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#107 : Samedi

C'est samedi et la famille se prépare à aller voir l'équipe de Mary jouer dans un match de basket. À leur grande surprise, Mary ne veut pas qu'ils viennent. Ruthie et Simon jouent à la police et traquent un "méchant" facteur. Mais bientôt ils se retrouvent très loin de la maison perdus en banlieue. 

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Popularité


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Titre VO
Saturday

Titre VF
Samedi

Première diffusion
04.11.1996

Première diffusion en France
26.12.1999

Photos promo

Eric (Stephen Collins) & Annie Camden (Catherine Hicks)

Eric (Stephen Collins) & Annie Camden (Catherine Hicks)

Lucy (Beverley Mitchell) & Annie Camden

Lucy (Beverley Mitchell) & Annie Camden

Simon (David Gallagher) & Ruthie Camden (Mackenzie Rosman)

Simon (David Gallagher) & Ruthie Camden (Mackenzie Rosman)

La famille Camden dans la cuisine

La famille Camden dans la cuisine

Matt (Barry Watson) et Eric Camden

Matt (Barry Watson) et Eric Camden

Plus de détails

ÉPISODE 007

Écrit par : Jack LoGuidice
Réalisé par : David Semil

Acteurs principaux : Stephen Collins (Eric Camden), Catherine Hicks (Annie Camden), Barry Watson (Matt Camden), Jessica Biel (Mary Camden), Beverley Mitchell (Lucy Camden), David Gallagher (Simon Camden), Mackenzie Rosman (Ruthie Camden

Acteurs secondaires :

Apparitions

SCENE 1 - CUISINE : LUCY ET SA MAMAN NETTOYENT LA MAISON. ERIC ARRIVE.

ERIC : Ca va ?

ANNIE : Ca va.

LUCY (en les voyant embrasser) : Je peux vous dire que la plupart des parents ne font jamais ça devant leurs enfants.

ERIC : Et où tu veux en venir ?

LUCY : Ashley va venir voir le match de Mary avec nous.

ERIC : Et alors ?

LUCY : Maman !

ANNIE : Ashley est vraiment très populaire.

ERIC : Ah ! Mais elle déteste les baisers, et surtout prends exemple sur elle, Lucy.

LUCY N'EST PAS DU GENRE A PLAISANTER. ANNIE ET ERIC SE SERRENT TRES FORT. ROSIE ET SIMON ARRIVENT.

SIMON : Comment vous pouvez faire ça alors qu'on a dû nettoyer la baignoire ?

ERIC : Euh ... c'est ma récompense pour avoir tondu le gazon.

SIMON : Et nous, qu'est-ce qu'on aura ?

ANNIE : Le droit de vivre ici, gratuitement.

SIMON POUSSE UN ENORME SOUPIR. PUIS, IL REMPLIT SON SAC DE FRIANDISES.

ANNIE : Simon, qu'est-ce que tu fais ?

SIMON : Je prends des provisions pour le match. Je n'ai pas envie de mourir de faim, tu sais. (à Rosie) Attrape du chocolat.

ROSIE : Je préférerais qu'on aille à la cuvette.

SIMON (la reprenant) : C'est une buvette, pas une cuvette. Et c'est beaucoup trop cher pour nous.

ROSIE : Ta petite souris m'a donné pleins de sous. (Elle montre ses dents.)

SIMON : Aaah ? Alors, tu pourras me payer quelque chose ?

ROSIE : Désolée. T'as qu'à perdre une dent, toi aussi. (Matt arrive.)

MATT : J'ai lavé ta voiture, maman. Je vous retrouve là-bas dès que j'ai fini mon travail.

ANNIE : D'accord, merci.

ERIC : Il a bien dit "travail" ?

ANNIE : Hein ?

MATT : Oui, je ne voulais rien vous dire avant que ce soit bien enclenché, mais après tout, c'est gagné d'avance.

ERIC : Hum ... ce n'est pas la première fois que j'entend ça.

MATT : Non, sérieusement, je ne vais pas me planter, cette fois. Je fais bosser une fille de ma classe de littérature.

ERIC : Aaah ! J'aurais dû deviner qu'il y avait une fille.

MATT : Papa, ce n'est pas ce que tu crois. Je ne suis pas attiré par cette fille.

ERIC : Bien sûr.

LUCY : Pourquoi ?

MATT : Il n'y a pas de raison. Elle ne m'intéresse pas.

SIMON : Alors là, j'ai du mal à te croire. (Lucy, non plus, n'y croit pas.)

MATT : Ecoute, je ne suis pas attiré par toutes les femmes que je vois.

SIMON : Bien sûr que si.

MATT : Arrête un peu. Ecoute, même si c'était le cas, je saurai séparer le boulot du plaisir.

ERIC : Ah oui, bien sûr. Et combien de temps ça va durer, à ton avis ?

MATT : Jusqu'à la fin. J'en ai besoin.

ERIC : Hum ... bonne chance.

MATT : Merci, je n'arriverai sûrement qu'à mi-temps. (Mary arrive.)

TOUT LE MONDE : Hé ! Allez, les Wildcats. Défense ! Défense ! Défense ! Défense ! Défense ! Défense ! Défense ! Défense ! Défense ! (Ils sont interrompu à cause de son humeur.)

MARY : D'accord, je n'ai plus le choix. Vous voulez bien ne pas venir me voir jouer ?

SIMON ET ANNIE : Qui ?

ERIC : Qui ça ?

MARY : Tous les six.

TOUT LE MONDE EST CONSTERNE.

 

GENERIQUE

 

SCENE 2 - CHAMBRE DE MARY ET LUCY : LUCY CHERCHE A CONNAITRE LES RAISONS DE L'ATTITUDE DE SA GRANDE SOEUR.

LUCY : Pourquoi tu me détestes ?

MARY : Je ne te déteste pas. Je veux seulement que vous ne veniez pas au match.

LUCY : Mais pourquoi ?

MARY : Parce que vous me rendez nerveuse. Voilà pourquoi ?

LUCY : On ne t'a jamais rendu nerveuse, avant ?

MARY : Bien sûr que si, je ne vous l'ai pas dit, c'est tout. C'est trop dur pour moi de me concentrer avec vous. Il y a papa et Matt qui hurlent sans arrêt mon nom, maman qui insulte l'arbitre et Simon et Rosie crient si fort que j'entends tout ce qu'ils disent.

LUCY : Aaah, bien sûr, la seule fois où j'invite Ashley, tu décides de nous prendre la tête.

MARY : Vous ne vous intéressez même pas au basket-ball.

LUCY : Mais qui parle de basket-ball ? Est-ce que tu sais combien de garçons vont voir ces matchs ?

MARY : C'est exactement ça, le problème. Vous vous précipitez au stand où on vend des glaces toutes les deux minutes et ça me distrait.

LUCY : Est-ce que tu sais combien de garçons il y a autour de ce stand ?

MARY : Oh ! Ca suffit ! Dégage !

LUCY : Comment ça ? Le sport, ce n'est pas uniquement ... du sport ?

MARY : C'est notre plus grand match de la saison et tu me parles de tes petits histoires de flirt.

LUCY : Je veux entrer dans le clan d'Ashley et ça va m'y aider.

MARY : Apparemment, tu n'as pas compris. On m'a accepté dans la meilleure des équipe où les filles plus âgées sont jalouses de moi. Je dois mériter ma place à chaque match si je veux un jour faire vraiment partie de l'équipe.

LUCY : Tu n'as pas compris ? J'essaie aussi de m'intégrer. Mais est-ce que tu acceptes de m'aider ? Non.

LUCY, CONTRARIEE, S'EN VA.

 

SCENE 3 - CHAMBRE DE SIMON ET ROSIE : ROSIE FAIT DU COLORIAGE TANDIS QUE SIMON TROUVE DES OCCUPATIONS.

SIMON : Je ne trouve pas ça juste.

ROSIE : Oh oui.

SIMON : C'est moi qui ai crié le plus fort, la semaine dernière.

ROSIE : Oui.

SIMON : Il y a personne qui crie plus fort que moi.

ROSIE : Oui.

SIMON : Et si je n'avais pas été là, l'équipe ne serait sans doute pas arrivée en finale.

ROSIE : Oui.

SIMON : Arrête de dire "oui".

ROSIE : D'accord. Alors, qu'est-ce qu'on va faire si on ne va pas voir le match ?

SIMON : Nous, on ne va rien faire du tout. Je vais aller jouer au détective ... mais tout seul.

ROSIE : Je ne peux pas jouer ? Euh ... c'est moi qui ferai le méchant.

SIMON : Tu ferais un très mauvais, très mauvais méchant.

ROSIE : Pourquoi ?

SIMON : Parce que t'es trop facile à attraper et tu souris tout le temps.

ROSIE : Alors, je ne sourirai pas ?

SIMON : Non.

ROSIE : Euh ... si tu veux, je peux être ton assistance.

SIMON : Non, c'est ... c'est une assistante. (Rosie se met à gémir et baisser la tête.)

ROSIE : Bon. D'accord. (Elle se relève et pousse un grand cri.)

SIMON : Mais tu devras faire absolument tout ce que je te dirai. D'accord ?

ROSIE : D'accord. (Ils se serrent la main.)

 

SCENE 4 - SALLE DE BAIN : MATT EST EN TRAIN DE SE RASER. ERIC ARRIVE.

ERIC : Aaah ! Si tu pouvais aussi te couper les cheveux avec ton rasoir, ce serait parfait.

MATT : Pourquoi tu es de si bonne humeur ?

ERIC : Aaah ! Ta mère et moi, nous allons faire les courses tous les deux.

MATT : Et comment t'as fait ? Elle déteste aller au supermarché avec toi.

ERIC : Elle était si furieuse que Mary ne la laisse pas assister au match qu'elle a dit oui sans réfléchir. Le tout, c'est de savoir choisir son moment.

MATT : Ah ! Tu fais bien de parler de ça. Faut que j'y aille. Je vais être en retard. (Mary arrive en frappant à la porte.)

MARY : Je peux entrer ? (Matt et son papa essaient de lui mettre la pression.)

ERIC : Ah ! Euh ... n'oublie pas de tenter ta chance, dès que c'est possible.

MATT : Oui, et dis à Corey de te filer le ballon quand tu regardes l'assaut.

ERIC : Et surtout, n'oublie pas de détendre avant tes lancers francs.

MATT : Oui, tu les réussis toujours mieux que tu es détendue.

MARY : Merci. Et maintenant, je peux entrer ?

MARY REPOUSSE MATT ET SON PAPA ET LEUR FERME LA PORTE AU NEZ.

ERIC : C'était trop, non ?

MATT FAIT SIGNE QUE NON.

 

SCENE 5 - CUISINE : ANNIE EST OCCUPEE A ETABLIR UNE LISTE DE COURSE. LUCY ARRIVE.

LUCY : Maman, il faut vraiment que fasses quelque chose ?

ANNIE : A propos de quoi ?

LUCY : De Mary. Dis-lui qu'elle doit me laisser aller au match.

ANNIE : Oh, chérie, je n'ai même pas réussi à la convaincre de me laisser y aller, moi, sa mère.

LUCY : Mais qu'est-ce que je vais dire à Ashley ? Elle sera là dans une minute.

ANNIE : Eh bien, dis-lui seulement que vous allez devoir surveiller Rosie et Simon pendant que nous irons faire les courses.

ANNIE QUI L'INVENTAIRE DE TOUT CE QUI A DANS LA RESERVE. LUCY LA SUIT EN GEMISSANT.

LUCY : Hm ... Maman !

ANNIE (l'imitant) : Quoi ?

LUCY : Ashley ne voudra jamais qu'on fasse ça.

ANNIE : Dis-moi, qu'est-ce qu'elle a de si bien, cette Ashley ?

LUCY : Qu'est-ce qu'elle a de si bien, cette Ashley ? Elle a plus de fringues que n'importe qui et tout le monde l'adore.

ANNIE : Eh bien, ce n'est pas mon cas.

LUCY : Toutes les personnes qui comptent.

ANNIE : Ce ne sera que pour une heure.

LUCY : Oh ! Attends une minute. Tu ne veux jamais que papa aille au supermarché avec toi. Pourquoi justement aujourd'hui où je ferai peut-être partie du plus fantastique groupe de l'école ?

ANNIE : Parce que j'essaie de te rendre très impopulaire, pour qu'on ait pleins de grands moments d'intimité comme celui-là. (Elle l'embrasse.)

LUCY : Merci beaucoup.

ANNIE : C'est normal.

 

SCENE 6 - CHEZ LES BARRETT : MATT EST SUR LE POINT DE SE RENDRE A SON TRAVAIL. IL FRAPPE A LA PORTE DE CHEZ SUSAN BARRETT. SON PAPA LUI OUVRE.

Mr. BARRETT : Oooh ! Tu dois sûrement être Matt ?

MATT : En effet. Je suis le père de Susan. (Rire.) Tope là, mon frère. (Top !)

Mr. BARRETT : Alors, d'après Susan, il paraît que tu es un BMDC.

MATT : Euh ... un BMDC ?

Mr. BARRETT : Un des beaux mecs du campus. Hé hé ! D'où tu sors, dis-donc ? Tu sais que je n'avais pas vu Susan aussi exaltée depuis très longemps. Je pense qu'elle a déjà dû se changer au moins six fois.

MATT : Mais c'est pour des cours, c'est tout ?

Mr. BARRETT : Bien sûr, voyons. (Susan arrive.) Oooh !

SUSAN : Salut, Matt.

MATT : Susan.

SUSAN (à son papa) : T'as vu. Qu'est-ce que je t'avais dit ?

Mr. BARRETT : Hmm !

MATT SOURIT. Mr. BARRETT LE FAIT ENTRER.

 

SCENE 7 - CAGE D'ESCALIER : SIMON SE MET A JOUER AU DETECTIVE PRIVE ET ROSIE A L'ASSISTANTE.

SIMON : Je vais arriver.

ROSIE : Quoi ?

SIMON : Je vais bientôt arriver. C'est ce que dit Dick Tracy.

ROSIE : Pourquoi ?

SIMON : Je ne sais pas pourquoi. Il le dit, c'est tout. Tu veux bien te servir de ta montre ?

ROSIE : Quoi ?

SIMON : tu dois parler dans ta montre.

ROSIE : D'accord.

SIMON : Je vais arriver.

ROSIE : Où est-ce que tu vas ?

SIMON : Non, il faut que tu dises que tu es juste derrière moi.

ROSIE : Je suis derrière toi. Tu sais, je ne vois pas du tout où tu veux partir.

SIMON POUSSE UN ENORME SOUPIR. TOUT A COUP, ON SONNE A LA PORTE, LUCY OUVRE.

ASHLEY : Ah ! Tu ne vas pas aller avec ça au match, j'espère ?

LUCY : Euh ... à vrai dire, non. J'ai une bonne nouvelle et une mauvaise nouvelle.

ASHLEY : C'est moi, Ashley. Et je n'aime pas les devinettes.

LUCY : D'accord. Est-ce que ça t'ennuierait beaucoup si on n'allait pas au match ?

ASHLEY (en la quittant brusquement) : Salut.

LUCY : Oh non, attends, s'il te plaît. Mes parents sont absents et on appellera les copains.

ASHLEY : Quels copains ?

LUCY : Tu n'avais pas envie de savoir si Steve, l'ami de Jimmy, t'aimait bien ?

ASHLEY : Oui.

LUCY : J'appellerai Jimmy pour le savoir.

ASHLEY ENTRE SANS MOT DIRE. LUCY EST DESESPEREE.

 

SCENE 8 - PORCHE : ERIC ET ANNIE S'APPRETENT A FAIRE LEURS COURSES. AVANT DE DEMARRER, IL S'ADRESSE A SIMON ET ROSIE ASSIS DEVANT L'ENTREE AVEC HAPPY.

ERIC : Surveillez bien Lucy pendant notre absence.

SIMON : Compte sur nous.

ERIC : Et faites attention aux méchants. (La voiture démarre.)

ROSIE : Alors, qui c'est qui va faire le méchant ?

SIMON : Je ne sais pas encore.

ROSIE : Et pourquoi pas Happy ?

SIMON : Non, Happy est trop gentil pour faire un méchant. (Le facteur arrive.)

FACTEUR : Bonjour, les enfants, voilà les bonnes nouvelles.

SIMON RECOIT LE JOURNAL. LE FACTEUR, SE METTANT A SIFFLER, CONTINUE SA TOURNEE.

SIMON : Bingo.

ROSIE : Bingo ? J'adore les bingo.

SIMON : Non, je veux dire bingo. C'est lui, notre méchant.

ROSIE : Mais non, voyons, c'est notre ami le facteur.

SIMON : Oui, un type sympa qui a volé la plus grosse banque d'Amérique. Il distribue des lettres le matin mais le soir, c'est l'ennemi public numéro un. On va le suivre, Rosie, on va le suivre. Et tu finiras en prison, mon petit.

TOUS DEUX ET HAPPY S'ELOIGNENT DE LA MAISON.

 

SCENE 9 - SUPERMARCHE : ERIC ET ANNIE FONT LEURS COURSES.

ERIC (jouant au petit train) : Tu-tut ... Tu-tut ... Pourquoi t'as fait ça ?

ANNIE : Tu veux bien te calmer ?

ERIC : Désolé.

ANNIE : Tiens, tu n'as qu'à prendre cette liste et aller chercher tout ça de l'autre côté.

ERIC : Non, non, je préfère être avec toi.

ANNIE : D'accord.

ERIC : Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?

ANNIE : Ben ... rien du tout.

ERIC : C'est cette histoire de match qui t'embête ?

ANNIE : Non, pourquoi ça m'enbêterait ?

ERIC : Hm, si tu le dis.

 

SCENE 10 - DANS LA RUE : ROSIE ET SIMON SE SONT CACHES DERRIERE LES HAIES. DES QU'ILS APERCOIVENT LE FACTEUR, ILS SE SERVENT DES JUMELLES POUR OBSERVER SES MOINDRES GESTES.

SIMON : Qu'est-ce que tu vois ?

ROSIE : Il fait quelque chose.

SIMON : Quoi ?

ROSIE : Il recommence.

SIMON : Mais dis-le moi ! C'est quoi ? C'est quoi ?

ROSIE : Il met des enveloppes dans la boîte.

SIMON : C'est notre homme. Il fait un dépôt.

ROSIE : C'est quoi, un dépôt ?

SIMON : Il met des machins, ou des choses, ou des trucs, tu sais.

ROSIE : De la marchandise.

SIMON : Oui, c'est ça, Rosie.

ROSIE : J'ai entendu dire par Scoobidoo.

 

SCENE 11 - SUPERMARCHE : ANNIE COMMENCE PAR ETRE INQUIETE POUR MARY ... ET UN PEU EN COLERE.

ANNIE : Ca ne compte pas que je l'ai conduite 150 fois à l'entraînement, hein. Ca ne compte pas que je l'ai constamment soutenue depuis qu'elle a eu sept ans, que je lui ai nettoyé ses shorts, ses maillots, laver ses chaussures, rappeler de bien prendre ses vitamines. Il n'y a pas de raison qu'elle m'exclut de sa vie. Après tout, je ne suis que sa mère.

ERIC : Bien, c'est bien, tu passes du rangé à la colère. On n'a même pas encore terminé. Tu progresses à pas de géant. (en s'arrêtant au rayon patisserie) Tiens, des gâteaux à la fibre maternelle.

ANNIE (soupirant) : Aaah ! Essaie d'être un peu sérieux.

ERIC : Hé ! Des petits roulés. Tu m'avais dit que ça ne se faisait plus.

ANNIE : Aaah !

SUR SON PASSAGE, ANNIE APERCOIT UN JEUNE HOMME QUI S'ARRETE AU RAYON BIJOU.

ANNIE (à Eric) : Dis, ce n'est pas le garçon que t'as envoyé en désintoxication il y a un mois ?

ERIC : Oui. C'est Terry Daniels. (Terry se met à les regarder.)

ANNIE : Il est sorti bien vite.

ERIC : Je ne sais pas, je ... ça m'étonnerait qu'il a déjà décroché en seulement un mois. (Puis ils voient Terry voler une montre.) Je croyais qu'il allait vraiment s'en sortir. Attends, je te retrouve à la maison.

SACHANT QU'ERIC LE POURSUIT, TERRY DECIDE DE PRENDRE LA FUITE. LE GARDIEN DE SECURITE, SAM, L'ARRETE.

SAM : Hé ! Attendez une petite minute.

TERRY : Qu'est-ce qui se passe ?

SAM : Ouvrez votre sac, s'il vous plaît.

TERRY : Oui, bien sûr.

IL OUVRE SON SAC. SAM Y DECOUVRE LA MONTRE VOLEE. PEU DE TEMPS APRES, ERIC ARRIVE.

SAM : Bonjour, Révérend.

ERIC : Bonjour, Sam. (Il regarde la montre.) Aaah ! Ces objets brillants qui vous attirent l'oeil. C'est plus fort que nous. J'ai failli me faire avoir, moi aussi. Mais sortir du magasin avant de penser à le remettre en place. (à Terry) T'as oublié de le remettre à sa place, hein ?

TERRY : Oui, oui, c'est ce qui s'est passé.

ERIC : Il avait oublié.

SAM : Si vous le dites, c'est sûrement ça.

CELUI-CI PART AVEC L'OBJET POUR LE REMETTRE DANS LE RAYON.

TERRY : Merci.

ERIC : Bon, ça peut arriver à n'importe qui.

TERRY : Oui. (Il s'apprête à s'en aller.)

ERIC : Si on faisait une partie ?

TERRY : Quoi ?

ERIC : Euh ... de billard. On peut taper quelques boules. Enfin, je veux dire, sauf si tu es occupé, bien sûr.

TERRY : Euh ... je dois ... je dois aller voir des amis.

ERIC : Ah ? Tu les retrouves quand ?

TERRY : Euh ... vers ... euh ...

ERIC : Allez, viens. Tu as tout ton temps.

 

SCENE 12 - PRES DU GYMNASE : MARY EST EN VOITURE AVEC CERTAINES FILLES DE L'EQUIPE. LA VOITURE S'ARRÊTE PRES DU GYMNASE.

UNE FILLE : Dépêche-toi.

UNE AUTRE FILLE : Hé ! Chris ! Attends-nous.

LES FILLES SORTENT DE LA VOITURE.

CHERYL (à Mary) : Alors ? Est-ce que Matt vient voir le match ?

MARY : Non, il n'y aura personne de ma famille.

CHERYL : Pourquoi ?

MARY : Je leur ai demandé de ne pas venir.

CHERYL : Mais pourquoi est-ce que t'as fait ça ?

MARY : Je ne sais pas. Ma famille me stresse un peu trop, en ce moment.

CHERYL : Oooh ! Mary ! Toutes nos familles ne vivent que pour ces matchs, surtout ta famille.

MARY : Oui, je sais, mais, tu comprends, ils me rendent folles.

CHERYL : Tu sais, ça porte malchance de ne pas inviter sa famille. Tu vas ruiner les chances de toute l'équipe.

MARY : Malchance ? C'est vrai ?

CHERYL : Oui, tout le monde sait ça. Hum ... (Mary s'arrête devant une cabine téléphonique.) Mary, dépêche-toi.

MARY : Je vous rejoins.

MARY TENTE DE TELEPHONER A L'UN DES MEMBRE DE SA FAMILLE, MAIS LA LIGNE EST OCCUPEE.

MARY : S'il te plaît, Lucy, raccroche vite.

ELLE FAIT ALORS UNE DEUXIEME TENTATIVE, MAIS ELLE N'Y PARVIENT PAS.

 

SCENE 13 - CHAMBRE DE MARY ET LUCY : ASHLEY ET LUCY TELEPHONENT TOUTES DEUX A JIMMY MOON.

ASHLEY : T'as de la chance que Jimmy Moon t'aime bien et que Steve soit son ami.

LUCY : Je sais.

ASHLEY : S'il n'y avait pas eu ça, je me serai tirée.

LUCY : Je sais.

JIMMY (au téléphone) : Allo ?

LUCY : Salut, Jimmy. Qu'est-ce que tu fais ?

JIMMY (au téléphone) : Rien, et toi, tu fais quoi ?

LUCY : Eh ben, rien. (à Ashley) Euh ... tu veux que je lui demande ?

ASHLEY (tout bas à Lucy) : Non.

JIMMY (au téléphone) : Allo ?

ASHLEY (tout bas à Lucy) : Vas-y.

LUCY : Jimmy, est-ce que c'est vrai que ton ami Steve aime ma copine Ashley ?

JIMMY (au téléphone) : Ashley ? Ashley qui ?

LUCY : Mais voyons, la Ashley.

JIMMY (au téléphone) : Ah ! Elle ? Enfin, Il la trouvait super avant de parler avec elle. En fait, c'est elle qui a parlé, et lui, il l'a écouté.

LUCY : Parce qu'elle est très intéressante.

JIMMY (au téléphone) : Non, parce qu'elle ne la bouclait jamais. Il la trouve nulle, maintenant.

ASHLEY (vexée) : Ben, dis-lui que moi aussi, je le trouve nul. (Elle décroche.)

JIMMY (au téléphone) : Quoi ?

LUCY (vexée) : T'es qu'un débile. (Ashley s'en va en courant.) Attends, Ashley. (Elle la rejoint en courant.)

JIMMY (en raccrochant) : Qu'est-ce que j'ai fait ?

LUCY : S'il te plaît, Ashley, ne t'en vas pas.

ASHLEY : Ton copain est un idiot et toi aussi. (Elle sort de la maison.)

LUCY (en criant) : Ashley !

APRES QUELQUE TEMPS, LUCY CHERCHE SIMON ET ROSIE.

LUCY : Simon ? Rosie ? (Elle regarde à l'extérieur de la maison.) Simon, Rosie, arrêtez ! Ce n'est pas drôle.

ELLE PART A LEUR RECHERCHE.

 

SCENE 14 - CLUB DE BILLARD : ERIC ENTRE DANS LE CLUB DE BILLARD AVEC TERRY. IL DOIT D'ABORD TELEPHONER A SON EPOUSE.

ERIC : Annie, c'est moi.

ANNIE (au téléphone) : Comment ça se passe ?

ERIC : Euh ... ça ne va pas très fort. Les enfants sont sages ?

ANNIE (au téléphone) : Il n'y a personne à la maison. Tu crois qu'ils sont allés au match ?

ERIC : Non, Mary ne voulait que personne ne vienne.

ANNIE (au téléphone) : C'est gentil de me le rappeler. Merci beaucoup.

ERIC : Je suis désolé. Ecoute, ça va sûrement être un peu long.

ANNIE (au téléphone) : Entendu. Bonne chance avec Terry. D'accord ?

ERIC : Merci. (Il raccroche et rejoint Terry.)

TERRY : C'est comme dans le temps. Hein, Révérend ?

ERIC : Oui, la seule différence, c'est que tu y gagnes.

TERRY : C'est vrai.

ERIC : Alors, comment ça s'est passé ?

TERRY : Très bien, c'était génial.

ERIC : C'est vrai que c'est étonnant la vitesse à laquelle tu as décroché.

TERRY : Oui.

ERIC : Je veux dire, tout ça en 30 jours, c'est ça ? La plupart des toxicos, ils ne peuvent pas s'empêcher de fumer en cachette après un mois de cure ... Je ne sais pas, je suppose qu'ils n'ont pas ta ... ta force de caractère, ni ta volonté ?

TERRY : Oui, sans doute.

SOUDAIN, UN HOMME S'APPROCHE DE LUI. (SON NOM : BLAKE)

BLAKE : Hé, Terry ! On t'attend, là. On est prêt.

TERRY : Euh ... Tout à l'heure. (Blake regarde Eric et puis s'en va.)

ERIC : Euh ... laisse-moi deviner, lui, sort seulement de Harvard ?

TERRY : Non, c'est un des types qui traînent ici, pour passer le temps.

ERIC : Tu t'es enfui du centre.

TERRY : Euh ... ce n'est pas vraiment ça.

ERIC : Non, la vérité, c'est que tu es toujours accro, c'est ça ?

TERRY (embarrassé) : Non.

ERIC : Terry !

TERRY : Non, c'est vrai, je n'en prends plus du tout, maintenant.

ERIC : Je croyais qu'on avait passé un accord, pourtant. Si je t'évitais d'aller dans un foyer, tu devais suivre ce programme jusqu'au bout.

TERRY : Hum ... je n'avais pas besoin de finir ce programme, je vais bien.

ERIC : C'est vrai ? Qu'est-ce que tu dirais si j'appelais le centre pour avoir leur avis ?

TERRY : Vous me traitez de menteur ?

ERIC : Non, je pense seulement que tu ne dis pas la vérité.

TERRY : Oui, mais vous ne savez pas de quoi vous parlez.

ERIC : Je sais exactement de quoi je veux parler.

TERRY (en colère) : J'en ai assez entendu.

ERIC : Terry !

TERRY : Je préfère m'en aller.

ERIC : Ce qu'il faut, c'est que tu repartes tout de suite là-bas.

TERRY : Ne vous occupez pas de mes affaires. (Il s'en va, furieux.)

ERIC : Terry ! Terry !

 

SCENE 15 - DANS LA RUE : LE FACTEUR A FINI SA TOURNEE. SIMON ET ROSIE L'OBSERVENT DISCRETEMENT, CACHES DERRIERE UN ARBRE.

ROSIE : Ca y est, il repart.

SIMON : Message reçu. (Le facteur entre dans sa camionnette.) Qu'est-ce qu'il fait ?

ROSIE : Il s'en va.

SIMON : Rosie ...

ROSIE : Il s'en va.

SIMON : Ca, c'est qu'il croit. Il n'y a personne qui peut échapper à Simon Camden, mon vieux.

ROSIE : Et il va s'enfuir.

SIMON : Pas pour longtemps. On va vite repartir à la base et prendre des mesures.

ROSIE : C'est quoi, une base ?

SIMON : La maison, tu n'y connais vraiment rien ?

ROSIE : Où est la maison ?

SIMON : Euh, la maison ? Eh bien, la maison est ... la maison est ... la maison ... la maison, elle doit être par là ... Non, attends. Je pense ... je pense que c'est plutôt par là. Regarde.

ROSIE : Tu ne sais pas du tout où elle est.

SIMON : Ecoute, je la retrouverai. Il ne faut surtout pas t'inquiéter pour ça.

ROSIE : T'en es sûre ?

SIMON : Absolument.

ROSIE : On est perdus, n'est-ce pas ? (en pleurant) Je veux voir maman.

 

SCENE 16 - CHEZ LES DANIELS : PENDANT CE TEMPS, ERIC EST SUR LE POINT DE RENDRE VISITE AUX PARENTS DE TERRY. IL CROISE SA MAMAN, OCCUPEE A ARROSER LES HAIES DE SON JARDIN.

ERIC : Bonjour, Martha.

MARTHA : Hum ...

ERIC : J'espère que ça ne vous ennuie pas que je passe à l'improviste ?

MARTHA : Est-ce que c'est Terry ? Il a eu encore des ennuis, c'est ça ?

ERIC : Non non non, il n'a rien. C'est ... vous savez ... c'est le problème habituel, malheureusement.

MARTHA : Hum ... hum ... s'il vous plaît, suivez-moi.

ELLE INVITE ERIC A ENTRER. AU MOMENT OU ELLE OUVRE LA PORTE, SON MARI, TOM, SE RETOURNE ET ETEINT LE POSTE DE TELEVISION.

ERIC : Ah ! Tom.

TOM : Ah ! C'est vous, Révérend ? Bonjour. (Ils se serrent la main.) Asseyez-vous. (Peu après, ils parlent de leur histoire avec Terry.) Quand Terry s'est enfui du centre de désintoxication, on a pensé vous appeler mais après tout ce que vous avez fait, on s'est dit que ce ne serait pas juste de vous ennuyer encore avec ça.

ERIC : Non, il va falloir seulement plus de temps et d'effort que nous l'espérions.

TOM : Il a appelé, hier soir. J'étais si en colère que j'ai fini par raccrocher.

MARTHA : C'est si dur. Pire que la première fois où il a suivi un traitement. On est obligés de le mettre dehors. Je n'arrive pas à le croire.

TOM : 17 ans ! Et sa vie est pire que celle d'un chien errant.

ERIC : Vous avez fait ce qu'il fallait faire. Et il ne faut surtout pas oublier qu'il avait le choix.

TOM : On a essayé de le sauver. On a tout essayé.

ERIC : Je sais que vous avez tout essayé.

MARTHA : Je suis si fatiguée. Il m'a complètement démoralisée.

TOM : Vous savez ce qui leur arrive à ces jeunes ? La drogue devient leur unique famille. Terry ne s'intéresse pas à nous. Ce qui l'intéresse maintenant, c'est ses doses. J'avoue que j'en ai assez.

MARTHA : Si on avait pu deviner plus tôt ce qui l'attendait, peut-être qu'on aurait été plus attentifs quand il était très jeune.

TOM : Hum ... vous savez, je n'ai jamais réellement discuté avec lui. La première fois qu'il a eu des problèmes, je ne savais même pas qui il était.

ERIC : Mais oui, mais ce n'est pas une chose que nous avons connue quand nous étions jeunes. La plupart d'entre nous ignorons ces problèmes de drogue, tant que ça n'arrive pas à quelqu'un qui nous est proche.

MARTHA : Peut-être qu'on devrait lui demander de revenir habiter ici.

TOM : Non, ils nous ont conseillés de ne pas faire ça, chérie. Je crois que ça fait partie de leur programme de déstabilisation affective. C'est dur pour nous. Mais il paraît que ça peut réussir.

ERIC : Ecoutez-moi, je sais que vous avez fait l'impossible pour sauver votre fils.

MARTHA (en pleurant) : Vous savez, depuis quelques jours, je ne fais rien d'autre que prier.

ERIC : Mais ce n'est pas rien.

 

SCENE 17 - CHEZ LES BARRETT : SUSAN DEMANDE A MATT DE LIRE UN PASSAGE ROMANTIQUE DU LIVRE "ROMEO ET JULIETTE".

SUSAN : Oooh ! Shakespeare, c'est si compliqué, comme le passage, là. Qu'est-ce que Roméo veut dire ?

MATT : Ah ! Mais c'est simple, il dit qu'il renoncerait à tout pour être proche d'elle.

SUSAN :  Vas-y, lis-le-moi. Je le comprendrai mieux.

MATT : Tu ... tu ferais peut-être mieux de le lire.

SUSAN : Oh non, s'il te plaît. Toi, lis-le. S'il te plaît.

MATT : (Soupir.) "Elle parle, pourtant elle ne dit rien. Je reste coi. Voyez comme elle caresse sa joue avec sa main." (Susan caresse sa joue.) "Oh ! Que je ... je voudrais être le gant qui protège ses doigts pour pouvoir toucher sa joue."

SUSAN (en prenant sa main) : Aaah ! Touche-la ! Touche-la ! Touche-la !

MATT : Non non non ! Non non !

SUSAN : Oui oui !

PUIS, ILS FINISSENT PAR S'EMBRASSER. A CET INSTANT, Mr. BARRETT ARRIVE.

Mr. BARRETT : Tenez, des gâteaux.

APRES L'AVOIR ENTENDU ARRIVER, ILS METTENT FIN A LEURS EBATS.

Mr. BARRETT : Il va falloir qu'on discute, jeune homme. (Susan, effrayée, se sauve.) Je crois qu'il est temps de mettre un peu les points sur les i.

MATT : Ecoutez, Mr. Barrett, je sais que ça a l'air bête mais ...

Mr. BARRETT : Non ! Je n'ai pas besoin d'explication. Je sais que Susan est une fille très attirante. Après tout, c'est le portrait de sa mère.

MATT : Mr. Barrett, je ne dis pas que Susan n'est pas attirante, elle est attirante. Oui, vraiment attirante. Je suis sûr que votre femme est attirante aussi. C'est juste que ... vous savez, quand j'ai accepté ce travail, je ne pensez pas ...

Mr. BARRETT : Non non non, arrête ton char. Ecoute, je sais très bien ce qui s'est passé. C'est tes hormones. Je les connais bien, ces petites diablesses. Elles transforment en cochon n'importe quel type.

MATT : Ecoutez, ce n'est pas tout à fait ce que j'ai voulu dire.

Mr. BARRETT : Attends, si ... si vous deux, vous me promettez de ... de bien vous conduire, eh bien, tu pourras continuer à lui donner des cours.

MATT : Vous savez, je regrette, je crois qu'on n'est pas sur la même longueur d'onde, là. Alors, je préfère vous quitter.

Mr. BARRETT : Il n'y a personne qui puisse me quitter. Tu es renvoyé.

MATT : Comme vous voudrez.

MATT PREND SON SAC A DOS ET SORT DE LA MAISON.

 

SCENE 18 - DANS LA RUE : LUCY EST A LA RECHERCHE DE SIMON, ROSIE ET HAPPY.

LUCY : Simon ! Rosie ! Happy ! Répondez-moi ! Où êtes-vous ? Simon ! Happy ! Rosie !

 

SCENE 19 - GYMNASE : MARY VEUT PARLER A COREY.

UNE VOIX : Le match va commencer. Regagnez vos places.

MARY : Corey, tu sais, la fille qui doit me marquer, elle est nulle en défense. Alors, si tu m'aperçois près du panneau, je pourrais peut-être marquer. Je veux dire, je sais que c'est à toi de décider, mais je sais que j'ai des chances.

COREY (très froide) : T'as raison. C'est à moi de décider. Alors, je déciderai.

 

SCENE 20 - DANS LA RUE : SIMON ET ROSIE ESSAIENT DE TROUVER LE CHEMIN DE LA MAISON.

SIMON : Ecoute, je te promets qu'on va rentrer.

ROSIE : Comment ?

SIMON : Je trouverai bien une idée. (Il aperçoit une voiture de police.) Hé ! Hé ! Stop ! Stop ! (La voiture s'arrête.) Je t'avais bien dit que je trouverai quelque chose.

ROSIE : Je n'ai pas envie d'être arrêtée.

SIMON : Il y a personne qui sera arrêté.

LE Sgt. MICHAELS SORT DE LA VOITURE.

Sgt. MICHAELS : Simon ? Rosie ? C'est bien vous ?

ROSIE : Oui.

SIMON : Il vient souvent à l'église.

Sgt. MICHAELS : Vous êtes bien loin de chez vous, là ?

ROSIE : C'est parce qu'on s'est égarés. (Simon hausse les épaules.)

Sgt. MICHAELS : Dépêche-toi !

SIMON : Allez, viens. Viens, Happy. (Simon, Rosie et Happy entrent dans la voiture.) (s'adressant à Happy) Allez, monte ! Allez ! Monte !

 

SCENE 21 - GYMNASE : ANNIE EST LA PREMIERE PERSONNE A VOIR LE MATCH DE MARY.

UNE VOIX : Le score de 24 à 19 en faveur des visiteurs.

ANNIE (en arrivant) : Salut, Mary. (Celle-ci fait semblant de ne pas la voir.) Vas-y.

MARY S'ARRANGE POUR QUE COREY LUI PASSE LE BALLON.

MARY : Corey, fais-moi une passe.

COREY TIRE SON LANCER FRANC ET LE RATE.

UNE VOIX : Oh ! Pas de chance. Elle a bien failli marquer. Et c'est reparti !

 

SCENE 22 - ENTREE DE LA MAISON : LE Sgt. MICHAELS RENTRENT AVEC SIMON, ROSIE ET HAPPY.

SIMON (en criant) : Maman ? Papa ? Matt ? Il n'y a personne.

ROSIE : Mais où ils sont passés ?

SIMON : Aaah ! Ils sont sûrement allés voir jouer ma soeur.

ROSIE : Mais pourtant, ils ne devaient pas y aller.

SIMON : Ils y sont, tu sais bien que oui. Ils ont certainement laissé pleins d'indices. Vous voulez que je les retrouve ?

Sgt. MICHAELS : Je crois qu'on va prendre la voiture et aller voir au gymnase.

SIMON ET ROSIE (tous contents) : Oui !

SIMON : Au revoir, Happy. Je te raconterai le match.

Sgt. MICHAELS FERME LA PORTE ET EMMENE SIMON ET ROSIE VOIR LE MATCH.

 

SCENE 23 : DANS LA RUELLE : LE GARCON DE TOUT A L'HEURE, BLAKE, PROPOSE DE LA DROGUE A TERRY.

BLAKE : Tu vois ? C'est de la bonne, je ne te le dis pas.

TERRY : Boucle-la. Fais gaffe. (Il entend Eric arriver.)

BLAKE : On se voit plus tard, hein ?

TERRY : Entendu. D'accord.

BLAKE S'EN VA. ERIC ET TERRY S'AFFRONTENT UNE NOUVELLE FOIS.

TERRY : Vous m'avez suivi ?

ERIC : Je croyais que t'avais arrêté.

TERRY : Ce n'est que de l'herbe.

ERIC : Que de l'herbe ? C'est à cause de ça que t'as été renvoyé de l'école.

TERRY : Oui et alors ?

ERIC : Et c'est aussi pour ça que tu as arrêté ta cure.

TERRY : Ce n'est pas vrai.

ERIC : Tout ça alors que tes pauvres parents dépensent tout leur argent pour essayer que tu t'en sortes.

TERRY : Comment vous le savez ?

ERIC : Je suis allé les voir.

TERRY : De quel droit vous vous mêlez de mes affaires ?

ERIC : Ce sont mes affaires. Je veux que tu retournes au centre pour finir ta cure. Ecoute, je t'y conduirai, je rentrerai avec toi, je vais ... je ferai ce que pourrai pour t'aider.

TERRY : Pas question !

ERIC : Pourquoi ?

TERRY : Ces types sont des ratés, je n'y retournerai jamais.

ERIC : Qui c'est le raté ? Tu vis dans la rue. Et laisse-moi te dire une chose, tu ne survivras pas très longtemps.

TERRY : Je survivrai.

ERIC : Ca, ça m'étonnerait. Tu seras tué ou blessé, c'est arrivé des centaines de fois.

TERRY : Et alors ? Vous serez soulagés, mes parents seront soulagés et ils ne veulent même plus que je revienne à la maison.

ERIC : Terry, le seul qui ne s'intéresse pas à toi, c'est toi. Laisse-moi t'aider.

TERRY : Je me débrouillerai tout seul.

ERIC : Et pendant combien de temps ?

TERRY NE REPOND PAS ET S'EN VA.

 

SCENE 24 - GYMNASE : MARY ESSAIE DE PROGRESSER.

UNE VOIX : L'équipe visiteurs déchaînée ...

MARY NE FAIT PAS GRAND CHOSE. ELLE REGARDE LE SCORE.

ANNIE : Dépêche-toi ! vas-y, Mary ! Allez, courage, les filles ! Oui oui oui ! (Matt arrive.) Salut.

MATT : J'étais sûr que tu serais là.

ANNIE : Où sont les petits ?

MATT : Oh ! Ils se cachent sûrement quelque part ? Comment est-ce qu'elle joue ?

ANNIE : Elle jouerait mieux si Corey lui passait le ballon.

MATT : Oui, mais ça, ce n'est pas nouveau.

ANNIE (à Mary) : Vas-y !

MATT (en criant) : Allez, Mary !

ANNIE : Allez ! (à Matt) Ca a été, ton cours ?

MATT : Tu tiens vraiment à le savoir ?

ANNIE : Allez ! (à Matt) Quoi encore ?

MATT : On ne peut pas en reparler tout à l'heure ? (Annie le regarde de haut.)

ANNIE : Allez ! Oooh !

UNE VOIX : Mary Camden, dans le panier. (...) Les Spartans n'ont plus que 6 points d'avance.

 

SCENE 25 - DANS LA RUE : SIMON, ROSIE ET HAPPY SORTENT DE LA VOITURE DE POLICE.

SIMON (au Sgt. Michaels) : Hé ! Vous ne pouvez pas mettre la sirène, histoire de rigoler ? (Eric arrive. Le Sgt. Michaels ne peut s'empêcher de rire.)

ERIC : Euh ... non, je ne crois pas.

ROSIE : Papa ! (Eric la prend dans les bras.)

Sgt. MICHAELS : Bonjour, Révérend. Je vous ai apporté une surprise.

ERIC (à Rosie) : Ah ! Chérie.

SIMON (à Eric) : Tu sais, on a roulé dans sa voiture. C'était génial.

ERIC : Ah oui, ça, je m'en suis aperçu. La question c'est, pourquoi vous vous trouviez dans cette voiture ?

ROSIE : On s'est perdu.

SIMON : Le Sergent nous a d'abord conduits à la maison mais comme elle était vide, on s'est dit que maman est allée voir le match.

ERIC : Merci.

Sgt. MICHAELS : A votre service ! Hum ... j'espère que son équipe va gagner. Faut que j'y aille. (Il entre dans la voiture.) A bientôt, Simon ! Au revoir, Rosie.

ERIC : Au revoir, Sergent.

SIMON : Au revoir, Sgt. Michaels. (La voiture démarre.)

ERIC : Alors, euh ... comment vous avez fait pour vous égarer ?

ROSIE : On a suivi monsieur le facteur. C'est un pilleur de banque.

SIMON : On jouait au détective. Est-ce qu'on peut aller voir le match avant d'aller dans notre chambre jusqu'à la fin de nos jours ?

ERIC : Enfin, euh ... après tout, puisqu'on est là, autant y aller.

SIMON : C'est super !

ERIC : Allez, venez.

 

SCENE 26 - GYMNASE : ERIC VIENT AVEC SIMON ET ROSIE.

UNE VOIX : L'équipe des Spartans va tirer son deuxième lancer franc.

ANNIE (à Simon, Rosie et Eric) : Dites, regardez Mary. (Mary est gênée par les présence de sa famille - sauf Lucy.)

MARY : Je n'arrive pas à le croire.

CHERYL : Pourtant, je t'ai déjà dit que ça portait chance.

UNE VOIX : La joueuse des Spartans va tirer son lancer, les points seront récupérés par les Wildcats.

ERIC : Vas-y, Mary ! Allez !

SIMON : Allez ! Allez !

ERIC : Allez ! Allez, les filles !

SIMON : Allez ! Vas-y !

MARY : Corey, envoie-le. Fais-moi une passe ! Vite !

MATT (à Corey) : Dépêche-toi, elle est démarquée !

ERIC (à Corey) : Mais passe-lui le ballon !

ANNIE ET SIMON (à Corey) : Passe-lui le ballon !

UNE VOIX : Mary Camden tire et marque.

ENFIN, COREY LUI PASSE LE BALLON. APRES QUE TON LANCER FRANC SOIT REUSSI, TOUT LE PUBLIC CRIE ET APPLAUDIT.

TOUTE LA FAMILLE : Ouais !

CHERYL (en passant) : Bien joué.

TOUTE LA FAMILLE : Ouais !

UNE VOIX : Il ne reste plus que quelques secondes. Mary Camden prend le ballon.

SIMON : Vas-y, Mary ! Vas-y !

UNE VOIX : Mary récupère le ballon et tire.

MARY FAIT DEUX PANIERS. ELLE REMPORTE LA VICTOIRES DES WILDCATS.

UNE VOIX : Les Wildcats ont gagné.


SCENE 27 - CAGE D'ESCALIER : LUCY EST REVENUE SEULE A LA MAISON.

LUCY : Ca y est. Tout est fichu. Je suis morte.

A CE MOMENT, LE RESTE DE LA FAMILLE RENTRE DU MATCH DE MARY.

SIMON : On va se prendre un bon goûter pour se remettre.

ERIC : Et vous l'avez vu quand elle a récupéré le ballon ?

SIMON, ROSIE, MARY ET LES PARENTS RENTRENT A LA MAISON. LUCY LEUR DEMANDE DES EXPLICATIONS.

LUCY : Simon ! Rosie ! Mais je n'ai pas arrêté de vous chercher absolument partout. Où étiez-vous ?

SIMON : On est allés voir son match.

LUCY : Quoi ? (Simon et Rosie s'asseyent.) Mais attendez une minute. Vous êtes tous allés voir le match sans moi ?

MARY : Ouais, ils étaient tous là.

ERIC (en s'asseyant) : Ouais.

LUCY (en colère) : Vous n'arrêtez pas de faire des trucs sans moi. Je trouve ça pas juste.

ERIC : Ecoute, Lucy, ce n'était pas prévu.

ANNIE : Et où étais-tu quand Simon et Rosie sont sortis pour suivre le facteur ?

SIMON : Oui, c'est à cause de toi qu'on a eu des problèmes.

ERIC : Non, tu les as créés toi-même. 

ROSIE : Et moi ?

ERIC : Tu ne dois jamais sortir de la maison sauf si tu es avec une grande personne.

SIMON : T'as rien d'autre à dire ?

ERIC : Pas pour le moment, non.

LUCY : Et pour moi ? Quelle sera ma punition ?

ERIC : La prochaine fois qu'on te dit de les surveillez, surveille-les.

LUCY : Et c'est tout ?

ERIC : C'est tout.

ANNIE (d'un ton sec) : Très bien ! Tout le monde en haut ! Dépêchez-vous !

LES 4 ENFANTS MONTENT DANS LEUR CHAMBRE.

ANNIE (à Eric) : Ca veut dire quoi ?

ERIC : Euh ... pardon ?

ANNIE : Nous avions un accord. Je suis le bon flic et toi, le méchant. Si on doit échanger nos rôles, préviens-moi avant.

ERIC : Désolé.

ANNIE : Tu sais, il va falloir que tu montes pour les punir. Tu ne peux pas passer l'éponge aussi facilement.

ERIC : Ouais ... tu as raison.

ANNIE : Mais que s'est-il passé entre toi et Terry ?

ERIC : J'essaie simplement de garder le sens de la mesure. Tu comprends, ma chérie ? Les problèmes qu'on a avec nos enfants ne me paraissent pas tellement graves.

ANNIE : Il est très important qu'on suive nos règles. Autrement, ces petits problèmes risquent de devenir beaucoup plus importants.

ERIC : D'accord. D'accord. Le méchant policier va sévir. (Matt arrive.) Où étais-tu passé ?

MATT : Aaah ! Je me suis arrêté pour faire le plein. J'étais presqu'à sec.

ERIC ET ANNIE SE REGARDENT. ILS SONT CONVAINCUS QU'IL CACHE QUELQUE CHOSE.

MATT : D'accord, j'ai encore été renvoyé.

ANNIE : Et que s'est-il passé ?

MATT : Je vais vous le résumer. Elle m'a attrapé, elle m'a embrassé, son père est entré. C'est pratiquement tout.

ANNIE (s'éclatant de rire) : Vas-y ! Punis-le bien.

ERIC : Je croyais qu'on travaillait dans la même brigade, tous les deux.

ANNIE S'EN VA. ERIC SE MET A REFLECHIR.

ERIC : Euh ... A ton avis, comment je vais te punir ?

MATT : Je n'en sais rien.

ERIC : Hmm ... très bien, ça y est. Ta punition, ça va être de ne pas faire de petits boulots pendant au moins un mois.

MATT : Qui êtes-vous et qu'avez-vous fait de mon père ?

ERIC : Ah ! Autre chose. Tu ne t'es jamais drogué ?

MATT : Ah ! Le revoilà !

ERIC : Non, dis-moi que tu ne vas jamais essayer. Promets-le.

MATT : Je t'ai déjà promis ça des centaines de fois.

ERIC : Et promets-le une fois de plus.

MATT : D'accord, c'est promis. Il ne faut pas t'inquiéter. Je n'en ai rien à faire de la drogue.

ERIC : Explique-moi pourquoi ?

MATT : Eh bien, c'est probablement dû au fait que mon père est un pasteur qui s'occupe de toxicomanes et qui me parle de leur vie gâchée.

ERIC : C'est intelligent ce que tu dis.

MATT : Oui, sauf que je n'arrive pas à garder un travail ... La journée a été dure ?

ERIC : Oooh ! Pire. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi certains jeunes se droguent et d'autres pas. Il ne me semble pas y avoir la moindre raison logique.

MATT : C'est pourtant toi qui disais que des tas de jeunes se droguaient pour appartenir à un groupe. Tu sais, pour faire comme les autres.

ERIC : Et toi ?

MATT : Eh bien, j'ai la chance d'être plutôt solitaire.

ERIC : Et pour le reste de la famille ?

MATT : Mary est très sportive, elle a le basket-ball dans le sang et ... Simon sait déjà ce qu'il veut faire et Rosie n'a ... n'a que 5 ans.

ERIC : Et Lucy, tu l'as oubliée ?

MATT : Non, j'y pense. C'est elle qui m'inquiète un peu.

ERIC : Pourquoi ?

MATT : Parce qu'elle se sent toujours abandonnée.

ERIC : Ouais ... Je crois que tu as raison.

MATT : Tu devrais aller la voir.

ERIC : Je m'en occupe tout de suite. (Il se lève.) Merci.

MATT : De rien.

 

SCENE 28 - CHAMBRE DE MARY ET LUCY : LUCY EXPRIME A MARY SON REGRET DE NE PAS VENIR VOIR SON MATCH.

MARY : Ecoute, si j'avais su que toute la famille allait débarquer, je t'aurais sûrement dit de venir, toi aussi.

LUCY : Ouais, tu parles.

MARY : Juste avant le début du match, j'ai même changé d'avis et appelé pour que vous veniez tous. Mais quand j'ai téléphoné ici, c'était toujours occupé.

LUCY : Désolé, c'était moi.

MARY : Non. Tu crois ? (Eric arrive en frappant à la porte.)

LUCY (se retournant) : Ah ! C'est toi ? Le dîner est prêt ? (Eric ne répond pas.) J'ai compris. Vous avez mangé en sortant du match ? J'aurais dû deviner.

ERIC : Et si on allait dîner dehors, tous les deux ?

LUCY : Ah ! Génial ! Pour que tu puisses me gronder en public ?

ERIC : Je ne te dirai rien du tout.

LUCY : J'ai été totalement irresponsable. Alors, je te propose de faire du baby-sitting tous les week-ends pendant un  mois. Les vendredis, samedis et dimanches soir, qu'est-ce que t'en dis ?

ERIC : Je trouve ça un peu sévère pour toi.

LUCY : C'est vrai ?

ERIC : Mais si tu insistes, c'est d'accord. Bon, allez, dépêche-toi, allons-y.

LUCY : Rien que nous deux ?

ERIC : Ben, rien que nous deux, oui.

LUCY : Laisse-moi le temps de me changer.

ERIC S'EN VA. LUCY LANCE UN OREILLER SUR MARY, HISTOIRE DE RIRE.

 

SCENE 29 - CUISINE : MATT PROPOSE DE L'AIDE A ANNIE.

MATT : Maman, tu n'aurais pas besoin d'un coup de main ?

ANNIE : Oooh ! Bien sûr, mais je ne peux pas te payer.

MATT : Ca ne fait rien, les boulots rémunérés, ça ne doit pas être mon fort.

ANNIE : Est-ce que ton père t'a dit qu'il avait fait cinq boulots en dernière année de séminaire ?

MATT : Tous en même temps ?

ANNIE : Non, l'un après l'autre.

MATT : Il s'est fait virer de cinq boulots ?

ANNIE : Eh bien, en fait, seulement quatre. Il a fini par en trouver un qui lui convenait.

MATT : Et qu'est-ce qu'il faisait ?

ANNIE : Il bossait pour mon père.

MATT : Dis-moi, pourquoi les parents ne nous parlent jamais de toutes leurs bêtises ?

ANNIE : Ils préfèrent attendre que vous soyez assez grands pour que vous n'ayez pas d'arguments contre eux.

MATT : Donc, si tu me dis ça, c'est que tu trouves que je suis assez grands ?

ANNIE : Je n'en sais rien. C'est pour ça que je fais un essai avec les bêtises de ton père.

 

SCENE 30 - CHAMBRE DE SIMON ET ROSIE : SIMON ET ROSIE SE DEMANDENT POURQUOI ILS N'ONT PAS ETE PUNIS. LEUR PAPA ENTEND CETTE CONVERSATION ET LES OBSERVE DISCRETEMENT.

ROSIE : Je me demande pourquoi il nous a pas puni.

SIMON : Aaah ! Ce que t'es naïve. Maman va s'arranger pour qu'il nous punisse sévèrement. Il a fait une erreur, c'est tout.

ROSIE : Papa ne se trompe jamais.

ERIC ARRIVE DANS CETTE PIECE. SIMON ET ROSIE L'ECOUTENT ATTENTIVEMENT.

ERIC : Tu as raison. Ecoutez, les enfants, il faut que je vous parle. Sortir dans la rue sans une grande personne, c'est très dangereux. Vous avez eu de la chance de trouver le Sgt. Michaels.

SIMON : Ce n'est pas de la chance, je lui ai crié de s'arrêter. Je savais qu'on était perdus.

ERIC : Parfait. C'était la seule chose à faire.

SIMON : Mais ... on sera quand même punis, pas vrai ?

ERIC : Oui.

SIMON (à Rosie) : Tu vois ?

ERIC : Comment je devrais vous punir, à ton avis ?

SIMON : Eh ben, je pense qu'on ne devrait pas pouvoir sortir de notre chambre toute la journée de demain, même pour aller à l'église.

ERIC : Bien joué.

ROSIE : J'aime aller à l'église. Ca me fait beaucoup de bien.

ERIC : Alors là, tu ne me facilites pas les choses.

ROSIE : Désolée.

ERIC : Ecoute, si jamais quelqu'un s'approche de vous pour vous proposer n'importe quoi, ou quoi que ce soit, je veux que vous nous préveniez immédiatement maman ou moi. C'est bien compris ?

SIMON : Tu nous as déjà dit ce genre de chose je ne sais pas combien de fois.

ERIC : Eh ben, je vous le redis encore. Alors, promets-le-moi.

SIMON : Entendu, c'est promis.

ROSIE : C'est pareil pour les vitamines ?

SIMON (à Eric) : Ne lui en veux pas. Elle n'a que cinq ans.

ERIC : Même les vitamines. Faut pas commencer trop jeune.

ROSIE : Tu oublies notre punition, papa ! (Eric ne répond pas et quitte la pièce.)

SIMON : Alors ça, ce n'est pas croyable !

ROSIE POUSSE UN ENORME SOUPIR.

 

SCENE 31 - CUISINE : PENDANT CE TEMPS, HAPPY SEMBLE AVOIR TRES FAIM. ELLE S'APPROCHE D'ANNIE.

ANNIE : Oh ! Happy ! Salut ... Oh ! Il n'y a personne qui t'a donné à manger, aujourd'hui ? Allez, viens ... Allez, dépêche-toi. Viens avec moi. Voilà ! (en ouvrant la réserve) Voyons ! Oooh ! Il ne reste plus de croquettes. Oooh ! Et si je te mettais le reste du thon d'hier soir ? Hein ? Oh ! La pauvre fifille que personne ne nourrit, que personne n'invite au match et à qui on ne dit jamais de ne pas se droguer ! Ecoute-moi bien, Happy. Si quelqu'un s'approche de toi pour te donner à manger et que tu ne sais pas ce que c'est, tu n'as qu'à dire non et t'en aller. D'accord ? Ca, c'est délicieux, c'est du thon ... Happy ! Allez, dépêche-toi. C'est excellent. (Happy s'en va et gémit.) Non, mais c'est délicieux. Happy ! Happy ! C'est du thon.

 

SCENE 32 - COULOIR : ERIC CROISE MATT DANS LE COULOIR.

ERIC : Matt ! Matt !

MATT : Oui.

ERIC : Toi, tu dois savoir ça. Dis donc, quelle sorte de punition je dois affliger à Rosie et à Simon pour être sortis seuls dans la rue ?

MATT : Oui, c'est difficile. Rosie est si mignonne.

ERIC : Aaah oui ! Elle me rappelle tellement sa mère. Et Simon est si drôle, je ... je ne peux pas lui reprocher d'être drôle.

MATT : Tu devrais peut-être les consigner, pas les laisser sortir pendant huit jours. (Annie arrive.)

ANNIE : Oooh ! Je ne vous le conseille pas, sauf si vous voulez rester enfermés ici avec eux.

MATT : Ah !

ERIC : Oui, ça, c'est bien vu. Mais ... mais ... mais tu veux bien que je les punisse, tous les deux, hein ?

ANNIE : Oui, en effet.

ERIC (énervé) : Hm ... je regrette ... mais je n'arrive pas à me faire à cette idée.

ANNIE : Oh ! Est-ce que Simon t'a mentionné qu'il s'était servi de tes jumelles pendant leur petite aventure de cet après-midi ?

ERIC : Non. Pourquoi ? C'est ... c'est important ?

ANNIE : Ca dépend si tu y étais très attaché.

ERIC : Il ne les avait pas perdues ?

ANNIE : Enfin, Simon a employé d'autres mots et ils les a provisoirement oubliées quelque part pendant la filature.

MATT (à Eric) : Tu devrais aller les voir pour qu'ils se sentent coupables en leur disant que ces jumelles étaient importantes pour toi parce que ton oncle Sid te les avait données quand tu étais séminariste pour que tu regardes les soeurs ... Non non non, excuse-moi, je me trompe, c'était pour ... pour que tu puisses surtout observer ... les petits oiseaux. (Oui, dirait Annie) Oui ... Oui. (Matt s'en va.)

ERIC : Avant, je ... j'étais passionné par la ...

ANNIE : L'ornithologie.

ERIC : Oui, c'est ça.

ANNIE : A mon avis, ce n'est plus la peine d'aller chercher ces jumelles.

ERIC : Non non, d'ailleurs, maintenant, je n'aurai plus que toi et tu voles si bien ... Hu-hum.

 

SCENE 33 - RESTAURANT : LUCY DINE AVEC SON PERE. ELLE A BEAUCOUP DE CHOSE A LUI RACONTER.

LUCY : Je trouvais que ce n'était pas très gentil pour Jimmy mais en même temps, je devais passer ce coup de fil où Ashley ne me le pardonnerait jamais et bien sûr, ne m'adresserait plus la parole. Alors, en fait, je me suis dit que si j'arrivais à convaincre Jimmy d'appeler Steve pour que Steve appelle Ashley, comme ça par gentillesse, elle ne serait plus fâchée après ce qu'il avait dit. Ca ne veut pas dire que Jimmy aurait inventé tous ces trucs. Après tout, Steve est son meilleur ami, mais ... (Elle regarde Eric se retourner.)

ERIC : Excuse-moi, chérie. Tu ... tu ... tu me disais ?

LUCY : Est-ce que tu cherchais quelqu'un ?

ERIC : Euh ... juste la serveuse. Je voudrais un café. Alors, où en étions-nous ? Euh ...  Jimmy et Steve sont très proches, mais ...

LUCY : Wouah ! Tu m'as vraiment écoutée, alors ?

ERIC : Oui oui, ces garçons ne se droguent pas, au moins ? Tu sais, avec des pétards ?

LUCY : Jimmy ? Tu rêves. Et Steve non plus, d'ailleurs. Mais tu sais, c'est bien que tu parles de ça, parce que j'ai rencontré un jour, un garçon qu'elle adorait et qui avait vraiment de la classe et qui était toujours superhabillé mais elle finit par savoir qu'il avait été renvoyé d'une autre école pour avoir fumé des pétards. Alors, elle est allée lui demander et ... et il lui a répondu ...

 

SCENE 34 - SALON : ANNIE SE REPOSE AU SALON. MARY ARRIVE AVEC DU POPCORN.

MARY : Ca va ?

ANNIE : Ca va. C'est pour regarder la télévision ?

MARY : Non, je les ai faits pour toi.

ANNIE : Merci.

MARY : Ouais, je te devais bien ça.

ANNIE : Pourquoi ?

MARY : Pour n'avoir pas tenu ta promesse de ne pas venir au match et pour avoir crié plus fort que tous les autres.

ANNIE : (Rire.) Non en fait, nous ne t'avions rien promis et je crois que Simon est plus prudente que moi.

MARY : Non, maman, il n'y a personne qui crie plus que toi. (Rires.) Tu viendras la semaine prochaine ?

ANNIE : Bien sûr que oui.

ANNIE PREND MARY DANS SES BRAS. TOUT A COUP, ON ENTEND ERIC ET LUCY BAVARDER.

LUCY : Mais c'est pourtant simple.

ERIC : Ah ? Tu trouves ?

LUCY : Et si Steve appelle Ashley, demain, alors Jimmy me rappellera et moi, j'appellerai Ashley (Mary se trouvait juste derrière elle.) Salut, Mary. Où j'en étais ?

ERIC : Euh ... tu appelais Ashley.

LUCY : Ah oui, si Jimmy n'accepte pas de le faire parce que Steve est son meilleur ami et qu'il connaît Ashley, ...

ERIC : Tu sais, je ne l'ai jamais vue et pourtant, je crois la connaître, moi.

MARY : Bonne nuit, papa.

ERIC : Bonsoir, ma chérie. Encore bravo. A propos, ne te drogue jamais et fais de beaux rêves.

MARY : Bonne nuit. Merci. C'est juré.

LUCY : Papa et moi, on a discuté un peu des jeunes et de la drogue.

MARY (à Lucy) : C'est intéressant. Tu devrais vite monter et me raconter ça en détail.

LUCY : D'accord. Bonsoir, papa.

MARY : Bonsoir, chérie.

MARY ET LUCY VONT DANS LEUR CHAMBRE. ERIC REVIENT AU SALON.

ANNIE : Bonsoir. Alors, et ce dîner ?

ERIC : Eh bien ... comment t'expliquer ça ? J'en ai appris plus sur Jimmy et Ashley que leurs propres parents, par exemple que lui est ambidextre.

ANNIE : Aaah ! C'est fascinant.

ERIC : Ah oui, c'est ce que je t'ai dit. (Rire, puis silence.)

ANNIE : Il y a quelque chose qui t'embête ?

ERIC : Non non, c'est rien. J'ai ...

ANNIE (en se levant) : Chéri, les enfants sont tous déjà montés dans leur chambre. Ca m'étonnerait beaucoup qu'on les revoit alors, euh ... peut-être qu'on pourrait se coucher plus tôt. Hm ? (Elle embrasse Eric.)

ERIC : Je n'ai pas très envie de dormir.

ANNIE : Alors, ça tombe très bien.

SOUDAIN, QUELQU'UN FRAPPE A LA PORTE.

ERIC : Ah ! Excuse-moi. (Voulant se relever, il heurte Annie.)

ANNIE : Aaah !

ERIC : Oh ! Désolé. Je ...

ANNIE : Oh ! Ce n'est rien. (Il l'aide à se relever.) Non non, va ouvrir, c'est ... c'est ... (Il l'embrasse.)

ERIC : Ne te sauve pas, je n'ai pas pour longtemps.

ANNIE : Dépêche-toi.

ERIC OUVRE LA PORTE. IL APERCOIT TERRY, GRAVEMENT BLESSE.

TERRY : C'est vous qui aviez raison. Je ne suis qu'un raté.

ERIC : Tu n'es pas un raté. Tu as frappé à ma porte. (Annie vient le voir.)

TERRY : Hum ... j'ai ... je voudrais que vous m'aidiez, Révérend. Je ...

ERIC : Eh bien entre ... On va appelé tes parents.

FIN DE L'EPISODE

Fait par Engelsnad

Kikavu ?

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belle26 
22.07.2023 vers 16h

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nalalove 
08.02.2021 vers 18h

Mathry02 
24.12.2020 vers 13h

Collen08 
13.12.2020 vers 10h

lecasy74 
03.10.2020 vers 17h

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chrismaz66, 15.04.2024 à 11:46

Oui cliquez;-) et venez jouer à l'animation Kaamelott qui démarre là maintenant et ce jusqu'à la fin du mois ! Bonne chance à tous ^^

Supersympa, 16.04.2024 à 14:31

Bonjour à tous ! Nouveau survivor sur le quartier Person of Interest ayant pour thème l'équipe de Washington (saison 5) de la Machine.

choup37, Avant-hier à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, Avant-hier à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

choup37, Hier à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

Viens chatter !