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#312 : Tout ça pour...

Simon veut acheter le cadeau idéal pour Deena parce que ça fait 3 mois qu'ils sortent ensemble. Rod passe du temps chez les Camden parce que sa mère vient de mourir. Il était très proche de sa mère, qui avait un cancer, et il était près d'elle quand elle est morte. Il en veut à son père parce qu'il ne passait pas de temps à s'occuper de sa femme quand elle était malade. Heather est de retour en ville et elle est fiançée. Le Docteur Hastings, qui avait presque tué Matt au moment de sa naissance travaille à l'hopital de Glenoak. Annie est en colère qu'il pratique toujours la medecine, et ne veut pas que ce soit lui qui la fasse accoucher. Mary dit à tout le monde qu'elle ressort avec Wilson mais c'est faux. Elle raconte ça pour avoir plus de succés auprés des garçons. Michael Towner, qui avait heurté Mary avec sa voiture 2 ans auparavant, l'appelle. 

 

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Titre VO
All That Jazz

Titre VF
Tout ça pour...

Première diffusion
18.01.1999

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Écrit par : 
Réalisé par : 

Avec

Guests :

SCENE 1 - CHAMBRE DE SIMON : NIGEL REND VISITE A SIMON PENDANT LE WEEK-END. CE DERNIER LUI PARLE DU CADEAU QU'IL VA OFFRIR A DEENA.

SIMON : Attends ! C'est une blague ?

NIGEL : Non, c'est génial. Les filles adorent les voitures.

SIMON : Oui, les voitures chères : sportives ou limousines, pas celles qui tiennent dans la poche.

NIGEL : Je ne savais pas que j'allais passer mon week-end à chercher le cadeau parfait pour Deena.

SIMON : Mais ça va faire trois mois que je sors avec elle. Et je ne sais toujours pas quoi lui offrir.

NIGEL : Pourquoi tu lui offres quelque chose ?

SIMON : Hum ... Trois mois, c'est drôlement long.

NIGEL : A mon avis, un anniversaire, c'est forcément en année. (Simon soupire.) D'ailleurs, ça vient du mot "année". C'est la preuve que c'est en "année".

SIMON : Tu parles comme un célibataire.

ROSIE OUVRE LA PORTE ET ARRIVE.

ROSIE : Simon et Deena sont assis dehors et ils s'embrassent. E - M - B - R - A - deux S - E - N - T. Je m'entraîne à savoir épeler.

NIGEL : Hum ... Ouais, faut avouer qu'elle se débrouille bien.

ROSIE : Alors, à quoi on va jouer ?

SIMON (froidement) : Je n'ai pas le temps de m'amuser. J'ai des choses plus sérieuses à régler.

ROSIE : Mais maman t'a dit de me surveiller pendant qu'elle est à l'hôpital.

SIMON : Oh ! Mais je vais te surveiller de près pendant que tu sors d'ici. Bon vent !

ROSIE S'EN VA EN FULMINANT.

NIGEL : Ta mère est allée à l'hôpital pour accoucher ?

SIMON : Tu ne crois pas que je te l'aurais dit si c'était le cas ?

NIGEL : Seulement si Deena y était.

 

SCENE 2 - CHAMBRE DE MARY ET LUCY : LUCY CHERCHE UN VÊTEMENT POUR MARY.

MARY : Ha ! Il y a bien longtemps que je n'ai pas eu de rendez-vous, mais moi, je choisirais la blanche.

LUCY DEPOSE CE VÊTEMENT SUR SON LIT.

LUCY : Entre nous, je trouve ta situation actuelle assez ironique. Quand tu sortais avec Wilson, les autres garçons téléphonaient sans arrêt pour t'inviter. Et maintenant que tu n'as plus de petit ami ... T'es sortie au moins une fois ?

MARY : Oui.

LUCY : Oh oui ! Avec Jordan avant qu'il ne sorte avec moi. C'est vrai. Et à propos de garçon, c'est la meilleure année de ma vie.

MARY : C'est vrai. Tu as raison. Beaucoup de garçons m'invitaient l'année dernière quand je sortais avec Wilson.

LUCY : Et cette année, ce n'est pas pareil du tout ?

MARY LUI LANCE UN OREILLER. MATT, EN ENTRANT, LE RECOIT A SA PLACE.

LUCY : Ah ! Matt ! Euh ... On t'a dit qu'on avait vu Heather dans un magasin ?

MATT : Quoi ? Je viens ici pour vous éviter de prendre des kilos et voilà ce que j'entends. Aucune de vous deux n'a eu la décence de venir me dire quelque chose de si important que ça.

MARY : Excuse-nous.

MATT PREND LE PAQUET DE CHIPS ET PUIS S'EN VA. MARY ET LUCY SONT SOUS LE CHOC.

 

SCENE 3 - HÔPITAL : ANNIE SE REND A L'HÔPITAL AVEC ERIC POUR RESERVER UNE CHAMBRE POUR SON ACCOUCHEMENT.

ERIC : C'est pratique d'avoir le droit de préenregistrer ton entrée, ici.

ANNIE : Hé oui.

SOUDAIN, ELLE APERCOIT UNE TRES VIEILLE CONNAISSANCE : LE DOCTEUR HASTINGS.

ANNIE : Dis-moi que je rêve.

SACHANT QUE CE DOCTEUR, QUI A FAILLI TUER MATT, FAIT SON APPARITION DANS CET HÔPITAL, ANNIE EST CHOQUEE ET NE DEMANDE QU'A REPARTIR.

 

SCENE 4 - ENTREE DE LA MAISON : ON SONNE A LA PORTE. LUCY DESCEND EN COURANT ET L'OUVRE.

LUCY : Rod ? Mais qu'est-ce que tu fais ici ? J'ai rendez-vous ce soir et pas avec toi. Ce n'est pas bien de passer à l'improviste. Tu devrais respecter le fait que je bâtis une relation durable avec un homme plus âgé. Il serait furieux de savoir ça. Et je serai d'accord avec lui. Ouais, ce n'est pas bien, ça, hein. Ce n'est pas bien du tout.

ROD : Je ne savais pas où aller. Hum ... Maman est morte.

 

GENERIQUE

 

SCENE 5 - CHAMBRE DE MARY ET LUCY : LUCY ET MARY DECIDENT DE GARDER ROD CHEZ LES CAMDEN PENDANT QUELQUE TEMPS.

MARY (à Lucy) : Qu'est-ce que tu décides ?

LUCY : Rod va rester dans le placard. Non, mais ... c'est seulement pour une nuit.

MARY : Pourquoi tu ne le dis pas aux parents ? Il aurait le canapé du salon.

LUCY : Parce que maman dira au père de Rod où il est et Rod a raconté qu'il resterait avec Jimmy moon, cette nuit.

MARY : Papa et maman ne le laisseraient pas dormir dans le placard s'ils savaient que Rod est chez nous.

ROD : Ouais, je le sais bien, mais je n'ai pas très envie de parler. Et ce qui est plus important encore, je n'ai pas très envie qu'on me parle.

MARY SOUPIRE.

 

SCENE 6 - CUISINE / SALON DES CAIN : MATT TELEPHONE A HEATHER. IL TOMBE SUR SA MERE.

DONNA : Allô ? (...) Oh ! Matt ! (Elle appelle Heather qui lui fait signe qu'elle n'est plus disponible pour lui.) Oui. Comment allez-vous ?

MATT : Oh ! Très bien, merci. Mes soeurs m'ont dit qu'elles ont vu Heather dans un magasin. Comment va-t-elle ?

DONNA : Très bien. Elle est venue pour le week-end. Et ... elle n'est pas là, pour l'instant. Elle est avec des amis, je crois. Hum ...

MATT : Oui. Euh ... Je n'avais plus de nouvelles. Alors, je voulais seulement savoir comment elle allait.

DONNA : C'est très gentil d'avoir appeler. Elle sera contente. A bientôt.

ELLE LUI RACCROCHE AU NEZ. HEATHER EST RASSUREE. MATT, QUANT A LUI, EST CONVAINCU QUE DONNA LUI AVAIT MENTI. DANS LA SECONDE QUI SUIT, ERIC ET ANNIE ENTRENT. CETTE DERNIERE PREND MATT DANS SES BRAS.

ANNIE : Tu es un miraculé. On te l'a déjà dit ?

MATT NE REPOND PAS. ANNIE S'EN VA.

MATT : Dis donc, ça l'a marquée de s'inscrire.

ERIC : Revu celui qui t'a mis au monde.

MATT : Celui qui a failli me tuer ? Le docteur Hastings ?

ERIC : Ouais, c'est ça.

MATT : Ouais, je comprends pourquoi maman est mal à l'aise.

ERIC : Tu sais, après que le docteur Hastings ...

MATT : ... m'a manqué de peu ...

ERIC : Oui, il a disparu. On a pensé qu'il avait quitté la médecine, qu'il avait été renvoyé de la clinique, mais on avait tort dans les deux cas. On l'a revu ce soir ... et en blouse blanche.

MATT : T'aurais presque dû le tuer à l'époque.

ERIC : Allons, ne dis pas ça.

 

SCENE 7 - CHAMBRE DES PARENTS : ANNIE ESSAIE D'OBTENIR DES RENSEIGNEMENTS SUR LE DOCTEUR HASTINGS.

OPERATRICE : Hôpital de Glenoak ?

ANNIE : Bonsoir. Ici, Annie Camden. Est-ce que vous pouvez me confirmer que le docteur Hastings est revenu exercer chez vous ?

OPERATRICE : Oui, madame.

ANNIE : Alors, euh ... ça veut dire que si jamais j'accouche prématurément et si j'arrive en urgence à l'hôpital, est-ce qu'il pourrait être le docteur qui ... qui risquerait de s'occuper de moi ?

OPERATRICE : Euh ... oui, c'est possible.

ANNIE SE SENT TRES MAL A L'AISE.

ANNIE : Merci.

ELLE RACCROCHE ET PLEURE.

 

LE LENDEMAIN ...

 

SCENE 1 - CUISINE : APRES LE PETIT-DEJEUNER, ERIC REMPLIT LE LAVE-VAISSELLE. SOUDAIN, IL APERCOIT ROSIE EN TRAIN DE METTRE UNE ASSIETTE SALE DANS L'ARMOIRE.

ERIC : Aaah ! Non non ! Merci.

PUIS, IL VOIT ARRIVER SIMON ET NIGEL.

ERIC : Vous allez où ?

SIMON : Nulle part.

ERIC : Ah !

ROSIE : Matt les emmène au centre commercial pour trouver le cadeau que Simon veut offrir à Deena.

ERIC : Oh ! Ca va être fameusement amusant pour Nigel.

ROSIE : Ils ont parlé que de ça pendant toute la matinée.

ERIC : Alors, Matt s'est porté volontaire et les emmène là-bas ?

ROSIE : Si on veut, mais en réalité, il avait prévu d'y aller pour s'acheter des nouveaux jeans. Heather est en ville et il veut aller la voir.

ERIC : Et il avait besoin de jeans neufs ?

ROSIE : D'après ce qu'il dit.

ERIC : Est-ce qu'il y a d'autres nouvelles aussi intéressantes sous ce toit que je ne connais pas ?

ROSIE : Des tas ! Est-ce que tu sais que Wilson et Mary ont remis ça ?

ERIC : Hm ... Quoi ?

ROSIE : Oh ! Wilson lui a téléphoné hier soir. En tout cas, c'est l'histoire que Mary raconte.

ERIC : Et ... euh ... il y a autre chose ?

ROSIE : Hmm ... Lucy a préféré annuler sa sortie avec Jordan, hier soir et ils ne se verront pas ce soir non plus.

ERIC : Ah oui ? C'est bizarre ce que tu me dis.

ROSIE : Et l'un des amis de Lucy a de graves problèmes.

ERIC : Tu sais lequel ?

ROSIE : Non, pas.

ERIC : C'est tout ce que t'as comme information ?

ROSIE : Oui. A l'heure qu'il est, mais reparle avec moi, ça en vaut la peine.

ROSIE S'EN VA. ERIC EST PREOCCUPE.

 

SCENE 2 - COULOIR : LUCY VEILLE A CE MARY FASSE SORTIR ROD DE LEUR CHAMBRE.

LUCY (à Mary) : C'est bon ! Dépêche-toi !

MARY (à Rod) : Allez ! Sors !

ROD SORT DE LA CHAMBRE ET S'ENFERME DANS LA SALLE DE BAIN.

MARY : Ca devient ridicule, cette histoire. Sa mère est morte. Il doit rentrer chez lui.

LUCY : Il veut rester un peu avec nous. Il ne veut pas être avec des adultes pour l'instant.

MARY : Si tu veux mon avis, il refuse le fait que sa mère soit morte et ce n'est pas sain du tout.

LUCY : Laisse-le rester jusqu'à demain, s'il te plaît.

ROSIE (en arrivant) : Qu'est-ce que vous complotez, toutes les deux ?

MARY : Rien.

LUCY : Rien du tout.

SOUDAIN, ROSIE ENTEND COULER DE L'EAU.

ROSIE : Et qui est là ?

MARY : Euh ... Personne.

LUCY : Personne.

AYANT ENTENDU LES TROIS FILLES, ROD APPARAIT ET RETOURNENT DANS LA CHAMBRE DE MARY ET LUCY.

MARY : Bon.

ANNIE APPARAIT SANS LES VOIR ET DESCEND. MARY ET LUCY EXPEDIENT ROSIE DANS LEUR CHAMBRE.

 

SCENE 3 - VOITURE DE MATT / SALON DES CAIN : MATT CHOISIT DE S'ARRÊTER POUR ALLER VOIR HEATHER.

NIGEL : Je croyais qu'on allait au centre commercial.

MATT : Et on y va.

NIGEL : C'est bizarre. On est arrêtés, mais pas devant le centre commercial.

SIMON : Nous sommes arrêtés devant la maison d'Heather.

NIGEL : C'est une de ses amies ?

SIMON : Oui, mais Matt est sorti avec elle et elle l'a bien plaqué.

NIGEL : On est arrêtés pour une raison particulière ?

MATT : Ouais, je me demande si j'y vais ou non.

SIMON : Je sais comment passer le temps plus vite. On va tous se concentrer et réfléchir pour essayer de trouver une bonne idée de cadeau pour Deena.

NIGEL (épuisé) : Oooh non ! Arrête.

SOUDAIN, HEATHER REGARDE PAR LA FENÊTRE. LA VOITURE EST JUSTE GAREE DEVANT SA MAISON.

DONNA (s'approchant de Heather) : Heather, tôt ou tard, il faudra bien dire à Matt que tu es fiancée. En particulier, si tu veux que le Révérend Camden vous marie.

 

SCENE 4 - CUISINE : ANNIE ENTEND ARRIVER ERIC.

ANNIE : Mais où tu étais ?

ERIC : J'ai sorti des ordures. Et je viens de rencontrer Emily Grewe. Elle m'a appris que Rod vient de perdre sa mère. Il s'agirait d'un cancer.

ANNIE : Et pourtant, je la croyais en excellente santé.

ERIC : Ouais, moi aussi. J'espère que Rod et son père réagissent bien. Tu crois que Rod l'a appris à Lucy ?

ANNIE : Non. Si elle l'avait su, elle serait venue nous en parler.

ERIC : Je monte le lui apprendre.

ANNIE : Non non, il va falloir que tu attendes un peu. Il faut que nous allions à l'hôpital.

ERIC : Qu'est-ce que tu racontes ? Ca y est ? Tu vas accoucher ?

ANNIE : Non, mais je ne me sens pas très bien. Et il y a ... quelque chose qui n'est pas normal.

PUIS ELLE S'APPRÊTENT A SE FAIRE EXAMINER.

 

SCENE 5 - HÔPITAL : ANNIE ATTEND LES RESULTATS DES EXAMENS.

Dr. WARREN (en arrivant) : Bonne nouvelle. A part votre tension qui est un peu élevée, tout le reste me semble normal.

ANNIE (en colère) : Je vais vous dire ce qui n'est pas normal. Il n'est pas normal d'intégrer ce médecin à l'équipe soignante. Ca, ce n'est pas normal.

Dr. WARREN : On ignorait que vous aviez eu des ennuis avec le Dr. Hastings. Mais écoutez-moi, pour la santé de vos bébés, vous devriez oublier cette histoire.

ANNIE : Je veux seulement être sûre qu'il ne s'approchera jamais de moi. D'accord ?

Dr. WARREN : Oui, j'ai déjà placé une note dans votre dossier disant que le Dr. Hastings ne soit pas alerté en cas d'urgence. Je compte l'appeler moi-même pour lui dire quels sont vos sentiments. Mais Annie, vous devez absolument vous calmer, parce que je ne vous laisserai pas quitter l'hôpital sans voir baisser votre tension. Et si ça continue, je vous ferai mettre en observation. (à Eric) Et ce serait bien que vous aussi, vous vous calmez.

ERIC : D'accord.

UN PORTABLE SONNE.

Dr. WARREN : Je m'absente quelques instants.

ERIC : On devrait peut-être aller voir le Dr. Hastings.

ANNIE : Ho !

ERIC : Ca pourrait nous faire du bien de lui parler.

ANNIE : Non, ça ne me ferait pas de bien.

ERIC : Oooh ! Alors, on va rentrer bien calmement dans la quiétude de notre belle chambre à coucher, nous allonger sur le lit, nous enlacer en silence.

 

SCENE 6 - CHAMBRE DE MARY ET LUCY : LUCY OUVRE LE PLACARD DANS LEQUEL ROD S'EST ENFERME ET LUI DONNE A MANGER.

LUCY : Tiens.

ROD : Merci.

LUCY : Ecoute. Je ne sais pas quoi te dire. J'ai ... je n'ai aucune envie d'aborder le sujet si tu n'en as pas envie. Je ne voudrais pas que tu me croies indifférente parce que pour l'instant, on évite de parler de cette chose à laquelle on pense.

ROD : Ouais.

LUCY : Je sais ce que tu dois endurer. J'ai perdu une amie, l'année dernière.

ROD : C'était une amie, ce n'était pas ta mère.

LE TELEPHONE SONNE, LUCY DECROCHE.

LUCY : Allô ?

LA VOIX D'UN GARCON : Bonjour. Est-ce que Mary est là ?

LUCY : Oh ! Oui. Une petite seconde. (Se tournant vers Rod) C'est encore un garçon pour Mary. Je m'absente une minute.

ELLE S'EN VA. ROD FERME LA PORTE DU PLACARD.

 

SCENE 7 - CHAMBRE DE ROSIE : LUCY VIENT CHERCHER MARY DANS LA CHAMBRE DE ROSIE.

LUCY (à Mary) : Téléphone pour toi.

MARY : Qui est-ce ?

LUCY : Eh ben, à ton avis ? Un garçon ?

MARY : Je me sens coupable. C'est vrai, je n'aurais pas accepté de ressortir avec Wilson si j'avais su que la mère de Rod allait mourir.

LUCY : On sait que tu n'as rien fait pour que les choses s'arrangent avec Wilson. Ce qui est étonnant, c'est la vitesse à laquelle tout le monde l'a su.

ROSIE : Elle a passé dix mille coup de fils.

MARY : J'ai ... j'ai juste annoncé la nouvelle à mes amies de l'équipe de basket.

ROSIE : Elles sont combien dans l'équipe ?

LUCY : Une vingtaine.

ROSIE : Elle les a toutes appelées.

MARY FAIT LA GRIMACE A ROSIE.

LUCY (à Mary) : Ho ho ! Il y a quelqu'un qui attend là.

MARY TIRE LA LANGUE A LUCY ET QUITTE LA PIECE.

 

SCENE 8 - CHAMBRE DE MATT : MATT SE REGARDE DANS LA GLACE ET MET SON PANTALON NEUF.

NIGEL : Franchement, moi, je ne mettrai pas un jean tout neuf.

SIMON : Tu crois ? C'est tout dans la tête. Il croit que ça va l'aider. Laisse-le tranquille. Moi, je trouve qu'on a bien fait d'aller là-bas avec lui. S'il n'y avait pas eu de pop-corn dans ce coin du centre commercial, je n'aurais pas trouvé le cadeau parfait à offrir à Deena.

NIGEL (se sentant énervé) : Tu l'as trouvé ? Si on arrêtait d'en parler ?

SIMON : Ah oui, après tout. Des papillons pour ses cheveux. Ca me fait penser à Kate Winslet dans Titanic.

NIGEL : Hè ! Peut-être bien qu'un beau jour, ils feront un film sur les pinces à cheveux achetées pour Deena. Et bien sûr, il sera classé M, comme "mortel". (Matt se retourne.) Et alors, pour ton information, Kate Winslet n'avait pas des pinces papillons dans Titanic, elles étaient moitié dragon volant, moitié papillon, une sorte d'insecte stylisé. C'était d'ailleurs très populaire à cette époque-là. Mais les pinces pour Deena sont des papillons horribles bleus en simple plastic pas chers.

MATT (agacé) : Pourquoi vous êtes encore ici ?

NIGEL : Hé ! Euh ... J'ai perdu des heures pour te faire plaisir, alors j'ai bien le droit de voir quel est le résultat.

SIMON : Hmm ... A mon goût, ça fait trop hippie. (Matt le regarde froidement.) Oui, ça rappelle les années 60. Et je trouve que ça te fait les fesses un peu maigres.

NIGEL SE MET A RIRE. MATT HAUSSE LES EPAULES.

NIGEL : Oui, c'est vrai, ça fait les fesses un peu maigres et avec tes cheveux trop longs, moi, je trouve que ça ne va pas.

MATT : Maintenant, vous sortez et vite.

SIMON ET NIGEL QUITTENT LA PIECE.

NIGEL : Oh ! Tant pis. Moi, je disais ça pour lui, hein.

MATT REFERME LA PORTE ET SE REGARDE UNE NOUVELLE FOIS DANS LA GLACE.

 

SCENE 9 - CHAMBRE DE MARY ET LUCY / SALLE DE BILLARD : LE TELEPHONE SONNE, MARY DECROCHE.

MARY : Allô ?

MICHAEL : Allô ? C'est toi, Mary ?

MARY : Oui. Qui est-ce ?

MICHAEL : Euh ... C'est un revenant.

MARY : Est-ce que tu es celui que je crois ?

MICHAEL : Tu penses à Michael Towner ?

MARY : Oui.

MICHAEL : Alors, t'as raison. Et s'il te plaît, écoute avant de raccrocher. Je voudrais te rencontrer et je crois qu'on a des choses à se dire.

MARY : Est-ce que tu téléphones parce que je me réconcilie avec Wilson ?

MICHAEL : Ouais.

MARY : C'est probable, oui.

MICHAEL : Bon. Mais avant que ça redevienne sérieux avec lui, j'aimerais vraiment te voir. Je meurs d'envie de te parler.

MARY : Depuis que ta jolie voiture m'a envoyée dans le décor ?

MICHAEL : Ouais. Ecoute, je me demande si j'ai raison de ... peut-être bien que j'ai tort. Je ne veux pas créer de problèmes avec Wilson.

MARY : Oh ! Ne t'inquiète pas. tu veux seulement parler, c'est ça ?

MICHAEL : Oui, bien entendu.

MARY : Alors, d'accord.

MICHAEL : J'appelle du billard. Je t'attends devant la porte dans cinq minutes.

MARY : Oh ! Tu sais, il vaut peut-être mieux que ce soit moi qui vienne. Mes parents n'aimeraient pas me voir en voiture avec toi, si on me considère ...

MICHAEL : ... que je t'ai renversée.

MARY : Oui.

LUCY ENTRE DANS LA PIECE.

MARY : Bon. Alors, on se voit dans cinq minutes ?

LUCY : Qui est à l'appareil ?

MARY (mentant) : Wilson.

LUCY (s'approchant du téléphone) : Oh ! Laisse-moi lui dire bonjour.

MARY : Euh ... non, c'est trop tard. Tant pis.

ELLE RACCROCHE AUSSITÔT.

LUCY : Wilson est en ville ?

MARY : Non.

LUCY : Alors, comment tu peux le voir dans cinq minutes ?

MARY : Euh ... Ah ben, je ne le verrai pas si je reste ici à bavarder toute la journée.

MARY QUITTE LA CHAMBRE AUSSI VITE. LUCY PARAIT ENERVEE. ELLE OUVRE LA PORTE DU PLACARD OU ROSIE TIENT COMPAGNIE A ROD.

ROSIE : Tu permets un peu ? On discute.

LUCY RIT NERVEUSEMENT ET FERME LA PORTE.

 

SCENE 10 - PLACARD : ROSIE ET ROD SE METTENT A DISCUTER.

ROSIE : Moi, c'est mon hamster que j'ai perdu.

ROD : Il est mort ?

ROSIE : Non, il s'est enfui. Je sais que ça n'a rien à voir, mais c'était histoire de dire quelque chose.

PUIS, ON CONSTATE QUE ROSIE A LES PINCES PAPILLONS DE DEENA.

 

SCENE 11 - CUISINE : MARY S'APPRÊTE A PARTIR.

MARY : Je vais au billard voir des amis. Je reviens dans une heure.

ERIC (aussitôt Mary partie) : Ca ne fait rien. Je demanderai à Rosie.

MATT S'APPRÊTE A PARTIR A SON TOUR.

MATT : Je vais chez Heather.

ANNIE : Heather t'a invité ?

MATT : Non.

ANNIE : Sa mère t'a invité ?

MATT : Euh ... non.

ANNIE : Tu pars, pour ainsi dire, à l'abordage ?

MATT : Oui.

ERIC : A l'abordage de pirate hippie ? (Il regarde son nouveau jean.) C'est neuf, ça ?

MATT : De ce matin.

ANNIE : Hm !

ERIC : Et qu'a acheté Simon pour Deena ? (à Annie) Oui, ils ont un grand anniversaire.

ANNIE : Aaah !

MATT : Trois mois. Une éternité.

ERIC : Aaah !

ANNIE (en souriant) : Ha !

MATT : Simon va offrir à Deena deux pinces papillons en plastique bleu. D'après lui, Deena a les cheveux de Kate Winslet.

ERIC : Ah oui ? Et Nigel s'est bien amusé ?

MATT : Hum ... Non.

ERIC : Non.

ANNIE : Ah ! Nigel n'a pas choisi le bon week-end, le pauvre ? Je vais aller lui dire un mot.

ERIC : Non non, toi, tu vas vite monter t'allonger un peu.

MATT : Qu'est-ce qu'il y a ?

ERIC : Rien. Ta mère était inquiète.

ANNIE : Oui, mais maintenant, tout va bien.

MATT (avec un soupir) : J'ai du mal à comprendre que vous ne nous disiez rien du tout.

ANNIE : Il y a Rosie pour le faire.

MATT : Hum ! (Il embrasse Annie.) Souhaite-moi bonne chance.

ANNIE : D'accord. Bonne chance pour quoi ?

MATT : Ben, pour que ça marche ... entre moi et Heather.

ERIC : C'est vrai ? T'es sérieux ? Tu espères recoller ?

MATT : Euh ... Je n'ai pas acheté mes jeans pour rien.

IL SORT DE LA MAISON.

ERIC : Ouais, j'espère que Lucy est là. Je voudrais toujours lui parler du décès de la mère de Rod avant qu'elle ne l'apprenne par un autre.

ANNIE : J'y vais avec toi.

ERIC : T'es en forme pour ça ?

ANNIE : Oui, je vais bien. Je me sens bien mieux, mais je ne veux pas te laisser parler seul avec Lucy.

ILS S'EMBRASSENT ET MONTENT VOIR LUCY.

 

SCENE 12 - CHAMBRE DE SIMON : SIMON CHERCHE LES PINCES PAPILLONS QUI ONT DISPARU.

SIMON (mort d'inquiétude) : Mais où elles sont passées ? Elles étaient là sur la table.

NIGEL : Tu sais, j'aurais dû prendre mon caméscope. J'aurais conserver des images de ces instants inoubliables et ça m'aurait permis de revivre ce week-end autant de fois que je l'aurais voulu.

LUCY : Mais elles sont forcément quelque part.

NIGEL : Pitié ! Retrouvez-les. Si on va en racheter, je me jette du balcon.

SIMON : Il faut retrouver ces deux pinces. Il le faut. Ils ont coûté trois dollars.

LUCY : Quand on aime, on ne compte pas. (soudain, irritée) On va finir par les trouver. Bouh !

SIMON CHERCHE DAVANTAGE.

 

SCENE 13 - CHAMBRE DE MARY ET LUCY : ERIC ET ANNIE VIENT PARLER A LUCY. AU LIEU DE CA, ILS ENTENDENT DES VOIX VENANT DU PLACARD.

ROSIE (entendu du placard) : Vas-y, pioche.

ANNIE : Rosie ?

ANNIE N'HESITE PAS A OUVRIR LA PORTE DU PLACARD. ELLE DECOUVRE QUE ROD ET ROSIE ETAIENT OCCUPES A JOUER AUX CARTES.

ROSIE : Rod a passé la nuit ici. Sa mère est morte et son père et lui sont fâchés.

ROD : Hum ... Elle vous a tout dit.

ROSIE REGARDE SES PARENTS EN SOURIANT.

 

SCENE 14 - VOITURE DE MATT : MATT GARE SA VOITURE DEVANT LA MAISON D'HEATHER.

MATT : Allez ! Courage ! Génial ! Je parle tout seul, maintenant. Il ne manquait plus que ça. (Soupir.) Allez !

DES CE MOMENT, HEATHER ARRIVE. DES QU'IL LE VOIT, IL LUI FAIT UNE PLACE. CELLE-CI LE REGARDE FROIDEMENT.

MATT : Comment vas-tu ?

HEATHER : Je suis fiancée.

ELLE LUI MONTRE SA BAGUE. MATT SE SENT DEVASTE.

 

SCENE 15 - SALLE DE BILLARD : MARY PREND UN VERRE AVEC MICHAEL.

MICHAEL : Quand je vois passer Matt sur le campus, j'ai toujours envie de courir me cacher.

MARY : Oui, il y a pas mal de garçons dans ce cas-là. Presque tous les garçons qui sont sortis avec moi.

MICHAEL : Ah non ! Attends ... Là, ce n'est pas le cas. On n'avait même pas eu l'occasion.

MARY : On l'a eue, l'occasion et on l'a ratée parce que tu étais une vraie tache.

MICHAEL : Euh ... Oui, c'est vrai. Mais j'ai beaucoup changé depuis que tu as enfoncé ma tête dans les toilettes.

MARY : (Rire.) Reconnais que tu l'avais bien cherché.

MICHAEL : Ouais. Tu n'as pas changé du tout. Tu es toujours belle comme tout. J'ai du mal à croire que t'ais accepté de me rencontrer, en particulier depuis que toi et Wilson aident à me réconcilier.

MARY : Tu as appelé au bon moment. Je cherchais un prétexte pour sortir.

MICHAEL : Tant mieux.

MARY : Et puis, Wilson n'est pas du tout jaloux. Je peux avoir des amis.

MICHAEL : Hm ... Ca, c'est bien. Oui, j'aimerais bien devenir ton ami, un vrai ami. Ca me plairait de créer de véritables relations amicales, mais ... si jamais les choses ne s'arrangent pas avec Wilson, tu serais d'accord pour sortir avec moi ?

MARY : Ha ! Je ne sais pas si mes parents aimeraient beaucoup ça.

MICHAEL : Parce que j'ai deux ans de plus que toi ?

MARY : Non. Parce que tu m'as renversée.

MICHAEL : Ah ! C'est vrai. Oui. (Rire.) J'avais presque oublié.

MARY : Oui, moi aussi.

IL SE MET A CARESSER SA MAIN. MARY SE MONTRE SOURIANTE, MAIS UN PEU TIMIDE.

 

SCENE 16 - BUREAU : APRES AVOIR TELEPHONER A SON PERE, ROD PARLE A ERIC.

ROD : (Soupir.) Mon père dit que si je suis mieux ici qu'avec lui et toute la famille, alors, que je reste ici.

ERIC : Ouais, d'accord. Tu es le bienvenu aussi longtemps que tu voudras. Ca, rassure-toi, oui. Mais je pensais que tu préférais être chez toi. Oui, tu es fils unique, alors ton père a peut-être besoin de toi. C'est peut-être quelque chose qu'il attend de toi sans oser te le dire.

ROD : Non, mon père n'a besoin de rien. Il prévoit et organise tout pour l'instant. Vous savez ? Qui va chanter quoi ? Qu'est-ce qu'on servira ensuite chez nous ? Où les stèles doivent être placées ?

ERIC : Tu sais, beaucoup de personnes s'efforcent d'être occupées pour essayer d'oublier leur peine aussi longtemps que possible.

ROD : Oui, je pense qu'il est dans ce cas-là. Il pratique ça déjà depuis deux ans. Quand la maladie de ma mère a été diagnostiquée, mon père a fait tout repeindre chez nous.

ERIC : Oui, mais justement, c'est peut-être pour ...

ROD : Non, s'il vous plaît. Avant de me sortir un de vos grands discours, vous devez savoir que j'étais auprès de ma mère ... à chaque instant. J'ai vu tout ce qu'elle a traversé. Quand elle a eu la chimio, quand elle a eu les rayons, quand elle a perdu ses cheveux, je l'ai aidé à se raser la tête et je l'ai même aidée à choisir ses perruques. Et elle, elle m'a aidé à me raser ma moustache. Je ne sais pas si on a eu raison de faire tout ça. On allait au zoo, à la plage, à Graceland et elle marchait là où Elvis l'avait fait avant elle. Je m'assayais sur son lit, je pleurais avec elle et quand elle est morte, j'étais là. Elle s'est endormie en paix. Et quand elle est partie, je me suis senti ... oui, je me suis senti soulagé. Vous savez, c'était ... c'était comme si elle était enfin délivrée. C'était à la fois merveilleux et à la fois terrible. (En parlant de son père, le ton s'endurcit.) Et mon cher père, vous savez ce qu'il faisait, lui ? Il posait du lino. Il en posait dans toute la maison. Il n'y connaissait rien en lino. Lui,  c'est un intellectuel.

ERIC : J'ignorais tout ce que tu me dis.

ROD : Ouais. Ecoutez, je ne suis pas seulement un bon petit gars bien muri qui roule en scooter et qui drague tout le temps les filles. Oh non ! Les eaux tranquilles sont profondes. Je voudrais retourner dans le placard, si vous m'y autorisez.

ERIC : Ouais, tu peux faire ce que tu veux.

ROD : Merci.

ROD QUITTE LA PIECE. ERIC DOIT SÛREMENT TROUVER UN MOYEN POUR QUE ROD PUISSE AFFRONTER SON PERE.

 

SCENE 17 - COULOIR : ROD RETOURNE DANS LE PLACARD. SOUDAIN, SIMON ET ROSIE SE CROISENT. JUSTE AU MOMENT OU ROD CLAQUE LA PORTE, SIMON REGARDE LES CHEVEUX DE ROSIE. DES QU'IL L'A VUE PORTER CES PINCES PAPILLONS, ELLE SE SAUVE. 

 

SCENE 18 - RUE : MATT SE MONTRE TRES FROID ENVERS HEATHER.

MATT : Et comment tu veux que je le prenne ? Je pensais qu'on allait se remettre ensemble.

HEATHER : Tu savais que j'avais un petit ami.

MATT : Les petits amis, ça vient et ça passe. Un mari, ça reste. Oui, un mari, c'est permanent. Pourquoi tu le dis, maintenant ? Pourquoi ?

HEATHER : D'abord, tu t'es montré devant la maison et puis, ce n'est peut-être pas le bon moment de te le dire, mais je veux que ton père nous ...

MATT : ... vous marie ? Toi et ce garçon ?

HEATHER : Ce n'est pas qu'un garçon, c'est mon fiancé et je l'aime.

MATT : Si tu ne veux pas de moi, pas question d'avoir mon père. Lui et moi, on ne fait qu'un. Alors, inutile de le lui demander. Oublie tout ça et pendant que tu y es, oublie-moi aussi.

MATT LA QUITTE BRUSQUEMENT ET S'APPRÊTE A RENTRER.

 

SCENE 19 - CHAMBRE DE MARY ET LUCY : LUCY ENTRE DANS LA CHAMBRE ET APERCOIT ROD.

LUCY (à Rod) : Qu'est-ce que tu fais ?

ROD (en plaisantant) : Euh ... Je lis ton journal intime.

LUCY (morte d'inquiétude) : Hein ?

ROD : Je plaisante. (Lucy est soulagée.) Rassure-toi. J'ai perdu ma mère, mais pas mon sens de l'humour.

LUCY : Je suis désolée pour mon père.

ROD : Non, ce n'est rien. Je n'ai pas l'intention de rester là toute la vie. Selon Rosie, ça aurait été possible.

LUCY NE PEUT S'EMPÊCHER DE RIRE.

ROD : Demain après l'enterrement, quand tout le monde sera parti, je rentrerai chez moi.

LUCY : Après l'enterrement ? T'iras pas à l'enterrement de ta mère ?

ROD : Mais non, pourquoi ? Pourquoi y aller ? Je trouve que c'est bête et ça ne me la ramènera pas.

LUCY : Ecoute, je ... je sais que ce n'est pas comparable. Je sais que c'était une amie qui est morte. Ce n'était pas ma mère, mais je regrette beaucoup de ne pas être là à son enterrement. J'ai raté l'occasion de lui dire adieu quand je le pouvais et ... je regretterais toujours de ne pas l'avoir fait. Après, c'était trop tard.

ROD : Je te l'ai déjà dit, j'étais avec ma mère quand elle est morte. Et je lui ai dit au revoir.

LUCY : Oui, mais ton père n'était pas là, peut-être parce qu'il se sentait incapable d'y être. Et demain, ton père serait présent à l'enterrement de ta mère et il n'aura pas le soutien qu'il doit attendre de toi.

ROD : Pourquoi je devrais être là pour lui, alors qu'il n'a jamais été là pour ma mère ?

LUCY : Mais je ne sais pas. Qu'est-ce que ta mère dirait si elle était encore là ?

ROD NE REPOND PAS.

 

SCENE 20 - CUISINE : ERIC PREPARE UN PLAT AU MICRO-ONDE. ANNIE ARRIVE EN BÂILLANT. ET ELLE SE SERT A BOIRE.

ANNIE : Comment va Rod ?

ERIC : Oh ! Mieux que je ne le pensais.

ANNIE : Ah oui ?

ERIC : Oui. Tu sais ce qu'il m'a dit ? Il est resté près de sa mère tout au long de ces deux dernières années, alors que son père se changeait les idées à sa façon. C'est sans doute pour ça que le père de Rod préfère qu'il reste ici autant que possible. Si tu voyais Rod, il culpabiliserait de ne pas avoir été à côté de sa femme, pourtant moins à son fils.

ANNIE : C'est ton idée ?

ERIC : C'est une idée étayée. Après avoir parlé à Rod, j'ai pris mon téléphone et j'ai appelé son père.

ANNIE : Ah !

ERIC : Le fait de parler, ça importe beaucoup.

ANNIE : (Râclement de gorge) Ca dépend de l'interlocuteur et surtout de quoi tu lui parles. Et si tu crois que je vais parler au docteur Hastings, tu peux y renoncer tout de suite.

ERIC : J'ai téléphoné et laissé un message pour lui à l'hôpital au cas où on voudrait le rencontrer.

ANNIE (surprise et choquée) : Hein ? Je ne veux pas lui parler. Si tu veux le faire, vas-y, fais-le, mais moi, je refuse.

ERIC : Je sais, ma chérie, mais qui est-ce qui a subitement la tension et qui attend des jumeaux ? Ce que je veux dire, c'est que si on allait l'insulter ensemble, ça nous ferait du bien. Moi, en tout cas, je me sentirais bien mieux depuis le temps que j'attends ça. (Annie s'encourt.) S'il te plaît, essaie d'y penser.

ANNIE (très sèche) : Si j'ai cinq minutes, je penserais à moi.

 

SCENE 20 - JARDIN : MICHAEL ET MARY DISCUTENT.

MARY : T'as probablement eu tort de me raccompagner à la porte.

MICHAEL : Hum ...

MARY : Je ne sais pas qui est à la maison. Chez nous, on ne sait jamais qui est là ou ...

MICHAEL : Ca m'a fait très plaisir que tu acceptes de bavarder avec moi. Ma vie a beaucoup changé après cet accident. Quand je suis passé te voir dans ta chambre d'hôpital en admettant mon erreur, c'était la toute première fois de ma vie que j'endossais la responsabilité de mes actes. Ca m'a beaucoup fait évoluer. Je ne suis plus le même aujourd'hui, tu sais.

MARY (en souriant) : Oui, j'ai vu ça.

MICHAEL : C'est vrai ?

MARY : Oui.

MICHAEL : Mais c'est dommage que nos retrouvailles tombent aussi mal. J'aurais dû te faire signe avant que tu ne te remettes avec Wilson.

DES QU'ILS COMMENCENT A S'EMBRASSER, MATT ARRIVE ET LES OBSERVE.

MATT : Michael Towner ?

DEPUIS LA PRESENCE DE MATT, MARY SE MONTRE MECHANTE COMME PAR LE PASSE. ELLE LE JETE A TERRE.

MARY : Et ça, c'est pour ... pour m'avoir renversée.

ELLE SE PREPARE A RENTRER. MICHAEL SE RELEVE.

MICHAEL (à Matt) : Sinon, ça va, les études ?

MATT NE REPOND QUE PAR DES SIGNES ET RENTRE A SON TOUR.

 

SCENE 21 - CUISINE : AUSSITÔT RENTRES, MATT EXIGE DES EXPLICATIONS A MARY AU SUJET DE MICHAEL.

MATT (à Mary) : Ca m'a étonné de voir ce Michael Towner qui t'embrassait.

ANNIE : Michael Towner ?

ERIC (à Mary) : C'est celui qui t'avait renversée ?

MARY : C'était un accident. Et ça fait deux ans, maintenant. Combien de fois est-ce qu'il devra s'excuser pour que vous arrêtiez de lui en vouloir ?

MATT : D'après ce que j'ai pu voir, toi, tu lui as pardonné.

ERIC : Et Wilson, alors ? Euh ... Mary s'est réconciliée avec Wilson. En tout cas, ils se reparlent.

MARY (étonnée) : Hah !

ERIC : Rosie.

MARY S'EN VA. ANNIE PARLE A MATT.

ANNIE : Alors, tu as vu Heather ?

MATT : Vous ne voudrez pas le croire.

ERIC : Oui, raconte.

ANNIE : Mais dis-moi. Peut-être qu'on pourrait l'inviter à dîner quand elle reviendra.

MATT : Oui, mais d'abord, il faudra avoir la permission de son fiancé.

ANNIE : Pourquoi ? Elle va se marier ?

MATT : J'ai eu l'air d'un idiot. Alors, ne me parlez plus d'elle.

MATT S'EN VA A SON TOUR. ROSIE ET SIMON ARRIVENT EN COURANT.

ERIC : Qu'est-ce qu'il y a ?

SIMON : Rosie a trouvé très drôle de voler les pinces et elle ne veut pas les rendre.

ANNIE : Oh !

ROSIE : Oh ! Je les ai trouvées.

ERIC : Et où ça, exactement ?

ROSIE : Dans l'armoire de Simon.

ANNIE ENLEVE LES PINCES DE SES CHEVEUX. NIGEL ARRIVE.

SIMON (à Nigel) : Hum ... J'ai retrouvé les pinces.

NIGEL : Chouette ! Euh ... Je veux rentrer.

SIMON : Pourquoi ?

NIGEL : On s'amusait bien tous les deux avant. T'étais mon meilleur ami. Pendant un an, on ne s'est presque pas quittés. Mais tu as changé et tout ce qui compte pour toi, maintenant, c'est Deena Deena Deena. Cette fois, ça suffit. Je veux rentrer.

ERIC : D'accord, Nigel, je vais te ramener si c'est ce que tu veux.

NIGEL : C'est ce que je veux. J'attends dans la voiture.

SIMON : Hé ! Attends !

SIMON COURT DERRIERE NIGEL. ROSIE ALLAIT EGALEMENT LE FAIRE, MAIS ELLE EST RETENUE.

ANNIE : Non ! Nous allons parler un peu toutes les deux de la petite différence qui existe entre trouver et voler.

ROSIE NE L'ECOUTE PAS ET S'EN VA. SOUDAIN, LE TELEPHONE SONNE.

ANNIE (en décrochant) : Allô ? (...) Oui, ici, Annie Camden. (...) Entendu, docteur Hastings. On passera.

 

SCENE 22 - HÔPITAL : ERIC ET ANNIE SONT DANS LE BUREAU DU Dr. HASTINGS (PRENOMME HANK).

HANK : Je sais que vous m'en voulez et je ne vous le reproche pas.

ANNIE (très en colère) : Bien sûr que je vous en veux. Et pourquoi toutes ces politesses ? Vous ne nous avez pas invités à venir boire le thé. Je ne tenais pas à venir, mais puisque je suis là, je veux des réponses, des réponses à des questions que je veux poser depuis vingt ans.

HANK : Allez-y ! Posez-les.

ANNIE : Pourquoi est-ce que vous ne m'avez pas écoutée ? Je savais que ça se passait mal. Les deux infirmières le savaient également. Vous avez vu brusquement ma tension ...

HANK : ... devenir dangereusement élevée, oui et vous présentiez tous les signes classiques d'éclampsie, mais je n'avais pas vu d'éclampsie se manifester auparavant. J'étais nerveux et trop inexpérimenté pour m'en sortir seul. J'aurais dû appeler un autre docteur. Mais je dois l'avouer, mon égo était plus développé que mon expérience à l'époque et je ne peux que le reconnaître. J'ai été minable.

ANNIE : Et pourquoi vous ne nous n'êtes pas excusés d'avoir raté mon accouchement et avoir failli tuer mon fils ? Il restait un mois dans un incubateur.

HANK : Oh ! Je ne me suis pas excusé parce que, je vous l'avoue, je n'ai pas eu le cran de vous affronter l'un et l'autre. J'ai choisi de m'enfuir.

ERIC : Sachez que nous avons pris rendez-vous avec le directeur de l'hôpital, mardi matin.

ANNIE : Jamais vous n'auriez dû pratiquer la médecine.

ILS S'APPRÊTENT A SORTIR.

HANK : Vous avez entièrement raison. Quand j'avais 28 ans, je n'avais rien pour être docteur. Je ne croyais pas en Dieu avant cette nuit-là. Mais je sais bien que quelqu'un a sauvé votre vie, tu sais, ce n'était pas moi. Une présence supérieure a veillé sur moi, veillé sur chacun de nous. J'ai su alors que je voulais pratiquer la médecine et que je n'étais pas à la hauteur. Je me suis allé me perfectionner. Oui, j'ai refait trois ans d'étude après avoir terminé et à cause de vous et de votre fils, j'ai décidé de consacrer ma vie professionnelle à la venue au monde risquée de certains bébés. Il y a trois mois, j'ai reçu un coup de téléphone de cet hôpital. On voulait me confier la direction d'une nouvelle unité pré-natale. D'abord, j'ai refusé de venir. Oui, j'avais trop peur de me retrouver devant vous et de raviver le souvenir d'un évènement passé.

LE TELEPHONE SONNE.

HANK (en décrochant) : Oui ?

OPERATRICE : Docteur, on vous attend en salle numéro 2.

HANK : Très bien.

IL RACCROCHE.

HANK : Je dois y aller. Mais si vous voulez attendre, je vais me dépêcher.

ANNIE : Ca ne sera pas nécessaire.

ERIC : Euh ... Je ne crois pas que nous irons voir le directeur.

HANK : Merci.

ANNIE : Merci à vous.

HANK : Je n'espérais pas votre pardon, mais je l'accepte puisque vous me l'offrez.

HANK S'EN VA.

ANNIE : Les voies du Seigneur sont impénétrables.

ERIC : Oui, tu as raison.

 

SCENE 23 - CHAMBRE DE MARY ET LUCY : MARY ET LUCY SE DISPUTENT.

MARY : Comme d'habitude, tout est ta faute. Si tu n'avais pas dit que j'attirais plus de garçons si j'avais déjà un mec, je n'aurais pas inventé d'histoire et raconté que je ressortais avec Wilson.

LUCY : C'était faux ?

MARY : Oh ! Ne dis pas que t'as vraiment cru ce que je racontais ?

LUCY : Jusqu'à ce que je parle à Wilson.

MARY : Et quand as-tu parlé à Wilson ?

LUCY : Ben, quand il a téléphoné.

MARY : Pourquoi est-ce qu'on ne me donne jamais mes messages ? (Lucy hausse les épaules.) Qu'est-ce qu'il a dit ? (Lucy ne répond pas.) Quoi ?

LUCY : Mais il a demandé si j'avais entendu dire que c'était reparti entre vous deux et j'ai dit oui. Ben, ça va. Il va rappeler, hein. (Mary soupire.) T'entends ? Il va rappeler. Calme-toi.

MARY : Je ne veux pas qu'il me rappelle. Je veux parler à Michael.

LUCY : Dépêche-toi de prendre le téléphone. (Elle se lève.)

MARY : Et donne-moi mes messages à l'avenir.

LUCY S'EN VA. MARY TELEPHONE.

MARY : Oui, je voudrais le numéro de Michael Towner.

 

SCENE 24 - CHAMBRE DE SIMON : SIMON EST ALLONGE SUR LE LIT. ROSIE ARRIVE.

SIMON : Tu crois que je suis obsédé par Deena ?

ROSIE : Euh ... euh ... Ca, tu devrais le demander à quelqu'un d'autre.

SIMON : Pourquoi ?

ROSIE : Parce que je ne sais pas ce que "obsédé" veut dire.

SIMON : Quelqu'un est obsédé quand il ne pense plus qu'à une chose. L'objet de son obsession. Dans mon cas, c'est évidemment Deena.

ROSIE (en tapotant le visage de Simon) : Oui, t'es obsédé.

SIMON : Oh ! Je me suis conduit comme un débile. Nigel ne voudrait plus m'adresser la parole après ça.

ROSIE : D'un autre côté, elles sont très belles, ces pinces que tu as achetées à Deena. Ca compense peut-être d'avoir perdu un ami.

SIMON : Ca coûte trois dollars, la paire.

ROSIE : L'amitié n'a pas de prix, à ce qu'on dit, (Elle met les pinces sur ses cheveux.) surtout quand ton seul ami t'a laissé tomber.

SIMON : Hm ... Si ça te plaît, prends-les.

ROSIE : C'est vrai ?

SIMON : Oui. Je crois que finalement, pour Deena, je vais faire une carte d'anniversaire.

ROSIE : T'as plutôt intérêt parce que tu n'en trouveras pas d'autres aussi belles dans le commerce.

ROSIE S'EN VA. NIGEL ARRIVE ET PARLE A SIMON.

NIGEL : Quand on est arrivé en vue de la maison, je me suis rappelé qu'il y avait personne chez nous.

SIMON : Et où t'étais passé ?

NIGEL : Au salon.

SIMON : Je suis bien content de te revoir.

NIGEL : Ca en fait au moins un.

SIMON : Je me suis conduit comme un imbécile et je te demande pardon. C'est difficile d'équilibrer le temps consacré aux filles et à ses amis.

NIGEL : Entre nous, je ne vois pas pourquoi tu sépares les deux. Je pourrais être ami avec Deena. C'est pas juste. Tu m'obliges à faire les magasins pour lui trouver un beau cadeau et à t'écouter raconter comme elle est fantastique, mais tu ne m'invites jamais à venir avec vous quand vous allez au cinéma voir un nouveau film.

SIMON : Je ne savais pas ça. Oh oui, pardon.

NIGEL : Maintenant, tu sais.

SIMON : Laisse-moi une autre chance. D'accord ? (Rosie est dans la pièce d'à côté et entend tout.) Je veux te garder comme ami.

NIGEL ET SIMON SE METTENT A TAPER DES MAINS. ROSIE SE MOQUE D'EUX.

ROSIE : Simon et Nigel vont s'embrasser. E - M - B - R - A - deux S - E - N ...

SIMON REFERME LA PORTE.

 

LE LENDEMAIN ...

 

SCENE 1 - CHAMBRE DE MATT : HEATHER REND VISITE A MATT ET LUI FAIT DES SIGNES DISANT QU'IL A VU UN GARCON CHEZ LES CAMDEN.

MATT : Ah non ! C'est ... c'est Rod. Enfin, c'est une longue histoire. Tu ne devrais pas être avec ton ... fiancé ?

HEATHER : Je me sens désolée pour hier. J'espérais ne pas te faire de peine. Je t'en ai fait encore plus.

MATT : Oui, tu m'en as fait, mais tu sais quoi ? C'est ... c'est trop tard pour avoir cette conversation.

HEATHER : Pourtant, il faut t'y faire. Je vais me marier et je veux que ce soit ton père qui me marie. Et je veux que tu sois là.

MATT : Et est-ce que tu penses à ce que moi, je veux ? Je veux que tu mettes fin à cet engagement. Je veux que tu me donnes une autre chance. Mais ... mais pourquoi ... pourquoi est-ce que ... est-ce que je n'ai pas le droit à la parole, moi aussi ?

HEATHER : On n'avait pas eu une liaison suivie. On n'était pas très amoureux l'un de l'autre. Je fréquente mon fiancé depuis dix-huit mois et ... et je l'aime. Et peu importe ce que j'éprouve pour toi, tu n'as aucun droit de décider avec qui je dois me marier.

MATT : Tu as raison. Mon comportement est sans doute égoïste ... Oui, oui, même très égoïste, mais comprends qu'il s'agit d'une surprise pour moi.

HEATHER : Dix-huit mois.

MATT : J'ai compris. Je suis désolé.

HEATHER : Moi aussi.

MATT : Et j'espère que je dispose d'un peu de temps pour m'habituer à l'idée que tu te maries. Enfin, je veux dire, tu ne vas pas te marier cette semaine ?

HEATHER : Tu as jusqu'à mai.

MATT : Ah ! J'ai entendu le dire que c'était bien d'avoir de longues fiançailles. Je sais. Oui, ça m'arrivera.

HEATHER LE PREND DANS SES BRAS.

 

SCENE 2 - SALON : ROD REGARDE LA TELEVISION. ANNIE ARRIVE.

ROD : Ma mère admirait Mary Tyler Moore.

ANNIE : Moi aussi.

ROD ETEINT LE POSTE.

ROD : Je peux vous poser une question ? Est-ce que vous êtes allée à l'enterrement de votre mère ?

ANNIE : Oui, j'y suis allée. Et ça a été très dur pour moi.

ROD : Je ne suis jamais allé à un enterrement. Est-ce que je dois y aller ?

ANNIE : Ta question n'est pas de savoir si tu dois, mais si tu veux. Après l'église, on t'accompagnera. Tu t'es déjà montré très fort. Tu as fait plus qu'un jeune homme de ton âge doit faire, mais tu as aussi un père. Et logiquement, il devrait te demander de venir le rejoindre, tu ne crois pas ? Mais pour on ne sait quelle raison, il se tait. Pourtant, je sais qu'il a besoin de toi. Oui, même s'il ne dit rien.

ROD (prêt à pleurer) : Je ne sais pas si j'ai la force de faire tout ça. Je ne sais plus où j'en suis.

ANNIE (le consolant) : Ca va aller. Ca va aller. Quoi que tu décides, ton père sera d'accord avec toi.

ROD (en pleurant) : Elle me manque tellement.

ANNIE : Je sais.

 

SCENE 3 - EGLISE : ERIC PRONONCE SON SERMON.

ERIC : Nous faisons toujours tous de notre mieux en tenant compte de ce que nous sommes à un moment donné pour chacun et chacune d'entre nous, y compris pour l'autre, celui qui nous a offensé. Hier, il y a un an ou il y a vingt ans. Il a fallu qu'un jeune de seulement quinze ans soit frappé par un deuil pour me le rappeler. Et c'est pourquoi je le fais à mon tour pour vous tous. Et je vous encourage à mener tous une semaine de réconciliation. Amen.

TOUT LE MONDE QUITTE L'EGLISE POUR SE RENDRE A L'ENTERREMENT. MARY ET MICHAEL RESTENT UN MOMENT POUR DISCUTER.

MICHAEL : Joli sermon, hein ?

MARY : Tu veux dire que tu me pardonnes de t'avoir menti à propos de Wilson et de t'avoir envoyé par terre sans la moindre raison ?

MICHAEL : Je t'ai renversée avec une voiture. Je crois que tu as encore beaucoup à faire pour être à égalité avec moi.

ERIC (à un fidèle) : Merci. Au revoir.

ANNIE (à un fidèle) : Au revoir.

MICHAEL : Allez, viens. On sort.

 

SCENE 4 - CIMETIERE : TOUTE LA FAMILLE ET CONNAISSANCES SE REND A L'ENTERREMENT. LE PERE DE ROD PARLE A SON FILS.

PERE DE ROD : Ta mère méritait mieux que moi. Tu méritais mieux. Pourquoi tu ne me détestes pas ?

ROD : Parce que t'es mon père ... Et parce qu'elle ne te déteste pas et qu'elle ne voudrait pas que je le fasse. J'ai autant besoin de toi que toi, t'as besoin de moi.

TOUT LE MONDE SE SENT SOULAGE DE VOIR ROD S'APPROCHER DE SON PERE.

 

FIN DE L'EPISODE

Fait par Engelsnad

Kikavu ?

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chrismaz66, 15.04.2024 à 11:46

Oui cliquez;-) et venez jouer à l'animation Kaamelott qui démarre là maintenant et ce jusqu'à la fin du mois ! Bonne chance à tous ^^

Supersympa, 16.04.2024 à 14:31

Bonjour à tous ! Nouveau survivor sur le quartier Person of Interest ayant pour thème l'équipe de Washington (saison 5) de la Machine.

choup37, Avant-hier à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, Avant-hier à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

choup37, Hier à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

Viens chatter !