120 fans | Vote

#106 : Halloween

C'est la période d'Halloween. Toute la ville se prépare a fêter cela avec le plus grand enthousiasme. Lucy, de son coté, cherche à savoir la vérité sur un homme mysterieux, accusé de meurtre. Elle va dès lors, mener sa propre enquête. Simon, quant à lui, se prépare pour le concours annuel des plus belles décorations de citrouilles. Mary voudrait avoir la maison pour elle toute seule. Pour arriver à ses fins, elle ment à sa famille et ses amis sur sa destination de fin de soirée. Toute la famille se prépare joyeusement au carnaval de l'église. Seul, Eric montre son desapprouvement face à cette fête. Il se remémore un mauvais souvenir agé de 12 ans. 

>> CAPTURES

Popularité


4.5 - 6 votes

Titre VO
Halloween

Titre VF
Halloween

Première diffusion
28.10.1996

Première diffusion en France
30.01.2000

Vidéos

Scène avec Lucy (VO)

Scène avec Lucy (VO)

  

Plus de détails

ÉPISODE 006

Écrit par : Molly Newman
Réalisé par : Nick Havinga

Acteurs principaux : Stephen Collins (Eric Camden), Catherine Hicks (Annie Camden), Barry Watson (Matt Camden), Jessica Biel (Mary Camden), Beverley Mitchell (Lucy Camden), David Gallagher (Simon Camden), Mackenzie Rosman (Ruthie Camden

Acteurs secondaires :

Apparitions

SCENE 1 - CHAMBRE DE MATT : DANS UNE PIECE UN PEU SOMBRE, MATT RACONTE A SES FRERES ET SOEURS L'HISTOIRE DE MIKE LE MUTANT.

MATT : Dans une grande maison noire, tout près de celle où nous nous trouvons actuellement, vit un ogre vraiment gigantesque appelé Mike Le Mutant.

ROSIE : C'est quoi, un ogre ?

LUCY : Un ogre, c'est un monstre très laid et très méchant.

MATT : C'est un accident nucléaire qui a fait de Mike l'hideuse créature qu'il est aujourd'hui. Depuis, ce temps-là, à chaque Halloween, un enfant à qui la chance n'a pas souri disparaît pour toujours dans la nuit.

SIMON : Pourquoi ?

MATT : Parce que Mike a toujours faim et qu'il se nourrit avec la chair tendre des tout petits enfants.

MARY : Je crois qu'elle est peut-être un peu trop jeune pour ça.

ROSIE : C'est pas vrai. D'abord, je suis assez grande.

MATT : Une nuit d'Halloween, le jeune Riley Gilchrist était allé chercher des sucreries tout seul. Il s'est retrouvé devant une maison qui était toute noire et recouverte de lierre. Il a grimpé les marches ... crouic ... crouic ... crouic ... Un vent glacial balayait son visage. (On entend un bruit sec.) Alors qu'il allait sonner à la porte, elle s'ouvrait brusquement.

ERIC OUVRE DISCRETEMENT LA PORTE DE LA CHAMBRE. MATT EST EFFRAYE.

ERIC : Euh ... dis donc, Matt ... (Quatre enfants poussent un cri d'effoi.) Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? Quoi ? (Tout le monde est essoufflé.)

SIMON : Tu sais, t'as failli tous nous faire mourir.

ERIC : Oui, mais ... ça a été réciproque. Mais qu'est-ce que vous faites tous dans le noir, là ?

MATT : Oh ! Rien du tout.

MARY : On discutait.

ERIC : Ah ! Dans le noir, euh ... avec une lampe torche ?

ROSIE : Papa, est-ce que tu es plus fort que le méchant monstre ?

ERIC : Rosie, je suis le plus grand, je suis le plus fort et surtout, je travaille pour Dieu.

ROSIE : C'est génial.

ERIC : Dis donc, ils ne te racontes pas des choses trop effrayantes ?

ROSIE : Non.

ERIC : Très bien. D'accord. Continuez. (Annie arrive en courant.)

ANNIE : C'était quoi, ces hurlements ?

ERIC : Oh rien, il leur raconte des histoires de fantômes.

ANNIE : Oooh ! Pourquoi tu ne m'as pas appelé ? J'adore les histoires de fantômes.

MATT : Désolé.

ANNIE : Ah oui ! Ah oui ! (à Eric) Dépêche-toi, chéri. On va bien rire.

LUCY : Papa déteste Halloween.

ERIC : Ce n'est pas vrai.

SIMON : Oui, on va te croire.

ANNIE : Tu détestes ça. Tu as toujours détesté ça.

ERIC : Dans ce cas, amusez-vous bien. Je ne veux pas vous déranger plus longtemps. 

DES QU'IL FERME LA PORTE, MATT POUSSE UN CRI EFFRAYANT.

 

GENERIQUE

 

SCENE 2 - COULOIR : ROSIE FRAPPE A LA PORTE DE LA SALLE DE BAIN ET L'OUVRE. MARY ETAIT OCCUPEE A PRENDRE SA DOUCHE ET LA FAIT SORTIR DE LA.

MARY (en criant) : Dehors !

ROSIE SORT DE LA SALLE DE BAIN. AU MOMENT OU ELLE DESCEND, MARY SORT UN MOMENT.

 

SCENE 3 - SALLE DE BAIN : ET PUIS, MARY RENTRE POUR SE BROSSER LES DENTS ET SE PEIGNER.

MARY (à Simon qui vient d'entrer) : Hé ! Tu permets ?

SIMON : Oups ! Désolé, je n'avais pas très envie de me brosser les dents, de toute façon. (Il se prépare à sortir.)

MARY : Attends un peu, dragon puant. Reviens tout de suite. Je ne veux pas qu'on dise que c'est à cause de moi que tu auras asphyxié toute ta classe.

SIMON : Merci, c'est gentil. (Matt arrive.)

MARY : Ouais. (Elle voit Matt prendre son déodorant.) Hé ! Arrête.

MATT : Pourquoi ?

MARY : Parce que c'est à moi et je ne veux pas que tu le pollues avec tes poils de dessous de bras.

MATT : D'accord. Tu vas changer d'avis si je te dis que je m'en suis servi tous les jours depuis deux mois ?

MARY N'ARRIVE PAS A LE CROIRE ET QUITTE LA PIECE. MATT UTILISE SON DEODORANT PENDANT QUE SIMON SE BROSSE LES DENTS.

 

SCENE 4 - CUISINE : ROSIE SE MET A DESSINER UNE CITROUILLE. ANNIE PREPARE LES SANDWICHES POUR L'ECOLE.

ANNIE : Oooh ! Tu as fait de très jolies citrouilles, ma chérie. Je l'aime bien, celle-là. Elle est très effrayante.

ROSIE : C'est papa, tu sais.

ANNIE : Aaah ! Eh bien, il est effrayant, mais gentillement.

SIMON S'AMENE AVEC SES LIVRES SCOLAIRES ET REGARDE LE DESSIN DE ROSIE.

SIMON : Maman, ne me dis pas que tu vas inscrire Rosie au concours de citrouilles sculptées.

ANNIE : Et pourquoi pas ? Si elle en a vraiment envie.

SIMON : Parce qu'elle n'a pas le droit de jouer avec des objets coupants et qu'elle n'a aucune chance contre moi.

ANNIE : Mais peut-être que son talentueux et généreux frère pourrait l'aider un petit peu.

ROSIE : Matt ?

ANNIE : Non, Simon.

SIMON : Désolé, maman, mais le concours est demain et je dois préparer ma citrouille et écrire mon discours de remerciement. Ca va être ma troisième victoire d'affilée.

ANNIE : La vantardise est un vilain défaut, Simon.

SIMON : C'est drôle. Je croyais que c'était plutôt une qualité, à condition d'être le meilleur, bien sûr.

ANNIE : Continue et tu vas aller dans ta chambre.

SIMON : Si on parlait plutôt de son costume ?

ROSIE : Oh oui ! D'accord.

SIMON : Alors, tu vas de déguiser en quoi ?

ROSIE : En quoi je vais me déguiser ?

ANNIE : En ce que tu voudras.

ROSIE : C'est bien vrai ?

ANNIE : Bien sûr.

ERIC (en arrivant) : Bonjour.

ANNIE : Aaah ! Bonjour, chéri. (Baiser.)

ROSIE : Bonjour.

SIMON : Bonjour.

ERIC : Aaah ! Quel beau soleil.

ANNIE : Tu as l'air de bonne humeur ?

ERIC (en se servant du café) : Moi, j'ai dormi comme un bienheureux, cette nuit. Ouais. Pas de monstre pour hanter mes rêves.

ANNIE : D'accord, c'est vrai. J'ai fait un tout petit cauchemar.

ERIC : Il m'a pas paru si petit quand t'as crié "Non, ne me mettez pas au barbecue." (Rires.)

ANNIE : Simon, pars vite à l'école.

SIMON (gênée) : D'accord, je m'en vais. Je m'en vais. (juste avant de partir) Ho ! Hé ! Maman ! N'oublie pas de me prendre une citrouille, aujourd'hui. Une très grosse, surtout.

ERIC (en reprenant Simon) : S'il te plaît.

SIMON : S'il te plaît.

ANNIE : J'y penserai. (Simon s'en va.) Oh ! A propos euh ... j'ai oublié de te dire quelque chose. L'autre jour, je faisais la queue au supermarché et la femme devant moi m'a dit qu'elle venait de Binghamton.

ERIC : De mon Binghamton à moi ?

ANNIE : Non, de Binghamton, en Italie.

ERIC : Oooh ! Le monde est petit.

ANNIE : Ah oui, c'est ce que j'ai pensé. Oh ! Est-ce que tu pourrais passer au magasin, aujourd'hui, pour prendre toutes les décorations ?

ROSIE (en reprenant sa maman) : S'il te plaît.

ANNIE (ayant entendu Rosie.) : S'il te plaît.

ERIC : C'est si gentillement demandé.

ANNIE : Merci.

ERIC : Comment s'appelait-elle ?

ANNIE : Euh ... qui ?

ERIC : Euh ...

ANNIE : Ah ! Euh ... Cindy ... Cindy quelque chose. Elle doit avoir à peu près notre âge.

ERIC : Non, je ne me souviens pas d'une Cindy.

ANNIE : Quoi ? Tu prétends qu'il y a une fille à Binghamton avec qui tu n'es pas sorti ?

ERIC : Non, je n'ai pas dit ça, j'ai dit que je ne me souvenais pas d'elle.

ANNIE : Eh bien, elle a fini par se marier et elle a dit que son mari s'appelait Howard ... Non ? Henry ... Henry Bernard.

SOUDAIN, IL A UN SACRE CHOC. HENRY BERNARD ETAIT UNE DE SES ANCIENNES CONNAISSANCES AVEC LEQUEL IL S'EST DISPUTE A LA COUR DE RECRE POUR UNE HISTOIRE DE CHAPEAU. SA TERRIBLE FRAYEUR FAIT TOMBER SA TASSE DE CAFE. ANNIE N'EN REVIENT PAS.

 

SCENE 5 - PRES DU COLLEGE : LUCY TRAINE AVEC JIMMY ET LES DEUX GARCONS (SAM ET RANDY). CES TROIS-LA LUI RACONTENT L'HISTOIRE DE MIKE LE MUTANT. ELLE N'Y CROIT PAS.

 JIMMY : Je te jure que c'est vrai. J'ai vu où il habitait.

LUCY : Ce n'est pas vrai. Tout ça, c'est des histoires. Je suis sûre qu'il n'y a jamais eu de Mike le Mutant.

RANDY : Ah ! Si, il existe.

SAM : Ouais.

RANDY : Est-ce que t'as jamais entendu parler de Riley Gilchrist ?

SAM : C'est le petit garçon qu'il a dévoré.

LUCY : C'est une invention débile.

RANDY : Ah ouais ? Mon cousin qui bosse à la compagnie du gaz, il m'a dit qu'en relevant les compteurs, il avait trouvé des bouts d'os dans la cave.

LUCY : C'est encore une histoire stupide pour effrayer les enfants.

SAM : Ben non, c'est la vérité.

RANDY : Comme tu voudras. N'y crois pas, si tu veux. Je n'en ai rien à faire. (Rires.)

SAM : Bon, salut.

JIMMY : Qui sait ? Ca se pourrait.

RANDY : Ouais, et je peux le prouver, si vous voulez.

LUCY : Comment ?

RANDY : Ben ... Vous faites quoi, après l'école ?

JIMMY : Je ne sais pas encore.

SAM : Ouais ! Ca va être super. (Rires.)

 

SCENE 6 - CUISINE : ANNIE SE MET A LA COUTURE POUR CONFECTIONNER UN DEGUISEMENT POUR ROSIE.

ROSIE (en arrivant en courant) : Maman ! Maman !

ANNIE : Oui, chérie. Qu'est-ce qu'il y a ?

ROSIE : Tiffany sera habillée en E.T.

ANNIE : Oh ! Elle va être super.

ROSIE : Sa maman lui a acheté toute la tenue.

ANNIE : Aaah ! Elle en a de la chance.

ROSIE : Maman ?

ANNIE : Hm ?

ROSIE (se mettant à bouder) : Est-ce que je dois vraiment être en dinosaure ?

ANNIE NE TROUVE PAS LES MOTS POUR LUI REPONDRE. ELLE LE FAIT PAR LE SOURIRE.

 

SCENE 7 - BUREAU : EN REGARDANT SON ALBUM SOUVENIR, ERIC TOMBE SUR UNE PAGE CONSACREE AU TABLEAU D'HONNEUR DES CM2, DANS LEQUEL FIGURENT ERIC CAMDEN ET HENRY BERNARD TOUT JEUNES.

ERIC : Henri Bernard.

 

SCENE 8 - PRES DU LYCEE : MARY PARLAIT A MATT D'UNE DE SES FILLES DE SA CLASSE, CELLE QUI SERA CAVALIERE AVEC MATT AU BAL D'HALLOWEEN.

MATT (à Mary) : Tu es sûre qu'elle a bien rompu avec son petit ami ?

MARY : Toutes les filles de mon groupe le disent.

MATT : Tu crois qu'elle sortira avec moi ?

ROXANNE (en arrivant) : Salut, Matt.

MATT : Salut.

MARY : Bonjour, Roxanne.

ROXANNE : Ah ! Mary ! Est-ce que tu sais que j'ai rompu avec mon petit ami ?

MARY : Oh ! C'est vrai ? Vraiment désolée.

ROXANNE : Oui, je suis désespérée. Dis, Mary, tu porteras quoi à la soirée d'Halloween ?

MARY : Je ne vais pas y aller. Je vais à la soirée de notre église.

ROXANNE : Aaah ! Ah ! Ca doit être génial. Ah ! Mais moi, je ne manquerai le bal du lycée pour rien au monde, sauf si aucun garçon ne m'invite parce qu'ils ignorent ma rupture avec mon copain. Aaah ! (Mary regarde Matt.)

MATT : Oh ! Tu ... tu veux dire que t'es pas invitée ?

ROXANNE : Non, et je meurs d'envie d'y aller. J'adore les bals costumés.

MATT : Vraiment ? Ca te dirait d'y aller avec moi ?

ROXANNE : Aaah ! J'en serai ravie. Merci beaucoup. Oh ! Je ... Oh oui ! Je ... je ... j'accepte.

MATT : Alors, c'est d'accord. Oui.

 

SCENE 9 - PRES DE LA CABANE DU MUTANT : LUCY ET LES TROIS GARCONS CIRCULENT A VELO DANS LA PETITE RUE QUI MENE A LA CABANE DU MUTANT. APRES QUELQUES METRES, ILS SE TROUVENT SUR LES LIEUX.

JIMMY : C'est ici. C'est là qu'habite Mike le Mutant.

LUCY : Et alors ? Ca ne prouve rien du tout, ça.

RANDY : Ouais, mais tu vas peut-être nous croire quand tu verras les légumes géants de son jardin.

SAM : Ils sont gigantesques. Il les engraisse avec des radiations.

RANDY : Il a des potirons qui font la taille d'un bébé éléphant.

LUCY : Ouais, tu parles.

RANDY : Hm ! Comme tu voudras. Ne crois pas ce qu'on te dis.

LUCY : Parfait !

SAM : Ben ... ça baigne.

RANDY : Mais tu nous croiras peut-être quand je te rapporterai une citrouille d'une taille monstrueuse.

LUCY : Et comment tu vas la porter ?

RANDY (à Jimmy) : Dis donc, tu l'as trouvée où, ta copine ?

JIMMY : Moi, j'en ai une.

RANDY : Très bien. T'as qu'à venir avec nous et t'en rendre compte par toi-même.

JIMMY (haussant les épaules) : Hm ! C'est pas idiot.

LUCY : Bon, je veux bien.

RANDY : Baissez-vous !

LUCY : Et qui va y aller en premier ?

RANDY : T'as qu'à y aller, toi.

SAM : Nous, on va te suivre.

LUCY OUVRE LE PORTAIL QUI AMENE AU POTAGER. LA, LUCY S'EMPARE D'UN ENORME POTIRON.

LUCY : Vous pourriez me donner un petit coup de main.

TOUT A COUP, UN HOMME SURGIT DE SA CABANE. LES TROIS GARCONS POUSSENT UN CRI D'EFFROI. LUCY EST JUSTE SOUS LE CHOC.

MIKE (à Lucy) : Tu risques de te faire du mal avec ça. (Lucy, comme les trois garçons se mettent à hurler et s'éloignent du potager.) Je ne te conseille pas de revenir ici.

 

SCENE 10 - MAGASIN DE JOUETS : ROSIE ESSAIE DE CHOISIR UN DEGUISEMENT ADEQUAT. RIEN N'EST A SON GOÛT.

ANNIE : La copine de Batman, oh ! Ce serait mignon.

ROSIE : Non, ça ne me plaît pas.

ANNIE : Oh ! Sylvestre et Titi le petit oiseau.

ROSIE : Ca ne me va pas, le jaune.

ANNIE : Oh ! Tu plaisantes. tu seras adorable en titi.

ROSIE : Moi ?

ANNIE : Ah ! Regarde. Oh ! Ce que c'est joli ! La robe de bal de Cendrillon.

ROSIE : Berk !

ANNIE : Bon, ben ... c'est à peu près tout. Chérie, pourquoi tu fais tellement la difficile, cette année ?

ROSIE : Parce que je veux être plus jolie que la belle citrouille de Simon.

ANNIE : Pourquoi ?

ROSIE : Parce qu'après, tout le monde n'arrête pas de lui sourire.

ANNIE : (Etreinte.) Oooh ! Mon poussin ! Je suis vraiment désolée. Tu veux que je te dise ? Tu vas prendre le costume que tu voudras. D'accord ?

ROSIE : Je crois bien que je vais choisir le costume de dinosaure que tu m'as fabriqué.

 

SCENE 11 - BUREAU : ERIC EST TOUJOURS PLONGE DANS SES SOUVENIRS. TOUT A COUP, ON FRAPPE A LA PORTE.

MATT : C'est le plombier.

ERIC : Ha ! Ha !

MATT (en entrant) : Oh ! Je suis désolé. Je ne savais pas que tu dormais.

ERIC (enlevant ses lunettes) : Euh ... non non non, c'était pour euh ... me reposer mes yeux. Ouais ...  j'ai de la fatigue oculaire, en ce moment.

MATT : Oh oui, je connais ça, parfois. Le plus souvent à l'église.

ERIC : Alors, est-ce que tu as tout trouvé ? (Il se lève.)

MATT : Oui, je les ai dévalisés. J'ai ... du papier crêpon, des dizaines de ballons, des petits squelettes en plastique et ... des sorcières à cheval sur leur balai.

ERIC : Hm hm ! Je te remercie d'avoir fait ça pour moi. Euh ... ça ne me disait rien, cette année.

MATT : Tu m'y envoies tous les ans. Tu détestes Halloween.

ERIC : Mais non, voyons.

MATT : Si, tu détestes ça.

ERIC : Ah ! Bon, en tout cas, je te revaudrai ça.

MATT : Euh ... alors, dans ce cas, est-ce que je pourrai avoir la voiture pour aller danser, demain soir ?

ERIC : Euh ... oui. C'est d'accord avec moi. Mais vérifie si Mary doit y aller, elle aussi.

MATT : Oh ! Mary n'ira pas danser. Elle a décidé d'aller à votre soirée.

ERIC : Ah ? Alors, en quoi tu seras costumé ?

MATT : La même chose que tous les ans, en vagabond.

ERIC : Oui, je ne sais pas si c'est une bonne idée, Matt. Tu comprends, un vagabond, ça fait un peu trop penser aux sans domicile fixe. Je ne suis pas sûr que ce soit bien d'utiliser les malheurs de son prochain juste pour s'amuser.

MATT : Non, ça ira. Tu vois, mon vagabond l'est parce qu'il l'a choisi.

ERIC : T'es sûr de ça ?

MATT : Oui. Tu vois, il a rejeté les valeurs bourgeoises pour le simple plaisir de courir sur les routes en mangeant des sardines. Il refuse de posséder quoi que ce soit.

ERIC : Bourgeoise ?

MATT : Oui, les classes moyennes.

ERIC : Oui ... oui, je suis au courant. Oui, j'ai connu ça. (Il jette un oeil sur la photo d'Henry Bernard.)

MATT : Tu détestes vraiment Halloween, n'est-ce pas ? (Matt s'en va.)

ERIC : Euh ... euh ... euh ...

 

SCENE 12 - CUISINE : MARY PASSE UN COUP DE FIL A SA COPINE.

MARY : Ecoute, Valérie, si on te le demande, dis que je suis à la fête paroissiale. (...) Non, je leur ai dit que j'allais à la soirée avec toi et Denise. (...) Ils ne se douteront de rien. Alors, dis seulement ce que je t'ai dit. D'accord ?

 

SCENE 13 - COUR : SIMON SE MET A REGARDER LES CITROUILLES QUE SA MAMAN LUI AVAIT ACHETEES. IL NE LES TROUVE PAS A SON GOÛT.

SIMON : Et comment je vais pouvoir sculpter un chef d'oeuvre avec des citrouilles toutes flétries ?

ANNIE : Je suis désolée. Ils n'avaient que des citrouilles toutes flétries au supermarché.

SOUDAIN, SIMON ACCOURT VERS UNE BELLE CITROUILLE QUE LUCY AVAIT TROUVEE DANS LE POTAGER. IL CROYAIT QUE CETTE DERNIERE L'AVAIT TROUVEE POUR LUI.

SIMON : Oh ! Lucy ! Merci. C'est le plus beau potiron que j'ai jamais vu. C'est le potiron dont j'ai vraiment besoin.

LUCY : Laisse tomber, Simon. Elle est à moi.

SIMON : Très bien. Je vais te le payer.

LUCY : Non, merci.

SIMON : Entendu, d'accord. Mais d'abord, dis-moi où je peux en trouver un autre.

LUCY : Je regrette, il n'y en a plus.

ANNIE : Tu es sûre, chérie ? J'en aurais acheté quelques-uns pour la fête paroissiale.

LUCY : Oh ! Oui, j'en suis presque sûre.

EN TENANT COMPTE DE SA MANIERE D'AGIR, SA MAMAN EST PERSUADEE QUE LUCY CACHE QUELQUE CHOSE.

ANNIE : Où exactement as-tu trouvé ce beau potiron ?

LUCY : C'est une longue histoire.

ANNIE : Est-ce que par hasard tu te serais permise de ramasser ce potiron dans un potager ? (Lucy répond oui avec un tel embarras.) Alors, tu dois savoir ce qu'il te reste à faire, dans ce cas.

LUCY : Maman, ce n'est pas si facile que ça.

ANNIE : Arrête de te chercher des excuses. Tu vas aller le rendre tout de suite à son propriétaire et tu lui demanderas pardon.

LUCY : Oui, madame.

ANNIE : Est-ce que tu veux que je vienne avec toi ?

LUCY : Non, ça ira.

UNE FOIS LUCY REPARTIE, SIMON TENTE D'EN RAJOUTER.

SIMON : T'as été dure, mais t'as eu raison.

ANNIE : Ce n'est pas comme ça que tu auras un autre potiron.

 

SCENE 14 - PRES DE LA CABANE DU MUTANT : LUCY SE RETROUVE SUR LES LIEUX ET TENTE DE REMETTRE LE POTIRON A MIKE LE MUTANT. AU MOMENT OU ELLE GARE SON VELO DEVANT SA CABANE, CET HOMME OUVRE LA PORTE ET POUSSE UN ENORME CRI. LUCY A EU UN SACRE CHOC.

MIKE : Hem ... tu m'as fait très peur.

LUCY : Euh ... je vous ai effrayé ?

MIKE : Oui. Qu'est-ce que tu voulais faire, hein ? Me flanquer une crise cardiaque ? (Lucy répond non.)

 

SCENE 15 - COULOIR : MARY SORT UNE GRANDE CAISSE DU PLACARD. ELLE EST A LA RECHERCHE D'UN DEGUISEMENT POUR SIMON.

ERIC (en arrivant) : Qu'est-ce que tu cherches ?

MARY : Une cape pour un des costumes.

ERIC : Halloween n'est pas encore fini ? J'ai l'impression que ça dure depuis des semaines.

MARY : Encore un jour, papa.

ERIC : Il paraît que tu veux venir avec nous à la fête paroissiale.

MARY : Euh ... à vrai dire, non. Je pensais aller danser à l'école.

ERIC : Aaah ! Je croyais que Matt avait dit le contraire.

MARY : Ah ! J'ai changé d'avis, c'est pour ça. (Elle découvre un bonnet de fourrure.) Aaah ! C'est dégoûtant. Regarde, tu n'as qu'à te déguiser en Daniel Boone.

ERIC (examinant le bonnet) : Ah non, ça, c'est la coiffure de Davy Crockett, ma chérie. Autrefois, j'étais littéralement obsédé par Davy Crockett. Et quand je dis obsédé, ça veut vraiment dire obsédé. Et je ne manquais jamais le feuilleton à la télé. Je lisais tout ce qui parlait de lui. Rappelez-vous, Fort Alamo.

MARY : Ah ! C'est tout à fait ton personnage. (Eric observe le bonnet en riant et puis s'en va.)

 

SCENE 16 - PRES DE LA CABANE DU MUTANT : LUCY PARLE DE SA PRESENCE A MIKE ET LUI POSE DES TAS DE QUESTIONS.

LUCY : Je ne sais même pas pourquoi je prends la peine d'y participer. Mon petit frère Simon gagne le concours, tous les ans.

MIKE : Tu n'as qu'à garder le potiron que t'as arraché. Et tu peux en prendre autant que tu veux.

LUCY : Ca suffira. Je peux vous poser une question, Mr. Mitchell ?

MIKE : C'est mon père qui était Mr. Mitchell. Moi, c'est Mike.

LUCY : Mike ? (Celui-ci répond oui.) Comment vous avez eu cette cicatrice ?

MIKE : C'est un coup de feu.

LUCY : C'est pas vrai.

MIKE : Ah bon ?

LUCY : Vous en êtes sûr ?

MIKE : Quelquefois, j'ai ... j'ai des problèmes avec ma mémoire.

LUCY : Ca ne fait rien. Ce n'est pas très important. Vous savez, je voudrais inviter tous mes amis ici pour vous les présenter.

MIKE : Ah non, je n'aime pas trop les visites, en général.

LUCY : Si vous voulez, vous n'avez qu'à passer chez moi voir ma famille.

MIKE : Ah non, je ... je ... je ne sors pas non plus.

LUCY : Vous devriez voir mon père. Je lui demanderai de passer ici avec moi. Vous verrez, il est vraiment très gentil.

MIKE (en hurlant) : Non ! (Lucy est choquée.) Bon, ben ... maintenant, il faut que je rentre. (Il ouvre la porte et s'apprête à rentrer.)

LUCY : Mr. Mitchell ? (Elle ajoute en hurlant.) Mike ? Mike ?

MIKE (en hurlant) : Lucy peut venir ici quand elle en a envie, mais je ne veux pas voir ses amis ou sa famille.

 

LE LENDEMAIN, LORSQU'IL FAIT ENCORE NUIT ...

 

SCENE 1 - CHAMBRE DES PARENTS : DURANT SON SOMMEIL, ERIC SE MET A REVER DE CETTE FAMEUSE SCENE QUI AVAIT LIEU DANS LA COUR DE RECRE, CELUI QUI REMONTE A UNE TRENTAINE D'ANNEE, EN 1964 ET QUI N'ETAIT QU'UN MAUVAIS SOUVENIR. ON LE VOIT D'AILLEURS EN NOIR ET BLANC.

ERIC JEUNE : Dépêche-toi. Tache de ne pas oublier que j'ai très envie du costume de Davy Crockett.

HENRY JEUNE : T'en fais pas. Tu vas l'avoir.

ERIC JEUNE : Ca vaudrait mieux.

HENRY JEUNE : Ouais, j'en ai marre de t'entendre parler de ce stupide bonnet.

L'INSTITUTRICE S'AMENE AVEC UNE CAISSE CONTENANT DES DEGUISEMENTS POUR HALLOWEEN.

L'INSTITUTRICE : Très bien, les enfants, vous allez tous venir choisir vos petits déguisement. Mais je veux que vous le fassiez dans l'ordre sans vous disputer.

TOUS LES ENFANTS SE METTENT A FOUILLER LA CAISSE. C'EST HENRY QUI TIENT LE FAMEUX BONNET DE DAVY CROCKETT.

HENRY : Je l'ai trouvé ! Je l'ai trouvé !

C'EST A CE MOMENT QU'HENRY ET ERIC S'EN VIENNENT AUX MAINS. L'INSTITUTRICE LES SURPREND.

L'INSTITUTRICE : Eric Camden ? Mais qu'est-ce qui te prend ?

ERIC (frappant Henry) : Je t'avais dit que je le voulais.

HENRY : Je l'ai sorti pour toi. Je l'ai pris pour toi, Eric. J'allais te le donner. C'était pour toi ... pour toi, Eric.

ERIC SE REVEILLE.

 

SCENE 2 - CUISINE : DES LE PETIT MATIN, ERIC OUVRE SON COURRIER.

ANNIE (en arrivant) : Ne me dis pas que tu n'as pas pu te rendormir.

ERIC : Bon. Je ... j'ai peut-être bu un peu trop de café, hier soir.

ANNIE : C'était du décaféiné.

ERIC : Oh ! Ben ... je dois sûrement être trop excité par Halloween pour réussir à dormir.

ANNIE : Il y a quelque chose qui t'ennuie ? Quand tu auras envie d'en parler, je serai ravie de t'écouter.

ERIC : Merci. Merci. (Simon arrive.)

ANNIE : Qu'est-ce que tu fais debout si tôt ? Tu te sens bien ?

SIMON : Oui. Je n'arrive pas à dormir.

ERIC : Pourquoi ça ?

SIMON : Je n'arrête pas de voir des potirons partout. Il faut que je gagne le concours.

ERIC : Simon, viens par là ... Assieds-toi ... A mon avis, tu prends ce concours beaucoup trop au sérieux.

SIMON : Apparemment, t'as rien compris, tu sais. C'est ma troisième année. Un triplé.

ERIC : Hm hm !

SIMON : Ce n'est encore jamais arrivé dans l'histoire de cette fête paroissiale.

ANNIE : Simon, cette fête d'Halloween, nous l'avons instituée il y a trois ans afin de récupérer de l'argent pour les bonnes oeuvres.

ERIC : Oui, et je ne veux pas que tu te rendes malade pour un concours, c'est tout. Après tout, il y a ... il y a des chances qu'un autre le gagne.

SIMON : (Soupir.) Je dis peut-être n'importe quoi, mais ce n'est pas ton rôle de donner de l'espoir aux gens ?

ERIC NE SAIT QUE REPONDRE.

 

SCENE 3 - PARKING : MATT DISCUTE AVEC ROXANNE DU DEGUISEMENT QU'IL VA METTRE POUR SE RENDRE A CE BAL D'HALLOWEEN.

ROXANNE : En vagabond ? Tu ne vas pas y aller en vagabond.

MATT : Ah non ! Mais tu sais, mon vagabond, ce ... ce n'est pas qu'un ... qu'un S.D.F. Il rejette aussi les valeurs bourgeoises.

ROXANNE : Non, tu ne peux pas te déguiser en vagabond, parce que je t'ai trouvé un costume.

MATT : Quel costume ?

ROXANNE : Tu comprends, j'ai pensé que ce serait mieux si on était en couple.

MATT : Ah ? D'accord.

ROXANNE : En fait, je serai déguisée en Roxanne. Cyrano de Bergerac, la femme qui l'adore. Roxanne. (Elle lui donne le costume.) Tu sais la pièce Cyrano ?

MATT : Alors, je vais devoir m'habiller ...

ROXANNE : ... en Cyrano, bien sûr.

MATT : Le type avec un énorme nez ?

ROXANNE : Hu-hum. Tu sais, j'ai emprunté ce costume au cours d'art dramatique.

MATT : Je ... je n'en sais rien. Tu comprends ? Je ne suis pas du genre à me donner en spectacle sans arrêt.

ROXANNE : Oh ! S'il te plaît, Matt. Ce serait si romantique. Cyrano aimait Roxanne plus que n'importe qui d'autre. Et pour finir, elle a réussi à oublier son aspect assez repoussant et elle est aussi tombée amoureuse de lui ... totalement et à jamais.

MATT (après un long moment de réflexion) : D'accord.

 

SCENE 4 - COUR : ERIC ET LUCY SONT EN TRAIN DE PEINDRE UNE TOILE. CETTE DERNIERE SE REND COMPTE QU'IL Y A UNE ERREUR DANS LE MOT "TONIGHT".

LUCY : Hu-hum ...

ERIC : Quoi ?

LUCY : T'as oublié le G sur le dernier mot.

ERIC : Tu veux que je te dise ?

LUCY : Quoi ?

ERIC : Je déteste Halloween.

LUCY : Je sais. Ca ne me branche pas, moi non plus.

ERIC : Toi ? Pourquoi ça ?

LUCY : C'est une longue histoire.

ERIC : Eh bien, commence. Qu'y a-t-il ? (Il efface les deux dernières lettres de "tonight".)

LUCY : Tu sais qui est Mike Mitchell ?

ERIC : Ouais, je l'ai connu avant son accident.

LUCY : Alors, c'était bien un accident nucléaire ?

ERIC : Qu'est-ce qui t'a raconté ça ?

LUCY : Mes amis.

ERIC : Eh bien, comme c'est souvent le cas, tes amis ont tort. C'était un artiste. Il fabriquait de magnifiques sculptures abstraites faites avec des bouts de fer et d'acier. C'était beau. Ses oeuvres avaient une puissance. Je l'aimais bien. On était amis. Il était étranglé financièrement comme beaucoup d'artistes, hélas. Pour pouvoir s'en sortir, il a ... il a pris un travail de pompiste, la nuit. Deux types, un soir, on voulu lui voler la caisse. L'un des types était armé. Mike a voulu le désarmer, l'autre a tiré.

LUCY : Oh ! Le pauvre Mike.

ERIC : Oui. Je passe souvent lui rendre visite, mais il refuse de m'ouvrir. Il est ... il vit pratiquement en reclus.

LUCY : Pourquoi les garçons sont méchants avec lui ? Ce n'est pas sa faute s'il est comme ça.

ERIC : La plupart du temps, on porte des jugements sur les gens en se fiant à leur apparence, alors qu'on devrait prendre le temps de découvrir qui ils sont.

LUCY : Pourquoi on fait ça ?

ERIC : J'aimerais le savoir, chérie. Je suppose que ça doit être une réaction de peur.

LUCY : Excepté qu'il est plus effrayé que n'importe qui. Et il n'est pas méchant, tu sais. Il est très gentil.

ERIC : Assez gentil pour te pardonner de lui avoir volé ce beau potiron ?

LUCY : Oui.

ERIC : Eh bien, j'ai l'impression que Mike a fini par trouver une grande amie.

LUCY SOURIT A SON PAPA QUI L'EMBRASSE.

 

SCENE 5 - CHAMBRE DES PARENTS : ROSIE MET SON DEGUISEMENT DE DINOSAURE. SA MAMAN LA PREND EN PHOTO.

ANNIE : Oooh ! Tu es adorable, chérie. Allez, regarde maman. Tu es le plus joli petit dinosaure que j'ai jamais vu. (La photo est prise.)

ROSIE : Il fait chaud.

ANNIE : Bon, d'accord, je vais percer quelques trous pour t'aérer un peu, si veux. Entendu ?

ROSIE : Le col me gratte trop. (La photo est prise.)

ANNIE : Euh ... euh ... attends, je vais arranger ça.

ROSIE : Je n'arrive pas à bouger les mains.

ANNIE : Allez, viens t'asseoir. Tu n'es pas forcée de mettre ça, tu sais. Je vais vite te l'enlever. Allez ! Allez ! Assieds-toi. (Rosie se met à bouder et à gémir.) Tu le détestes, c'est ça ? (Rosie répond oui.)

MATT (en arrivant) : Je sais ce qu'elle doit ressentir. Comment je vais faire ? Je ne peux pas aller danser dans cette tenue.

ROSIE : T'as l'air amusant.

MATT : Oui, j'ai surtout l'air d'un idiot. Maman, tu ne peux rien faire pour arranger ça ?

ANNIE : Euh ... si, c'est possible. Je ne sais pas. Peut-être qu'en enlevant le chapeau ... Ah ! Et là, tu devrais peut-être mettre une cape sur tes épaules. Ah non non non ! Il vaut mieux remettre ton chapeau. Tiens ! Joli ! (Rosie s'éclate de rire.) ... Tu vois, peut-être qu'avec cet énorme nez et ce chapeau, t'auras une chance que personne te reconnaisse.

 

SCENE 6 - COUR : LUCY EST OCCUPEE A NETTOYER SON PINCEAU. SIMON ARRIVE AVEC UNE CAISSE.

LUCY : Qu'est-ce que c'est ?

SIMON : Je ne sais pas, il y a écrit "Lucy, joyeux Halloween" et c'était devant la porte.

LUCY (en ouvrant la caisse) : Wouah !

SIMON : Qu'est-ce que c'est ?

LUCY (en la refermant vite) : Rien du tout.

SIMON : Ca sent le potiron.

LUCY : Et alors ?

SIMON : Je sais que c'est un potiron.

LUCY : Ah ! Je regrette, ce ne sont pas tes oignons.

SIMON : Tu ne vas pas faire ce concours, j'espère ?

LUCY : Peut-être bien, peut-être pas. (Elle s'empare de la caisse et puis s'en va.)

SIMON : (Soupir.) Mince !

 

SCENE 7 - EGLISE : MARY ET SA MAMAN S'OCCUPENT DE LA DECORATION DE L'EGLISE.

MARY (en installant une grosse araignée au plafond) : Oh ! Ca va me donner des cauchemars.

ANNIE : C'est toi qui a eu cette idée, non ?

MARY : Je suppose.

ANNIE : Bon. Si tu veux bien gonfler les ballons, je pourrais faire autre chose.

MARY : D'accord. Pas de problème.

ANNIE : Mais je ne veux surtout pas que tu sois en retard à ta soirée, alors, file dès que c'est l'heure.

MARY : Oh ! Je vais y aller avec Valérie et Denise, alors, je peux partir quand je veux.

ANNIE : Ah ! Mais où sont passés les rideaux noirs pour la maison hantée ? Oooh !

MARY LES APERCOIT. ROSIE EST EN TRAIN DE SE COUCHER DESSUS.

MARY : Ce ne serait pas ça, par hasard ?

ANNIE : Ouais. (Elle regarde Rosie.) Oh ! Oooh ! La pauvre chérie. Elle doit être épuisée à force de m'avoir embêtée.

MARY : Hm ... Tu veux que je la couche ?

ANNIE : Non non, j'accrocherai ces rideaux plus tard. En plus, elle est toujours très mal lunée après avoir dormi. Laissons-la se reposer.

MARY : Ouais, dommage qu'ils ne disent jamais ça pour moi.

ANNIE : Qu'on dise quoi ?

MARY : Laissons-la se reposer.

ELLE CONTINUE DE GONFLER LES BALLONS.

 

SCENE 8 - PRES DE LA CABANE DU MUTANT : LUCY SE REND A NOUVEAU CHEZ MIKE LE MUTANT. PENDANT CE TEMPS, LES TROIS GARCONS S'AMUSENT A LANCER DES OEUFS SUR LA PORTE DE SA CABANE. EN ARRIVANT, LUCY S'EN APERCOIT.

LUCY : Hé ! Stop ! Ca suffit !

RANDY : Oooh ! Ouais !

SAM : Hou hou !

RANDY : Oui !

LUCY (à Jimmy) : Je ne comprends pas comment j'ai pu être folle de toi.

JIMMY : Ca suffit, les gars. Arrêtez.

LUCY (à Randy) : Ca suffit !

RANDY (lançant un oeuf) : Ouais !

LUCY : Stop !

RANDY : C'est pour t'apprendre à vivre. C'est pour tous ces enfants que t'as mangés, sale mutant ! (lançant un oeuf)

SAM (lançant un rouleau de papier toilette) : Ouais ! Espèce de monstre !

JIMMY : Ce n'est pas drôle. Arrêtez.

RANDY (lançant un oeuf) : Ouais ! (Lucy arrive avec un tuyau d'arrosage.)

LUCY : Laissez-le tranquille. Vous entendez ?

RANDY : Hé hé ho ! Ca ne vas pas !

SAM : Oh là là !

DES QUE CES TROIS GARCONS SONT ASPERGES, ILS PRENNENT LA FUITE. PRECIPITAMMENT, LUCY FRAPPE A LA PORTE DE CHEZ MIKE LE MUTANT.

LUCY : Mike ! C'est moi ! C'est Lucy. Est-ce que ça va ?

COMME IL NE REPOND PAS, ELLE OUVRE LA PORTE ET VOIT MIKE EN TRAIN DE SE BOUCHER LES OREILLES.

MIKE (dès qu'elle entre) : Ils sont partis ?

LUCY : Oui. (Mike se sent soulagé.) C'est ... c'est fini. C'est fini. (Il est en pleurs.)

 

SCENE 9 - CABANE : LUCY EST OCCUPEE A NETTOYER LE PORTE DE LA CABANE.

LUCY : Tu sais, tout le monde n'est pas comme ces garçons.

MIKE : Si, la plupart des gens.

LUCY : Non. La plupart des personnes sont très gentils. Les méchants ont probablement seulement peur de toi parce qu'elles sont ignorantes.

MIKE : Hein ? Pourquoi ? Les personnes ont peur de moi ?

LUCY : Ben ... oui.

MIKE : Pourquoi ?

LUCY : Je n'en sais rien.

MIKE : Pourtant, ils ne devraient pas.

 

SCENE 10 - COULOIR : ANNIE, DEGUISEE EN SORCIERE, FRAPPE A LA PORTE DE LA CHAMBRE DE MARY ET LUCY. MARY, DEGUISEE EN COW-BOY, LUI OUVRE.

MARY : Aaah ! C'est ravissant.

ANNIE : Ah ! C'est vrai ? Je te remercie. Euh ... dis-moi, tu ne connaîtrais pas quelqu'un qui pourrait faire du baby-sitting à l'improviste ?

MARY : Mais pour garder quoi ?

ANNIE : Qui ?

MARY : Excuse-moi.

ANNIE : Tu sais bien, voyons. Rosie. Elle refuse d'aller à notre fête sans costume et elle a détesté tout ce que je lui ai proposé. Mais je ne peux pas rester avec elle. On m'attend à l'église. Lucy est déjà partie, toi, tu dois aller danser et ... euh ... Ah ! Peut-être que Mme Horton sera d'accord. Je vais lui téléphoner.

MARY : Non, attends ! Attends ! Je vais essayer. Je vais lui trouver un costume.

CETTE IDEE INTRIGUE FORTEMENT ANNIE.

 

SCENE 11 - PRES DE CHEZ ROXANNE : MATT, DEGUISE EN SANS-ABRI, FRAPPE A LA PORTE DE CHEZ ROXANNE.

MATT : Des bonbons ou la vie ?

ROXANNE : Ah ! Et vous êtes, euh ...

MATT : Ecoute, je suis désolé pour ton costume. Je ne peux vraiment pas porter ça. Ca ne me va pas.

ROXANNE : Vous n'êtes certainement pas mon cavalier, parce que mon cavalier devait être en Cyrano. Vous comprenez ? Un déguisement que j'ai eu beaucoup de mal à trouver et qui correspondait parfaitement à mon déguisement. Et vous savez, mon cavalier n'aurait jamais osé se déguiser en sans domicile fixe.

MATT : Euh ... en vagabond ?

ROXANNE : Peu importe. Oui, mon cavalier aurait su que s'il avait débarqué ici déguisé en délinquant ...

MATT : En ... en vagabond.

ROXANNE : ... en vagabond, ...

MATT : Oui.

ROXANNE : ... alors, ça voudrait dire que j'irai danser avec un vagabond et ça ferait forcément de moi, une ratée. Et je ne suis pas une ratée.

ELLE LUI FERME LA PORTE AU NEZ. MATT ESSAIE ENCORE DE LUI DIRE DEUX MOTS. IL FRAPPE A NOUVEAU.

ROXANNE (en ouvrant la porte) : Quoi ?

MATT : Si on parlait de ces sottises comme quoi Roxanne aimait Cyrano malgré son aspect physique repoussant ?

ROXANNE : Ah ! Pitié ! C'est de la fiction.

MATT : Eh bien, laisse-moi te dire quelque chose. Tu as l'air vraiment, vraiment très jolie dans cette robe qui te va incroyablement bien. Mais malgré ton apparence, je dois dire que c'est fini pour toi, ma puce. (Il s'apprête à rentrer.)

ROXANNE : Hé ! Matt ! Attends. (Matt se retourne.) Euh ... euh ... Tu trouves vraiment que je suis incroyablement jolie ?

MATT LUI REPOND NON.

 

SCENE 12 - COULOIR : SIMON, DEGUISE EN DRACULA, S'IMPATIENTE DEVANT LA PORTE DE LA SALLE DE BAIN.

SIMON : Dépêchez-vous ! Faut y aller ! On va être en retard.

ANNIE (en arrivant) : Tu crois que Mary a réussi ?

SIMON : Oh, je n'en sais rien mais elle m'a dit de lui apporter une serpillère, sûrement pour éponger un peu le sang.

ANNIE : Hou ! Hou ! Tu sais, il n'y a plus rien qui puisse me surprendre.

MARY ARRIVE AVEC ROSIE DEGUISEE EN HAPPY.

MARY : Ta-daaa !

ANNIE : Rosie, je te trouve vraiment splendide. Mais dis-moi, qui es-tu ?

ROSIE (imitant Happy) : Wouah ! Wouah !

ANNIE : C'est Happy.

SIMON : Elle ne peut pas être Happy. Happy va y aller déguisé en Happy.

ANNIE : Hé ! Simon !

SIMON : Suivez-moi, tous les deux. (Simon et Rosie s'en vont. Rires.)

ANNIE : Comment tu as fait ?

MARY : Je l'ai regardé droit dans les yeux et je lui ai dit qu'elle devait porter un costume pour être joyeuse comme Happy.

ANNIE : Oh non !

MARY : Et elle a dit d'accord.

ANNIE : Oooh ! C'est un miracle, ma chérie. (Etreinte.)

MARY : Amuse-toi bien.

ANNIE : D'accord. Toi aussi. Ecoute, n'oublie pas de laisser beaucoup de bonbons devant la porte pour les enfants du quartier.

MARY : Il n'y a pas de problème.

ANNIE : Oui.

MARY (brandissant ces deux pistolets) : Wou-hou !

 

SCENE 13 - PRES DE CHEZ HENRY BERNARD : ERIC EST SUR LE POINT DE RENDRE VISITE A HENRY BERNARD. IL CROISE SES VOISINS : DEUX ENFANTS ET LEUR MAMAN.

ERIC : Bonsoir.

LES ENFANTS : Bonsoir. Wou ! Wou !

ERIC : Ho ho ho ho ! Oh ! Vous m'avez fait peur, là. Allez, bonne soirée.

LES ENFANTS : Merci. (Ils se mettent à bavarder.)

ERIC SONNE A LA PORTE. IL TOMBE SUR SON FILS, ZACK.

ERIC : Bonsoir.

ZACK : Bonsoir. Euh ... vous ne croyez pas que vous êtes un peu grand pour faire ça ?

ERIC : Ah mais, je ... je ne suis pas venu pour ... enfin, veux dire ... je ne suis pas venu pour ça ... Je veux dire ... euh ... enfin, pour faire ce qu'ont fait ces deux enfants. Non non. Est-ce que ton père est là ?

HENRY (en arrivant) : Bonsoir. Est-ce que je peux vous aider ?

ERIC : Oh mais ... Vous êtes Henry Bernard ?

HENRY : Oui.

ERIC : Vous avez une minute ?

HENRY : Zack, tu devrais aller finir de préparer ton déguisement. Tu veux bien ?

ZACK : D'accord.

ERIC : Je suis Eric Camden. Et ... je suis venu vous rapporter ça.

HENRY : Mais pourquoi ? Qu'est-ce que c'est que ça ?

ERIC : Ecole de Binghamton, 1964. Halloween. Davy Crockett.

HENRY A BEAUCOUP DE MAL A SE SOUVENIR DU PASSE.

ERIC : Vous ne vous souvenez pas de moi, c'est ça ?

HENRY : Non. Désolé. Hum ...

ERIC : Non. C'est moi qui suis désolé. Ceci ... Je m'excuse pour ce qui est arrivé ce jour-là et de vous avoir dérangé, ce soir.

HENRY : Oh ! Ce ... ça ne fait rien.

ERIC : Au revoir. (Il s'apprête à partir.)

HENRY : Euh ... attendez une minute. (Eric se retourne.) Camden, hein ? Eric Camden, c'est ça ?

ERIC : C'est ça.

HENRY : Vous ... vous êtes venus là pour me donner votre bonnet ?

ERIC : Enfin, j'aurais ... j'aurais dû le faire depuis longtemps.

HENRY : Mais ... Oooh ! Je n'en voulais pas de ce stupide bonnet, tu sais. C'était pour toi.

ERIC : Oui, je sais. Excuse-moi de t'avoir tapé dessus.

HENRY : Moi aussi. (Rires et soupir.) Tu ne veux pas entrer pour prendre un café euh ... ou autre chose ?

ERIC : Ouais, volontiers.

HENRY LE FAIT ENTRER.

 

SCENE 14 - EGLISE : JUSTE AVANT LES RESULTATS DU CONCOURS DE LA PLUS BELLE CITROUILLE, UN ENFANT PASSE AU STAND DE FRIANDISES.

L'HOMME (lui donnant de la barbe à papa) : Et voilà pour toi.

LE JEUNE GARCON : Merci bien, monsieur.

L'HOMME : De rien.

D'AUTRES ASSISTENT AU JEU DE MASSACRE A LA BOUTEILLE DE LAIT.

UN AUTRE GARCON : Wouh !

UNE VOIX : Très bien. Dépêchez-vous de voter pour votre citrouille préférée. Nous allons bientôt procéder au dépouillement. Alors, votez vite pour votre citrouille préférée.

LES CAMDEN FONT SON ENTREE DANS L'EGLISE. MATT TAPE SUR L'EPAULE DE SA MAMAN.

ANNIE (prise de peur) : Oh ! ... Oh ! C'est toi ? Pourquoi tu n'es pas à ta soirée ?

MATT : Ah ! Ce n'était pas vraiment ce que j'avais espéré.

ANNIE : Oooh ! Je suis désolée.

ROSIE (en arrivant) : Regarde !

ANNIE : Oooh ! Un papillon ! Mais qui t'a fait ça ?

ROSIE : L'ami de Lucy. Wouah ! Wouah ! (Eclats de rire.)

MATT : Oui, Lucy tient un stand dans l'entrée avec un énorme type avec une tête de monstre. Et il sait peindre ce type. Peut-être que je lui demanderai de me faire un tatouage. (Annie s'éclate de rire.)

ERIC (en arrivant) : Tu as oublié ton balai, jolie sorcière ?

ANNIE : Tu t'es même déguisé ! (Ils s'embrassent.)

MATT : Tu sais, c'est ... c'est un très beau bonnet.

ERIC : Ah ouais ? Tu trouves ? Il te plaît ? Hm ?

MATT : Je ne sais pas. C'est de la vraie fourrure ? Tu ne crois pas que c'est un petit peu déplacé d'utiliser le malheur d'une pauvre bête pour t'amuser ?

ERIC : Mais là, j'ai le droit ? Ce raton laveur m'a fait don de sa personne. (Matt s'éclate de rire.)

ANNIE : Hé ! Qui te l'a donné ?

ERIC : Henry Bernard.

ANNIE : De Binghamton ?

ERIC : Oui, et ... il s'était donné du mal pour l'attraper, alors je suis passé ches lui pour le remercier. Je trouve ça génial. J'adore Halloween.

ANNIE : Mon chéri, qu'est-ce qui t'arrive ?

ERIC : Je me sens bien.

ANNIE : Et tu n'as pas encore vu Rosie en Happy ?

MATT : Et où est Mary ?

ANNIE : Elle est allée danser.

MATT : Ah non, pas elle.

ANNIE : Si, c'est vrai.

MATT : Oui, mais elle m'a dit qu'elle venait ici.

ERIC : Mais elle m'a dit qu'elle irait danser.

ANNIE : Ah ! Je sais où elle est.

ERIC : Et où ça ?

ANNIE : Elle est à la maison.

MATT : Pourquoi elle ne nous a pas dit la vérité ?

ANNIE : Parce qu'elle est diabolique, mais pas folle.

 

SCENE 15 - CHAMBRE DE MARY ET LUCY : MARY ECOUTE DE LA MUSIQUE EN DANSANT ET EN MANGEANT DE LA GLACE. SOUDAIN, ELLE RECOIT UN APPEL.

MARY (en décrochant) : Allô ? (...) Ah ! Salut, Valérie. Oh ouais ! Ca marche du tonnerre. Non, je vais rester ici. (...) Parce que c'est la seule soirée de l'année où je peux être seule. Il y a sept personnes dans cette famille, tu sais. (...) D'accord. Bonsoir, Valérie. (Mary raccroche.)

 

SCENE 16 - SALLE DE BAIN : PUIS ELLE ENTRE DANS LA PIECE D'A COTE POUR SE PREPARER UN BAIN MOUSSANT.

MARY : Mary Camden a réussi à démarquer. Elle vise ! Elle tire et elle déraille !

 

SCENE 17 - COULOIR : JUSTE AVANT DE PRENDRE SON BAIN, MARY VA DANS LE PLACARD ET SE DEGUISE A PRESENT EN REINE D'ANGLETERRE.

 

SCENE 18 - SALLE DE BAIN : PUIS, RETOUR A LA SALLE DE BAIN POUR PRENDRE SON BAIN.

MARY (dans sa baignoire en train de manger sa glace) : J'adore Halloween !

 

SCENE 19 - EGLISE : ON PREPARE LE RESULTAT DU CONCOURS.

ERIC : Un peu de silence. Les juges ont enfin rendu leur verdict. Et le gagnant du grand concours paroissial d'Halloween de la plus belle citrouille sculptée est ...

ANNIE : Ouais !

ERIC : ... Lucy Camden.

TOUT LE MONDE APPLAUDIT, SAUF SIMON QUI TEMOIGNE SON AIR JALOUX.

UNE VOIX : Ouais ! Bravo, Lucy ! Félicitations !

MATT : Ouais !

ANNIE (en s'écriant) : Ouais ! Elle a gagné ! (Lucy apparaît sur le podium.)

ERIC (à Simon) : Pas de chance.

LUCY : Aujourd'hui, mon père m'a appris qu'il ne fallait jamais trop se fier aux apparences. Et la vérité, c'est que ... je n'ai pas vraiment sculpté ce potiron. Je n'ai fait que mettre mon nom dessus. Le vrai gagnant de ce concours est mon ami, Mr. Mike Mitchell. (Lui aussi, réapparait sur le podium.) Il faut enlever ton masque.

UNE FOIS MIKE DEMASQUE, TOUT LE MONDE APPLAUDIT.

DES VOIX : Ca alors ? Bravo ! Bravo ! Bravo !

ERIC : Félicitations ! (Ils se serrent la main.)

SIMON : Excusez-moi. Excusez-moi.

ERIC : Simon ?

SIMON : Je m'appelle Simon Camden. Et je voudrais saluer un vrai maître. Je n'ai jamais vu une aussi belle citrouille sculptée. (Ils se serrent la main.)

UNE VOIX : C'est vrai !

JIMMY, SAM ET RANDY VIENNENT POUR PARLER A LUCY.

JIMMY : Salut !

LUCY (pas contente de les voir) : Salut !

JIMMY : Je suis venu te dire que j'étais désolé pour cet après-midi.

LUCY : Ne le dis pas à moi, (à Mike) dis-le-lui.

JIMMY : Désolé pour cet après-midi. Ca n'arrivera plus jamais.

MIKE : Merci. Les oeufs ont tout sali.

JIMMY : On va y aller pour tout nettoyer.

SAM : Ouais.

JIMMY : Venez, les gars.

JIMMY ET LES DEUX AUTRES GARCONS SORTENT DE L'EGLISE. ERIC REMARQUE QUE MIKE PORTE UNE DE SES SOUTANES.

ERIC : On dirait qu'il porte une de mes chasubles. (C'était l'idée de Lucy.)

LUCY : Je suis désolée.

SIMON : Et pour le concours de l'année prochaine, je compte bien y participer.

MIKE : Mais, moi aussi.

FIN DE L'EPISODE

Fait par Engelsnad

Kikavu ?

Au total, 54 membres ont visionné cet épisode ! Ci-dessous les derniers à l'avoir vu...

belle26 
15.07.2023 vers 16h

whistled15 
31.10.2021 vers 17h

nalalove 
08.02.2021 vers 18h

Mathry02 
24.12.2020 vers 13h

Collen08 
13.12.2020 vers 10h

lecasy74 
26.09.2020 vers 17h

Derniers commentaires

Avant de poster un commentaire, clique ici pour t'identifier.

Sois le premier à poster un commentaire sur cet épisode !

Contributeurs

Merci aux 2 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

diana62800 
Jelina 
Ne manque pas...

Rejoins l'équipe HypnoCheck pour vérifier les informations des épisodes de la citadelle.
L'équipe HypnoCheck recrute ! | En savoir plus

L'équipe HypnoDiff, chargée de la saisie des synopsis et des news diffusions, recrute.
L'équipe HypnoDiff recrute ! | Plus d'infos

Le nouveau numéro d'HypnoMag est disponible !
HypnoMag | Lire le nouveau numéro !

Alternative Awards : À vos nominés
Alternative Awards | On compte sur vous !

Activité récente
Actualités
Convention années 90

Convention années 90
Les 15, 16 et 17 mars prochains aura lieu la convention années 90 à Hartford, dans le...

Mackenzie Rosman est maman

Mackenzie Rosman est maman
C'est sur son compte Instagram que l'actrice Mackenzie Rosman a annoncé la bonne...

Le quartier fait peau neuve !!!

Le quartier fait peau neuve !!!
Le quartier fait peau neuve avec un tout nouveau design signé Profilage après plus deux ans avec...

Calendrier du mois

Calendrier du mois
Le quartier vous propose de passer ce mois de Mars 2022 avec Lucy Camden et Sandy Jameson. >> Le...

Calendrier du mois

Calendrier du mois
Le quartier vous propose de passer ce mois de Février 2022 avec Eric et Annie Camden. >> Le...

Newsletter

Les nouveautés des séries et de notre site une fois par mois dans ta boîte mail ?

Inscris-toi maintenant

HypnoRooms

choup37, 19.04.2024 à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

CastleBeck, Hier à 11:48

Il y a quelques thèmes et bannières toujours en attente de clics dans les préférences . Merci pour les quartiers concernés.

Viens chatter !