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#304 : L'héritage

Simon voit son professeur pousser un homme qui était en train de crier sur son fils. Ensuite il se sent coupable quand il apprend que son professeur a été renvoyé. Annie prend des leçons de piano. Matt fait le premier pas avec une enseignante de son université. Il s'avère qu'il avait mal interprété ses signals. Mary et ses amies sèchent un cours barbant et se font attraper. Lucy oublie son déjeuner dans sa classe de géométrie et trouve sa prof en train de le manger, 2 jours de suite. Elle et son amie Shelby reçoivent une bonne leçon de géometrie. Ruthie a du mal à trouver l'instrument parfait à étudier. 

 

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Popularité


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Titre VO
The Legacy

Titre VF
L'héritage

Première diffusion
12.10.1998

Photos promo

Eric (Stephen Collins) & Simon Camden (David Gallagher)

Eric (Stephen Collins) & Simon Camden (David Gallagher)

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Réalisé par : 

Avec

Guests :

SCENE 1 - VOITURE D'ERIC : ERIC DEPOSE SIMON PRES DE L'ECOLE. ROSIE FATIGUE TOUT LE MONDE EN JOUANT DU HAUTBOIS.

ERIC (dès que Simon sort de la voiture) : Au revoir et bon courage.

SIMON : Oui. Merci bien. Salut.

LUCY (en lui donnant son cahier) : Simon, attends.

SIMON : Merci bien.

MARY (agacée par le bruit de Rosie) : Ca suffit. J'ai l'impression que t'arrêtes pas de me cracher dessus.

ROSIE : Ce n'est pas vrai. Je vise vers le bas. C'est pas moi. C'est un gel pour cheveux.

MARY : Je ne mets pas de gel. Mais comme tu vises vers le bas depuis qu'on est partis de chez nous, je suis un peu agacée.

ERIC : Un peu ... énervée.

ROSIE : Agressive. Et ce n'est pas de ma faute. Je suis l'esclave de la muse.

MARY : Tu ne sais même pas ce que ça veut dire. Tu l'as entendu quelque part.

ROSIE : Pour ton information, "muse", ca veut dire "musique". C'est une expression de musicien. Et toi, tu es une "L7".

MARY : Quoi ?

ROSIE : Mets un L et un 7 l'un en face de l'autre, qu'est-ce que ça fait ?

MARY : Euh ... Zéro ? Tu me traites de zéro ?

ROSIE : Avale ça, hip cat.

ERIC : Rosie, tu te trompes. C'est "Hep", "Hep cat". Désolé, je suis musicien moi-même. C'est "Hep cat". "Hep cat".

IL DEMARRE LA VOITURE. ROSIE JOUE MAINTENANT DE LA TROMPETTE.

 

SCENE 2 - ABORDS DU COLLEGE : SIMON CROISE Mr. LAINE ET LUI FAIT SIGNE.

SIMON : Bonjour, Mr. Laine.

Mr. LAINE : Bonjour.

SOUDAIN, MARK ARRIVE AVEC SON PERE QUI LE MENACE.

Mr. HUFF : Non ! Non ! Il n'y a pas de quoi. J'ai dit "Il n'y a pas de quoi". Est-ce que tu entends ?

Mr. LAINE : Bonjour. Je suis le professeur de sciences de Mark. Je peux faire quelque chose ?

Mr. HUFF : Occupez-vous de vos oignons, vous.

AU MOMENT OU IL COURT APRES SON FILS, Mr. LAINE LE REPOUSSE.

Mr. HUFF : Alors ça, vous allez me le payer.

SIMON EST INTRIGUE, MÊME TERRIFIE. Mr. LAINE S'APPROCHE DE MARK SANS UN MOT.

 

GENERIQUE

 

SCENE 3 - JARDIN : ANNIE EST OCCUPEE A TAILLER DES ARBUSTES POUR EN FAIRE DES TOPIAIRES. A CE MOMENT-LA, ERIC ARRIVE, BIEN CHARGE. ANNIE LUI SOURIT.

ERIC : J'adore.

ANNIE L'EFFRAIE AVEC LA TRONCONNEUSE.

ERIC : Non, je t'assure ... je t'assure. Attends une seconde. Attends. Ca a toujours été comme ça avec tes envies de femme enceinte. Combien a-t-on grillé d'ampoules ? Combien de ventilateurs, de fours à micro-ondes ? Est-ce que nous ne sommes pas allés au bout de ton envie d'installation électrique quand t'attendais Mary ? Et la plomberie avec Lucy ? On a été la seule maison du quartier à transformer la cave en piscine. T'as toujours réussi à aller au bout de tes envies. Tu y arriveras, cette fois encore. Il suffit d'un peu de ... un peu de temps.

ANNIE : Mary, c'était la plomberie et Lucy, l'électricité.

ERIC : Ouais ... ouais.

ANNIE : Tu sais quel est le problème, hein ?

ERIC : Moi.

ANNIE : Le problème, c'est que je suis plus grosse qu'une baleine. Et je ne peux pas m'approcher assez des roses pour bien les couper. Même si j'avais su le faire, ce qui n'est pas le cas, bien sûr ... Hé hé !

ERIC : Je te trouve magnifique.

ANNIE : Oui ... oui ... (Soupir.)

ELLE ENLEVE SES GANTS.

ANNIE : C'est trop demandé que les jumeaux et moi, nous puissions vivre une aventure pendant les trois derniers mois quand nous ne sommes que tous les trois ?

ERIC : Non, non. Et moi, je ... je ne suis pas compris dans cette aventure ?

ANNIE (en riant) : Ho ho ho ! Tu es tout le temps présent, voyons.

ERIC : Ouais.

ANNIE : Tu sais, un moment, j'ai envisagé de prendre des leçons de piano, mais j'ai eu trop de mal à trouver un prof.

ERIC : Oh ! Mais, je vais m'en charger. Attends ! Je vais m'en charger. Je ... je connais quelqu'un et ...

ANNIE : Hm ... hm ...

ERIC : ... il sera parfait pour toi. Je ... je passe un coup de téléphone et tu vas pianoter en un rien de temps.

ANNIE : Pourquoi pas ?

ERIC : Oui. Bravo. C'est bien.

ANNIE ABANDONNE LE JARDINAGE ET S'APPRÊTE A RENTRER.

ERIC : Ha ...

 

SCENE 4 - LYCEE : LA CLASSE DE MARY ECOUTE Mme McKEE LIRE UN ROMAN ET LE COMMENTER. A CAUSE DU TON DE SA VOIX, MARY ET LES FILLES DE L'EQUIPE DE BASKET (CHERYL ET COREY) TROUVENT LE PROFESSEUR TRES ENNUYANT.

Mme McKEE : "De bonnes épouses", dit une dame d'une cinquantaine d'année. Eh bien, moi, je vais vous dire ce que je pense. Il serait des plus avantageux pour le public que nous, les femmes qui sommes maintenant d'un certain âge et membres d'une paroisse de bonne réputation, nous devions assumer les faiseurs de troubles comme cette Hester Prynne. Qu'est-ce à votre avis ? Des rumeurs ? Eh bien, si elle se présentait devant nous cinq en attendant d'être jugée pour le complot qu'elle avait fomenté, aurait-elle droit au même châtiment que celui décidé par les magistrats en place actuellement ? Eh bien, moi, je répond "non".

LA CLOCHE SONNE.

CHERYL : Excusez-moi, Mme McKee, euh ... c'était la cloche, n'est-ce pas ?

Mme McKEE : Oh ! Oui, bien sûr, bien sûr. Il me reste à vous dire au revoir et pensez un peu à Dimsdale et à notre pauvre Hester.

CHERYL : D'accord.

COREY : Quelqu'un sait ce qui se passe là-dedans ?

MARY : Non, j'ai essayé de lire le bouquin. C'est l'histoire d'une puritaine qui a vécu, il y a un million d'année.

CHERYL : On pourrait sécher les cours, demain. On ne risque pas de manquer grand-chose. Ca ne se verra même pas.

MARY : Ca, c'est un bon plan.

 

SCENE 5 - COLLEGE : SIMON SE FAIT APPELE AU BUREAU PAR LA PRINCIPALE A PROPOS DE Mr. HUFF ET Mr. LAINE. Mme WILLIAMS LE FAIT ENTRER.

Pr. HOWARD : Bonjour, Simon. Désolée d'interrompre ton cours, mais j'ai quelques questions à te poser.

SIMON : D'accord.

Pr. HOWARD : Tu connais Mr. Huff ?

SIMON : Un peu ... C'est le père de Mark.

Pr. HOWARD : Hm ... Et je sais que tu connais Mr. Laine. Simon, je crois savoir que tu as été le témoin d'un incident devant l'école, ce matin.

SIMON : (Pas de réponse.)

Mr. LAINE : Oui, vas-y. Dis à Mme Howard ce que tu as vu.

SIMON (après un moment de silence) : Il y a eu un problème entre Mr. Laine et Mr. ... Mr. Huff. Mr. Laine l'a bousculé. Mais j'étais loin, je n'ai pas entendu ce qu'ils se disaient et je n'ai pas bien vu.

Pr. HOWARD : Merci pour ton aide, Simon. Mme Williams ?

CELLE-CI ARRIVE.

Pr. HOWARD : Mme Williams va te ramener en classe.

Mr. LAINE : Hé, Simon ! Tu as été génial. C'est clair ?

SIMON FAIT OUI DE LA TÊTE ET SE SENT COUPABLE. Mme WILLIAMS LE RAMENE EN CLASSE. LA Pr. HOWARD FERME LA PORTE.

Mr. HUFF : Alors, vous prenez des sanctions ou j'appelle la police et je porte plainte pour agression ?

 

SCENE 6 - LYCEE : DANS LA CLASSE DE GEOMETRIE, LUCY VIENT CHERCHER SON SANDWICH.

LUCY : Oh ! Désolée de vous déranger. J'ai laissé mon déjeuner ici.

LUCY REGARDE SOUS SON BANC ET FINALEMENT, SON PROFESSEUR EST EN TRAIN DE LE MANGER.

LUCY : Euh ... C'est ... c'est mon déjeuner, ça, hein.

Mme REESE : Oh ! Euh ... Je suis désolée, Lucy. Je ne savais pas que vous alliez revenir.

LUCY : Vous avez tout mangé ?

Mme REESE : Ben, je ... je me suis dit que si vous deviez revenir, vous seriez revenue plus tôt.

LUCY : Le couloir est très long, un long couloir rempli d'obstacles qui marchent et qui se mettent sur votre chemin pour vous empêcher de récupérer votre déjeuner.

Mme REESE : Quelle est la plus courte distance entre deux points ?

LUCY : (Haussement d'épaule.)

Mme REESE : Hm ... C'est la ligne droite. Vous savez, si vous appliquez ce dont nous parlons en classe, vous auriez pu revenir plus vite et sauver votre déjeuner.

LUCY : Je ne comprends rien à la géométrie. Je n'arrive pas à raisonner comme ça. Il doit me manquer une partie du cerveau.

Mme REESE : Hm ? Vraiment ? Eh bien, moi, je dirais que vous ne vous intéressez pas du tout à la géométrie et vous n'avez pas vraiment fait beaucoup d'effort.

LUCY : C'est pas facile de s'intéresser à quelque chose qui ne sert à rien. Oh ! Euh ... Je veux dire ... J'ai ... j'ai jamais euh ...

Mme REESE LUI PROPOSE LE RESTE DE SON SANDWICH.

LUCY : Non, ça ira. Non merci.

ELLE QUITTE LA CLASSE.

 

SCENE 7 - CLUB DE BILLARD : MATT PREND UN VERRE AVEC SCOTT. SOUDAIN, UN DES PROFESSEUR DE L'UNIVERSITE, LE DOCTEUR LAROE ARRIVE.

SCOTT : Ne te retourne pas. Ne te retourne surtout pas. Le Dr. LaRoe te regarde.

CELLE-CI REGARDE MATT EN LUI FAISANT SIGNE. ELLE VIENT A SA TABLE.

MATT (un peu énervé) : Lâche-moi un peu.

SCOTT : Si une femme comme elle te sourit, t'as vraiment pas envie d'aller voir ailleurs.

MATT : Ah ! Dr. LaRoe ! Bonjour. Qu'est-ce que vous faites là ?

Dr. LAROE : J'en ai eu assez de mettre des notes. Alors, j'ai eu envie de me détendre. Et non, je n'ai pas encore corrigé vos devoirs.

MATT : (Rire.)

Dr. LAROE : Ca va comme vous voulez ?

MATT : Oui ... Oui, merci.

Dr. LAROE : Parfait. Alors, à plus tard.

MATT : Oui, c'est ça.

SCOTT : Super ! Vraiment super !

MATT : Quoi ? J'ai seulement été poli. C'était ça ou fuguer avec elle jusqu'au fin fond de l'espace, mais tu y avais déjà pensé.

SCOTT : Je m'occupe des femmes à ma façon. Occupe-t-en à ta façon.

MATT : Je ne m'occupe de personne. Et toi, comment tu saurais t'occuper de quelqu'un ? Tu ne sors jamais.

SCOTT : Je vais te dire un petit secret. En ne sortant pas avec les femmes, je peux les étudier tranquillement.

MATT : Wouah ! Dire que des gens peuvent s'appuyer sur l'expérience. Ah ! Quel folie !

LE Dr. LAROE FAIT SIGNE A MATT DE L'INVITER POUR UNE PARTIE DE BILLARD. CELUI-CI HESITE.

SCOTT : Amène-toi. Qu'est-ce qu'on a à perdre ?

MATT : Je te le dirai. Ca va me venir.

 

SCENE 8 - CHAMBRE DE ROSIE : APRES AVOIR SOUFFLE DANS UNE CLARINETTE, ROSIE S'ETEND SUR LE SOL. SIMON ARRIVE.

SIMON : Ca roule pour toi ?

ROSIE : Oh oui, au moment où je pensais enfin conclure. Mais en soufflant dans cette flûte, j'ai la tête qui tourne.

SIMON : Tu veux que j'appelle maman ou papa ?

ROSIE : Non, je suis juste un peu patraque et ce n'est pas grave. Tu vois, pour la flûte, il faut respirer et souffler d'une certaine manière et puis, ça te monte à la tête. Je suis explosée.

HAPPY : (Grognements.)

SIMON : Qu'est-ce qui est arrivé à ta trompette ?

ROSIE : Tu savais qu'une trompette avait une valve pour la salive ?

SIMON : Oui.

ROSIE : Je n'en savais rien. Ce n'est pas pour moi. Et puis d'ailleurs, Lucy me l'a prise.

SIMON : Tu pourrais peut-être envisager de choisir un autre instrument. Même si tu deviens géniale à la flûte, ça ne va pas être marrant si t'es patraque à chaque fois.

ROSIE : Quand t'as raison, t'as raison. Et là, oui, t'as raison.

SIMON : C'est vrai ?

ROSIE : Oui, si j'ai pris la flûte, c'est parce que la boîte était la plus mignonne.

SIMON : Tous les instruments sont dans des boîtes.

ROSIE : Aussi mignonnes ?

SIMON : Mieux que ça.

ROSIE : Alors, c'est d'accord. J'irai en classe, demain et je vais essayer de me trouver autre chose.

SIMON : Bonne idée. Tu vas pouvoir cracher dans un autre instrument. Tu vas te venger.

ROSIE : Je ne savais pas que tu t'y connaissais un peu en musique.

SIMON : Il y a eu une époque où je flirtais avec les instruments à bois.

ROSIE : Ah ! Simon ! Tu es super.

SIMON : Je voudrais que tout soit aussi simple.

 

SCENE 9 - CUISINE : LUCY S'EN FAIT BEAUCOUP POUR CETTE HISTOIRE DE DEJEUNER.

LUCY (très irritée) : Elle l'a mangé. J'avais oublié mon déjeuner en classe et Mme Reese l'a mangé. Mon déjeuner ! Tout entier ! Enfin ... pratiquement. Et pour ajouter l'insulte à la peine, elle a dit que si j'avais appliqué la géométrie qu'on apprenait en classe, j'aurais pu revenir à temps pour pouvoir sauver mon déjeuner.

ANNIE : Est-ce que ça peut être vrai ?

LUCY : Et comment je le saurais ? Je suis nulle en géométrie.

QUELQU'UN SONNE A LA PORTE.

ERIC : Euh ... Excuse-moi. Tu m'autorises ?

ANNIE : On en reparlera.

ERIC S'APPRÊTE A OUVRIR

ANNIE (à Eric) : Bon courage. (à Lucy) Ca veut dire que tu veux que Mary ou Matt t'aide pour ta géométrie ?

LUCY : Non, je veux que tu appelles Mme Reese et que tu lui dises de ne plus toucher à mon déjeuner.

ANNIE : Si elle continue, je le ferai. Il est possible que cette journée reste unique. Et je ne veux pas que ça influence ton état physique. Mais peut-être que tu devrais faire un effort en géométrie.

LUCY : Et pourquoi ça ? Je n'y comprends rien. Et je n'y comprendrai toujours rien. Et je ne vois pas comment ça va pouvoir me servir dans la vie.

ANNIE : Ca peut peut-être sauver ton déjeuner.

LUCY CROYAIT ENTENDRE Mme REESE.

LUCY : (Grognement.)

ERIC ARRIVE AVEC LE PROFESSEUR DE PIANO D'ANNIE : Mr. JOSH HINKLE.

ERIC : Annie, Lucy, voici Josh Hinkle, le neveu de Mme Hinkle. Josh est ton nouveau professeur de piano.

JOSH : Si ça vous intéresse.

ANNIE (se pâmant devant lui) : Oh ! Euh ... oui. (Sourire.) D'accord. Heh ... heh ...

 

SCENE 10 - PARKING PRES DU CLUB DE BILLARD : MATT ET LE Dr. LAROE S'APPRÊTENT A RENTRER.

Dr. LAROE : Merci de m'avoir raccompagnée à ma voiture.

MATT : Oh ! Mais ... pas de problème. Et c'est plus prudent, le soir.

Dr. LAROE : J'espère que je ne vous ai pas trop empêché de travailler ?

MATT : Non, j'avais besoin d'une pause.

Dr. LAROE LUI SOURIT. MATT EN PROFITE POUR L'EMBRASSER.

Dr. LAROE : Mais qu'est-ce que vous faites ?

 

LE LENDEMAIN ...

 

SCENE 1 - CUISINE : ERIC PARLE A MATT DU BAISER DU Dr. LAROE.

ERIC : Alors, euh ... Elle t'a demandé ce que tu faisais euh ... pendant que tu l'embrassais ?

MATT : Il y avait un contact lèvre sur lèvre. C'est vrai, oui.

ERIC : Aaah !

MATT : Je n'ai pas bien compris le signal.

ERIC : Ah ! Tu crois euh ...

ANNIE ARRIVE AVEC UNE PARTITION ET S'ENTRAÎNE A LA LIRE. MATT ET ERIC SONT INTRIGUES.

ANNIE : Quoi ?

ERIC : Oh ! Rien. Ou plutôt, tu ... tu es splendide.

ANNIE : Oooh ! Je me suis essuyé le visage avec un torchon. J'ai mis un peu de rouge à lèvres et un peu de blush. Je devais être fantastique avant si tu me trouves splendide dans cet état.

ERIC : Je me suis dit que tu pensais peut-être aller quelque part.

ANNIE : Exactement, je vais dans le salon. J'ai ma leçon de piano, aujourd'hui.

ERIC : Ah ! A quelle heure vient le professeur ?

ANNIE : Oh ! Il ne va plus tarder.

ERIC : Bien sûr, et toi, tu ne veux pas être en retard.

ANNIE : Bien sûr que non. On le paie à l'heure et je ne veux pas gaspiller de l'argent bêtement. Cela dit, il n'y aura sans doute pas assez de places pour deux sur la banquette et je ne pourrai pas m'approcher suffisamment pour atteindre les pédales en-dessous, mais quelqu'un dans cette maison pense que je me sentirai mieux si je vais vraiment jusqu'au bout de mon projet pendant ma grossesse.

ERIC : J'avoue.

QUELQU'UN SONNE A LA PORTE.

ANNIE : Oh ! J'y vais.

ANNIE A UN COMPORTEMENT DES PLUS BIZARRES. MATT EN RIT PENDANT QU'ANNIE VA LUI OUVRIR.

 

SCENE 2 - COULOIR DU LYCEE / PLAINE DE JEU / COULOIR DU LYCEE : LUCY PARLE A SHELBY DE LA LECON DE GEOMETRIE.

SHELBY : Est-ce que ce que Mme Reese a dit en géométrie aujourd'hui a un sens pour toi ?

LUCY : Oh ! Aucune idée. Toute cette histoire me file la migraine. Alors, j'ai préféré décrocher dès la première minute.

PLUS LOIN, ELLES CROISENT, MARY, COREY ET CHERYL QUI ONT L'INTENTION DE SECHER LES COURS DE Mme McKEE.

COREY : On ne va pas avoir Mme McKee, n'est-ce pas ? Dis-moi non.

CHERYL : On a une grosse partie, demain et j'avoue que j'ai bien besoin d'une pause.

COREY : Entre nous, on ne va pas sûrement nous manquer.

MARY : D'accord. On y va.

ET VOILA LES TROIS FILLES QUI FRANCHISSENT LA PORTE DU LYCEE ET QUI S'ECLATENT A LA PLAINE DE JEU PENDANT CETTE HEURE DE COURS DE LITTERATURE. APRES CET INSTANT, ELLES ENTRENT DANS LE LYCEE ET SE SONT FAIT REPEREES.

Mme McKEE : Oooh ! Les filles ! Bon, vous allez bien. Vous m'avez manqué en classe, aujourd'hui.

MAIS LES FILLES VONT ÊTRE SEVEREMENT PUNIES.

 

SCENE 3 - ECOLE PRIMAIRE : DANS LA CLASSE DE MUSIQUE, ROSIE CHERCHE UN INSTRUMENT.

ROSIE (choisissant le saxophone) : Celui-la.

Mr. KELLY : Le saxo ? Bravo ! C'est le plus gros instrument qui nous reste et vous serez la seule fille à en jouer dans l'orchestre.

ROSIE : Ca, ça m'interpelle.

Mr. KELLY : C'est ce que disent tous les musiciens qui sont dans le coup. Les instruments les interpellent. Rappelez-vous de ce qui est le plus important en musique. Trouvez ce qui vous apporte du bonheur et puis, n'hésitez pas à en abuser.

ROSIE : Bien, patron.

Mr. KELLY : A votre service.

ROSIE SOUFFLE DANS CET INSTRUMENT.

 

SCENE 4 - COLLEGE : SIMON APPREND LE RENVOI DE Mr. LAINE.

MARK : T'es au courant ?

SIMON : De quoi ?

MARK : Mr. Laine a été suspendu de cours, aujourd'hui ?

SIMON : Quoi ?

MARK : J'étais dans le bureau et j'ai entendu Mme Williams demander à Mr. Maki de le remplacer, le temps de trouver un nouveau prof.

SOUDAIN, LE VISAGE DE SIMON EXPRIME LA CULPABILITE.

SIMON : Oh non !

IL SE DEPÊCHE DE RANGER SON SAC DANS LE LE CASIER ET QUITTE L'ECOLE ASSEZ RAPIDEMENT.

 

SCENE 5 - COULOIR DU LYCEE : LUCY PARLE A SHELBY DE SON DEJEUNER.

LUCY : Ce n'est vraiment pas possible. (à une fille en passant) Salut !

SHELBY : Salut !

ET LUCY S'EST FAIT A NOUVEAU PRENDRE SON DEJEUNER.

SHELBY : Encore ? Comment tu as pu oublier une fois de plus ton déjeuner en classe de géométrie ?

LUCY : Je n'en sais rien. Parce que j'aime bien piquer un cent mètres avant de déjeuner. (...) D'accord, d'ici à la classe de géométrie, quelle est la ligne droite ?

SHELBY : Aucune idée.

LUCY : Tu devrais peut-être faire plus attention en classe. J'y vais.

ELLE S'EN VA AU PAS DE COURSE JUSQU'A LA CLASSE DE Mme REESE.

LUCY (en la voyant la bouche pleine) : Oh !

Mme REESE : Oh ! Je suis désolée, Lucy. Je ne savais pas si vous penseriez à revenir le chercher aujourd'hui.

LUCY : Bien, non. C'est moi. Je ... je ne savais pas que vous mangeriez encore une fois mon déjeuner.

Mme REESE : Ben, ça, vous auriez dû. C'est ce qu'on appelle un fait. En fait, cette situation n'est guère différente d'un problème géométrique.

UN SCHEMA EST TRACE AU TABLEAU.

Mme REESE : Pourquoi Mme Reese mange-t-elle mon déjeuner ? Votre déjeuner doit être mangé. C'est la définition même du déjeuner. Votre déjeuner est là prêt à être mangé parce que vous l'avez laissé là. Ca, c'est un fait. Je ne veux pas rester là à moisir, etc ... etc ... et ça, c'est encore un fait. Alors, quelle conclusion doit-on en tirer ?

LUCY : Si mon déjeuner est là, vous le mangerez toujours, sauf si je m'arrange pour revenir à temps.

UN AUTRE SCHEMA SERA TRACE.

Mme REESE : Tout à fait exact. Quel chemin vous avez choisi pour revenir ici ?

LUCY : Le Couloir Sud.

Mme REESE : D'accord, G, c'est est la salle de géométrie et puis F, ce sera vous ... famélique. Si on trace une ligne imaginaire qui va d'ici à ici ...

LUCY : C'est un triangle rectangle.

Mme REESE : Comment vous auriez pu arriver à G plus vite ?

LUCY : Ben, sans doute en prenant la route de là à là.

Mme REESE : Ouais. En possédant ainsi, vous avez suivi la bissectrice jusqu'au centre de l'hypoténuse.

LUCY : Alors, je ... je peux avoir ce qui reste de mon déjeuner ?

Mme REESE : Euh ... En fait, j'ai eu un ... un petit-déj ... euh ... des plus légers.

 

SCENE 6 - UNIVERSITE : MATT EST DEPRIME PAR LA MAUVAISE NOTE DU Dr. LAROE.

SCOTT (en arrivant) : Je ne t'ai pas vu en classe.

MATT : J'ai raccompagné LaRoe à sa voiture, hier après-midi après la partie de billard.

SCOTT : Il t'a fallu jusqu'à maintenant pour revenir ?

MATT : On a bavardé deux petites minutes et je l'ai embrassée.

SCOTT : Bravo ! Tu ne perds pas de temps, vieux.

MATT : Oui, ça, je sais. L'ennui, c'est que j'avais mal interprété le signal et ce n'est pas ce qu'il cherchait, résultat, maintenant, j'ai l'air malin.

SCOTT : Ah ! Là, tu m'étonnes ! Je connais les femmes, je veux dire, je pourrais être une femme tellement je les connais. Et hier, il y avait tous les signaux.

MATT : C'est censé me remonter le moral.

SCOTT : Quoi ?

IL LUI PASSE SON DEVOIR.

SCOTT : Je ne le crois pas qu'elle ait fait ça.

MATT : Quoi ? Se défouler sur mon devoir ?

SCOTT : Tu lui fais un numéro de séducteur, ça ne lui plaît pas, et le lendemain, elle trouve ton boulot nul ? C'est du harcèlement, ça. Elle te file une mauvaise note parce que tu l'as draguée. Ecoute, j'admets que pour les signaux, je ne suis pas terrible, mais là, c'est différent. On n'est plus à la maternelle, on est à l'université. On est devenus des adultes et il faut que tu lui parles de ça ... en adulte.

MATT (un peu énervé) : Oui, d'accord, d'accord.

SCOTT : Je ne t'ennuie pas, mon vieux et il faut que tu le fasses, la dure leçon de la vie.

MATT S'APPRÊTE A SUIVRE SON CONSEIL. SCOTT S'EN VA.

 

SCENE 7 - JARDIN : ERIC BALAIE LE SOL. SIMON ARRIVE EN PLEURANT.

ERIC : Alors, Simon, tout va bien ?

SIMON : Je sais que je n'aurais pas dû quitter l'école, mais je ne savais pas quoi faire d'autres.

ERIC : Qu'est-ce qui s'est passé ?

SIMON : Mr. Laine a été suspendu. Tout ça, c'est parce que c'est ma faute.

ERIC : Quoi ?

SIMON : Mr. Laine a bousculé Mr. Huff devant l'école, hier matin. Je l'ai vu. Le principal m'a demandé ce qui s'était passé, mais ... je ... je ne voulais pas ... Alors, je lui ai dit que je n'avais pas tout vu, que je n'avais rien entendu. Mais ça n'a plus d'importance parce que Mr. Laine est suspendu. Il ne peut plus enseigner et c'est ma faute.

ERIC : Non non non non. Attends. Ce n'est pas vrai. Tu as fait ce qu'il fallait. Je suis fier de toi.

SIMON : Mr. Laine, il va me détester.

ERIC : Non, je suis sûr du contraire. C'est quelqu'un de très bien. Je parie qu'il comprend.

SIMON : Je ne vois pas pourquoi. Je n'y comprends rien.

ERIC : Je vais lui parler. Je sais savoir ce qui s'est passé, mais rassure-toi et calme-toi. Pour le moment, il n'y a rien d'autre à faire.

SIMON : Tu lui demandes de m'excuser ?

IL CONTINUE DE PLEURER.

 

SCENE 8 - UNIVERSITE : Dr. LAROE EST EN TRAIN D'ECRIRE. MATT ARRIVE ET VEUT DES EXPLICATION SUR CETTE MAUVAISE NOTE.

MATT : Bonjour. Je suis désolé de vous déranger. Est-ce que je peux vous parler une minute ?

Dr. LAROE : Bien sûr.

MATT (montrant son devoir) : Voilà ! Je me demandais si ce qui s'est passé hier peut avoir un rapport avec ceci.

Dr. LAROE (sèchement) : Non. Est-ce que ce qui s'est passé hier soir peut avoir un rapport avec mon comportement en classe ?

MATT : Je ... je me suis toujours bien débrouillé et grammaire et cette note et ce qui s'est passé hier soir semblaient être une curieuse coïncidence.

Dr. LAROE : Votre manque de réflexion première et d'analyse du matériel ont effectivement un grand rapport avec votre note. Voilà ce dont je me souviens, hier soir. On a joué au billard, vous m'avez raccompagné à ma voiture, vous m'avez fait un petit numéro de séducteur inoffensif et présomptueux et je suis rentrée chez moi. C'est tout. Ce n'est pas la première fois, sans vous vexer, qu'on essaie à tort de me draguer et probablement pas la dernière fois. Mais je ne donne pas de mauvaises notes exprès pour me venger. Je suis une adulte et je pensais jusqu'à aujourd'hui que vous l'étiez aussi.

MATT : Hm ... C'est ce qu'on appelle un bide.

IL QUITTE LE BUREAU.

 

SCENE 9 - CLUB DE BILLARD : ERIC ET Mr. LAINE SE SONT TOUS DONNE RENDEZ-VOUS POUR DISCUTER DE L'INCIDENT DONT SIMON EST LE TEMOIN.

ERIC : Je remercie beaucoup d'avoir accepté ce rendez-vous. Simon est ... très perturbé.

Mr. LAINE : Il n'a aucune raison de l'être. Il a fait ce qu'il fallait faire. J'ai essayé de le lui expliquer, mais il était trop renfermé pour m'entendre.

ERIC : Oui, peut-être trop ennuyé. Alors, qu'est-ce qu'il y a eu ?

Mr. LAINE : D'après ce qu'il vous a dit, Carl Huff a déposé son fils Mark et comme il ne l'a pas remercié de l'avoir ramené, il s'en est pris à lui ?

ERIC : Il s'en est pris à lui ?

Mr. LAINE : Oui. Difficile de te décrire si vous ne l'avez pas vu. Mais il y avait quelque chose dans sa voix, une attitude, une agressivité envers cet enfant qui m'a inquiété.

ERIC : Et pourquoi ça ?

Mr. LAINE : Il m'est arrivé de connaître ce genre de situation. Je sais ce que ça veut dire, à ces conséquences. Mon père ne connaissait qu'un moyen de supporter sa vie. Avec fureur. Je n'aurais jamais dû bousculer Carl Huff. J'ai fait une bêtise. Mais Mark était terrifié. Et quand son père s'est avancé, il s'est produit en moi une espèce de déclic. J'avais de nouveau douze ans et mon père venait vers moi. C'était il y a si longtemps. Je croyais m'en être remis.

ERIC : Je ne sais pas comment on peut se remettre de ça. Mais vous devrier en parler à quelqu'un ou vous faire suivre. Je pense que ça pourrait vous aider.

Mr. LAINE : Possible.

ERIC : J'en suis sûr. Vous pourrez changer l'héritage de votre père et celui que vous léguerez, mais ça, ça vous demandera beaucoup d'effort.

Mr. LAINE : Bien. Si vous pouvez me recommander quelqu'un de sérieux, je vais avoir le temps de lui parler ? L'école vient de me téléphoner. Je suis viré.

ERIC : (Air préoccupé et déçu.)

Mr. LAINE : Ouais.

 

SCENE 10 - CHAMBRE DE SIMON : ROSIE JOUE DU SAXOPHONE A LA MAISON. SIMON NE LE SUPPORTE PAS. ELLE ARRIVE ET ACCROCHE SON INSTRUMENT AU DOSSIER D'UNE CHAISE.

ROSIE (sur le lit de Simon) : Il faut que je me repose. La musique, c'est fatigant. Le truc, c'est que le saxo au début m'a interpellée, mais aujourd'hui, beaucoup moins. Et très franchement, ce n'est plus le bonheur. Tu as eu des nouvelles à propos du hautbois ?

SIMON (étendu sur le lit) : Pas encore.

ROSIE : Simon, tu devrais te percer les oreilles. C'est super à la mode. Enfin, c'est un grand pays, ici. Et je peux me trouver un autre instrument très bruyant et je pourrai me défouler jusqu'à plus soif.

ELLE QUITTE LA PIECE ET REPREND SON INSTRUMENT.

SIMON : Bien sûr, la semaine n'a pas été assez dur.

 

SCENE 11 - SALON : PENDANT LA SOIREE, ANNIE EST OCCUPEE A JOUER DU PIANO. ERIC ARRIVE ET L'EMBRASSE.

ERIC : Comment se présente le nouveau projet grossesse ?

ANNIE : Parfaitement. Tu avais raison. Je me sens mieux dans la tête, plus équilibré depuis que je peux réaliser mon projet jusqu'au bout.

ERIC : Ah ! Je suis très heureux que Josh te permet d'aller mieux. Et où sont les enfants ?

ANNIE : Enchaînés au premier, quelque part. Tu sais, tous mes projets de grossesse, comme tu dis, me font du bien. Josh n'est que mon professeur.

ERIC : Hm ... hm ... ouais.

ANNIE : Quoi ?

ERIC : Euh ... Tu t'habilles, tu ... tu te maquilles, tu te lèves tôt et ça n'a rien à voir avec Josh ?

ANNIE : Non, à vrai dire, ça a surtout un rapport avec moi.

ERIC : Bien sûr, bien sûr, mais il faut être lucide. Josh euh ... a beaucoup d'allure. Alors, tu sais, si tu avais envie de flirter avec lui et lui envie de flirter avec toi, je ne te ferais pas de reproches.

SOUDAIN, ANNIE SE VEXE.

ANNIE : Ho ! Ho ! (en hurlant) Je n'arrive pas à croire que tu dises ça. Je suis parfaitement heureuse avec cinq enfants qui vont devenir sept parce que je vais avoir des jumeaux de l'homme que j'aime plus que ma vie.

ILS SE QUITTENT FÂCHES.

ERIC : Ton côté sentimental me plaît beaucoup, chérie. Hmm ...

IL PASSE SES NERFS SUR LE METRONOME.

 

SCENE 12 - CHAMBRE DE MARY ET LUCY : MARY LANCE QUELQUE CHOSE SUR LUCY.

LUCY : Tu permets ? Je suis en pleine zône, là.

MARY : Celle de la géométrie, sans doute ? Je croyais que la géométrie n'avait aucun intérêt.

LUCY : Ca me sauvera peut-être mon déjeuner.

MARY : Tu n'as qu'à ne pas quitter la classe.

LUCY : Je n'ai pas pu avaler les vitamines indispensables pour mon épanouissement en une seule fois, cette semaine. Tu crois que c'est le moment de me balancer ce genre de réflexion ?

MARY : Hm ...

LUCY : Tu n'as pas été punie jusqu'à la fin de ta vie ?

MARY : Moi ? Pas du tout. Je ne suis pas punie.

LUCY : Pas encore. (...) Très bien. On va en parler une dernière fois. Les parents nous ont établis des règles strictes. C'est la définition des parents. Une de ces règles, c'est de ne pas sécher l'école. Ca, c'est un fait. Dans le passé, maman et papa t'ont punie une semaine pour avoir monopolisé le téléphone, deux semaines pour avoir été en retard à un cours et un mois pour avoir dépassé le couvre-feu. En se basant là-dessus, il faut penser que puisque tu as séché un cours, tu ne sentiras plus jamais les rayons du soleil.

MARY : Arrête, tu me fais peur.

LUCY : Je me fais peur à moi aussi.

 

SCENE 13 - SALLE DE BAIN : DANS LA PIECE D'A CÔTE, ON ENTEND A NOUVEAU LE SAXOPHONE. HAPPY SE REVEILLE A CE MOMENT-LA. EN ALLANT DANS LA SALLE DE BAIN, ERIC TROUVE SIMON DANS LA BAIGNOIRE, UN CASQUE DE MOTARD SUR LA TÊTE.

SIMON (enlevant le casque) : Tu veux prendre un bain ?

ERIC : Un bain ? Un peut-être plus tard.

SIMON : J'avais besoin d'un peu de tranquillité. Il y avait un bruit d'enfer dans la maison.

ERIC : Ca, je suis d'accord. Ouais, crois-moi. (...) Je suis tombé sur Mr. Laine dans la salle de billard. On a pris un café et il m'a dit ce qui s'était passé.

SIMON : Et tu crois qu'il m'en veut toujours pour l'avoir balancé au principal ?

ERIC : Non, et il ne t'en as jamais voulu pour ça, ni pour autre chose. Il assume la pleine responsabilité pour tout ce qui s'est passé.

SIMON : Ca veut dire que tout est arrangé ?

ERIC : Non, mais je vais faire un saut chez Mark pour avoir une discussion avec son père. On verra.

SIMON : Oui.

ERIC L'EMBRASSE.

ERIC : Oui.

UNE FOIS ERIC PARTI, SIMON REMET SON CASQUE.

 

SCENE 14 - ENTREE DE LA MAISON : MATT RENTRE A LA MAISON. ERIC LE CROISE.

ERIC : Ben, qu'est-ce qu'il y a ?

MATT : J'ai eu une mauvaise note en grammaire. Alors, je suis allé demandé au professeur LaRoe si ça avait un rapport avec ce qui s'était passé hier.

ERIC : Moi, je répondrais non.

MATT : Alors, tu aurais raison.

ERIC : En général, les signaux, tu les lis mieux que ça. On peut savoir ce qui t'est arrivé ?

MATT : Je ne sais pas, mais Scott était là et il les a perçus tout comme moi.

ERIC : C'est possible que tu voies les choses de la même façon que Scott.

MATT : Oui, c'est possible. En tout cas, elle m'a dit que cette histoire était une leçon de vie et ça m'a semblé vrai.

ERIC : C'est vrai, mais c'est plutôt  à toi de décider si tu veux tirer quelque chose de cette leçon et c'est plutôt à toi de décider si tu as envie de changer ou pas. Hm ?

 

SCENE 15 - CUISINE : MARY EST DESCENDUE DE SA CHAMBRE. ANNIE, PAR CONTRE, EXIGE UNE EXPLICATION SUR SON COMPORTEMENT AU LYCEE.

MARY : D'accord. Je suis juste venue te dire que j'étais désolée.

ANNIE (très en colère) : Quoi ? D'avoir séché les cours ? D'avoir été punie ? Ou de m'avoir obligé à t'amener chez le principal pour que ton prof me donne une raison valable qui explique pourquoi ma fille de seize ans ne semble pas trouver la porte de sa classe ?

MARY : Oui, mais maman, Mme McKee lit à haute voix tous les jours et c'est d'un barbant et puis d'ailleurs, je peux très bien lire le livre moi-même.

ANNIE : Et c'est le cas ?

MARY : Quoi ?

ANNIE (en hurlant) : Tu as lu ce bouquin ?

MARY : Oui, une partie, mais je n'arrive pas à m'y intéresser et surtout comme je te l'ai dit, Mme McKee lit le bouquin à haute voix à chaque coup.

ANNIE : Oui, mais il faut être physiquement dans la classe pour l'entendre et pour en profiter. Tu vois où je veux venir, sans doute ?

MARY (très embarrassée) : Oui.

ELLE S'ASSIED.

ANNIE : Euh ... Tu vois, si ma fille ne peut même pas s'intéresser à un tout petit paragraphe d'un roman classique qui parle des problèmes de société, de morale, d'ostracisme, je me tourne vers ma fille, pas vers le professeur, mais vers ma fille. Ou bien sûr, maintenant que je sais que ma fille a lu ou entendu quelques mots de cet ouvrage, je me sens un peu mieux ou ... ou bien encore plus mal, je ne sais pas encore.

MARY : Mais Mme McKee aurait pu nous exclure pour une journée.

ANNIE : Non non non non non, je suis absolument d'accord avec elle. Ce serait ridicule que la punition pour ne pas venir en classe soit tout bêtement vous empêcher d'aller dans d'autres cours. Oh ! Bien sûr, le fait que tu sois plus concernée par la punition que le crime, ça m'interpelle aussi ? Et tu sais quoi ?

MARY : Quoi ?

ANNIE : Ma fille est nullissime.

MARY : Mais on est exclues pour le premier match de la saison.

ANNIE : Tu vois, c'est nul de dire ça au milieu de cette conversation.

MARY (se levant) : (Soupir) : Je suis punie à vie, je suppose ?

ANNIE : Ca, c'est un fait.

MARY REMONTE DANS SA CHAMBRE.

ANNIE : Mais tu apprends.

 

SCENE 16 - UNIVERSITE : MATT VA ENCORE VOIR LE Dr. LAROE. IL FRAPPE A SA PORTE.

MATT : Oh ! Pardon de vous avoir fait peur, mais comme vous n'étiez pas dans votre bureau, je me suis dit que vous seriez peut-être ici.

Dr. LAROE : J'avais oublié quelques papiers. Alors, qu'est-ce qui me vaut le plaisir d'avoir deux visites en une seule journée ?

MATT : Euh ... Un moment de lucidité, j'espère. Je ... je voulais vous présenter des excuses pour avoir été aussi crétin depuis 24 heures. Ce n'est pas le reflet de ma personnalité. Je ne voudrais pas que vous restiez sur une mauvaise impression.

Dr. LAROE : Eh bien, je crois que le mot "crétin" ne s'applique plus. Alors, je dirais que vous avez appris quelque chose.

MATT : Merci.

Dr. LAROE : (Sourire.)

MATT : Euh ... Encore désolé de vous avoir dérangée une deuxième fois.

Dr. LAROE : (Rire et sourire.)

MATT (avant de repartir) : Mais toutefois, si un jour vous en avez plein la tête et si vous avez envie de faire un billard ...

Dr. LAROE (réfléchissant) : Hum ...

MATT : Bon.

IL S'EN VA.

 

SCENE 17 - PRES DE CHEZ MARK HUFF : ERIC REND VISITE AU PERE DE MARK. IL TOMBE SUR SON FILS QUI SE CACHE DERRIERE LES HAIES.

ERIC : Mark ?

MARK : Oui.

ERIC : Bonsoir. Je suis Eric Camden, le père de Simon. Tu vas bien ?

MARK : Oui. En fait, je cherche quelque chose.

SOUDAIN, ILS ENTENDENT LES PARENTS DE MARK SE DISPUTER VIOLEMMENT.

Mr. HUFF (à sa femme) : Et tu oses dire que t'es ma femme ? Alors, prends tes affaires et dégage.

IL PREND SA VALISE ET LA JETTE A TERRE. C'EST A CE MOMENT-LA QU'IL APERCOIT MARK.

Mr. HUFF : Mark ? Reviens tout de suite dans la maison.

PUIS, IL TOMBE SUR ERIC.

ERIC : Excusez-moi d'arriver à l'improviste comme ça. Je suis Eric Camden, le pasteur de l'église communautaire de Glenoak.

Mr. HUFF : Je ne sais pas pourquoi vous êtes là ou ce que vous avez en tête, mais vous tombez très mal.

ERIC : J'ai passé l'âge qu'on me parle sur ce ton.

Mme HUFF (en pleurant) : Oh non !

Mr. HUFF : Sortez de chez moi immédiatement ou je vais téléphoner à la police.

ERIC : Allez-y. Ca m'évitera de l'appeler moi-même.

Mr. HUFF : Le problème de ma famille ne regarde ni vous, ni personne d'autres. C'est compris ?

ERIC : Regardez, vous terrifiez votre femme, votre fils. Je ne sais pas ce que vous avez ou ce qu'on a pu vous dire, mais ... vous avez besoin d'aide et votre famille aussi.

Mr. HUFF : J'ai le droit de traiter ma famille à ma manière et au moment où je le veux.

Mme HUFF S'APPROCHE DE SON MARI ET D'ERIC.

ERIC : Plus maintenant.

MARK S'APPROCHE DE SA MAMAN.

Mme HUFF : Mark !

ERIC : Oui.

 

LE LENDEMAIN ...

 

SCENE 1 - ECOLE PRIMAIRE : ROSIE S'EST BEAUCOUP FATIGUEE DU SAXOPHONE. ELLE ENTRE DANS LA CLASSE POUR LE DEPOSER.

 

SCENE 2 - LYCEE : LUCY EST EN TRAIN DE REVISER SON COURS DE GEOMETRIE AVANT D'ENTRER CHEZ Mme REESE.

LUCY : Euh ... Attends, attends. Ces couloirs forment un L.

UN ANGLE DROIT EST TRACE.

SHELBY : Et ces deux font aussi un L.

UN AUTRE ANGLE EST TRACE.

LUCY : Oui, mais c'est évident. C'est un carré. Autrement dit, les angles opposés sont égaux.

SHELBY : Trace la bissectrice.

UNE DIAGONALE EST TRACEE. LUCY NE SEMBLE PAS ÊTRE D'ACCORD.

SHELBY : Tu m'as bien demandé de t'aider. C'est le chemin le plus court jusqu'à la classe.

LUCY : Qu'est-ce que t'en dis ? On essaie ? Très franchement, est-ce qu'on peut faire confiance à la géométrie ?

SHELBY : Qu'est-ce que tu as à perdre ?

LUCY : Oh rien. Rien à part mon déjeuner.

ELLE COURT JUSQU'EN CLASSE DE GEOMETRIE.

Mme REESE : Lucy ? Comment êtes-vous revenue aussi vite ?

LUCY : En découvrant que les couloirs forment un carré, j'ai imaginé la bissectrice des angles, j'ai tourné à droite au pont d'intersection et résultat, je suis ici.

Mme REESE : Wouah ! Très impressionnant.

LUCY : Merci. Je crois que je le mérite. Je peux avoir mon déjeuner ?

Mme REESE : Vous n'en avez pas apporté, aujourd'hui.

LUCY : Comment ça ?

Mme REESE : Vous n'en avez pas laissé en classe. Je présume que vous n'en avez pas apporté, aujourd'hui.

LUCY : Oui.

SOUDAIN, UN LIVREUR ARRIVE AVEC UNE PIZZA.

Mme REESE (prenant la pizza) : Oh ! Vous voulez vous joindre à moi ? C'est le moins que je puisse faire.

LUCY : Ah ! C'est supersympa ! Merci.

Mme REESE : Donc, je suppose que vous pouvez utiliser la géométrie, la comprendre, en tout cas.

LUCY : Oui. Merci pour la leçon, madame.

Mme REESE : Oh ! Je n'y suis pour rien. C'est vous qui avez appris quand vous avez été motivée. Vous comprendrez la géométrie et probablement toutes les autres matières.

LUCY : Merci.

Mme REESE : Oh ! Je vous en prie.

LUCY : Euh ... Je vais chercher Shelby.

Mme REESE : (Oui de la tête.)

 

SCENE 3 - LYCEE : MARY, COREY ET CHERYL TRAVAILLENT DEVANT L'ETABLISSEMENT.

UN GARCON (vers Mary) : Euh ... euh ... Deux jus de citrons, du popcorn et une tablette de chocolat. Ca veut dire quoi "A".

MARY : Ah ! Absente.

UN GARCON : Quoi ?

MARY : J'ai séché les cours. Je me suis fait piquée et il faut que je fasse ce boulot et que je porte ça.

UN GARCON : Nulle.

MARY : Oui, je suis bien d'accord.

UN GARCON : Pas la punition. Nous, on mourrait sans vous. Je n'arrive pas à croire que vous ayez fait un truc aussi débile et égoïste alors que tellement de gens comptaient sur vous.

MARY : 5, 35, s'il te plaît.

UN GARCON : Vous ne réfléchissez pas beaucoup.

COREY : Bientôt, ils vont nous jeter des pierres.

MARY : Oui, il y a des chances. Je comprends ce que Hester Prynne a dû ressentir.

COREY COMMET UNE MALADRESSE. MARY EST TRES PERTURBEE.

 

SCENE 4 - SALON : JOSH REND VISITE A ANNIE.

ANNIE : Merci d'avoir bouleversé votre emploi du temps. Vous savez que je ne veux pas rater le premier match de la saison.

JOSH : C'est le moment que je puisse faire pour mon élève préférée.

ANNIE : Je suis votre élève préférée ?

JOSH : Oui, vous êtes brillante, intelligente, magnifique. J'espère qu'un jour, je trouverai une femme aussi merveilleuse et fabuleuse que vous, en tout point.

ANNIE : (Sourire.)

JOSH : Bonsoir, Annie.

IL L'EMBRASSE ET REPART.

ANNIE (un peu sous le choc) : D'accord.

 

SCENE 5 - CUISINE : MATT ET ERIC FONT LA VAISSELLE ET DISCUTENT.

MATT : Et j'ai présenté mes excuses à LaRoe. Elle les a acceptés et on a joué au billard. On s'est serré la main et on a pris des chemins différents dans la nuit.

ERIC : Je suis fier de toi. C'est tout ce que tu avais à faire. Euh ... Par contre, je suis désolé que du aies dû l'apprendre de cette façon.

MATT : D'après mon expérience, il n'y avait pas d'autre façon.

ANNIE ARRIVE.

ERIC : Ah ! Comment s'est passée la leçon ?

ANNIE : Bien, mais il faut que je te présente mes excuses.

ERIC : Pour euh ...

ANNIE : Pour euh ... avoir flirté avec mon professeur, avoir voulu qu'il flirte avec moi. C'est ... c'était complètement inconscient, mais je pense que j'ai dû le faire parce que ... quand il est reparti, il m'a dit que j'étais ... magnifique et incroyable.

ERIC : Il a raison.

ANNIE : Euh ... De toute manière, je suis désolée ... et même si c'est très flatteur, euh ... résultat des causes, maintenant, je ... je ne sais plus où me mettre.

ERIC : Mais il n'y a pas de raison, mais ... je te comprends.

ANNIE : Merci.

ELLE S'EN VA.

MATT : Tu ne lui en veux pas ?

ERIC : Non, je sais très bien que ta mère m'aime. Je sais qu'elle ne supporte pas son physique. A chaque fois qu'elle est enceinte et au bout de cinq grossesses, j'ai fini par trouver la solution : Josh. En fait, si je lui dis qu'elle est magnifique, ta chère mère fait la tête parce que ... elle croit que je mens, mais si Josh, un homme beau et élégant, lui dit qu'elle est magnifique, elle le croit.

MATT : Bien joué !

ERIC : Oui. On apprend, on s'y fait. On apprend à s'y faire.

SOUDAIN, ILS L'ENTENDENT JOUER DU PIANO.

ERIC : Ecoute, je crois qu'elle va mieux.

MATT : (Soupir.) Ca, c'est l'amour.

ERIC : Oui.

MAIS LA DOUCE MELODIE AU PIANO QU'ERIC ECOUTE TRANQUILLEMENT EST GÂCHEE PAR ROSIE. CELLE-CI CHANTE A TUE-TÊTE. MATT SE BOUCHENT LES OREILLES, SIMON A MIS SON CASQUE, MARY ESSAIE DE LIRE TRANQUILLEMENT SON LIVRE, LUCY ESSAIE DE SE CONCENTRER SUR SA GEOMETRIE ET HAPPY TEMOIGNE SON ENERVEMENT EN ABOYANT.

 

SCENE 6 - COLLEGE : ENFIN, Mr. LAINE REPREND SON TRAVAIL. ERIC ACCOMPAGNE A SON LOCAL.

Mr. LAINE : Je voulais vous remercier d'avoir insisté auprès du Comité pour qu'ils veuillent bien réviser ma situation.

ERIC : Ne me remerciez pas. C'est votre engagement à aider les enfants qui a permis votre retour.

Mr. LAINE : Oui, ma vie ne sera plus jamais pareil, celle de Mark non plus.

ERIC : C'est la mère de Mark qu'il faut féliciter. Elle a toujours peur de son mari, mais elle a trouvé le courage de porter plainte, de le faire arrêter et d'obtenir un mandat l'empêchant de s'approcher d'eux. Et ce qu'elle n'a pas pu faire, le Juge le pourra. Elle peut l'obliger à aller voir un psychanalyste.

Mr. LAINE : Pourquoi est-ce si difficile pour certains de se faire aider ?

ERIC : Il arrive que certains qui le voudraient ne savent pas où s'adresser.

Mr. LAINE : Hé oui.

SIMON ET TOUTE SA CLASSE ARRIVE.

Mr. LAINE : Hé !

SIMON (lui  serrant la main) : Bienvenue, monsieur.

Mr. LAINE : Merci.

LA CLOCHE SONNE. ERIC SORT DE LA CLASSE ET EN PROFITE POUR ECOUTER DISCRETEMENT LE DISCOURS QUE Mr. LAINE VA PRONONCER DEVANT SES ELEVES.

Mr. LAINE (à toute la classe) : Non, ce n'est pas un fantôme. C'est moi. Je vous ai manqué ?

LA CLASSE : Oui.

UN GARCON : Vous avez eu des problèmes pour avoir bousculé le type, dehors ?

Mr. LAINE : Euh ... oui. Je n'aurai pas dû. Quand j'étais jeune, mon père me battait. Je crois que ... que son père en faisait autant avec lui et il ne savait pas régler les problèmes différemment. Je portais des pantalons et des manches longues par tous les temps. Oui, même en été. Mes copains trouvaient que j'étais le plus gros nul de l'histoire parce que je n'arrêtais pas de leur répéter que je me faisais des bleus et des yeux au beurre noir, un gros nez en tombant ... ou en marchant sur des trucs. Mais ce n'était pas vrai. En fait, c'était mon père. Et moi, je croyais que c'était ma faute à cause de ce que j'avais dû faire ou ne pas faire parce que j'étais pas assez bien ou pas assez intelligent ou pas assez je ne sais quoi. Mais ce n'était pas ma faute si j'étais battu, c'était bien son problème. C'était une maladie. Et il se soulageait sur moi. Et quand j'ai bousculé cet homme devant l'école, je me suis rendu compte qu'il me l'avait transmise parce que je voulais régler les problèmes à sa façon. Mais je ne veux pas parce que ce serait un tort. C'est une maladie. Et il y a une chose que je dois vous enseigner, en même temps que les cellules et la photosynthèse. Si on vous bat, ce n'est pas votre faute. Et vous ne méritez pas d'être battus quoi que vous avez fait. Et si vous êtes battus par quelqu'un, vous devez avertir ceux qui peuvent vous aider : un professeur, un conseiller, quelqu'un en qui vous avez confiance. C'est ce que j'ai appris. Et une partie de mon travail de professeur, c'est ... c'est de m'assurer que je vous l'apprendai. Alors, ouvrez vos livres à la page 47. On a du travail en retard.

FIN DE L'EPISODE

Fait par Engelsnad

Kikavu ?

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choup37, 15.04.2024 à 10:15

Il manque 3 votes pour valider la nouvelle bannière Kaamelott... Clic clic clic

chrismaz66, 15.04.2024 à 11:46

Oui cliquez;-) et venez jouer à l'animation Kaamelott qui démarre là maintenant et ce jusqu'à la fin du mois ! Bonne chance à tous ^^

Supersympa, 16.04.2024 à 14:31

Bonjour à tous ! Nouveau survivor sur le quartier Person of Interest ayant pour thème l'équipe de Washington (saison 5) de la Machine.

choup37, Hier à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, Hier à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

Viens chatter !