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#315 : C'est arrivé cette nuit

Samuel et David sont à la maison et n'arrêtent pas de pleurer. Matt a un nouveau travail de livreur au Dairy Shack. Mary s'échappe pour aller au Pool Hall pendant que Lucy doit la couvrir à la maison. Lucy finit par faire tout le ménage elle même. Mary parle avec Jordan quand Wilson arrive. Wilson pense à revenir à Glenoak mais Mary réalise qu'elle n'a plus de sentiments pour lui. Ruthie veut s'échapper de la maison parce que personne ne s'occupe d'elle comme avant. Annie donne à Ruthie l'album fait quand elle était bébé. Simon commande la nourriture du Dairy Shack pour voir Matt pendant son travail. Matt est viré de son travail et rencontre une ancienne petite amie, Shana. 

 

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Titre VO
It Happened One Night

Titre VF
C'est arrivé cette nuit

Première diffusion
15.02.1999

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Écrit par : 
Réalisé par : 

Avec

Guests :

SCENE 1 - CHAMBRE DES PARENTS : DES LEUR ENTREE DANS LA MAISON, SAM ET DAVID N'ARRETENT PAS DE PLEURER. ERIC ET ANNIE FONT TOUT POUR LES CALMER.

ERIC (en couchant l'un d'eux) : Voilà ... Voilà.

SOUDAIN, ERIC RECOIT UN JET D'URINE SUR LA TÊTE, CE QUI FAIT RIRE ANNIE.

ERIC : Ce n'est pas ce que je préfère, les grandes eaux.

ANNIE LUI PASSE L'AUTRE BEBE.

ANNIE (en voyant Eric le mettre sur l'oreiller) : Non non non ! Pas par là !

ERIC EMMENE LE BEBE DANS SON LIT ET PART SE RINCER LE VISAGE.

ANNIE (au bébé mouillé) : Ce n'était pas très gentil, tu sais, surtout que papa est très très fatigué. (en criant) Attends ! Je m'occupe de toi tout de suite ! (avec une voix normale) Allez ! Voilà ...

ERIC REVIENT PRENDRE LE BEBE.

ERIC : Euh oui ...

 

SCENE 2 - D'UNE PIECE A L'AUTRE : MATT RENTRE A LA MAISON. LUI AUSSI ENTEND PLEURER LES BEBES. SOUDAIN, ERIC ET ANNIE ENTENDENT CLAQUER LA PORTE.

ANNIE : Ce n'était pas la porte ?

ERIC : Je crois que si.

MATT FINIT PAR EN AVOIR ASSEZ DE TOUS CES GEMISSEMENTS. IL ENTEND MÊME SES FRERES ET SOEURS SE DISPUTER. MATT SERA OBLIGE D'INTERVENIR.

MATT (à ses frères et soeurs) : Vous voulez que les parents nous entendent ? Vous savez très bien qu'ils nous attendent. Ils sont aux aguets pour que l'un de nous essaie de calmer ces hurlements incessants.

LUCY : Ca ne s'arrêtera jamais.

MATT : C'est justement ce que veut dire "incessant".

LUCY : On est piégés chez nous, à présent. Ca devient l'enfer. Euh ... ben ... nous ... Enfin, d'hab... d'habitude, je me contrôle, mais avec ce raffut, je ne m'entends plus penser.

MARY : Ecoutez, ça pourrait nous servir, finalement, en montant doucement dans nos chambres sans faire de bruit, ni vu, ni connu, et ils ne sauront pas qu'on est rentrés ... à cause des hurlements. Hm ?

MATT : On y va.

TOUS S'APPRETENT A MONTER. ERIC ET ANNIE LES ENTENDENT.

ERIC : Ils sont revenus ?

ANNIE : Aaah ! Enfin ! Voilà la relève.

ERIC : Oui, les renforts arrivent à point.

ANNIE : Tu sais que c'est leur premier week-end avec sept enfants à la maison ? Alors, malgré leur bonne volonté, ils vont chercher à profiter de la situation. T'es pas d'accord ?

ERIC : Je sais, mais je vais relever le défi.

ANNIE : Aaah !

MATT EST DEJA A L'ETAGE.

MATT (à ses frères et soeurs) : Allez ! Allez ! Allez ! Allez ! Allez ! Allez ! Allez !

ILS SE RENDENT TOUS DANS LE COULOIR ET S'APPRETENT A ENTRER DANS LEUR CHAMBRE. ERIC ET ANNIE OUVRE LA PORTE DE LA LEUR.

ERIC : Regarde, chérie ! Ils sont tous là.

 

GENERIQUE

 

SCENE 3 - SALON : ANNIE EST AU SALON AVEC SAM ET DAVID. ROSIE LEUR TOURNE LE DOS EN CHANTANT.

ROSIE (en chantant) : Je pense des fois que je ne suis rien qu'une pauvre orpheline ... Je pense des fois que je ne suis rien qu'une pauvre orpheline ... Je pense des fois que ne suis rien qu'une pauvre orpheline ... Une fille qu'on a jetée ... Une fille qui ne sait même plus où aller ...

ANNIE : Rosie, tu n'es pas une pauvre orpheline. Ta maman est près de toi et elle a entendu ta magnifique chanson, mais j'ai beaucoup à faire et si tu m'aidais, ce serait bien. Tu es maintenant une grande soeur et ton rôle est plus important que jamais.

ROSIE : Ouais, bon, d'accord, d'accord. Qu'est-ce que tu vas me demander encore ?

ANNIE : Euh ... tu pourrais tenir Sam pendant que j'allaite David.

ROSIE : Alors là, je n'ai pas la moindre envie de regarder les jumeaux se nourrir, tant qu'ils ne sauront pas manger avec une fourchette.

ANNIE : Tu sais que je te nourrissais de la même manière ?

ROSIE NE REPOND PAS ET QUITTE LA PIECE.

 

SCENE 4 - ENTREE DE LA MAISON / SALON : MATT S'APPRETE A PARTIR. ERIC L'ARRETE.

ERIC (descendant des escaliers) : Hé ! Pas si vite ! Pas si vite ! Où tu vas comme ça ? J'espère pour toi que tu as une bonne raison de sortir parce qu'on va avoir besoin de la famille au complet, ce soir.

MATT : Une des raisons des plus importantes et qui passe en priorité avant tout le reste, je vais au Dairy Shack.

ERIC (lui faisant des grands yeux) : Hoo hoo hoo !

MATT : Ouais, j'ai trouvé du travail. Ils lancent un service de livraison.

ERIC : Avec ta voiture ou la leur ?

MATT : Ma voiture.

ERIC : C'est payé combien ?

MATT : Minimum légal plus pourboire.

ERIC : Je te parie cinquante billets que tu ne tiendras pas la nuit.

MATT : Et pourquoi tu paries contre moi ?

ERIC : Parce que, primo, je ne crois pas que tu sois tout à fait conscient de ce que représente concrètement les exigences d'un travail et puis, deuxio, je crois que cinquante dollars, ça m'arrangerait, vu les deux bouches supplémentaires à nourrir.

MATT : Pour vingt dollars, c'est d'accord.

ILS SE SERRENT LA MAIN. MATT PART. ERIC REJOINT ANNIE AU SALON.

ERIC : Voir une mère nourrir son enfant, c'est un des plus beaux spectacles que je connaisse.

ANNIE : Est-ce que tu sais à quel point c'est douloureux, aussi ?

ERIC : Bon ben, je vais faire le dîner.

ANNIE : Non, Mary et Lucy s'en chargent. Essaie plutôt de te reposer cinq minutes et quand j'aurai fini avec les jumeaux, ce sera à toi de prendre la relève pour les surveiller et j'irai faire un somme.

ERIC : Ca marche comme ça.

ANNIE : Et Simon est chargé de surveiller Rosie jusqu'à nouvel ordre. 

ERIC MONTE.

ANNIE : Wouah ! Oui.

 

SCENE 5 - CHAMBRE DE SIMON : SIMON LIT UN LIVRE. ERIC ENTRE.

SIMON : Tu vas te coucher, maintenant ?

ERIC : Euh ...

SIMON : Il est cinq heures.

ERIC : Euh ... Je sais, mais je sors de la douche et j'aimerais bien faire un petit somme.

SIMON : Papa, pour élever des bébés, il faut de la méthode.

ERIC : J'ai apprécié ton conseil, mais je crois que ta mère et moi, à cet égard, nous avons quand même une certaine expérience.

SIMON : Tu crois ça ? Parce que ça fait ... hmm ... plus de sept ans et bientôt huit que vous avez eu la dernière. Et les méthodes ont drôlement changées depuis.

ERIC : Si on commençais à discuter de ça, je n'aurais sûrement plus le temps de faire ma sieste et je t'assure que j'en ai besoin. Alors, tu veux que je te dise comment faciliter les choses ? Trouve Rosie et commence à lui apprendre comment devenir une grande soeur responsable de ses cadets et sans la chienne. D'accord ? Là ... là ...

SIMON S'APERCOIT QUE HAPPY TIENT UNE CORDE. ERIC QUITTE LA PIECE ET S'APPRETE A SE METTRE AU LIT.

 

SCENE 6 - D'UNE PIECE A L'AUTRE : ERIC S'INSTALLE DANS SON LIT. UNE SECONDE APRES, IL SE LEVE ET VIENT PARLER A MARY ET LUCY.

ERIC (à Mary et Lucy) : Préparez le dîner.

LUCY : Quel genre de dîner ?

ERIC : Euh ... Aucune importance. Ce que vous voulez. Quelque chose ... Je n'ai pas le temps de parler. Je viens déjà de perdre cinq minutes sur mon temps de repos.

LUCY : Si on prépare le dîner, on aura le droit de sortir après ? Faire des courses ou autre chose ?

ERIC : Non non, personne ne sort. Personne ne va nulle part tant que votre mère et moi, on aura pas eu huit heures de sommeil, huit heures de sommeil d'affilée, pas morcelées. C'est compris ?

LUCY : Eh ben, j'aurais essayé.

ERIC : Désolé, mais je suis, comment dire, euh ... légèrement surmené.

ANNIE (entendue de loin) : Eric !

ERIC : Euh ... ouais ...

CE DERNIER QUITTE LA PIECE ET DESCEND.

ANNIE : Serviette, s'il te plaît !

IL REMONTE.

 

SCENE 7 - CHAMBRE DE MARY ET LUCY : MARY S'ARRANGE POUR QUE LUCY L'AIDE A SORTIR DE LA MAISON.

MARY : Faut appliquer le plan B.

LUCY (la suppliant) : Oh non ! Pas le plan B ! Pitié ! Non !

MARY : Il n'y a pas d'autres solutions et j'ai besoin de toi pour ça. Mes parents ne me laisseront pas sortir. Au mieux, ils lui diront de passer me voir ici, ce qui serait pire encore. On ne peut amener personne ici, même nous, on ne devra pas être là.

LUCY : Ouais, bon, d'accord. Maman est tellement débordée qu'elle ne s'apercevra même pas que t'es partie.

MARY (en prenant Lucy dans ses bras) : Oh ! Merci ! Merci ! Merci !

 

SCENE 8 - D'UNE PIECE A L'AUTRE : ERIC SE REND DANS LA CHAMBRE ET APERCOIT ROSIE INSTALLEE DANS UN DES LITS DES JUMEAUX.

ERIC : C'est quand t'étais petite que tu couchais là-dedans. Tu te rends compte comme t'as grandi ?

ROSIE : Je pourrais encore ?

ERIC : Tu ne sais pas ce qui serait bien ?

ROSIE : Si c'est pour m'occuper des deux bébés, ne compte pas dessus.

ERIC : Allez ! Viens ! Sors de là avant de le démolir ou tu vas te faire du mal.

ROSIE : Je suis bien, là et j'y reste.

ERIC (essayant de la faire sortir) : Mais non, sors.

ELLE COMMENCE A SE DEBATTRE.

ROSIE (en criant) : Maman ! Maman !

PUIS, ANNIE ENTEND CRIER ROSIE PENDANT QUE LUCY ET MARY TENTENT DE S'ECLIPSER EN DOUCE.

ANNIE : Hé hé ! Par ici, vous deux. Chut ! Tch ! Tch ! Tch ! (Les filles font demi-tour.)

MARY (prenant un des jumeaux) : Viens là, Sam. (Lucy prend David.)

ANNIE : Et voilà ! Je reviens tout de suite.

ANNIE MONTE. ROSIE SE DEBAT ENCORE ET ENCORE.

ROSIE : Maman !

ANNIE (en arrivant) : Mais qu'est-ce qui se passe ?

ROSIE : Papa m'a fait mal.

ANNIE : Où ça, chérie ?

ROSIE : A mon pied.

ERIC : Mais je n'ai pas touché son pied. (à Rosie) Je n'ai pas touché ton pied.

ANNIE : Attends ! Maman va regarder. On va mettre une poupée sur le pied malade et fini le gros bobo. Envolé. (Baiser.) Hein ? D'accord ? (Baiser.) Après, maman ira faire dodo.

ANNIE QUITTE LA PIECE.

ERIC : Oooh ! Oh ! J'ai sommeil.

HAPPY ARRIVE AVEC UNE CORDE.

ERIC : Qu'est-ce que tu veux, toi ? Aaah !

 

SCENE 9 - DAIRY SHACK : LE PATRON DU DAIRY SHACK, ROGER DENBROE, PARLE A SES VOLONTAIRES : LARRY, CURLEY, MOE, AINSI QUE MATT.

ROGER : Bienvenue au Dairy Shack. Vous êtes volontaires pour la formation en matière de fast-food la plus éclairée au monde. Beaucoup d'entre vous vont bien sûr échouer avant la fin du programme. Mais ceux qui réussiront auront l'immense satisfaction d'appartenir à l'élite.

CURLEY : Est-ce que l'élite de la bouffe rapide pourra porter l'uniforme ? Parce que je crois que c'est comme ça qu'on reconnaît les élites.

MATT : Quand j'ai postulé pour ce travail, il n'était pas question d'uniforme.

ROGER : Ca me rappelle mon père. Mais il y a un nouveau shériff, ici. Et il adore les uniformes ... avec la toque.

MATT EST COMPLETEMENT PREOCCUPE ET EMBARRASSE.

 

SCENE 10 - CUISINE : MARY ET LUCY PREPARENT LE DÎNER. SIMON ARRIVE.

SIMON : Ton machin, c'est quoi ?

MARY : Thon aux tomates.

SIMON : Alors, il aurait fallu mettre du thon dedans.

LUCY : Ben oui, il a raison. T'as mis seulement les tomates.

MARY : Alors, on a oublié d'ajouter le thon ?

SIMON LES REGARDE BIZARREMENT.

MARY (tombant des nues) : Aaah !

LUCY : Hm hm !

SIMON : On pourrait téléphoner au Dairy Shack et se faire livrer.

LUCY : Ah ! Moi, ça me va avec les tomates.

SIMON : Pas moi. Il faudrait mettre du thon ... ou n'importe quoi. (Il s'en va.)

MARY (agacée) : Bon. Maintenant, ça suffit. Il faut que j'y aille. Alors, j'en ai pour une heure. Si jamais quelqu'un te demande où je suis, tu n'auras qu'à dire que je viens de partir.

LUCY : Et c'est ça, ton plan ?

MARY : Oui, si on te demande "Mais où elle est, Mary ?", tu dis "Oooh ! Tu viens juste de la rater."

LUCY : Tu devrais peut-être sortir moins et préparer le meilleur plan.

MARY (faisant la grimace) : Hmm !

ELLE S'EN VA. LUCY S'ENERVE.

 

SCENE 11 - CHAMBRE DES PARENTS : ERIC ET ANNIE EN ONT ASSEZ DE SES GEMISSEMENTS. SOUDAIN, ERIC APERCOIT MARY A TRAVERS LA FENÊTRE.

ERIC : Je viens de voir Mary s'éclipser en douce.

ANNIE : Hum ... Oui, je savais qu'elle avait une idée en tête.

ERIC : Et quelle idée, d'après toi ?

ERIC ET ANNIE : Un garçon !

SAM ET DAVID CONTINUENT DE CRIER ... ET DE PLUS EN PLUS FORT. CHACUN ESSAIE DE LES CALMER.

ANNIE : Oooh ! Oh ! Mes chéris.

ERIC : Chut !

 

SCENE 12 - CHAMBRE DES PARENTS : PLUS TARD, SIMON ARRIVE DANS LA CHAMBRE ET ESSAIE DE CALMER SAM ET DAVID.

SIMON (en chantant) : Oh when the saints (Oh when the saints) ... Go marchin' in (Go marchin' in) ... Oh when the saints go marchin' in (go marchin' in) ... I want to be (be) in that number (number) ... O when the saints go marchin' in (go marchin' in) ...

MAIS CA NE LEUR SUFFIT PAS.

SIMON (en s'approchant des parents) : Je croyais que ça pourrait les calmer un peu. Moi, ça me calmait bien.

ANNIE : Je sais.

SIMON : C'est étonnant parce que je leur parlais déjà dans les limbes. Ma voix devrait les calmer.

ANNIE : Oui, mais tu vois, ce n'est pas toujours le cas.

SIMON : En fait, c'est normal pour les bébés de crier sans arrêt. Ils passent leur temps à faire pipi, caca et c'est restreint.

ANNIE : Oui, ton point de vue est logique.

ERIC (en arrivant) : Mais qu'est-ce que tu fais là, toi ? Ta mère essayait de dormir un peu. Allez ! ... Euh oui, d'accord. Bon, alors, on va emmener ces deux-là et on va faire un petit tour avec eux. Ca devrait les apaiser un peu.

SIMON : Excellente idée !

ANNIE : Non non, laissez-moi me débrouiller. Peut-être que j'arriverai à contrôler ... la situation.

ERIC : Si tu insistes, ... (Ils s'apprêtent à sortir.)

ANNIE : Oh ! Et tu demanderas à Mary et à Lucy de faire le ménage dans la cuisine ... et dans la salle de bain.

ERIC (ouvrant la porte.) : Mary n'est pas rentrée.

ANNIE (embarrassée) : Hum ...

ERIC : Avec deux puces ici, on trouvera le temps de torturer les cinq autres. Je te l'avais dit que ce serait amusant. Hm ?

ERIC FERME LA PORTE. ANNIE S'ADRESSENT AUX JUMEAUX.

ANNIE : Vous êtes fatigués. Qu'est-ce que vous diriez si on faisait une bonne petite sieste, tous les trois ? Et en se réveillant, on aura tous la frite. (Ils crient de plus en plus fort.) Mais c'est pour vous que je disais ça, mes enfants. Oooh !

 

SCENE 13 - CHAMBRE DE MARY ET LUCY : LUCY ESSAIE DE TELEPHONER A SES AMIS. ERIC ARRIVE.

LUCY : Au téléphone, il y a personne. Personne ne répond. Tous mes amis sont sortis et moi, je suis la seule à rester clouée là, la seule à rester clouée là.

ERIC : Tu veux dire que Mary et toi, vous êtes les deux seules ?

LUCY : Ah ben, oui, évidemment, c'est ce que je voulais dire.

ERIC : Mais ... au fait, où est-elle ?

LUCY : Elle était là à l'instant. Elle est sûrement dans la salle de bain.

ERIC : Non non non, j'en reviens, il n'y a personne dans la salle de bain.

LUCY : Alors,  je pense qu'elle a dû redescendre.

ERIC : Sûrement.

LUCY : Euh ... tu la cherchais ?

ERIC : Non non non, c'était pour savoir, hein, parce que ta mère vous demande à toutes les deux de commencer à récurer la cuisine, faire le ménage dans la salle de bain du haut avant d'attaquer la lessive, mais en vous y mettant à deux, ça ne devrait pas être trop long. Non ?

LUCY : Hm ... Non.

ERIC (tout sourire) : Merci, chéri.

LUCY : Hm ...

 

SCENE 14 - SALLE DE BILLARD : MARY ATTEND UN GARCON. JORDAN LA CROISE.

JORDAN : Salut, Mary. Qu'est-ce que tu fais là ?

MARY : J'attends un copain, un ex-copain pour être plus précise.

JORDAN : Aaah ! Ca va, les bébés ?

MARY : Ca hurle.

JORDAN : Dommage qu'avec Lucy ça n'ait pas duré plus longtemps. J'aurais aimé connaître les nouveaux Camden.

LE PATRON ARRIVE ET PREND LA COMMANDE.

LE PATRON : Qu'est ce que vous avez choisi ?

MARY : Oh ! Euh ... On n'est pas ensemble. On se connaît comme ça, mais on n'est pas ensemble.

JORDAN : Ce n'est pas une raison. Ca ne m'empêche pas de t'offrir un burger pendant que tu attends. Deux burgers ... avec frites ?

MARY : Ouais.

LE PATRON : Deux burgers-frites.

JORDAN (à Mary) : Merci.

 

SCENE 15 - CHAMBRE DE ROSIE : ROSIE FAIT SES BAGAGES. ELLE SE PREPARE A LA FUITE.

ERIC (en entrant) : Euh ... Tu comptes aller où comme ça ?

ROSIE : Le plus loin possible de ces hurlements. J'en ai ma claque d'entendre des braillements 24 heures sur 24.

ERIC : Tu sais que c'est dangereux de voyager la nuit, hein ? A ta place, moi, j'attendrai demain avant de prendre la route. On pourrait partir ensemble.

ROSIE : Je n'attends pas jusqu'à demain. Je ne tiendrai jamais sans dormir.

ERIC : Et t'as prévu de dormir où ? Parce que dehors, il fait un froid de canard. Mais dans la nuit, ce n'est pas trop rassurant.

ROSIE : Sur un arbre, c'est plus tranquille et les bêtes sauvages ne me mangeront pas.

ERIC : Oui, c'est vrai. Mais pense à t'accrocher à une branche avec une corde en cas de chute.

ROSIE : C'est une bonne idée. Merci.

ERIC : Tu me diras au revoir avant de t'en aller.

ROSIE : Bien sûr, seulement, ça m'étonnerait que tu m'entendes avec tout ce boucan.

ERIC, VEXE, QUITTE LA PIECE.

 

SCENE 16 - COULOIR : APRES ÊTRE SORTI DE LA CHAMBRE DE ROSIE, ERIC CROISE SIMON.

ERIC : Simon, j'ai besoin de toi pour une urgence. Sous aucun prétexte, ne perds de vue Rosie. Elle se prépare à faire une fugue.

SIMON : Tu ne crois pas que tout ce qu'elle demande, c'est qu'on lui prête un peu d'attention ?

ERIC : Si et ta mère et moi, on s'efforce de lui prêter toute l'attention qu'elle mérite à son âge, mais on a d'autres impératifs et on aimerait que tu lui accordes un peu de la tienne ... Disons même, beaucoup de la tienne ... Toute la tienne.

SIMON : Rendre un service, j'aime bien ça.

ERIC : Ca me réjouit de l'entendre.

SIMON : Euh ... dis donc ...

ERIC : Oui.

SIMON : Si c'est moi qui paie, je pourrais commander une pizza ou autre chose ?

ERIC : Et ce "autre chose", ce serait quoi ?

SIMON : Je n'en sais rien. Ca dépend des copains et de leurs préférences.

ERIC : Si avec tes copains, t'envisageais de te faire livrer par le Dairy Shack, pas question. Je ne veux pas que ton frère se sente mal à l'aise.

SIMON : Mais si on ne trouve personne d'autre pour nous livrer ?

ERIC : Tu crois que c'est possible ?

SIMON : Tu sais, on vit dans une drôle d'époque. Tout peut t'arriver.

ERIC : Non, aucun risque.

SIMON : Oui, mais supposons, hein ... supposons.

ERIC : Dans ce cas, tu fais au mieux.

SIMON : C'est facile à dire.

LUCY (en arrivant) : Oh ! Papa ! T'as pas vu Mary ?

ERIC : Euh ... non, mais je ne suis pas descendu. Tu veux qu'on aille la chercher ensemble.

LUCY : Oh non ! Non, je la trouverai.

ERIC : C'est ça et comme ça, vous partagerez le travail.

LUCY : Je m'en réjouis d'avance. (après qu'Eric soit parti) Oh ! Seigneur ! Mais qu'est-ce que je t'ai fait ?

 

SCENE 17 - CHAMBRE DES PARENTS : ANNIE ESSAIE DE CALMER SAM ET DAVID. SI L'UN S'ARRÊTE, L'AUTRE REPREND.

ANNIE : Tch tch tch tch ! C'est fini ! C'est fini ! Non non non non non ! Chut ! (Eric arrive.) Quand j'arrive à en calmer un, c'est l'autre qui recommence. Ils doivent s'entendre pour ça. Je vais jeter l'éponge. Je n'ai plus de solution ... (Soudain, elle voit Eric plongé dans ses pensées.) Euh ... Où tu es, là ?

ERIC : Euh ... Je ... je suis là ... je suis là et ... Simon s'apprête à passer commande au Dairy Shack qui livre à domicile. Tu sais ça ?

ANNIE : Oui, je le sais. Mais tu ne laisserais quand même pas Simon humilier Matt dès son premier soir de travail, j'espère ?

ERIC : Je n'ai envie de rien, de rien du tout.

ANNIE LUI REPOND EN RIANT.

ERIC : Hm ...

ANNIE (à Sam et David) : Chut ! Chut ! C'est fini. Ah ah !

 

SCENE 18 - CHAMBRE DE SIMON : SIMON FAIT SA COMMANDE AU DAIRY SHACK. ROGER DECROCHE.

ROGER : Le Dairy Shack vous propose ces succulentes spécialités livrés à domicile par nos dévoués collaborateurs. Puis-je prendre votre commande ?

SIMON : Ici, Simon Camden qui appelle de sa résidence. J'aimerais un hot-dog au chili avec des oignons. (...) Plus de chili que d'oignons.

PENDANT CE TEMPS, MATT ARRIVE DANS LA CUISINE.

ROGER : Où t'étais passé ?

MATT : Eh ben, il y a des commandes à livrer.

ROGER : Faut livrer plus vite que ça, sinon, on va perdre nos clients. A ce train-là, autant mettre tout de suite la clé sous la porte.

MATT : Hé ! Je n'ai que deux bras. D'ailleurs, je n'ai mis que vingt-cinq minutes. Et tu sais que sans ma voiture, je ne vois personne qui pourra livrer ta camelote ?

ROGER : Peut-être, mais n'oublie pas que c'est moi, le patron.

MATT (embarrassé) : Hum ...

PENDANT LA CONVERSATION DE MATT ET DE SON PATRON, SIMON ETAIT TOUJOURS AU TELEPHONE.

 

SCENE 19 - CHAMBRE DES PARENTS / DAIRY SHACK : ERIC, AUSSI, FAIT SA COMMANDE. ROGER DECROCHE.

ROGER : Le Dairy Shack vous propose ces succulentes spécialités livrées à domicile par ses dévoués collaborateurs. Puis-je vous mettre en attente ?

ERIC : Absolument. (à Annie) Cette seconde ligne s'avère utile, hein ?

 

SCENE 20 - CUISINE : LUCY BALAIE LE SOL DE LA CUISINE. AU MOMENT OU ROSIE ARRIVE, ELLE ETEINT LE MAGNETO.

LUCY : Ben, où tu vas avec ta valise ?

ROSIE : J'en ai marre de cette vie. J'ai décidé de vivre ailleurs.

LUCY : Et la corde, c'est pour quoi ?

ROSIE : Papa m'a dit de m'accrocher à un arbre.

LUCY : Oooh !

SIMON (en descendant en courant) : Alors, dès qu'on te quitte une seconde, t'en profites pour faire des bêtises ?

ROSIE : Si vous aviez un peu de raison, vous viendriez avec moi.

LUCY : Ah ben là, elle n'a pas tort.

SIMON : Oui, je le sais bien et je n'aime pas ça.

ANNIE ARRIVE EN BÂILLANT ET APERCOIT ROSIE TOUT HABILLEE ET S'APPRÊTANT A FUIR.

ANNIE : Quel est ton problème ?

ROSIE : Hm ... ben, je voudrais changer d'air.

ANNIE : Si tu veux vivre ta vie, tu dois d'abord en aviser tes parents. Moi, je souhaite vivement que tu restes parce que dans le cas contraire, j'aurais tellement peur de te savoir toute seule dehors dans la nuit noire et glacial. Alors, fais-moi plaisir, attends jusqu'à demain matin. Hm ?

ROSIE : Bon, d'accord.

ELLE REMONTE DANS SA CHAMBRE.

ANNIE (à Simon) : Tu ne la quittes pas de l'oeil, c'est compris ? Pas une seule seconde.

SIMON REMONTE A SON TOUR. ANNIE POUSSE UN TRES GROS SOUPIR.

LUCY : Bon. Eh bien, je vais monter et m'attaquer à la salle de bain, maintenant.

ANNIE : Oh ! Connaissant Mary, il y a de fortes chances qu'elle s'est déjà attelée.

LUCY : De fortes chances ?

ANNIE : Bon. Si ça se trouve, elle a même déjà fini. Avec sa force herculéenne, ça prend trois secondes pour elle, comme pour frotter par terre. T'auras jamais eu la force de faire ça avec les pieds.

LUCY : Mes pieds ? Mes pieds qui sont tellement fragiles, non. Non, mais tu plaisantes ? C'est impensable.

ANNIE : Oui, c'est impensable.

ELLE S'EN VA.

 

SCENE 21 - SALLE DE BILLARD : MARY A TROP ATTENDU SON PETIT AMI. ELLE ET JORDAN S'AMUSENT A LANCER DES CARTES.

MARY (regardant sa montre) : Bon, cette fois, vraiment, je dois rentrer.

JORDAN : Vas-y. Si les braillements t'excitent à ce point-là, faut pas trop traîner.

MARY : C'est surtout à cause de Lucy. C'est elle qui doit me couvrir et elle ne sait pas trop bien mentir.

JORDAN : Oui, bon, alors, dans ce cas, il est logique de penser que tes parents savent déjà que t'es sortie sans permission et qui vont rappliquer ici, à moins que ...

JORDAN ET MARY : ... les bébés hurleurs ne les retiennent.

MARY : Bon, je reste encore. Mais c'est à mon tour de jouer.

MARY SE MET A LANCER UNE CARTE.

 

SCENE 22 - SALLE DE BAIN : A PRESENT, LUCY FROTTE LE CARRELAGE DE LA SALLE DE BAIN EN PENSANT A MARY.

LUCY : Oh ! Jamais je ne t'aurais demandé ça. Mais t'es la seule à pouvoir le faire. (Gémissement.)

SOUDAIN, ERIC FRAPPE A LA PORTE.

ERIC (entendu plus loin) : Mary ! Lucy ! Récurez à fond. Le Seigneur apprécie le rayonnement, au propre comme au figuré.

LUCY (irritée) : Oh ! Le Seigneur n'en a rien à secouer des salles de bain qui rayonnent. (Gémissement.)

PUIS, ON ENTEND SONNER LA PORTE.

 

SCENE 23 - ENTREE DE LA MAISON : SIMON DESCEND RAPIDEMENT DE SA CHAMBRE ET OUVRE LA PORTE. TOUT EN VOYANT MATT, IL SE MET A RIRE DE SA TENUE.

SIMON : Ils t'obligent à porter ça, hein ? Une toque en papier ? Ca te va bien. Seulement, t'approche pas trop du grill parce qu'avec ça et la laque que t'as sur les cheveux, tu vas finir en feu d'artifice.

MAIS MATT N'EST PAS D'HUMEUR A PLAISANTER.

MATT : 17 dollars 35 cents. Et n'oublie pas le pourboire.

SIMON : Un chili de rien du tout, ça coûte ce prix-là ?

MATT : Non, mais il y avait une autre commande avec ça et en tout, ça fait 17 dollars 35 cents, sans compter le pourboire, un pourboire de prince qui pourrait peut-être t'accorder un répit d'un jour de plus à vivre.

ANNIE (en arrivant) : Salut, toi ? Comment ça va ?

SIMON : Il va bien. Dis donc, t'es au courant, toi, pour ça ?

IL LUI FAIT LIRE LA NOTE.

ANNIE : Oui, il y a la totalité.

SIMON : Et ... et est-ce que je pourrais savoir qui doit payer la totalité ?

ANNIE : Ton père a dit que s'il s'agissait de la boutique habituelle, il était prêt à payer, mais que si ça venait du Dairy Shack, tu t'en chargerais. Alors, je te remercie de ton invitation.

ELLE PREND LA COMMANDE ET PUIS S'EN VA.

 

SCENE 24 - SALON / CUISINE : ROSIE, VALISE ET LAMPE DE POCHE A LA MAIN, DESCEND DE SA CHAMBRE ET SORT DISCRÊTEMENT PAR LA PORTE DE LA CUISINE.

 

SCENE 25 - ENTREE DE LA MAISON : SIMON EST EN TRAIN D'OBSERVER LA NOTE. MATT ATTEND TOUJOURS L'ARGENT.

MATT : Je ne vais pas y passer la nuit.

SIMON : J'aime bien regarder les notes de près et surtout qu'on me demande de payer une somme pareille.

MATT N'ATTEND PLUS. SIMON LUI REND L'ARGENT.

SIMON : Pfff ! Tiens ! Voilà !

MATT : Merci.

SIMON : Ma monnaie ?

MATT : Mon pourboire.

SIMON : Je considère que c'est une coutume anormale ; cette ... habitude de pourboire en compensation du manque d'émolluement que l'employeur devrait payer à ses employés. Mais je sais bien que les entreprises ont des charges. Alors, euh ... tu peux tout garder.

SIMON PREND LA COMMANDE ET FERME LA PORTE ET APERCOIT HAPPY TENANT LA SACOCHE DE ROSIE.

SIMON : Attends-moi là. Je pose ça et je reviens.

 

SCENE 26 - CHAMBRE DES PARENTS : ERIC ESSAIE DE CALMER SAM ET DAVID. EN MÊME TEMPS, IL S'APERCOIT QUE ROSIE EST MONTEE DANS LA VOITURE.

ERIC : Devine qui s'est caché dans la Camaro ?

ANNIE REGARDE A SON TOUR PAR LA FENETRE.

 

SCENE 27 - VOITURE DE MATT : MATT MONTE DANS LA VOITURE ET APERCOIT ROSIE.

MATT : Sors de là. J'ai mes livraisons à faire.

ROSIE : J'adore rouler dans une voiture pleines d'hamburgers et qui sent la frite. J'en ai rêvé une fois et en me réveillant, j'étais bien contente.

MATT : Ecoute, Rosie, ce n'est que la première semaine avec les bébés. Ca ira mieux avec le temps.

ROSIE : Tu rigoles ? Ca ira de pire en pire et seulement, ils vont se sentir de plus en plus chez eux et il n'y en aura que pour eux.

MATT : Qu'est-ce que t'en sais ?

ROSIE : J'étais comme ça quand j'ai été petite. C'était mon plan. Et maintenant, tout est fichu.

MATT (en colère) : Ne m'oblige pas à appeler les parents.

ROSIE : Hm ! Ils ne t'en voudront même pas parce qu'ils sont avec les deux braillards. Ils s'en fichent.

MATT SORT DE LA VOITURE ET SE MET A CÔTE DE ROSIE.

MATT : Rosie, je t'en prie, sois raisonnable. Tu ne peux pas venir avec moi.

ROSIE : Oh si, je peux dire que tu ne partiras pas sans moi.

 

SCENE 28 - CUISINE / VOITURE DE MATT : SIMON REGARDE LA NOTE ET APERCOIT LA PORTE DE LA CUISINE OUVERTE. HAPPY LUI TEND SON ECUELLE.

SIMON (sortant de la maison) : Rosie !

MATT VEUT A TOUT PRIX QUE ROSIE SORTE DE LA VOITURE.

MATT (à Rosie) : Allez ! Maintenant, dégage.

ROSIE : Non, je veux rester. Je ne m'en irai pas.

MATT : Ah ! C'est comme ça ? On doit prévenir les parents.

SIMON : Je ne peux rien dire.

MATT : Et pourquoi ?

SIMON : Parce qu'ils vont savoir qu'elle s'est échappée.

MATT (furieux) : Hm ... Je n'arrive pas à le croire.

MATT SORT DE LA VOITURE. SIMON PREND SA PLACE.

SIMON : S'il te plaît, Rosie. Je t'en supplie. Rentrons à la maison tous les deux et nous essaierons d'en parler.

ROSIE : Il n'y a plus rien à faire, sauf trouver le moyen de renvoyer les bébés d'où ils viennent, le plus vite possible. On dira ce qu'on voudra. Ca m'est égal. Ils ne sont pas sympa.

SIMON : Bon. Ca va de soi. Surtout comparé à toi, qui le serait ?

ROSIE : Ca ne prend plus, ce truc-là. Fiche le camp, maintenant.

SIMON : S'il te plaît, je te donnerai un gâteau ... deux gâteaux ... deux gâteaux et une glace à la vanille. De l'argent ? Je casse ma tirelire.

ROSIE : T'étais moins pénible quand tu ne disais pas un mot.

SIMON DEVIENT PARTICULIEREMENT IRRITABLE.

 

SCENE 29 - SALLE DE BILLARD : ALORS QUE MARY S'APPRÊTE A PARTIR, BILLY ET WILSON ACCOURENT VERS ELLE.

BILLY : Mary ! Mary !

MARY (prenant Billy dans ses bras) : Ca va, toi ?

WILSON (à Mary) : Je suis en retard. Excuse-moi. Billy ne voulait pas se coucher.

PUIS, IL REMARQUE LA PRESENCE DE JORDAN.

 

SCENE 30 - CHAMBRE DES PARENTS : C'EST AU TOUR DE MATT DE CALMER SAM ET DAVID.

MATT (en chantant) : Plus on est de fous, plus on rit ... Plus on est de fous, plus on rit ... Plus on est de fous, plus on rit ... Et quand on rit, on ne pleure pas ... Hi ha !

MAIS CETTE CHANSON A TUE-TETE NE LES CALME PAS, TOUT COMME AVEC SIMON. ILS SE METTENT A HURLER ENCORE PLUS FORT. MATT DEVIENT FOU. UNE SECONDE PLUS TARD, ERIC ARRIVE AVEC ROSIE.

MATT : Alleluia ! Merci.

IL QUITTE LA PIECE.

ERIC : Où est Simon ?

ANNIE : Ben, je le croyais avec toi. Et pourquoi il n'a pas surveillé Rosie ?

ERIC : Euh ...

ROSIE : C'est Simon, ma nouvelle maman.

ANNIE : Oooh ...

ELLE PREND ROSIE DANS SES BRAS.

ERIC : Et il n'a pas sorti la chienne.

PUIS, IL REMARQUE QUE SES CHAUSSETTES ETAIENT TOUTES SALES. HAPPY S'ETAIT OUBLIEE QUELQUE PART DANS LA MAISON. ANNIE S'ECLATE DE RIRE.

ANNIE : Ho ! T'as marché dans ... ?

ERIC : Dans la crasse, ce n'est pas drôle ... D'accord, si tu veux, c'est très drôle.

IL ENLEVE SES CHAUSSETTES.

ROSIE : Je ne trouve pas ça drôle, alors, ce n'est pas la peine de rigoler.

ANNIE CONTINUE DE RIRE. ERIC LANCE SES CHAUSSETTES EN PLEIN MILIEU DE LA PIECE.

 

SCENE 31 - JARDIN : SIMON CHERCHE HAPPY.

SIMON : Happy ! Happy ! Viens là, ma grande.

MATT ARRIVE A CE MOMENT ET L'APERCOIT EN TRAIN DE DEVORER LA COMMANDE D'UN TRES GROS CLIENT.

MATT : Elle est dans ma voiture. Elle en a mangé pour 8 dollars. T'as intérêt à me laisser un bon pourboire.

 

SCENE 32 - SALLE DE BILLARD : MARY PARLE AVEC WILSON. BILLY SE MET A COURIR, DE L'ARGENT DANS LES MAINS.

WILSON : Alors, euh ... j'habite au dessus de chez ma tante dans un petit appartement et crois-moi, quand on est bloqués avec un môme de trois ans, on en bave.

TOUT A COUP, LA SERVEUSE SUIT BILLY EN COURANT.

LA SERVEUSE : Hé ! Rends-moi ça. On ne joue pas avec l'argent.

WILSON ACCOURT VERS BILLY ET LE PREND DANS SES BRAS. JORDAN SE MET A TOUT OBSERVER.

WILSON : Oh ! Excusez-le. Habituellement, ce n'est pas son genre.

LA SERVEUSE (sceptique et froide) : On dit ça, mais je connais la chanson.

ELLE REPART, TRES FURIEUSE. BILLY A EU PEUR.

WILSON (se réinstallant en face de Mary) : Il fait froid en Nouvelle-Angleterre et Billy n'a pas l'habitude de rester enfermé. Alors, il a un trop plein d'énergie à dépenser. Et il ne supporte pas la crèche. Ca le rend malade d'après ce qu'il dit. Alors, du coup, je suis mal dans ma peau. Je me sens seul et je n'arrête pas de penser à toi. (Billy cherche encore à faire des bêtises.) Euh ... Attends-moi là, je reviens.

CETTE FOIS, C'EST UN VERRE BRISE.

 

SCENE 33 - DAIRY SHACK : MATT ARRIVE DANS LES CUISINES.

MOE : Le patron veut te voir tout de suite. (en riant) Il doit y avoir de l'eau dans le gaz.

MATT (irrité) : Ne te marre pas comme ça.

MOE : D'accord.

CURLEY, LARRY ET MOE S'AMUSENT A RIRE. MATT SE DIRIGE DANS LE BUREAU DE ROGER.

ROGER : Par ta faute, on vient de perdre un de nos plus gros clients.

MATT : Un burger, une frite, une boisson ? Et c'est ça, le plus gros client pour toi ? Non, ça je ne crois pas. Ma famille, oui, fait partie des plus gros.

ROGER : Ici au Dairy Shack, on ne fait pas d'apartheid entre les gros et les petits.

MATT : Ma chienne a bouffé le burger qui était dans ma voiture. Je paierai les dégâts et j'irai en livrer un autre avec mes excuses personnelles à ton gros client sûrement affamé.

ROGER : Je crains qu'il ne soit trop tard pour ça car elle a manifesté un extrême mécontentement et on sait, toi et moi, ce que ça signifie. Terminé les livraisons pour toi.

MATT : Hum ... Ecoute, les trois autres jeunots savent conduire, mais aucun d'entre eux n'a une voiture. Je suppose qu'ils ne te l'ont pas dit ? Si tu me vires, t'as plus personne pour livrer. Je ne suis pas virable.

ROGER : Oh si, tu l'es. Et tu sais pourquoi ? Parce que c'est moi, le patron. (Matt s'apprête à franchir la porte.) Et j'espère que ton éviction ne va pas contrarier ton plan de carrière dans l'industrie du fast-food à domicile.

MATT FAIT OUI ET OUVRE LA PORTE. IL TOMBE SUR CURLEY, LARRY ET MOE QUI LES ONT ENTENDUS DISCUTER.

UN DE CES TROIS GARCONS : Ho ! Attention ! Ho !

MOE : C'était pourquoi ?

MATT : Rien du tout. Où elle est, ma commande ?

LARRY : Tu serais prêt à défier le grand patron ?

MATT : Je te demande où elle est ?

CURLEY : Mais tu ne travailles plus ici.

MOE (en lui tendant un paquet) : Tu es notre héros.

LA PROCHAINE COMMANDE SERA POUR SHANA.

 

SCENE 34 - CHAMBRE DES PARENTS : SIMON SE SENT RESPONSABLE DE LA FUITE DE ROSIE.

SIMON : Si je n'avais pas été obligé de vérifier la facture, Rosie n'aurait jamais eu le temps de s'échapper. Vous ne savez pas ce que c'est, vous, de la surveiller ?

ANNIE LUI REPOND OUI.

ERIC : Non, je crois que si.

SIMON : Si ça se trouve, ils ont des côliques.

ERIC : Ah ?

SIMON : Ca provoque d'inexplicables et incontrôlables hurlements. Et les parents culpabilisent parce qu'ils ne comprennent rien.

ANNIE (entre ses dents) : Fais le partir.

ERIC : Euh ... oui. Les côliques commencent généralement vers la troisième ou quatrième semaine. Mais avant d'avoir cet autre diagnostic en pédiâtrie, tu devrais t'occuper de ta soeur et aussi de ta chienne, ainsi qu'on te l'avait demandé parce que la première s'est enfuie et l'autre a fait ses besoins partout dans la cuisine.

SIMON : D'accord. Mais retiens ce que j'ai dit sur les côliques.

SIMON QUITTE LA PIECE.

ERIC : Eh oui ...

ANNIE : Dès que j'aurais récupéré, je vais m'occuper de ton fils.

ERIC : Je sais. (à Sam et David) Mais oui ... Mais oui ...

 

SCENE 35 - CHEZ SHANA : MATT FRAPPE A LA PORTE DE CHEZ SHANA ET LUI APPORTE SA COMMANDE. SHANA LUI OUVRE.

MATT : Shana ?

SHANA : Matt ?

MATT : Ca fait une éternité.

SHANA : Oh ! Qu'est-ce que tu fais là ?

MATT : Oh ! Euh ... Ben, je livre. Tu habites là ?

SHANA : Ah ! Euh ... Je viens d'emménager.

MATT : Et tu vis toujours avec ton frère ?

SHANA : Non ! Non, il a trouvé un foyer grâce à ton père qui m'a aussi aidée à m'installer ici. (Sourire réciproque.) Maintenant, je vis toute seule et toi, à quelle heure tu finis ?

MATT (enlevant la toque) : Je viens juste de me faire virer. Ce n'est pas génial, ça, hein ?

SHANA LUI REPOND EN RIANT. MATT ENTRE ET FERME LA PORTE.

 

SCENE 36 - SALLE DE BILLARD : MARY JOUE AU BILLARD AVEC WILSON ET SE REGARDENT SANS DIRE MOT.

MARY : Euh ... Quoi ?

WILSON : Non, rien ... Oh ! Euh ... enfin, si. Tu te rappelles quand on venait ici avant et que tu me demandais de te dire "je t'aime" ?

MARY : Oui, c'est vrai. Je m'en souviens. J'étais une vraie tache, à l'époque. Où est Billy ?

WILSON LUI MONTRE BILLY DU DOIGT. IL EST OCCUPE DE DORMIR SUR UNE CHAISE.

WILSON : Je la voyais autrement, la soirée. Je m'excuse d'avoir dû amener Billy avec moi.

MARY : C'est ton fils.

WILSON : C'est vrai. Mais ça rend bien plus difficile les relations amoureuses. Et il a fallu que je m'éloigne pour comprendre qu'on était drôlement bien tous les trois.

MARY LE COMPREND PARFAITEMENT.

WILSON : J'ai pensé me réinstaller à Glenoak et reprendre les cours, l'année prochaine.

MARY : Ha ha !

WILSON : Alors ? Qu'est-ce que t'en dis ?

MARY : Ce que j'en dis, c'est que ça dépend surtout des raisons de ton retour.

WILSON : C'est pour nous que je ferais ça. Ce qu'on a connu, c'était fabuleux et ça pourrait commencer.

ILS S'EMBRASSE. MARY EST DEVENUE TRES DISTANTE CAR ELLE A VU PASSER JORDAN QUI LES OBSERVENT ENCORE ET ENCORE.

WILSON : Est-ce que c'est l'ancien copain de Lucy ou alors ton copain ? Qu'est-ce qu'il y a entre vous ?

MARY (irritée) : Il n'y a rien entre nous deux. Et je suis désolé pour ce soir aussi, mais ... je dois absolument rentrer, maintenant.

WILSON : Oui, mais avant de rentrer, je veux connaître tes sentiments. Si tu es attirée par ce mec, il faut me le dire.

MARY : Je ne suis pas attirée par Jordan. Et je n'aime pas non plus être mise à contribution pour décider de ce que sera ton avenir. Tu fais ce que t'as envie de faire et c'est tout.

WILSON : Mais qu'est-ce que tu voudrais que je fasses ?

MARY : Je veux que t'arrêtes de me prendre à témoin quand il s'agit de décider à ta place ... Salut.

ELLE SE PREPARE A RENTRER A LA MAISON.

 

SCENE 37 - CHAMBRE DES PARENTS / SALLE DE BAIN : C'EST AU TOUR DE MARY DE CALMER SAM ET DAVID.

MARY (en chantant) : Swing low, sweet chariot ... Coming from to carry me home ... swing low, sweet chariot ... Coming from to carry me home ...

ERIC : Merci.

MARY (en chantant) : Oh ! I look over Jordan and what did I see ? (Lucy s'énerve.) ... Coming from to carry me home ... A band of angels coming after me ... (Lucy arrive dans la pièce.) Coming from to carry me home ...

CETTE CHANSON SE TERMINE PAR DES GROGNEMENTS. CA NE CALME PAS NON PLUS LES BEBES.

LUCY (empoignant Mary) : Je peux vous l'emprunter une petite seconde ?

ANNIE : Oh ! Mary ! Merci d'avoir tenté de les calmer. C'est d'autant plus appréciable que tu as déjà  passé une bonne partie de la nuit à des tâches ménagères ingrates.

LUCY ENTRAINE MARY DANS LE COULOIR POUR LUI PARLER ... ET SEVEREMENT.

ERIC : Elle croit vraiment qu'on est dupes ? Qu'on pense qu'elle a fait le ménage dans cette tenue ?

 

SCENE 38 - COULOIR : LUCY EXIGE DES EXPLICATIONS A MARY.

MARY : Qu'est-ce qui t'arrive ? T'as l'air épuisée ?

LUCY : Oooh ! C'est réconfortant. Tu compatis.

 

SCENE 39 - CHEZ SHANA / DAIRY SHACK : PENDANT QUE MATT ET SHANA S'EMBRASSENT, LE TELEPHONE SONNE.

SHANA : Je vais répondre. On ne sait jamais. C'est peut-être urgent. Je reviens.

MATT : Oui. (Baisers.)

SHANA SE LEVE ET DECROCHE LE TELEPHONE.

SHANA (en décrochant) : Allô ?

ROGER : Allô ? Ici, monsieur Denbroe du Dairy Shack. Je me demandais si par hasard, vous auriez vu notre livreur ?

SHANA (à Matt) : C'est ton patron. Il a lancé un avis de recherche sur toi.

IL SE LEVE ET PREND LE TELEPHONE.

MATT : Qu'est-ce que tu veux, Roger ?

ROGER : Que penserais-tu de nous rejoindre au sein de l'équipe du Dairy Shack ?

MATT : Compte là-dessus.

IL RACCROCHE ET EMBRASSE SHANA. AU DAIRY SHACK, ROGER TEMOIGNE SON MECONTENTEMENT.

ROGER (à sa petite équipe) : Que ça vous serve de leçon. Il faut écarter la notion "patron-employé" dans l'équipe du Dairy Shack.

UN DES GARCONS : Ah ouais ?

ROGER : C'est une équipe ... une équipe ... Laissez-moi seul, maintenant.

LA PETITE EQUIPE RESTENT BOUCHE BEE. REVENONS-EN A MATT ET SHANA ...

SHANA : T'as oublié ton pari avec ton père ?

MATT : Si je dois choisir entre vingt billets ou rester avec toi, je me ferais dépanner par Simon.

RIRES, BAISERS ET ETREINTE.

 

SCENE 40 - CHAMBRE DE MARY ET LUCY : LUCY EXIGE DES EXPLICATIONS A MARY.

LUCY (à Mary) : Alors ? Je peux savoir ce que t'as fait pendant tout ce temps-là ? Tu sais, pendant que je m'esquintais toute seule à récurer la barraque.

MARY : Alors là, tu vas rire parce que je n'en revenais pas. Figure-toi que je suis tombée sur un ami à toi.

LUCY : Rien d'étonnant à ça. Tous mes amis étaient sortis, ce soir. Et c'était qui, cet ami ?

MARY (se gardant de répondre) : Aaah ...

 

SCENE 41 - CHAMBRE DES PARENTS : ERIC ET ANNIE S'APPRÊTENT A ENTRER DANS LA CHAMBRE DE LUCY.

ERIC : Alors ? On les coince maintenant ?

ANNIE : Euh ... Laissons-leur encore quelques minutes.

TOUT A COUP, ILS ENTENDENT LUCY CRIER.

LUCY (entendue de loin) : Répète-moi ça !

ERIC : Tu avais raison.

 

SCENE 42 - COULOIR : LUCY ET MARY SORTENT DE LEUR CHAMBRE. ELLES SONT OCCUPEES A SE CHAMAILLER.

MARY : Je n'y pouvais rien. Ce n'est pas comme si j'avais prévu de me retrouver là-bas.

LUCY : Non, mais je m'en fous que tu l'ais prévu ou pas. Je faisais la bonniche, pendant ce temps-là. Tout ça pour que mademoiselle fasse la belle avec deux mecs, dont le mien par-dessus le marché et tu m'as obligé à ne raconter aux parents que des salades, des salades et encore des salades. J'ai dû broder tout un tissus de mensonges, ce qui m'a fait marcher sur la corde raide toute la nuit.

ERIC ET ANNIE LES ENTENDENT DISCRETEMENT. ILS SONT DERRIERE LUCY. MARY S'EN APERCOIT ET DEMANDE A LUCY DE SE TAIRE.

MARY : Chut !

LUCY : Qu'est-ce qui se passe ? Ils sont derrière moi, là ?

ERIC ET ANNIE : Oui.

LUCY (en se retournant) : Bon, ben. Je vais aller voir dans ma chambre si j'y suis. Hm ...

LUCY RETOURNE DANS SA CHAMBRE. LES PARENTS EXIGENT A LEUR TOUR DES EXPLICATIONS A MARY.

MARY : D'accord. Vous avez droit à la vérité. Je n'ai pas été là de la nuit. Je suis sortie en douce pour voir Wilson et je suis tombée sur Jordan. Alors, j'imagine que je vais être consignée ici, les deux semaines à venir.

ANNIE : Ca mérite deux semaines ?

MARY REPOND OUI. ERIC ET ANNIE NE PEUVENT S'EMPÊCHER DE RIRE.

ERIC (en riant) : Deux semaines ... (Annie murmure.) Euh deux ... deux semaines ... deux semaines. Ce n'est que la préventive avant le jugement définitif ?

MARY : Mais si je vous annonce une bonne nouvelle ? J'ai rompu avec Wilson.

ERIC (soulagé) : Ho ! Tout est bien qui finit bien.

ANNIE : Ah oui.

MARY : Je suis acquitée ?

ERIC : Hé non. Euh ...

AVEC DES SIGNES, ANNIE DEMANDE A MARY DE RETOURNER DANS SA CHAMBRE. ELLE OBTEMPERE.

ERIC : A présent, je vais m'occuper de Simon.

ANNIE : Bon, ben. Moi, je vais voir les jumeaux et puis après, j'ai deux mots à dire à Rosie.

ERIC : Ouais.

 

SCENE 43 - CHAMBRE DE SIMON : ERIC FRAPPE A LA PORTE DE LA CHAMBRE DE SIMON ET ENTRE.

ERIC (en lisant la couverture de son livre) : Jumeaux, la terreur et la joie ? Intéressant !

SIMON : Il faut bien se tenir informé. Cette fois, la cote d'alerte est dépassé. Trop, c'est trop. Si Dieu est incapable de mettre un terme à ses vagissements, Simon Camden va s'en charger. Je peux te le prêter, si tu veux.

ERIC (s'approchant de Simon pour le raisonner) : Simon, je suis mort. Je n'ai pas dormi depuis huit jours et je ne voudrais pas que tu prennes ça mal, mais il faut que tu t'arrêtes impérativement de t'occuper des jumeaux. Non pas qu'on te reproche tes efforts et surtout en ce moment où tes frères et soeurs nous ont, au propre comme au figuré, littéralement laissé tomber. Non. La raison, c'est que tu as déjà suffisamment affaire avec Happy et Rosie. Alors, Si tu arrives à les contrôler, tu nous soulageras d'un poids considérable.

SIMON : Oui, mais ... J'ai mon rôle dans l'éducation de mes frères. C'est déterminant pour les jeunes à grands frères. Je le sais par expérience. Et on en parle dans le bouquin.

ERIC : C'est un peu tôt encore. Pour l'instant, les bébés n'ont besoin que d'une chose, la présence de leur maman et maman, pour s'y consacrer, a besoin, elle aussi, qu'on se charge des autres tâches. (Etreinte.)

SIMON : Je ne voyais pas les choses comme ça. Je croyais que ce serait rigolo. J'étais rigolo, moi, avec Matt.

ERIC : Oui, mais toi, euh ... tu es un petit frère exceptionnel. (Soupir.) Et tu verras, ils sont rigolos plus tard. Je te le promets.

IL L'EMBRASSE ET QUITTE LA PIECE.

 

SCENE 44 - COULOIR : EN SORTANT DE LA CHAMBRE DE SIMON, IL TOMBE SUR MATT.

ERIC : Tiens ! Aaah ... Alors, toujours au salaire minimum plus pourboire ?

MATT : Je t'en dois vingt parce qu'on m'a viré. Une soirée humiliante, mais néanmoins très satisfaisante à d'autres égards.

ERIC : Ce que je voudrais être à ta place.

MATT : Je sais. Oh ! Euh ... Attends une seconde. Pourquoi est-ce que t'étais tellement sûr que je ne serais pas capable de garder mon travail ?

ERIC : Quel que soit le travail, l'important, c'est que le patron soit toujours content. Principe de base, ne jamais le contrarier. Ca t'éclaire un peu ?

MATT : Oooh oui. Donc, la prochaine fois, je tâcherais de mieux choisir mon patron. Tiens, à propos ! Il est sympa, la porte que t'as trouvée pour Shana.

ERIC : Ouais.

MATT S'EN VA. ANNIE ARRIVE.

ANNIE (à Eric) : Tu les surveilles une seconde ? Il faut que je parle à Rosie avant qu'elle ne fasse une nouvelle fugue et qu'elle s'engage dans l'armée. (Eric l'embrasse et part.) Courage.

 

SCENE 45 - CHAMBRE DE ROSIE : ANNIE ENTRE CHEZ ROSIE POUR LUI PARLER.

ANNIE : Ca ne serait pas une des barbotteuses que grand-père et Ginger ont envoyé pour les jumeaux ?

ROSIE : Ah ? C'était ça ? Eh ben, dis donc. Alors là, je n'en savais rien. Non, j'ai trouvé ça qui traînait, je ne sais pas où.

ANNIE : Sans doute sur la troisième étagère du placard où d'habitude les cadeaux des bébés sont rangés.

ROSIE HAUSSE LES EPAULES. ANNIE LUI MONTRE SES PHOTOS DE NAISSANCE.

ANNIE : Regarde. Je vais te montrer quelque chose.

ELLE OUVRE L'ALBUM A LA PREMIERE PAGE.

ROSIE : Où t'as trouvé ça ? Il y a même mon nom dessus.

ANNIE (en tournant la page) : Eh bien, c'est ton album de photos que j'ai commencé il y a longtemps. Là, c'est ta première photo avant même que tu sois né. Tu vois mon gros ventre ? Dedans, c'est toi.

ROSIE : Jamais j'aurais dû sortir de là.

ANNIE : Mais regarde tout ce que tu aurais manqué. (en allant de page en page.) A cheval sur les épaules de ton papa et là, Simon qui te berce dans le jardin et ... Mary qui te fait prendre ton bain dans l'évier de la cuisine.

ROSIE : Mon popotin était drôlement moins gros. (Rire.)

ANNIE : Tu sais, tous nos ... nos popotins étaient nettement moins gros, alors ... (Elle tourne la page.) Tiens, ton premier anniversaire et là ... Ah ! T'es déjà plus grande. C'est la première fois que je te coupais les cheveux.

ROSIE : Quand je serais grande, tu pourras me donner cet album ?

ANNIE : Non, je pense que tu mérites de l'avoir tout de suite. Tu es devenue une grande soeur et je tiens à te l'offrir.

ROSIE : Je peux le garder pour moi ... dans ma chambre ?

ANNIE (pour dire oui.) : Hm ...

ROSIE : Cool !

TOUTES DEUX SE SERRENT TRES FORT.

ROSIE : Je crois que les jumeaux ont besoin de toi. Je ne ferai plus de bêtises. Ne t'en fais pas. Je vais dormir.

ANNIE : Tu es une grande fille, maintenant. Et je suis vraiment fière de toi. (Rosie lui sourit.) Mais essaie de ne pas grandir trop vite.

ELLE L'EMBRASSE ET QUITTE LA PIECE.

 

SCENE 46 - COULOIR / D'UNE CHAMBRE A L'AUTRE : AUSSITÔT QU'ELLE A QUITTE LA CHAMBRE DE ROSIE. ELLE TOMBE SUR ERIC QUI OUVRE LA PORTE. LUCY SE MET ENTRE EUX DEUX ET ESSAIE DE CALMER SAM ET DAVID.

LUCY : Laissez passer l'experte. C'est à mon tour de les calmer.

LUCY PORTE SAM ET DAVID EN LUI CHANTANT UNE TRES BELLE CHANSON, QUE PLUS TARD LES CAMDEN CHANTERONT A LEUR TOUR.

LUCY (en chantant) : Just a closer walk with Thee ... Grant it, Jesus is my plea ...

ROSIE (chantant dans sa chambre) : Daily walking close to Thee ...

LUCY (en chantant) : Let it be, dear Lord, let it be ...

SIMON (dans sa chambre) : Lucy ... (en chantant) I am weak, but Thou art strong ...

MARY (chantant dans sa chambre) : Jesus, keep me from all wrong ... I'll be satisfied as long ...

LUCY (en chantant) : As I walk, let me walk, close to Thee ...

MATT SE REVEILLE ET L'ENTEND CHANTER.

LUCY (en chantant) : Just a closer walk with Thee ...

ERIC : J'avais oublié que Lucy avait une si jolie voix.

ANNIE : Sans parler de ses talents ménagers. Hm ?

LUCY (en chantant) : Grand it, Jesus, is my plea ...

ERIC ET ANNIE (en chantant) : Daily walking close to Thee ...

LUCY (en chantant) : Let it be, dear Lord, let it be ...

ERIC ET ANNIE (en chantant) : Let it be, dear Lord, let it be ...

LA SI JOLIE VOIX POSEE DE LUCY A REUSSI A CALMER SAM ET DAVID.

 

FIN DE L'EPISODE

Fait par Engelsnad

Kikavu ?

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13.02.2022 vers 11h

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19.02.2021 vers 11h

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15.02.2019 vers 22h

Aloha81 
29.07.2018 vers 15h

Vivi2311 
22.03.2018 vers 07h

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03.03.2018 vers 23h

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