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#306 : Un vétéran à la rescousse

Charles se marie avec Ginger. La réception doit se faire chez les Camden et Annie est chargée de préparer le repas. Annie n'est pas enthousiate à propos du mariage et de la réception. En allant chez l'épicier, elle rencontre un vétéran SDF, et l'invite à la maison. C'est lui qui finit par préparer le repas car il a été chef cuisinier pendant 40 ans. Matt et Mary font un petit voyage en voiture, qui dure plus longtemps que prévu car ils éclatent un pneu. Simon passe la journée avec sa nouvelle petite amie Deena. Lucy passe la journée avec Jordan, qu'elle peut maintenant appeller son petit ami. Ruthie se sent seule, donc elle prétend que son ami imaginaire Howie est de retour toute la journée. 

 

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Popularité


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Titre VO
And the Home of the Brave

Titre VF
Un vétéran à la rescousse

Première diffusion
02.11.1998

Photos promo

Matt (Barry Watson), Lucy (Beverley Mitchell) & Mary Camden (Jessica Biel)

Matt (Barry Watson), Lucy (Beverley Mitchell) & Mary Camden (Jessica Biel)

Eric (Stephen Collins) & Millard (Ray Walston)

Eric (Stephen Collins) & Millard (Ray Walston)

Eric, Millard & Annie (Catherine Hicks)

Eric, Millard & Annie (Catherine Hicks)

Eric, Annie & Millard

Eric, Annie & Millard

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Avec

Guests :

SCENE 1 - CUISINE : C'EST LA PETITE REUNION FAMILIALE A LA MAISON.

ERIC : Bon, euh ... je pense que chacun d'entre vous a fait ce qu'il avait à faire afin que cette journée puisse se dérouler autant que possible sans anicroche, ni retard et surtout afin d'éviter à votre mère de se tracasser inutilement.

SIMON : Euh ... Papa, j'ai fini plus tôt, aujourd'hui, parce Laura m'envoie une petite copine éventuelle dont je dois étudier la candidature, une certaine Deena. Euh ... euh ... Deena Machin, je vais voir si elle convient et comme ses parents ne sont pas là, ça me laisse la journée pour son évaluation.

ERIC : Ah !

MARY : Ah ! Ca me dégoûte. Je vais vomir. Peut-être même sur lui.

SIMON : Je me suis déjà laissé emporter par mes premiers élans, la magie du premier amour avec Laura. Mais ça m'a donné à réfléchir ...

ERIC : Ah !

SIMON : Je suis devenu vigilant, aussi désormais, je me servirai de mon mental ... et d'une liste.

ROSIE : Je ne trouve pas ça très logique.

LUCY : Jamais un garçon m'a consacré toute une journée pour m'évaluer lorsque j'avais douze ans.

ERIC : Oublions le passé. Concentrons-nous sur l'avenir immédiat. (à Lucy) Toi, tu vas passer la journée entière avec jordan et sans doute toute la soirée.

LUCY : Oui, puisque nous sommes les baby-sitters de Rosie.

ROSIE : Je ne suis plus un bébé, alors, je n'ai pas besoin de baby-sitter.

ERIC : Oui, ça, je le sais. Tout le monde le sait, mais ta mère euh ...

SIMON : Il lui faut une baby-sitter.

ERIC : Ouais.

MATT (à Simon) : Tu crois que Lucy va seulement se borner à surveiller Rosie ? (Rire.)

SIMON : On n'a pas besoin de chaperon. C'est Lucy et Jordan qu'il faudrait chaperonner.

LUCY REGARDE SIMON EN SOUPIRANT.

ROSIE : Je vais m'en charger et papa saura s'il y en a qui se sont embrassés dans les coins.

ERIC : Si on passait à autre chose ? Votre mère m'a demandé de veiller à faire tout ce qui est inscrit sur cette liste. Alors, voyons. Est-ce que vous pensez qu'on aurait pu oublier quelque chose par mégarde ?

ANNIE (en arrivant) : Ouais, tu as oublié la réception.

ERIC : Mais chérie, tu nous avais dit que tu t'en occupais. (Annie prend un air indifférent.) Sinon, si tu te sens trop fatiguée, hein, il est encore temps de réserver au restaurant et personne n'y verra d'inconvénients.

ANNIE : Non, inutile de gaspiller une fortune. On fera ça ici. Je vais leur préparer un buffet.

ERIC : Mais si j'avais su ce qu'il te fallait, je serais allé te chercher le nécessaire.

ANNIE : Oui, mais je n'en sais encore rien. Je te l'ai déjà dit. Alors, je verrai plus tard.

ERIC : Oui ... Oui, on a encore ... Oh ! Près de cinq heures avant le mariage.

ANNIE : Ouais, si ce n'est pas annulé avant.

ERIC : Oh ! Mais moi, je suis sûr qu'il se fera.

ANNIE : Ecoute, j'en suis nettement moins sûre. Je connais quand même moins mieux mon père que toi. (Il s'en va.)

ERIC : Si tu le dis ... (Les enfants s'en vont également.) Hum ...

 

SCENE 2 - HÔTEL (ACCUEIL) : CHARLES ET GINGER VONT RESERVER LEUR CHAMBRE A L'HÔTEL.

L'EMPLOYEE : Vous aurez donc deux chambres pour aujourd'hui et ensuite après le mariage, la suite nuptiale vous est réservée.

SONNERIE DE TELEPHONE.

CHARLES : A partir de 19 heures, ce soir, nous serons monsieur et madame.

ILS S'EMBRASSENT.

 

GENERIQUE

 

SCENE 3 - CHAMBRE DES PARENTS : ANNIE TROUVE DES LIVRES DE RECETTES ET LES DEPOSE SANS MÊME LES CONSULTER. ERIC ARRIVE ET LA VOIT ALLONGEE SUR SON LIT.

ERIC (en arrivant) : Ah ! Tu te reposes ? Comment ça va ?

ANNIE : Oooh ! Ca va très bien. J'ai décidé de présenter un milk-cake surgelé avec du sucre glace et histoire de marquer le coup, une petite cerise au-dessus. Est-ce que tu penses que ça ira ?

ERIC : Original, sans prétention. Et comme plat de résistance, t'as prévu ?

ANNIE (trop prétentieuse) : Eh bien, je pencherai pour un truc qui s'avale à toute allure et que je puisse mettre dans le congélateur pour une date ultérieure pour le cas où le mariage n'aurait pas lieu et ne me dis pas qu'il aura lieu parce que tu n'en sais rien.

ERIC (en s'asseyant) : Je sais bien que c'est difficile pour toi, mais je croyais que tu avais déjà accepté Ginger de la famille ...

ANNIE : Ah non non, pas du tout. Je l'ai acceptée en tant qu'amie de mon père. L'accepter en tant qu'épouse est très différent.

ERIC (entre ses dents) : Ouais, c'est vrai.

ANNIE : Et à ce propos, les enfants ne l'appelleront jamais grand-mère. Ce sera Ginger.

ERIC : Je ne pense pas que c'était dans leurs intentions de l'appeler grand-mère.

ANNIE : Ca vaudrait mieux pour eux.

ERIC : Ton père ne cherche pas à remplacer ta mère. J'espère que t'en es consciente ?

ANNIE : Peu importe. De toute façon, je n'aime pas ce mariage. Ca me dégoûte et tu ne me feras pas changer d'idée.

ERIC : D'accord, très bien. Dis donc, qu'est-ce que tu dirais si on allait au marché tous les deux ? Comme ça, on pourrait décider ensemble du menu de la petite réception.

ANNIE : J'ai déjà eu envie d'aller au marché avec toi ?

ERIC : Non.

ANNIE : Alors, pourquoi j'en aurais envie, aujourd'hui ?

ELLE LUI TOURNE LE DOS ET PUIS S'EN VA.

 

SCENE 4 - CUISINE : PUIS, ELLE SE DIRIGE VERS LA CUISINE OU JORDAN PREPARE DES HOT-DOGS.

ANNIE : Aaah ? Lucy ne m'avait pas dit que tu savais cuisiner.

JORDAN : Beh ... Seulement des hot-dogs. Si vous voulez que j'en rajoute pour la réception, pas de problème.

ANNIE : Oh ! Tu sais, je ne suis pas tellement enthousiaste pour cette réception, alors ...

JORDAN : Mon père s'est remarié. Ca fait près de deux ans, juste après que ma mère et lui avaient divorcé.

ANNIE : Es-tu allé au mariage ?

JORDAN : On ne m'a pas invité. Curieux, non ? De toute façon, même si on m'avait invité, je ne suis pas sûr que j'aurais eu envie d'y aller.

JUSTE AU MOMENT OU ANNIE S'APPRETE A FRANCHIR LA PORTE, ELLE TOMBE SUR LUCY ET ROSIE.

ANNIE : Ah !

ELLE PART ET LES FAIT ENTRER.

JORDAN (à Rosie) : Alors, ça te convient ?

ROSIE : Qu'est-ce que t'en dis, Hoowie ?

LUCY : Hoowie est revenu ?

ROSIE : Oui, il est de passage pour le mariage.

JORDAN : Alors, Hoowie, qu'est-ce que tu veux dans ton hot-dog ?

ROSIE : Ketchup et moutarde, mais il aime bien que les deux soient mélangés avant de les mettre à l'intérieur.

JORDAN : Tu crois peut-être que je ne l'entends pas ? Inutile de le répéter, j'avais tout compris, tu sais.

ROSIE (tout bas) : Ben, dis donc, ça fait du changement par rapport à Jimmy Moon et l'espèce de taré de Rod.

LUCY : Ce n'est pas très gentil de parler des anciens petits amis devant les nouveaux petits amis.

MAIS JORDAN ENTEND TOUT.

JORDAN : Petit ami ?

ROSIE : Tu ne sais donc pas que t'es son petit ami ?

JORDAN : Ben ... Tout ça dépend de ce qu'on appelle petit ami.

ERIC ARRIVE. LUCY SE MET A BÂILLER.

ERIC : J'ai oublié de prendre l'ordonnance de Mme Hinkle. C'est pour ça que je suis revenu et ... (Soudain, Lucy, Rosie et Jordan deviennent silencieux.) Qu'est-ce qu'il y a ? Quelque chose cloche ?

LUCY : Hm ?

ROSIE : Jordan ne savait pas qui était le petit ami de Lucy.

LUCY SE SENT EMBARRASSEE.

ERIC : Rosie, viens faire un tour avec moi.

ROSIE : Oh ! Moi, je reste. C'est trop appétissant. (Eric s'approche de ces hot-dogs.) Mais j'ai faim ! J'allais manger. (Lucy lui donne un hot-dog.)

ERIC (à Lucy) : On revient dans peu de temps.

LUCY RIT NERVEUSEMENT.

ROSIE : Oui et en attendant que je revienne, surtout pas de bêtise.

ERIC ET ROSIE S'APPRÊTENT A SORTIR.

JORDAN (à Rosie) : Tiens ! Hoowie a sûrement faim, aussi.

ROSIE (à Jordan) : Ben, toi, tu vas nous manquer quand on veut te perdre.

ERIC ET ROSIE SORTENT IMMEDIATEMENT DE LA MAISON. LUCY PREND LA FUITE. JORDAN S'EN RENDRA VITE COMPTE.

 

SCENE 5 - COUR : ERIC ET ROSIE SE TROUVENT DANS LA COUR. SIMON LEUR PRESENTE DEENA, SA NOUVELLE COPINE.

SIMON : Euh ... Papa, Rosie, je vous présente Deena. Tu m'excuseras, j'écris si mal de je ne peux pas me relire.

DEENA : Stewart, Deena Margaret Stewart. Mais on m'appelle comme ça seulement quand ça ne va pas. Ravie de vous connaître. (Ils se serrent la main.)

ERIC : Ravi également. Nous aussi, nous appelons Simon différemment quand ça ne va pas.

SIMON : Ne dévoile pas nos secrets tout de suite.

ERIC : Bon. Euh ... Amusez-vous bien et puis, à tout à l'heure.

IL S'EN VA. ROSIE LEUR TIENT COMPAGNIE.

ROSIE (à Simon) : Super nana.

SIMON : Trop tôt pour s'attacher.

ROSIE S'EN VA A SON TOUR.

DEENA : Très sympa, tous les deux.

SIMON : Trop tôt pour s'attacher.

ROSIE JOINT SON PAPA.

ROSIE : Hoowie et moi, on aimerait manger nos hot-dogs avec eux, s'il te plaît.

ERIC : Euh ... Hoowie mettrait des miettes partout dans la voiture, alors euh ... vas-y.

ROSIE REVIENT VERS SIMON ET DEENA.

ROSIE : Alors, où en sommes-nous ?

DEENA : On était en train de se demander s'il fallait se marier avant d'entrer à l'université ou s'il fallait le faire à la fin de nos études. Je trouve intéressante, l'idée d'acquérir un diplôme en étant marié. D'accord, ça sort des traditions, mais je ne déteste pas être différente et créative quand j'ai fait des choses.

SIMON : Hu-hum.

ROSIE : Je croyais qu'il ne fallait pas s'attacher trop tôt.

SIMON : Oh ! Ce n'est qu'une hypothèse envisagée.

DEENA : Ce qui me plairait, c'est "Wanna be" des Spice Girls au lieu de la "Marche Nuptiale" de Mendelsohnn.

SIMON : Je ne suis pas fana de ce groupe, mais je respecte le choix des autres. D'ailleurs, c'est une grande qualité pour un garçon. Et qu'est-ce que tu penserais de Rosie comme demoiselle d'honneur ?

ROSIE : Non merci, trop lourd à porter, la traîne des mariées. J'en ai déjà vu et je ne trouve pas ça marrant.

DEENA : Mais s'il n'y a pas de traîne ?

ROSIE : Ben, alors là, je n'aurai rien contre.

DEENA : D'accord.

 

SCENE 6 - HOTEL (RESTAURANT) : CHARLES ET GINGER SONT EN TRAIN DE DÎNER. MATT ET MARY VIENT LES VOIR.

MATT : Grand-père !

CHARLES (en se levant) : Salut, toi ! (Etreinte.)

MARY : Bonjour, Ginger !

GINGER (en se levant) : Mary ! (Etreinte.) Oh Mary ! Avec tes cheveux courts, je ne t'aurais jamais reconnue.

MARY : Alors, vous avez sans doute pas mal de courses à faire. Matt me laisse conduire sa voiture si vous avez votre permis de conduire.

GINGER : Oooh ! Ca, c'est une bonne idée. Oh ! Mais oui, je l'ai.

MATT : Ginger est assez fébrile comme ça, aujourd'hui. Si en plus, c'est Mary qui doit conduire, autant y aller tous ensemble.

CHARLES : Euh ... A moins que nous déposions les filles en chemin afin de leur laisser faire ce qu'elles ont à faire et nous deux, on fait un petit tour pendant ce temps-là.

GINGER : Un petit tour, où ça ?

CHARLES : Euh ... N'importe où. Nulle part, en particuliers.

GINGER : Tu n'aurais pas envisagé par hasard de t'arrêter près du cimetière ?

CHARLES : Non, sauf si ça se trouve sur notre route.

GINGER : La route qui va où ?

CHARLES : Aaah ! Je n'en sais rien, moi. En ville.

GINGER : En ville, on y est déjà. Je croyais que nous étions d'accord pour laisser le passé derrière nous, aujourd'hui.

CHARLES : Est-ce que je t'ai dit que j'avais l'intention de passer au cimetière ? Non, je crois seulement que si on passait tout près, ce serait normal d'aller prier sur la tombe.

GINGER : Hm ... Je vois. Très bien. Tu feras comme tu voudras. Et je te ferai connaître mon sentiment là-dessus quand je saurai où tu es allé aujourd'hui.

APRES QUE MATT ET MARY ONT ECOUTE CHARLES ET GINGER, CES QUATRE PERSONNES SE SEPARENT. GINGER DISCUTE AVEC MARY, TANDIS QUE CHARLES DISCUTE AVEC MATT.

MATT : Mais à quoi ça rime, tout ça ?

CHARLES : Chaque fois que je viens en ville, j'ai l'habitude de m'arrêter au cimetière et de porter des fleurs sur sa tombe et je ne vois pas pourquoi je n'irai pas aujourd'hui. Ca ne change rien, mes sentiments pour Ginger. Elle le sait.

MARY ET GINGER REVIENNENT VERS CHARLES ET MATT.

MARY : Ecoutez, vous allez vous marier, tout à l'heure, ce n'est pas le moment de vous disputer.

CHARLES : Ce n'est pas une dispute.

GINGER : Si, justement.

CHARLES : Chérie, jusqu'à présent, quand j'allais là-bas, tu ne me faisais pas de reproches.

GINGER : Mais aujourd'hui, on se marie, chéri. Mais la réflexion, ce n'est peut-être pas une bonne idée de se marier.

CHARLES : C'est tout ce que tu trouves à dire ? Parce que tu sais, il est encore temps de tout annuler, si c'est ce que tu veux.

GINGER : Mais je n'ai rien contre.

CHARLES : Ah ... Ah ... (sèchement à Matt et Mary) Ne restez pas là, tous les deux. Allez-vous-en ! Et ne rentrez pas à la maison, sinon vous allez parler et je ne tiens pas à ce qu'Eric et Annie viennent se mêler de ça.

MATT : Et où est-ce qu'on peut aller ?

CHARLES : Où vous voulez. C'est clair que avec Ginger, on a des choses à éclaircir. Je suis sûr que ça finira par s'arranger.

GINGER : J'en suis moins sûre que toi.

CHARLES (à Matt et Mary) : Allez !

MATT ET MARY S'EN VONT.

 

SCENE 7 - ENTREE DU SUPERMARCHE : ANNIE S'APPRÊTE A FAIRE LES COURSES. AVANT D'ENTRER AU SUPERMARCHE, IL SURPREND UN HOMME EN UNFORME EN TRAIN DE S'EN PRENDRE A UN VIEIL HOMME.

LE VIGILE : Pas de clodos devant la porte. Allez, dégage ! Tu fais peur à la clientèle. Ne m'oblige pas d'appeler la police.

ANNIE (attaquant le vigile) : Espèce de brute ! Vous n'avez pas honte de lui parler comme ça ?

LE VIGILE : Ecoutez, madame, je suis payé pour faire ce travail. Le patron en a marre de la racaille malfaisante que traîne là pour mendier et faire fuir les clients de la boutique.

MILLARD : Je ne suis pas de la racaille malfaisante, je suis un vétéran. Et au cas où personne ne le saurait, c'est le jour des vétérans, aujourd'hui.

ANNIE : Et au cas où personne ne le saurait, moi, je suis enceinte. Alors, aidez-le à se mettre debout.

MILLARD SE RELEVE TOUT SEUL ET SE PRESENTE A ANNIE.

MILLARD (en lui serrant la main) : Sergent Millard Holmes du Corps des Marines, deuxième guerre mondiale de 1942 à 1944.

ANNIE : Annie Camden. Ravie de vous connaître.

MILLARD : Hum ... Je me contente en général de vivre dans les rues et de ... de manger suivant ce que je trouve, mais il faisait froid et ça pleuvait dru, cette nuit et ... je ne sais plus où coucher depuis des mois. Alors, je voulais seulement trouver un petit quelque chose à me mettre sous la dent. Je ne croyais pas que ça dérangerait des bien-pensants.

 

SCENE 8 - VOITURE DE MATT : MATT ET MARY PREPARE LEUR ESCAPADE.

MATT : Je n'aime pas conduire comme ça au hasard. Je veux savoir où on va.

MARY SOUPIRE ET REGARDE LA CARTE ROUTIERE.

MARY : Ici ...

MATT : Turtle Mound. C'est quoi, ce truc ?

MARY : Je n'en sais rien, mais il est écrit "mérite le détour et visitée par les touristes du monde entier".

MATT : Jamais entendu parler.

MARY : Moi non plus, mais je serai ton guide.

MATT : Et tu sais où c'est ?

MARY : Non, mais je sais quand même lire une carte.

MATT : Aaah ! Depuis quand ? (Mary ne répond pas.) Bon bon ... De toute façon, ça passera le temps.

MARY (s'écriant) : Ouais ! C'est l'aventure ! Oooh !

MATT DEMARRE SA VOITURE ET MET LA MUSIQUE A FOND.

 

SCENE 9 - CHAMBRE DE MARY ET LUCY / COULOIR : JORDAN ENTRE DANS LA CHAMBRE DE MARY ET LUCY. IL APERCOIT LUCY ENFERMEE DANS LA PENDERIE.

JORDAN : Qu'est-ce que tu fais cachée là-dedans ?

LUCY : Je vais chercher le trou le plus profond possible pour essayer d'y enterrer ma honte. Excuse-moi d'avoir pensé que t'étais ... Je ne commettrai pas la même faute deux fois.

JORDAN : Tu te montrais si insaisissable que moi. Je ne savais pas trop ce que tu voulais et franchement, j'aimais ce mystère. Des fois, t'étais libre, d'autres fois, pas. Alors euh ... J'en ai conclu que tu voyais d'autres garçons et comme euh ... je trouvais cette idée un peu déplaisante, c'était la preuve que tu m'intéressais.

LUCY : Oui et moi, du fait que je te trouvais exceptionnel comme garçon, je t'ai toujours laissé croire que j'en voyais d'autres.

JORDAN : Oh ! Je suis exceptionnel. C'est ce que tu voulais dire par "petit ami" ?

LUCY : Oui. Il vaut peut-être mieux à l'avenir, que j'évite d'utiliser ce mot. Je ne voudrais pas en abuser surtout si ça te met mal à l'aise.

JORDAN : Ouais. C'est vrai que ça m'avait surpris.

LUCY : Mais tu sais, on s'en fout des mots, que ce soit ami, relation ou le garçon avec qui on se trouve bien, ce n'est pas grave du tout, ça.

LUCY ET JORDAN SORTENT DE LA CACHETTE. JORDAN PREND LUCY PAR DESSUS SON EPAULE. ERIC ARRIVE.

ERIC : Rosie m'a dit que je vous retrouverai ici. Euh ... Il vaudrait mieux la poser et venir au salon.

ANNIE (entendue de loin) : Eric, t'es rentré ?

TOUS TROIS SORTENT DE LA PIECE. SIMON ET DEENA ARRIVENT.

SIMON : Hé ! Je ne crois pas que tu connaisses Deena.

DEENA (serrant la main de Jordan) : Salut ! C'est toi, le petit ami de Lucy ?

JORDAN : Jordan.

SIMON : C'est une question d'ordre privée qui n'a pas encore été résolu.

LUCY LES OBSERVE FROIDEMENT.

 

SCENE 10 - CUISINE : ANNIE ATTEND ERIC DANS LA CUISINE.

ERIC : Oui ? Je peux t'aider à vider le coffre ?

ANNIE : Non, c'est inutile.

ERIC : Oui, mais rassure-moi, tu as fait les courses ?

ANNIE : Eh bien, j'étais sur le point de les faire, mais euh ... figure-toi que juste en entrant dans la boutique, j'ai vu un vieillard que l'un des vigiles maltraitait, euh ... un vétéran de la dernière guerre et aujourd'hui, c'est la fête des vétérans. Il était affamé, tout crasseux et il couche dehors.

ERIC : Il est toujours dehors, là ?

ANNIE : Non, dans la voiture.

TOUS DEUX SORTENT DE LA MAISON POUR S'OCCUPER DE MILLARD.

 

SCENE 11 - VOITURE DE MATT / SUR LA ROUTE : VOILA MATT ET MARY AU MILIEU DE LA ROUTE. L'UNE SE DEHANCHE ET L'AUTRE SE NOURRIT AU VOLANT.

MARY (lui retirant son carton de lait) : Danse d'abord à mesure, après tu boiras.

MATT : Pas en conduisant.

MARY : Ben alors, fait danser ta bagnole.

MATT : Arrête et regarde plutôt la carte. Je ne vois pas de panneau pour Turtle Mound.

MARY : On n'arrête pas la danse. C'est moi ! Je danse ! Je danse ! Wouh ...

SOUDAIN, UN PNEU ECLATE.

MATT : C'est quoi, ce bruit ?

MARY : Euh ... Je n'y connais rien en bagnole, alors, il ne faut pas me demander.

MATT : Aaah ! J'ai l'impression qu'on a crevé.

MATT ET MARY S'ARRÊTENT ET OBSERVENT L'ETAT DE LA ROUE.

MARY : Ah oui ! Là, on a crevé. Tu sais réparer ?

MATT : Non et toi ?

MARY : Non, pour quoi faire ? Ce n'est pas ma caisse.

MATT : Ben, je ne vois pas le rapport.

MARY : Ben, si j'avais une caisse, je saurais comment changer la roue.

MATT : Non, tu ne saurais pas le faire.

MARY : J'aurais appris avant de rouler.

MATT OUVRE LE COFFRE. MALHEUREUSEMENT, IL N'A RIEN POUR REPARER LA VOITURE.

MATT : Oooh ! Je n'ai plus de roue de secours.

MARY : Comment ça se fait ?

MATT : J'ai crevé la semaine dernière, alors, je l'ai portée au garage pour la réparer et j'ai oublié de la reprendre.

MARY : (Soupir.) Bon. Ben, il ne me reste plus qu'à marcher.

MATT (inquiet) : Pour aller où ?

MARY : Vers une station-service.

MATT : Tu te rappelle de la dernière station qu'on a vue en passant ?

MARY : Oui, on s'y est arrêtés pour acheter du lait et des gâteaux.

MATT : Mais ça fait une heure de ça. T'as une idée de ce que ça représente à pied ?

MARY : Ben, on y va en stop, alors.

MATT : Aaah ! Génial ! A moins qu'on prenne un taxi ou qu'on attende là-bas. (Puis, le ton monte.) Sauf qu'on est perdus au milieu de nulle part grâce à toi. (Il imite Mary.) Ha ! Youpie ! C'est l'aventure !

MARY : Je ne te trouve pas très constructif. Bon ben, peut-être qu'on pourrait rouler à plat.

MATT : Je suis nul, mais je sais quand même que ce n'est pas possible de rouler à plat.

MARY : Et pourquoi pas ?

MATT : On ne peut pas. C'est tout ce que je sais. Ecoute, on va déjà voir si on est encore loin de Turtle Mound.

MATT CONSULTE LA CARTE LUI-MÊME ET LA PASSE A MARY. IL SE REND COMPTE QUE C'EST LA MAUVAISE CARTE.

MARY : Ben alors ? C'est loin ou pas ?

MATT : A vue de nez dans les 5000 kilomètres, tu regardais une carte de Floride, espèce de tarée.

MARY : Ah bon ? C'est la Floride ? L'ancien propriétaire de la voiture a dû l'oublier. Hé ! Regarde. C'est la Floride en 1969. Wouaouh ! (Matt ne réagit pas.) Aaah ! Ecoute, c'est plutôt marrant, non ? Enfin, si on veut.

 

SCENE 12 - COULOIR : ERIC A UN SERIEUX DOUTE SUR MILLARD HOLMES.

ANNIE (embrassant Eric) : Je te remercie pour m'avoir aidée pour Millard. Tu ne trouves pas qu'il est gentil ?

ERIC : Si si, il a l'air d'un très brave homme ... euh ...

ANNIE : Mais ?

ERIC : Mais ça m'étonne qu'il ne reçoive pas l'aide social des vétérans. Euh ... Peut-être qu'il n'est pas celui qu'il prétend être.

ANNIE : Mais qu'est-ce que tu vas chercher ?

ERIC : Mais on n'en sait rien.

ANNIE : Mais si, je le sais.

MILLARD (en arrivant) : Je ne prétends pas être quelqu'un d'autre. Regardez.

IL LUI MONTRE SON MEDAILLON.

ERIC : Vraiment, je suis désolé. Ce que j'aurais dû vous demander, c'est pourquoi vous ne profitiez pas des avantages offerts généralement aux vétérans ?

MILLARD : Ce n'est pas grave. Je m'en vais dans un instant.

ANNIE : Ah non non, vous ne partirez pas d'ici sans avoir pris un repas. Je ... je vais vous faire un steak avec de bonnes pommes de terre frites et une salade.

ERIC : En voilà une idée ! Pourquoi tu ne fais pas ça pour la réception ?

ANNIE : Parce que ce serait beaucoup trop cher et ça ne vaut pas le coup. Pfff !

MAIS ELLE EST TOUJOURS SUR LA DEFENSIVE. ERIC N'EN PEUT PLUS.

 

SCENE 13 - HOTEL (CHAMBRE) : CHARLES ET GINGER CONTINUENT A SE DISPUTER.

GINGER : Hooo ! Non, tu sais ce que ça ne marchera jamais.

CHARLES : Ne fais pas comme si t'ignorais que j'ai été marié pendant quarante ans. Je suis venu avec mes bagages, tout comme toi. (Soupir.)

GINGER : A quoi ça rime dans tout ça, ton histoire de bagages ?

CHARLES : T'as été mariée pendant quarante ans, toi aussi. Tu as des enfants de ton premier mariage et même tous tes amis datent de cet époque.

GINGER : Tu as bien une fille et des amis de ton premier mariage, toi aussi.

CHARLES : Et alors ?

GINGER : Et alors, j'en ai assez de t'entendre vanter les mérites incomparables de ta femme pour le souffler. Et la main verte qu'elle avait pour planter les bégonias, sans parler de son exceptionnel talent de danseuse.

CHARLES : Oh ! Et moi ? Tu ne me compares jamais à Jack ? Il aurait fait un malheur dans le golf professionnelle. (Soupir.) Mais il n'avait pas le temps parce que ... il faisait fortune ailleurs et personne pour le barbecue ne lui arrivait à la cheville parce que c'était inné chez ton mari. Et t'oublies jamais de rappeler qu'il y avait encore tous ces cheveux sur la tête le jour où il a passé l'arme à gauche. Et ça, c'est un coup bas.

GINGER : Ho ! Ho ! Alors là, parlons-en de tes coups bas. Tu oublies la chanson que tu murmures en douce dans ta barbe en te rasant le matin, justement celle que ta femme et toi chantiez à Annie.

CHARLES : Ho hé ! Quand tu fonces comme une dératée sur la stéréo pour couper Frank Sinatra à chaque fois que j'arrive à l'improviste chez toi, je sais parfaitement que lui et toi, vous étiez les fans de Frank.

GINGER N'EN REVIENT PAS.

 

SCENE 14 - ENTREE DE LA MAISON / SALON : SIMON CONTINUE A TESTER DEENA.

SIMON (à Deena) : Alors, action, stock option ou fonds de pension ?

DEENA : Dans tout ça, je n'y connais pas grand-chose et je crois honnêtement que le meilleur investissement pour l'avenir, c'est l'amour. L'amour dans un couple et dans la famille. Et s'il nous reste de l'argent, faut le consacrer aux arts. Poésie, musique, danse ... J'ai commencé les claquettes et je chante un peu.

SIMON : Les claquettes ? Ouais, ce n'est pas mal.

ILS SE RENDENT AU SALON OU LUCY PASSE DU TEMPS AVEC JORDAN. PUIS, ILS S'EN VONT.

JORDAN : Il y a une chose qu'il faut quand même que tu saches. Il m'est arrivé de sortir avec une fille et je crois bien que tu la connais.

LUCY : Ecoute, il n'y en a vraiment qu'une avec laquelle ça me gênerait d'apprendre que t'es sorti, c'est une dénommée Ashley qui croit avoir réussi à me piquer Jimmy Moon.

JORDAN : C'est justement elle, Ashley. On s'est rencontrés sur le boulevard et on est allés voir "Autant en emporte le vent". Après, on s'est retrouvés devant un café.

LUCY : Bon. Epargne-moi les détails. Dis seulement pourquoi elle t'a parlé de moi ?

JORDAN : Ben, à mon avis, elle devait savoir qu'on se voyait tous les deux. Mais elle n'a rien dit avant la sortie du ciné. Et là, j'ai eu droit à l'épisode exhaustif de Jimmy Moon dont, je dois te dire, je me serais volontiers passer.

LUCY SOUPIRE PROFONDEMENT.

 

SCENE 15 - OFFICE DES VETERANS : ERIC SE REND A L'OFFICE DES VETERANS POUR SOUTIRER DES INFORMATIONS SUR MILLARD ET FRAPPE A LA PORTE.

L'EMPLOYEE (en criant) : C'est fermé. Je suis là pour rattraper de la paperasse en retard. Désolée.

ERIC (idem) : J'ai besoin de vos services. Pas moi, un vétéran. Il a besoin de vous.

L'EMPLOYEE (idem) : C'est fermé.

ERIC (idem) : Comment se fait-il que vous soyez fermée ? Vous trouvez normal que votre bureau soit fermés pour les vétérans ou pour ceux qui se sont battus pour défendre notre pays ? Fermée les jours de fête, le week-end ou d'ailleurs même n'importe quand ?

L'EMPLOYEE OUVRE LA PORTE.

L'EMPLOYEE : Je suis désolée, monsieur, mais ici, nous ne sommes pas un service d'urgence. Si effectivement il s'agit d'une urgence, je vous dirai où trouver du secours 24 heures sur 24. D'accord ?

ERIC : Bravo ! C'est très réconfortant parce que lorsque notre pays a eu besoin d'hommes 24 heures sur 24, mon ami Millard a répondu présent, pendant trois ans, en Europe ... de jour, de nuit, vacances et week-end, alors ... alors, il me semble que nous devons à Millard Holmes un peu de reconnaissance pour les services qu'il a rendus.

L'EMPLOYEE : Millard Holmes ? Le Sergent Holmes ?

ERIC : Oui. Le Sergent Holmes. Ma femme l'a ramené à la maison parce qu'il mendiait devant le marché.

L'EMPLOYEE : Hm ! Si maintenant il mendie pour manger, alors, il traverse une mauvaise passe.

ERIC : C'est justement ce que j'essaie de vous dire.

L'EMPLOYEE : Oui, moi aussi, je peux vous parler de lui. Allez ! Venez !

FINALEMENT, ELLE LE FAIT ENTRER.

 

SCENE 16 - CUISINE : SIMON ET DEENA SE PARTAGENT LE MÊME SODA. MILLARD ARRIVE ET LEUR PARLE.

MILLARD : Ca m'est arrivé à moi aussi de partager le même soda avant la guerre. C'était la plus belle fille que je n'ai jamais vue, une rousse aux yeux verts. Kathleen Garrity, un joli nom. Elle arrivait à me faire rire aux larmes. Elle m'a écrit tous les jours pendant un temps et après, des lettres, il n'y en avait plus. Elle avait rencontré quelqu'un d'autre. Oh mais ... je ne suis pas le seul à avoir connu ça.

SIMON : Et vous ne l'avez jamais remplacée ?

MILLARD : Non. C'était la seule que j'ai aimée au monde. Quand on a trouvé l'amour de sa vie, il faut tout faire pour le garder.

SIMON ET DEENA LUI SOURIENT ET CONTINUENT DE BOIRE.

 

SCENE 17 - HOTEL (HALL) : CHARLES ET GINGER SE DISPUTENT ENCORE ET ENCORE.

CHARLES (sortant de la chambre d'hôtel) : Tu oublies que je t'ai demandé ta main ?

IL ENTRE DANS LA PIECE D'EN FACE.

GINGER (sortant de la chambre d'hôtel et frappant à la porte de cette dernière) : Tu oublies que j'avais accepté ?

GINGER LUI CLAQUE BRUSQUEMENT LA PORTE. ELLE ET CHARLES SORTENT, SE FONT LA TÊTE ET BOUDENT CHACUN DANS LEUR COIN.

 

SCENE 18 - EN ROUTE : MATT ET MARY SONT DANS DE BEAUX DRAPS ET ATTENDENT QUE QUELQU'UN VIENNE LES DEPANNER. N'AYANT VU AUCUNE VOITURE SUR LA ROUTE, MATT REGARDE MECHAMMENT MARY.

 

SCENE 19 CUISINE / CHAMBRE DES PARENTS : ANNIE PASSE SON TEMPS A DORMIR.

 

SCENE 20 - COUR : LUCY JOUE AU BASKET. JORDAN LUI TIENT COMPAGNIE.

JORDAN : Dis que t'as une dent contre moi et qu'on se voit plus. Ce sera plus simple.

LUCY : Non. Moi, j'ai une dent contre personne.

JORDAN : D'accord. Alors, je retourne chez moi. Si tu veux toujours que je t'accompagne au mariage, tu me le feras savoir.

SOUDAIN, LUCY VISE LA TÊTE DE JORDAN.

LUCY : Ce n'est pas ce que voulais faire.

JORDAN : Je sais, tu visais ma tête, mais tu l'as loupée.

LUCY : De peu.

JORDAN : Lucy, je n'ai aucun sentiment pour Ashley, quoi que tu en penses et jamais je ne suis sorti avec une fille que tu détestes afin de te rendre jalouse ou te mettre en colère.

LUCY : Je n'ai jamais dit que je détestais Ashley.

JORDAN : Que tu la déteste ou pas, la question n'est pas là. La question est de savoir si oui ou non tu éprouves quelque chose pour Jimmy Moon, parce que si c'est oui, je préfère tout de suite me faire une raison plutôt que de continuer une relation qui ne mènera nulle part et qui n'aura aucun avenir.

LUCY : Je ne suis jamais sortie avec Jimmy Moon. Je n'y ai même jamais pensé non plus.

JORDAN : Désolé. Alors, c'est moi qui suis un idiot.

LUCY : Ben oui. J'espère que je te plais quand même un peu ?

JORDAN : Je croyais que tu le savais.

IL PORTE LUCY DANS SES BRAS. ERIC ARRIVE A CET INSTANT.

ERIC (de passage) : Attention ! Le père arrive.

JORDAN (en soupirant) : Décidément, je n'ai pas de pot. Je crois qu'il va me détester, ton père.

LUCY : Ca t'ennuie ?

JORDAN : Pas tellement.

ERIC (de retour) : Tu peux la poser par terre.

LUCY SAVAIT QUE SON PERE REAGIRAIT DE CETTE FACON.

 

SCENE 21 - EN ROUTE / HÔTEL (CHAMBRE) : A CET INSTANT, MATT APERCOIT UNE VOITURE.

MATT (s'écriant) : Hé ! Hé ! On a besoin d'aide.

LE CONDUCTEUR, MAX, ARRETE SON VEHICULE ET SORT.

MATT : Aaah ! C'est gentil de nous arrêter.

MAX : Vous croyez que je suis venu là pour quoi ? Par curiosité ? On m'a dit qu'une bagnole avait un pneu crevé. Pourquoi vous n'avez pas appelé la dépanneuse ?

MARY : Ben, il n'y a pas de téléphone dans le coin.

MAX : Ni dans la voiture ? Ni de portable ?

MATT ET MARY REPONDENT NON.

MAX (en riant) : Ha ha ! Mais vous vivez en quelle année, les enfants ?

MARY (lui montrant la carte) : 1969 en floride.

MAX : Vous avez une carte de crédit ?

MARY : Non, monsieur.

MATT : Non. Mais si vous avez un portable, on peut appeler notre père. Il en a une.

MAX PASSE LE PORTABLE A MATT.

MARY : Non, pas les parents. Disons plutôt grand-père à l'hôtel. Lui aussi, il a une carte.

MATT : On peut avoir les renseignements là-dessus ?

MAX : Vous êtes des Amish en fugue ou des débiles profonds ?

MATT : Ben, ni l'un, euh ... ni l'autre.

MAX : Ouais, on a les renseignements là-dessus. Vous appelez où vous voulez. Ca fonctionne exactement comme le téléphone chez vous. Vous avez le téléphone chez vous ?

MATT : Hem ... oui.

CHARLES RECOIT UN APPEL ET DECROCHE.

CHARLES : Ginger ! Je suis tellement confus.

MATT : Grand-père ?

CHARLES : Ah ! C'est toi ?

MATT : Oui oui, c'est Matt.

CHARLES : J'avais espéré que c'était elle.

MATT : Non. Alors, vous n'avez toujours pas fait la paix ?

MAX : C'est comme le téléphone chez vous. Les communication, c'est toujours payant.

MATT : Euh ... Ecoute, grand-père, on est en panne avec la Camaro et on a besoin d'une carte de crédit.

CHARLES : Où êtes-vous ?

MATT : Ben, normalement, on avait pris la route pour Turtle Mound, mais on a crevé.

CHARLES : Turtle Mound ? En Floride ? Mais il n'y a rien là-bas, mis à part des coquillages en forme de carapace de tortue. Jamais je n'aurais traversé la moitié du pays pour voir ça.

MAX : Vous pouvez payer, oui ou non ?

MATT : Euh ... Ecoute, grand-père, on ne voudrait pas trop s'attarder dans le coin et pour ça, j'ai besoin du numéro de ta carte pour le dépannage.

CHARLES : Et la roue de secours ?

MATT : Oh ! Même si j'en avais une, je ne saurais pas la changer.

CHARLES : Oooh ! Alors, ça, c'est très dangereux, Matt. Tout le monde devrait savoir changer une roue.

MAX TAPE SUR SA MONTRE.

MATT : Euh ... Grand-père, on aimerait pouvoir repartir très vite et surtout ne pas manquer le mariage.

CHARLES : Pour le numéro de ma carte, il va de soi qu'il n'y a pas de problème. Mais en revanche, je crois qu'il y en a un pour le mariage.

SOUDAIN, IL ENTEND FRAPPER.

CHARLES : Euh ... Ne quitte pas.

MATT : Attends, grand-père ! Grand-père ! C'est urgent.

CHARLES OUVRE LA PORTE.

GINGER : J'ai finalement bien réfléchi. Je regrette ce que j'ai dit et je veux recommencer une nouvelle vie avec toi. Je t'aime.

CHARLES : Et moi, je t'aime aussi.

AUSSITÔT QU'ILS SE RECONCILIENT, MATT CHERCHE ENCORE A JOINDRE SON GRAND-PERE.

MATT : Tu m'entends, grand-père ? (Il se met à hurler.) Grand-père !

 

SCENE 22 - SALON : ERIC DISCUTE AVEC LE Sgt. HOLMES.

MILLARD : Je vous remercie des démarches que vous avez faites, mais il ne fallait pas vous donner cette peine. Je suis au courant des aides que le gouvernement peut apporter à ceux qui en ont besoin, mais il se trouve que je n'en ai nul besoin. Oh ! Au début, ça m'est arrivé, parfois. Mais à présent, c'est fini.

ERIC : La nuit, vous ne savez pas où dormir.

MILLARD : Aucune importance. J'ai pris l'habitude de coucher dehors pendant une dizaine d'année. A l'armée, j'avais appris comment survivre.

ERIC : Mais vos droits sont à faire prévaloir. Vous avez été blessé au cours d'une opération militaire.

MILLARD : Une balle dans la cuisse et il en est sorti. Je ne suis pas invalide, vous savez. Ces subventions publics doivent payer avant tout les malheureux sans jambes.

ERIC : Oui, d'accord, mais ce serait plus facile, dans votre cas, d'accepter des services sociaux ou une aide, ne serait-ce que pour trouver du travail, ce qui vous permettrait au moins de vous nourrir.

MILLARD : Hmm ... Je connais beaucoup d'hommes dont le cas est bien pire, qui ont besoin de ces emplois, des hommes qui doivent nourrir une nombreuse famille, alors que moi, je n'ai à m'occuper que de moi.

ERIC : Après avoir servi votre pays comme vous l'avez fait, vous ne croyez pas qu'il ne devrait au moins vous offrir un abri pour dormir et de quoi vous nourrir ?

MILLARD : Non, ce pays ne me doit rien.

ERIC : Comment ça ? Je crois ... Je crois qu'il vous doit tout, au contraire.

MILLARD : Ce n'est pas mon droit de vivre en Amérique, c'est mon privilège. Et c'était mon privilège de servir mon pays au cours des périodes difficiles. Alors, aujourd'hui, quand j'ai besoin de laver ma vieille poêle ou de me remplir un peu l'estomac, je trouve toujours une âme charitable sans avoir à pleurer auprès de l'oncle Sam, ce qui d'ailleurs m'a donné ainsi l'honneur de connaître votre femme et vous, également ... et votre adorable famille. Je vous remercie, monsieur. Et si vous permettez, je m'en vais. (Il se lève.)

ERIC : Attendez ! Attendez ! Je ne cherche pas à me débarrasser de vous, mais je me sentirais plus tranquille si je savais qu'un toit pourrait vous accueillir. Je sais que ce foyer pour les vétérans de la dernière guerre est, comment dire, un endroit très bien organisé.

MILLARD : Oui, je le connais. Et je connais aussi ceux qui l'occupent. Ces gens-là nécessitent une assistance. Moi, je n'ai pas besoin que le gouvernement m'assiste. Et tant que j'aurai les possibilités mentales et physiques de continuer à vivre par mes seuls moyens, je ne demanderai rien.

ERIC : Je comprends, vous êtes un homme fier, mais c'est normal, mais ...

MILLARD : Non non, ce n'est pas une question de fierté. Je n'ai pas la fierté de refuser qu'on m'aide, si c'est nécessaire. Mais ce n'est pas nécessaire. Et en parlant de ça, Révérend, la seule fierté de ma vie, ça a été le jour de mon engagement et je peux vous dire que je ne regrette rien. (Il voit Eric regarder sa montre.) Oui oui, je m'en vais.

ERIC : Euh ... non non non. Si ... si ... si je regardais l'heure, ce n'était pas pour vous, mais euh ... en principe, je suis attendu au temple pour un mariage dans moins d'une heure et ... ma femme doit en principe préparer le repas de noce. Oui, parce que, pour tout vous dire, son père est veuf et aujourd'hui, il se remarie, alors euh ... je ... je crois que je vais monter voir Annie pour savoir où elle en est. Oui, parce ... parce que ça m'étonnerait qu'on puisse prévoir une réception ici.

MILLARD : Alors, c'est pour ça qu'elle a été au marché ce matin pour faire ses courses pour le mariage de son père ?

ERIC : Ouais.

MILLARD : Et dire que tout ça est à cause de moi. Je suis coupable, mais je peux tout réparer.

ERIC : Ah non, pensez-vous. Ce n'est rien.

MILLARD : Non non, ce n'est pas rien. J'ai travaillé en cuisine une quarantaine d'années. Je sais dresser un buffet à la vitesse grand V. Donnez-moi quelques billets ...

ERIC : Euh ... Annie ...

MILLARD : ... les clés de la maison et de la voiture. Et quand vous serez de retour après le mariage, vous trouverez sous vos yeux un buffet digne des circonstances.

ERIC : Euh ... Je vais en toucher un mot à Annie et attendez-moi. Ouais ... Eh oui, j'ai euh ... Ouais.

 

SCENE 23 - CHAMBRE DES ENFANTS : ANNIE PASSE SON TEMPS A BÂILLER. ERIC ARRIVE.

ERIC : Alors, ça t'a fait du bien, ton bain ?

ANNIE : Oooh oui. Et maintenant, je vais faire une petite sieste.

ERIC : Encore une ? Chérie, euh ... le mariage, c'est dans une demie-heure.

ANNIE : Alors, je ferai un somme de 15 minutes. (Rire.)

ERIC : Je sais que c'est fâcheux, mais ... mais je crains qu'on ait dépassé la cote d'alerte du délai indispensable pour préparer une réception. Alors, si tu tiens toujours à ce que ça se passe ici, Millard pourra s'en charger en notre absence, paraît-il.

ANNIE : Ah ! Ben, c'est génial ! Il sait cuisiner ?

ERIC : C'est ce qu'il a dit.

ANNIE : Ben alors ?

ERIC : Alors, euh ... il nous suffit de remettre de l'argent, les clés de la voiture et de la maison à un parfait inconnu et vogue la galère, mais ... tu vois une autre solution ?

ANNIE : Non, aucune à part annuler le mariage ou proposer des sandwiches.

ERIC : Hum ...

ANNIE : Alors, donne-lui les clés et l'argent.

ERIC : Ouais.

DES QU'IL QUITTE LA PIECE, ANNIE SE COUCHE.

 

SCENE 24 - ENTREE DE LA MAISON : ERIC DONNE DE L'ARGENT ET LES CLES AU Sgt. HOLMES.

MILLARD : Vous n'allez pas le regretter.

SUR CE, IL SORT DE LA MAISON.

 

SCENE 25 - HOTEL (RESTAURANT) : CHARLES SE TROUVE ASSIS A UNE TABLE, EN TRAIN DE PLIER DE LA PAILLE.

L'HOMME (au barman) : Un verre de votre meilleure whisky.

IL S'ASSIED A CÔTE DE CHARLES ET SE FAIT SERVIR SON VERRE.

L'HOMME : Vous devez ça à quoi ?

CHARLES : Je vous demande pardon ?

L'HOMME : Vous avez l'air passablement fébrile.

CHARLES : Non, je ne suis pas du tout fébrile, enfin un peu ... un peu quand même.

L'HOMME : Le mariage ?

CHARLES : Oui.

L'HOMME : Votre deuxième ?

CHARLES : Oui.

L'HOMME : Veuf, sans doute ?

CHARLES : Oui. Psychologue ?

L'HOMME : Non. Mais veuf, moi aussi.

CHARLES : Oooh ! Je compatis.

L'HOMME : Oh non, pensez-vous. Ca va. J'ai connu le mariage pendant 35 ans, un vrai nirvana, ces 35 ans. Quand elle est morte, j'ai cru que je m'en remettrai jamais. Et après, traînant ma misère, six mois plus tard, j'ai fait une connaissance. Et j'ai rebondi à pieds joints. On s'est mariés aussi sec.

CHARLES : Et ça a bien marché ?

L'HOMME : Ben, ça a tenu jusqu'au onzième mois. Elle a pris tout ce qu'on avait mis de côté, ma femme et moi, pendant 35 ans. Et elle a filé à Vegas. Mes enfants ne m'adressent toujours pas la parole. (Il vide presque son verre, paie l'addition et repart en s'adressant au barman.) Ca ira. (à Charles.) Bonne chance, mon vieux.

 

SCENE 26 - CHAMBRE DE ROSIE : SIMON ET ROSIE PARLENT DE HOOWIE.

ROSIE : Alors, où t'en es avec Deena ?

SIMON : Je ne sais pas trop. Elle n'est pas en premier sur ma liste.

ROSIE : Mais peut-être qu'elle a une liste, elle aussi. Ca se peut bien qu'elle en ait autant à dire à ton sujet.

SIMON : Et elle t'a touché un mot là-dessus ?

ROSIE : Non, mais Hoowie a l'oreille fine. il entend des choses.

SIMON : Et quoi, au juste ?

ROSIE : Je t'en ai déjà trop dit. Simon, il faut que je te fasse un aveu. Hoowie, il n'est pas vraiment là aujourd'hui, pour de vrai. C'est moi qui faisais semblant.

SIMON : Mais ça fait quelle différence par rapport aux autres jours avec Hoowie ?

ROSIE : Ben, les autres jours, il était bien là et aujourd'hui, je lui avais demandé de venir parce que je restais là toute seul sans personne, mais elle n'a pas dû m'entendre. Je me dis que si ça se trouve, je suis devenue trop vieille pour lui, maintenant, mais je n'ai quand même pas pensé ça trop fort, aujourd'hui, parce que j'ai peur qu'il ne revienne jamais. Il pourrait partir pour de bon.

SIMON : Hoowie sera toujours là quand t'auras besoin de lui. Il ne te quitteras jamais définitivement ... ou alors, c'est que tu l'as oublié complètement.

ROSIE : Je ne pourrais pas oublier Hoowie.

SIMON : Non. Et j'aurais aussi du mal.

ILS S'ENLACENT.

 

SCENE 27 - COULOIR : ERIC ET DEENA SE RETROUVENT.

ERIC : Eh ben, dis donc, Deena. Wouah ! Tu es absolument superbe.

DEENA : Merci, Révérend Camden. Je me sens bien, à présent.

ERIC : J'en suis heureux.

DEENA : Vous savez, ma vie n'aurait jamais pu devenir ce qu'elle est devenue sans votre appui.

ERIC : Ecoute, personne n'est obligé de savoir qu'on s'est connus par l'assistance.

DEENA : D'accord. Mais un jour ou l'autre, j'aurai peut-être envie de leur dire.

ERIC : Ca, ça dépend de toi.

ILS SE QUITTENT.

 

SCENE 28 - SUR LA ROUTE : MAX EST OCCUPE A CHANGER LA ROUE DE LA VOITURE.

MAX : Voilà ! Ca devrait tenir. Alors, si vous suivez mes instructions, vous trouverez l'autoroute et vous devriez arriver euh ... pas loin d'une heure après la fin de la cérémonie. (Rire.)

MATT : Merci.

A PRESENT, MATT ET MARY MONTENT DANS LA VOITURE.

MATT (froidement à Mary) : Bonjour, l'aventure.

MARY NE REAGIT PAS. MATT LA VOIT PERTURBEE.

MATT : Qu'est-ce qu'il y a ? Tu pleures ? Non, attends ! Ca va ! Tu ne vas pas te mettre à pleurnicher, en plus. (Mary prend un air embarassé et ne dit rien.) Allez ! Viens.

MARY (d'un ton plaintif) : Tout ça, c'est ma faute.

MATT : Mais non.

PUIS, MATT S'APPROCHENT DE MARY POUR LA CONSOLER. EN FAIT, ELLE FAISAIT SEMBLANT DE PLEURER.

MARY (en riant) : Wouah ha ! Je t'ai eu. C'est ma faute. Tu parles ? Toi, t'avais même pas de roue de secours.

MATT (en la harcelant) : Mets toi devant une carte. Tu t'es paumée.

MARY : Allez ! Accroche-toi au volant et mets le turbo.

ET LA VOITURE DEMARRE A TOUTE VITESSE.

 

SCENE 29 - HOTEL : ERIC ET CHARLES DISCUTE. CE DERNIER LUI FAIT PART DE SON HISTOIRE AVEC GINGER.

ERIC : Un peu nerveux ?

CHARLES : Aaah ! Je ne suis pas le seul, elle aussi. C'est pour ça qu'on s'est disputés. Je ne sais pas ce que j'avais dans la tête ou plutôt si, je le sais trop bien, au contraire. Je sais qu'on approchait de la nuit de noces et je me sentais coupable, surtout aux yeux de ma fille et de sa mère et sans parler d'une certaine inquiétude que m'inspire Ginger.

ERIC : Ah oui !

CHARLES : Mais dis donc, on aborde un sujet qui semble mettre mon gendre assez mal à l'aise, pour une fois.

ERIC : Quoi ? Oh non non non non, ne croyez pas ça. Non, c'est loin d'être la première fois que je procède à l'union d'un veuf et d'une veuve. J'en ai mariés. Bon ...

CHARLES : Et combien au sein de la même famille ?

ERIC : Hum ...

CHARLES : Là, ce n'est pas pareil. (Rire.)

ERIC : Ouais.

CHARLES : Permettez-moi de vous dire, Révérend, j'ignore tout à fait comment ces histoires de mariage et de second mariage arrivent à s'arranger dans l'au-dela, surtout parce que c'est difficile de savoir qui va retrouver qui, en fait, pour l'éternité, mais je ne veux pas me prendre la tête avec ça. C'est sans importance, à mon avis. Je crois que le mieux, c'est d'apprécier le simple fait ... hmm ... que je viens de trouver l'Eden ici sur cette terre à portée de main parce que je considère que c'est une deuxième bénédiction d'avoir connu cette femme exceptionnelle qui malgré tout arrive à aimer le vieux fou que je suis devenu.

ERIC : Voilà le mot juste.

CHARLES : Comment ça ?

ERIC : La bénédiction.

CHARLES SE MET A RIRE.

 

SCENE 30 - VESTIAIRE DE L'EGLISE : GINGER SE PREPARE POUR LE MARIAGE ET DISCUTE AVEC ANNIE.

ANNIE : (Rire.) Je voudrais pouvoir me réjouir que mon père ait trouvé une compagne capable de l'aimer et de tout partager avec lui, le meilleur comme le pire pour le restant de ses jours, mais je n'en suis pas à ce stade.

GINGER : J'en suis consciente et votre père aussi. Nous avions envisager d'attendre que vous soyez prête, mais nous avons décidé de nous marier parce que nous ne savions pas si vous le sauriez un jour.

ANNIE : Hm ! Hm ! Ben, en réalité, elle est ... elle est tellement près de moi, surtout quand j'arrose les rosiers au fond du jardin qu'on avait plantés et ... ou quand ... quand j'ai fait des boutures comme elle me l'avait apprise ou quand j'ai mis une barrette dans les cheveux de Rosie, ainsi qu'elle faisait quand j'étais petite fille. Dans ces moments-là, elle est encore là.

GINGER : Je comprends ce que vous ressentez. C'est bien naturel. Quand j'ai perdu ma mère, je venais d'avoir cinq ans. Et en sentant la lavande, à chaque fois, je repense à elle. C'est tout à fait impossible d'oublier quelqu'un qu'on a aimé. Et le temps passe, mais le souvenir est intact et il se manifeste à l'occasion du moindre détail. Il faut que vous sachiez que je ne veux prendre la place de personne dans la vie de ceux qui s'aiment.

ANNIE : Je sais.

GINGER : Je ne demanderai jamais à vos enfants de m'appeler "grand-mère" pour usurper leur affection.

ANNIE : Oh ! Je vous en remercie. Excusez-moi, Ginger.

GINGER : Non ... Non, ne vous excusez pas d'avoir des sentiments humains. Moi, ce que je regrette, c'est que vos bébés ne connaîtront pas la merveilleuse maman que vous aviez, ni ne pourront déguster  son célèbre et merveilleux soufflé.

ELLES PLEURENT ET SE RAPPROCHENT.

ANNIE : Ne serait-ce pas de la lavande ?

GINGER : Ah ! Si. J'ai beau poursuivre mon chemin en avant. Je tiens toujours à ce que ma mère m'accompagne.

ANNIE : Alors, vous me comprenez ?

GINGER : Mais je sais que ce n'est guère réconfortant pour les autres. (Rire.)

SOUDAIN, ON FRAPPE A LA PORTE.

LUCY (en ouvrant) : Désolée de vous déranger, mais je n'arrive pas à trouver Matt, ni Mary. Ils ont disparu.

ANNIE (inquiète) : Ah ?

 

SCENE 31 - EN ROUTE : MATT ET MARY SE SONT FAIT ARRÊTER POUR EXCES DE VITESSE. LE POLICIER LEUR DONNE UNE AMENDE.

MATT : 65 dollars et à régler avant 8 jours.

MARY : Ca sent le roussi.

MATT : A qui le dis-tu ?

MARY : En plus, on ne sera pas à l'heure.

MATT : Oui, ça, je le sais. Mais le pire, tu sais ce que c'est ? C'est que ma prime d'assurance risque d'en prendre un sacré coup et qu'il y a de fortes chances pour que les parents décident de me supprimer la bagnole. (Mary prend un air indifférent.) C'est toi qui avais dit "Mets le turbo." et "Vive l'aventure" ? Alors, tu paies l'amende.

MARY : C'est une amende, ça ?

MATT : T'es vraiment super-nulle en matière de caisse.

MARY (énervée) : En tout cas, moi, je sais qu'il ne faut pas dépasser la limitation de vitesse.

MATT SOUPIRE ET REDEMARRE SA VOITURE.

 

SCENE 32 - EGLISE : CHARLES ET GINGER SE MARIENT. MATT ET MARY NE SONT TOUJOURS PAS REVENUS.

ERIC : Je vous déclare mari et femme. Vous pouvez embrasser la mariée. (Happy aboie.)

AUSSITÔT FAIT, ERIC ET ANNIE S'EMBRASSENT AUSSI, AINSI QUE LUCY ET JORDAN.

SIMON : Et moi, alors ?

DEENA : D'accord.

SIMON ET DEENA S'EMBRASSENT.

ERIC : La mariée, j'ai dit la mariée.

ROSIE (à Happy) : Et t'as pas le droit non plus. (Echange de baisers.)

 

SCENE 33 - SALLE A MANGER : EN REVENANT DE L'EGLISE, ILS RENTRENT A LA MAISON. ERIC OUVRE LA PORTE DE LA SALLE A MANGER ET ALLUME LA LUMIERE. ET TOUT LE MONDE SE MET A ADMIRER LE SUPERBE BUFFET DRESSE PAR MILLARD.

ERIC : Oh non !

CHARLES : Oh ! Annie !

TOUT LE MONDE : Wouah !

ERIC : Super !

ANNIE : Ho ho ! Hum ...

SOUDAIN, ERIC S'APERCOIT QUE MILLARD A ECRIT UN MESSAGE. IL SE MET A LE LIRE.

ERIC : "Cher Eric, Annie et vous tous, merci de l'immense cadeau que vous m'avez fait aujourd'hui en m'offrant une occasion de me rendre utile pour les autres. Etant donné qu'il s'agit d'une fête de famille, j'ai préféré m'éclipser discrètement. Tous mes voeux de bonheur aux jeunes mariés. C'est un beau jour pour un vétéran. Sergent Millard Holmes."

GINGER : Ah !

ANNIE : Tu penses qu'il est déjà loin ?

ERIC : Il ne faut pas perdre de temps. De toute façon, ça nous fera une petite promenade apéritive.

ANNIE (en riant) : Ha ! Oui.

ILS QUITTENT LA PIECE ET SORTENT DE LA MAISON.

 

SCENE 34 - EGLISE : MATT ET MARY ENTRENT DANS L'EGLISE EN COURANT. IL N'Y A PLUS PERSONNE.

MARY : Tu crois qu'il y a eu un mariage ?

MATT : Je n'en sais rien, mais je n'en vois aucune trace apparente.

MARY : Mais suppose que ce soit le cas, il y aura sûrement les traces d'une réception chez nous.

TOUS DEUX SORTENT DE L'EGLISE EN COURANT.

 

SCENE 35 - SALLE A MANGER : C'EST AU TOUR DE MATT ET MARY D'ENTRER DANS LA SALLE A MANGER ET DE VOIR CE MAGNIFIQUE BUFFET.

MARY : Est-ce qu'on n'aurait pas la même idée ?

MATT : Si, j'en ai peur.

MARY : En plus, je crève de faim.

MATT : Ah ! Non, n'a pas le droit.

MARY : T'as raison. On va leur laisser le gâteau.

MATT : D'accord, on ne touche pas au gâteau.

ILS S'ATTAQUENT AU POULET ET A LA SALADE.

 

SCENE 36 - SUR LA ROUTE : ET ERIC EST PARVENU A RECUPERE MILLARD QUI MARCHAIT SEUL DANS LE NOIR.

 

FIN DE L'EPISODE

Fait par Engelsnad

Kikavu ?

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chrismaz66, 15.04.2024 à 11:46

Oui cliquez;-) et venez jouer à l'animation Kaamelott qui démarre là maintenant et ce jusqu'à la fin du mois ! Bonne chance à tous ^^

Supersympa, 16.04.2024 à 14:31

Bonjour à tous ! Nouveau survivor sur le quartier Person of Interest ayant pour thème l'équipe de Washington (saison 5) de la Machine.

choup37, Avant-hier à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, Avant-hier à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

choup37, Hier à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

Viens chatter !