

ERIC : Oh ! Du moment qu’ils ont une bonne raison !

MATT : Ecoutez, je … je vais partir plus tôt à l’école. J’ai plusieurs choses à y faire.

ERIC : Quel genre de chose ?

MATT : Eh bien, si tu tiens tellement à le savoir, j’aimerais bien pouvoir parler à quelqu’un de ce qui s’est passé, à un conseiller spécialisé.

ERIC : Pourquoi tu n’en parles pas à moi ?

MATT : Parce que c’est de toi que je veux parler. Ecoute, tout ce que je veux, c’est en parler à quelqu’un de plus objectif.

ERIC : Matt ! Tu peux y aller, hein. Je t’écoute. Dis-moi tout.

MATT : Je regrette. Après tout, tu dis aux autres de venir te voir si ça coince avec leurs parents. Pourquoi je n’irai pas voir quelqu’un d’autre, moi ?

ERIC : Très bien. C’est d’accord. Euh … je conduirai les enfants à l’école, mais … rentre vite après les cours. On doit être au tribunal à quatre heures.

MATT : Oui, je suis au courant. (Il s’en va)

ERIC : Je me demande ce que je lui ai fait.

ANNIE : Il ne me parle pas non plus.

ERIC : Oui, mais entre vous, il n’y a aucun problème.

ANNIE : (Soupir) Est-ce que tu crois vraiment qu’il existe un adolescent sur cette planète qui n’ait pas de problème avec au moins un de ses parents ?

ERIC : J’ai l’impression qu’entre Matt et moi, il y a un fossé qui s’est creusé et que ça ne fait qu’empirer. C’est vrai, il y a des période où ça bien et après … boum ! Ca se détraque à nouveau. On fait toujours deux pas en avant et un pas en arrière avec ce garçon. Là, il ne veut plus discuter avec moi. Il veut aller voir quelqu’un d’autre.

ANNIE : Hum ! Ne t’inquiète pas. La plupart du temps, on dit que c’est la mère qui est responsable. (Eric soupire) Peut-être que ça va lui faire du bien.

ERIC : Oui, peut-être.


 

MATT FRAPPE A LA PORTE DE CHEZ LE REVEREND HAMILTON. CE DERNIER OUVRE.

MORGAN : Salut, Matt !

MATT : Bonjour. Est-ce que Mme Hamilton est là ?

MORGAN : Non, elle est déjà partie à l’école. Tu voulais lui parler ?

MATT : Non, en fait c’est vous que je voulais voir.

MORGAN : Allez, entre. (Matt entre et ferme la porte) Tu ne crois pas que tu devrais parler à ton père ?

MATT : Je ne peux pas.

MORGAN : Je ne sais pas si ça va être plus facile avec moi.

MATT (en s’asseyant) : Oui, oui, je sais. Je voudrais juste faire un essai.

MORGAN : D’accord. Vas-y.

MATT : Ecoutez, je voulais vous demander de ne pas dire à mon père que Mary a volé ce verre.

MORGAN : Tu sais, un jour ou l’autre, la vérité va finir par éclater. Et ton père préférera l’apprendre par toi ou par Mary.

MATT : Ah ! Je crois qu’il préférerait ne pas le savoir du tout. Vous ne savez pas quel genre de père c’est. Vous ne le connaissez qu’en tant qu’ami.

MORGAN : Matt, cette affaire va être jugée aujourd’hui. Mais tu devras supporter ton père jusqu’à la fin de sa vie. Alors, tu ferais bien mieux de jouer carte sur table et de lui dire ce qui s’est réellement passé … et quel effet ça t’a fait de passer pour un coupable.

MATT : Non, je regrette. Pas avant d’avoir vu le juge.

MORGAN : Mais tu lui diras après ?

MATT : Oui, je suppose. Oui, oui, je lui dirai tout.

MORGAN : Parfait. Si tu me promets que tu vas faire un effort pour arranger les choses avec ton père, je vais voir ce que je peux faire pour que l’audience se passe bien pour toi.

MATT : D’accord, c’est promis. Mais comment vous ferez ?

MORGAN : J’ai déjà un plan. Quant à savoir si ça marchera, c’est une autre histoire. (Matt et Morgan se lèvent) Est-ce que ton père sait que tu es venu discuter avec moi ? (Il ouvre la porte. Matt sort de la maison)

MATT : Non. Vous allez lui dire ?

MORGAN : Non, c’est toi qui le lui diras. Quand tu lui expliqueras tout le reste.

MATT SOURIT ET S’EN VA. MORGAN FERME LA PORTE.


 

AU LYCEE, À FIN DES COURS, LUCY PARLE À Mme PENN.

LUCY : J’ai un aveu à vous faire. (Mme Penn enlève ses lunettes) J’ai pris un vieil exposé de ma sœur et je l’ai copié. J’ai mérité un E plutôt qu’un B+. (Elle lui donne son devoir) Je suis désolée. Ca ne se reproduira plus jamais. J’ai réorganisé toute ma vie et … cette classe figure maintenant en tête de liste.

Mme PENN : De l’honnêteté ! Comme c’est rafraîchissant. Je suis vraiment fière de toi, Lucy. Alors, tu peux soit avoir un zéro pointé, soit travailler très tard chez toi, ce soir pour écrire un autre exposé à rendre demain.

HEUREUSEMENT, Mme PENN N’A PAS ETE TROP SEVERE. ELLE LUI REMET SA COPIE. LUCY EST AUX ANGES ET SERRE TRES LONGUEMENT SA MAIN.

LUCY (ravie) : Hum ! Merci ! Merci ! Merci ! Merci ! Merci ! (Elle s’apprête à quitter la classe et prend ses affaires) Merci !

DANS LE COULOIR, ELLE CROISE JIMMY ET DWIGHT.

LUCY : Très bien. Voilà ce que j’ai décidé. Jimmy, je veux que tu sois mon petit ami et Dwight, je veux que tu restes un ami. Essayez d’y réfléchir. (Elle s’en va)


 

ROSIE ET ANNIE SONT DANS LE JARDIN EN TRAIN DE CARESSER LES PETITS DE HAPPY.

ANNIE : Oh ! Comme il est mignon. (Elle voit les autres enfants arriver et elle parle à Lucy) Tu ne devais pas aller à ta répétition ?

LUCY : Je leur ai dit que je ne pouvais pas y aller aujourd’hui. Je vais aller soutenir Matt au tribunal.

MATT : Ecoute, il vaut mieux que Mary et Lucy ne viennent pas.

MARY : Je ne vais pas rester à la maison.

ANNIE : Ben … je croyais que tu devais garder Simon et Rosie.

MARY : Maman, je veux être près de Matt, s’il te plaît.

LUCY : Moi aussi.

ANNIE : Hm ! C’est peut-être aussi bien, finalement.

MATT : Maman, ce n’est vraiment pas nécessaire.

ANNIE : Je sais. Je vais voir si Mme Romero ne peut pas les garder.

SIMON : Quoi ? Tu veux dire qu’on ne va pas y aller ?

ANNIE : Je crois que tu es un petit peu trop jeune. Dépêche-toi ! On va appeler Mme Romero. (Annie et Simon s’en vont)

MATT (à Mary) : Attends ! Attends ! Ecoute ! Quand on sera là bas, tu vas la fermer et me laisser régler ça.

MARY : Parfait ! Mais après, je vais tout expliquer aux parents. Je ne peux plus le supporter.

MATT : Non. C’est moi, qui parlerai à papa. Tu le diras à maman, mais plus tard.

MARY : Et si jamais tu vas en taule ?

MATT : Comme ça, je n’aurais plus à vous supporter pendant quelques temps. (Matt s’en va)

MARY : Matt, je ne trouve pas ça drôle.

MATT : Oui, je sais. Je voudrais que ce soit déjà fini.


 

AU TRIBUNAL, MATT REPROCHE A ERIC DE PARLER AU JUGE LE PREMIER.

MATT : C’est bientôt mon tour. Ca ne pouvait pas attendre ?

ERIC : Oui, je sais bien. Mais je voulais … mais je voulais te dire que j’étais de ton côté. Quoi que tu puisses faire, je resterai toujours ton père. Je tiens beaucoup plus à toi que tu ne parais le crois.

MATT : Alors, pourquoi je ne l’ai pas remarqué ? J’ai toujours l’impression que tu m’attends au tournant pour pouvoir m’enfoncer. Je ne suis pas aussi bête que t’as l’air de le penser.

ERIC : Je ne te trouve pas bête. Je pense que parfois, tu manques un peu de jugement. Il y a une grosse différence.

MATT : Je ne vois aucune différence. J’ai l’impression que tu m’en as toujours voulu toute ma vie. (après quelques secondes de silence) Quoi ?

ERIC : C’est ce que je ressentais avec mon père. Il me disait toujours d’agir différemment, que je n’aurais pas dû faire ça, qu’il n’aurait pas fait pareil dans la même situation et moi, je fais exactement la même chose. Je passe beaucoup plus de temps de parler qu’à t’écouter quand je discute avec toi.

MATT : Je sais que je fais plein d’erreurs, mais quelquefois, tu m’attrapes alors que ce n’est pas ma faute. J’ai … j’ai l’impression que si je me défends, t’es encore plus furieux.

ERIC : Ca va. J’ai compris. Mais j’espère que tu comprends que quand je suis furieux après toi, que ce soit ta faute, ma faute ou celle de personne, ça ne veut pas dire que je ne t’aime pas. D’accord ?

MATT : Ecoute. Quand tout ça, ce sera fini, j’aurais quelque chose à dire, et là tu seras vraiment fâché contre moi. Mais, tu essaieras de ne pas oublier, hein ? Tu sais ce que t’as dit ?

ERIC : Est-ce qu’il y a des chances pour que je puisse te persuader de me dire tout de suite de quoi il s’agit ?

MATT : Non.

ERIC : Entendu. Ca attendra.


 

ROSIE ET LA BABY-SITTER, Mme ROMERO SONT EN TRAIN DE PEINDRE, AVEC LEURS DOIGTS, LE DRAPEAU AMERICAIN SUR DU DRAP. SIMON ARRIVE.

SIMON : Qu’est-ce que vous faites ?

ROSIE : Je prépare un cadeau pour papa. C’est un drapeau. Tu crois qu’il l’aimera ?

SIMON : Bien sûr. Mais j’ai cru que tu voulais faire ça pour chanter l’hymne américain et tu ne connais pas l’hymne américain.

Mme ROMERO : Je peux te l’apprendre, tu sais, Rosie.

SIMON : Non, vous n’avez pas compris. Ca fait une semaine que j’essaie. C’est trop dur pour elle.

Mme ROMERO : Est-ce que vous savez comment il a été écrit, cet hymne ?

SIMON ET ROSIE : Non.

SIMON : Où vous avez appris ça ?

Mme ROMERO : Quand j’ai étudié pour être naturalisée.

ROSIE : C’était dur ?

Mme ROMERO : Oui, c’était très dur. Alors je vous raconte l’histoire de cet hymne ?

SIMON : Ce sera très long ?

Mme ROMERO : Non, Simon. Un homme qui s’appelait Francis Scott Key a écrit cette chanson. C’était un avocat qui aimait bien écrire des vers mais pas pour gagner sa vie. Non, c’était un passe-temps. Monsieur Key était sur un navire et il vit les Britanniques attaquer le Fort McHenry dans le port de Baltimore. (Puis Mme Romero utilise des onomatopées pour imiter l’explosion, Simon et Rosie se mettent à rire) Ca, c’était pendant la nuit. Et le lendemain matin, il vit que le drapeau américain flottait toujours au vent. Hm ?

ROSIE : Oh ! Vous voulez dire aux premières lueurs du jour ?

Mme ROMERO (faisant oui de la tête) : Hm ! Hm !

SIMON (surpris) : Ca, ce n’est pas croyable.


 

LA FAMILLE CAMDEN, EXCEPTES SIMON ET ROSIE, AINSI QUE LE PATRON DU VARSITY SE RENDENT CHEZ LA JUGE, (JULIE CARNES)

LA JUGE : (Deux coups de marteau) Affaire suivante, Matt Camden. (Il se lève) Le père et la mère sont présents ?

ERIC (en se levant, ainsi qu’Annie) : Oui, nous sommes tous présents.

LA JUGE : S’il vous plaît, approchez-vous. (Les trois personnes se mettent à la barre) C’est la première fois que vous volez quelque chose ou la première fois que vous êtes pris ?

ERIC : C’est la première fois qu’il vole quelque chose, mais il l’a rendu, a présenté ses excuses.

LA JUGE : Oh ! Je vois. Vous êtes le révérend Camden ? Ici, c’est mon tribunal, pas votre église.

ERIC : Excusez-moi.

LA JUGE : Mais puisque vous avez envie de parler, vous pourriez peut-être nous expliquer comment votre fils a pu devenir un si mauvais exemple pour la communauté ?

MARY (en se levant) : Attendez ! (Les trois personnes se retournent) Je ne peux pas te laisser faire ça. C’est moi qui l’ai volé. J’ai pris ce verre.

LA JUGE : Qui êtes-vous, mademoiselle ?

MARY : Sa petite sœur, Mary Camden. (Elle s’approche de la juge) J’ai pris ce verre pour l’apporter à notre dîner des sportifs. C’est une sorte d’initiation. Matt a voulu payer pour moi. Mais je ne peux pas laisser faire ça. (Elle se tourne vers Matt) Je suis désolée. Je suis vraiment désolée.

LA JUGE (en parlant à Eric et Annie) : Est-ce que vous étiez au courant ?

ERIC : Non.

TOUT À COUP, UNE HORDE DE JEUNES VOLEURS ENTRENT DANS LE TRIBUNAL, CE QUI ETONNE LA JUGE. Mr RYLAND LES VOIT. CHACUN D’EUX TIENT UN OBJET DU VARSITY.

Mr RYLAND : Euh … arrêtez-les tous ! Tout ça, ça m’appartient.

LA JUGE : Nous n’avions encore jamais vu ça. (à Mr Ryland) S’il vous plaît, vous pouvez vous approcher ?

Mr RYLAND (s’avançant à travers la foule) : Aïe ! Poussez-vous ! Ecartez-vous ! Laissez-moi passer ! Laissez-moi passer ! Votre honneur, ce sont tous de petits voyous. Je vais porter plainte contre eux. Je veux les voir tous en prison.

ERIC : Est-ce que je peux dire quelque chose ?

LA JUGE : Ah ! Cette fois, vous demandez avant. Je préfère ça. Mais faites donc !

ERIC (en s’approchant de Mr Ryland) : Euh … Est-ce que vous avez besoin d’aide dans votre restaurant ? Parce que … j’ai l’impression qu’il y a une bande de petits voyous qui sont tous prêts à se porter volontaires pour … je ne sais pas … faire un peu de ménage, nettoyer le parking de tous les détritus, à condition, bien sûr, que vous retiriez votre plainte.

Mr RYLAND : Je ne vais pas retirer ma plainte. Désolé.

LA JUGE : Est-ce que vous voulez récupérer vos affaires, Mr Ryland ? Ou devons-nous les garder jusqu’à qu’on ait fini de juger toutes ces charmantes jeunes personnes qui ont décidé de faire un pas vers la légalité ? (Chahut)

Mr RYLAND : Bon. Très bien. Je vais la retirer, ma plainte. Mais je veux récupérer mes affaires. (Matt et Mary sourient)

LA JUGE : Et on va vous les rendre. Très bien. Ecoutez-moi tous, vous allez rendre tous ses objets et vous inscrire auprès du greffier pour que le révérend sache combien de volontaire il y aura. Et ensuite, je ne veux plus jamais vous revoir dans mon tribunal. L’audience est levée. (Un coup de marteau)

ERIC (à Mr Ryland) : Merci.

MARY : Merci, les amis. Merci beaucoup.

COREY : Ne nous remercie pas. C’est à cause de nous que tu as des problèmes. On est désolé.

TOUTE LA BANDE QUITTENT LE TRIBUNAL. MARY PREND MATT DANS SES BRAS. PUIS, ERIC ET ANNIE LE FONT À LEUR TOUR. AU MOMENT OU ANNIE ET MARY S’ETREIGNENT, ERIC PARLE A MATT.

ERIC : Est-ce que c’est ça, les choses que tu devais me dire ? C’est ça ? (Matt fait oui de la tête) Matt ! Pardonne-moi. J’ai tiré trop vite des conclusions. Si tu savais à quel point je suis …

MATT : Non, ce n’est pas la peine. Ce n’est pas grave. Je t’adore. Euh … écoute, j’ai … j’ai quelque chose d’autre à te dire.

ERIC : Quoi encore ?

MATT : Euh … c’est le révérend Hamilton que je suis allé voir, ce matin. Ca ne t’embête pas trop ?

ERIC : Ah ! Ah non ! Si je devais te conseiller quelqu’un, ce serait le premier de la liste.

MATT : Bon. Dépêche-toi, on va s’inscrire. (Matt s’en va, Morgan arrive)

ERIC : Je ne sais pas comment te remercier.

MORGAN : Hem ! Tu veux rire ? Je crois que je te devais bien ça.

ERIC : Mais tu as fait des miracles, en tout cas.

MORGAN : Ah ! Ce n’était pas si dur. Il a suffi que j’aille à l’école voir quelques entraîneurs.

ERIC : Non, non, non, le miracle, c’est que Matt et moi venons d’avoir une conversation qui va changer toutes nos relations.

MORGAN : Oui, enfin, une bonne conversation un jour, une mauvaise le lendemain. Tu sais comment ça se passe ?

ERIC : Oui, mais laisse-moi au moins rêver un petit peu pendant une heure ou deux. (Ricanements de Morgan)

MATT EST OCCUPER À ECRIRE. ENSUITE, IL PREND MARY DANS SES BRAS. D’UN AUTRE COTE, LUCY DISCUTE AVEC ANNIE.

LUCY : Maman, est-ce qu’on parle de mon devoir à papa ? Je vais le refaire, c’est arrangé, mais … mais j’ai quand même eu tort.

ANNIE : Je crois qu’on a entendu assez de confession pour aujourd’hui. Alors, tu devrais te porter volontaire toi aussi pour nettoyer le café avec ton frère et ta sœur. Hm ?

LUCY : Je vais m’inscrire. (Annie fait oui de la tête, s’en va et parle à Eric)

ANNIE : Je suis très fière de Matt. Il s’est vraiment bien comporté et Mary a fait preuve d’un grand courage dans des circonstances plutôt effrayantes.

ERIC : Tu veux bien me faire plaisir ?

ANNIE : Hm ! Quoi ?

ERIC : Je n’ai pas l’habitude de ces choses. Est-ce que c’est moi qui pourrais leur dire qu’on est fier d’eux ?

ANNIE (avec hésitation) : Pour une fois. (Ils s’embrassent)


 

APRES L’AUDIENCE, ERIC, ANNIE ET LES TROIS ENFANTS AINES RENTRENT A LA MAISON. SIMON FERME LA PORTE COULISSANTE QUI AMENE AU SALON OU Mme ROMERO SE TROUVE FACE AU PIANO, OU LE DRAPEAU AMERICAIN EST FIXE SUR LE MUR. ROSIE SE TROUVE AUSSI DANS CETTE PIECE. ELLE VA CHANTER L’HYMNE NATIONALE.

SIMON : Oh ! Alors, ils ne t’ont pas envoyé en prison ?

MATT : Hem ! Non.

MARY : Moi non plus.

LUCY : Tu ne vas pas me croire, c’était génial. Elle a fait venir Matt à la barre et après Mary a avoué qu’elle avait volé le verre.

SIMON : Ecoute, euh … je sais que t’es très fière d’avoir assister à tout ça, mais est-ce que ça peut attendre ? Rosie et moi, on a une petite surprise pour vous.

ERIC : Simon, je ne sais pas si je pourrais encaisser une autre surprise, aujourd’hui.

ANNIE : Oh ! Bien sûr que si.

SIMON : Suivez-moi. (Simon ouvre les portes du salon) Dépêchez-vous. Je sais qu’on est censé rester debout mais pour que ce soit efficace, vous devez tous vous asseoir sur le canapé. (Simon fait monter Rosie sur la petite chaise. Celle-ci se trouve au milieu du drapeau américain) Et voilà … T’es prête ? (Il allume les lumières) Allez vas-y, soeurette.

Mme ROMERO (en faisant ces premières notes au piano) : Courage.

ROSIE (en chantant) : « Oh say, can you see by the dawn’s early light, what so proudly we hail’d at the twilight’s last gleaming ? Whose broad stripes and bright stars thro’ the perilous fight, o’er the ramparts we watch’d were so gallantly streaming ? And the rocket’s red glare, the bombs bursting in air gave proof thro’ the night that our flag was still there. (Jeu de lumières scintillantes) Oh, say does that star-spangled banner yet wave o’er the land of the free and the home of the brave? » 

FIN DE L'EPISODE

Fait par Neopette

Kikavu ?

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28.11.2021 vers 16h

nalalove 
09.02.2021 vers 21h

Mathry02 
24.12.2020 vers 13h

Collen08 
13.12.2020 vers 10h

Syom02 
14.11.2020 vers 16h

ficoujyca 
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mnoandco, 15.03.2024 à 19:50

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lolhawaii, 16.03.2024 à 21:34

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