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#307 : Jeux dangereux

Ruthie veut le jeu vidéo "Booboom" que son ami a et elle court dans la maison en faisant semblant de poser des bombes, ce qui déplait beaucoup à Annie. Simon a un gros problème à l'école quand sa petite amie Deena lui dit que son ancien petit ami (Johnny) vient de se faire jeter et pourrait bien essayer à tout prix de la récupérer. Le lendemain au collège, Johnny menace de tuer Simon. Simon le dit à Eric qui rencontre le père de Johnny, le vice principal et le sergent Michael. L'ambiance est tendue pendant cette réunion et le père décide de changer Johnny d'école. Peu après, Johnny va voir Eric dans son bureau et lui tire dans l'épaule avec l'arme que son père gardait chez eux. Plus tard, Johnny passe devant le tribunal et est condamné à aller dans un centre de détention pour jeunes jusqu'à ses 25 ans. Ruthie arrête de dire "Booboom" après ce qui s'est passé. Qaund Matt présente Mary à son amie Shana et à son frère, celui-ci invite Mary à sortir, mais il n'est pas conscient qu'il a un gros problème : il est violent. Lucy essaie d'être romantique avec Jordan et le giffle après avoir vu "autant en emporte le vent". 

 

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Popularité


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Titre VO
Johnny Get Your Gun

Titre VF
Jeux dangereux

Première diffusion
09.11.1998

Photos promo

Annie (Catherine Hicks) & Ruthie (Mackenzie Rosman)

Annie (Catherine Hicks) & Ruthie (Mackenzie Rosman)

Eric (Stephen Collins) & Johnny Morton (Jake Richardson)

Eric (Stephen Collins) & Johnny Morton (Jake Richardson)

Eric Camden

Eric Camden

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Réalisé par : 

Avec

Guests :

SCENE 1 - SALON : ROSIE, SEULE DANS LE SALON, S'AMUSE A IMITER UN JEU VIDEO DE GUERRE, BABOUM.

ROSIE : Baboum baboum baboum ! Baboum !

ENSUITE, ELLE SAUTE SUR LE CANAPE EN POUSSANT UN GRAND CRI. C'EST A CE MOMENT-LA QUE ANNIE ARRIVE.

ANNIE (voyant Rosie, à présent, affalée par terre) : Euh ... Qu'est-ce qu'il y a ? Ca ne va pas ?

ROSIE (en se relevant) : Ca va très bien.

ANNIE : Je voudrais savoir à quoi tu joues.

ROSIE : A un jeu génial. Un jeu vidéo qui sort juste sur le marché : Baboum. Ricky me l'a montré à l'école. Il est génial.

ANNIE : Ah !

ROSIE : Et surtout, il est cool. T'as un soldat qui débarque tout seul dans la jungle et qui doit éviter de marcher sur des mines ou de se faire tuer par des méchants.

ANNIE : Chérie, est-ce que tu sais qu'il y a de vrais enfants qui ont le malheur de marcher sur des mines anti-personnels et qui ont le pied arraché ou qui meurent, hélas ?

ROSIE : Non, mais ça n'a rien de vrai, là. C'est seulement un jeu. Je peux en avoir un ? Ce serait super !

ANNIE : Non. Non, tu n'en auras pas. Je trouve ces jeux de guerre débile. On va sûrement te trouver mieux que ça. D'accord ?

ANNIE ESSAIE DE LA RAISONNER ET PUIS, S'EN VA. ROSIE EN PROFITE POUR SE REMETTRE AU CRI DE GUERRE.

ROSIE : Baboum !

 

SCENE 2 - CUISINE / CHEZ DEENA : LUCY EST OCCUPEE AU TELEPHONE AVEC JORDAN.

LUCY (au téléphone) : Pour me faire plaisir !

ANNIE (entrant dans la pièce) : Tu vas arrêter un jeu de le supplier ? J'irai avec toi. Je serais ravie de revoir "Autant en emporte le vent."

LUCY (au téléphone) : Maman dit que je dois raccrocher et aller faire mes corvées. Je te rappelle. (Elle décroche et parle à sa maman.) Aller voir un film romantique avec sa mère, c'est loin d'être aussi plaisant qu'avec son petit ami.

ANNIE : Oooh ! Excuse-moi. Où avais-je la tête ?

LUCY : Eh ben, j'sais pas.

LUCY S'EN VA. MATT ET MARY ARRIVENT EN TROMBE. LE PREMIER A UN OEIL AU BEURRE NOIR.

MATT (en colère contre Mary) : Alors là, ça dépasse vraiment tout. Non, mais regarde où t'envoies la balle quand tu fais une passe.

MARY (énervée) : Bon, ben, ça va. Excuse-moi. Attends ! Je vais prendre les glaçons.

ANNIE : Mais qu'est-ce qui s'est passé ?

MATT : Cette gourde m'a défiguré avec un ballon de basket.

MATT : Il a voulu que je lui passe le ballon et il ne fait pas attention, de toute façon. Il devait penser à Shana.

ANNIE : Shana ? (Elle se met à réfléchir.) Shana ...

ERIC ARRIVE A SON TOUR. ANNIE EST DEVENUE PERTURBEE.

ANNIE : Ah ! Non non non non, je ne veux rien entendre.

ERIC : Oh ! Ben voyons !

ANNIE : Non non non, ne dis pas un seul mot.

ERIC : Annie ...

ANNIE (en lui donnant son souper.) : Non, pas un mot ! Pas un mot ! Je ne veux plus entendre un mot de la soirée.

SIMON ARRIVE.

SIMON : Et alors, ce tournoi, tu me racontes un peu ?

ERIC : Eh ben, je suis heureux de voir qu'il y a quelqu'un ici qui veuillent bien m'écouter. Si t'avais vu la tension qui règnait dans ce ...

SOUDAIN, LE TELEPHONE SONNE.

SIMON : Excuse.

ERIC : Oui, d'accord.

SIMON (en décrochant) : Allô ? (à Eric) C'est pour moi ... C'est Deena. (Voyant que c'est elle qui appelle, Eric a l'intention de rester pour tout entendre.) C'est personnel.

ERIC : Ah ben ! Si c'est personnel ?

ERIC QUITTE LA PIECE, LAISSANT SIMON PARLER TOUT SEUL AVEC DEENA. IL L'ENTEND PLEURER.

SIMON : Qu'est-ce qu'il y a ?

DEENA (en pleurs) : Johnny, mon ex petit ami vient de rompre avec sa copine ou plutôt, sa copine a rompu avec lui.

SIMON : Et toi, tu penses rompre avec moi ?

DEENA : Non, je n'ai pas envie de rompre avec toi. C'est ça, le problème.

SIMON : Ca, c'est rassurant. J'ai déjà eu suffisamment de rupture dans l'année scolaire. Mais alors, où est le problème ?

DEENA : C'est Johnny. Il dit qu'il va s'occuper de toi et je sais ce que ça veut dire. Il adore ça.

SIMON : Hmm ... Quand il dit qu'il s'occupera de moi, qu'est-ce qu'il veut vraiment dire par là ?

ROSIE ARRIVE ET INTERROMPT LEUR CONVERSATION.

ROSIE : Boum !

SIMON EST COMPLETEMENT DEBOUSSOLE PAR L'ATTITUDE DE ROSIE. LA CONVERSATION TELEPHONIQUE CONTINUE.

 

GENERIQUE

 

LE LENDEMAIN ...

 

SCENE 1 - COLLEGE : SIMON ENTRE DANS LE COLLEGE. DANS LES VESTIAIRES, IL APERCOIT DEENA EN COMPAGNIE DE SON TOUT NOUVEAU GARCON : JOHNNY MORTON. APRES QUELQUES SECONDES, IL INTERVIENT DANS LEUR RELATION.

SIMON : Excuse-moi.

JOHNNY : Tiens ! Salut, minus. Comment ça va ?

SIMON : Ce n'est pas "minus", mon nom. C'est Simon Camden. (Il essaie de lui serrer la main, sans succès.) T'es Johnny ?

JOHNNY : Deena t'a déjà mis au courant ? Alors, tu sais que c'est ma copine, maintenant.

SIMON : A mon avis, tu confonds les choses de façon curieuse. Deena n'est plus ta copine, c'est la mienne, maintenant.

JOHNNY : Hè ! Je vais la reprendre, minus. (à Deena) A tout à l'heure.

DEENA (aussitôt Johnny parti) : Pour qui il se prend, celui-là ?

SIMON : Je lui flanquerai une raclée s'il t'embête. Fais-moi confiance.

 

SCENE 2 - LYCEE : LUCY ET JORDAN SE RETROUVENT.

LUCY : Non, je ne suis pas furieuse que tu ais vu "Autant en emporte le vent" avec Ashley. C'est juste que je veux le voir aussi et je veux le voir avec toi.

JORDAN : C'est un film pour fille et un très long film pour filles. Je te signale que j'ai failli dormir.

LUCY : Là, t'aurais raté.

JORDAN : Mais fais-moi très plaisir et ne m'oblige pas à le revoir. Je te propose un compromis.

LUCY : Ben, dis toujours.

JORDAN : Je loue le film et je l'apporte chez toi.

LUCY : Mais ce sera beaucoup moins intime. (Mais Jordan a l'air d'y insister.) Bon, très bien, c'est d'accord.

ILS SE SEPARENT.

 

SCENE 3 - ECOLE PRIMAIRE : ANNIE EST CONVOQUEE AU BUREAU DE Mr. BOND, LE DIRECTEUR DE L'ECOLE DE ROSIE.

Mr. BOND (à Rosie) : Je ne pense pas que tu ais fait exprès de casser le jeu vidéo de Ricky, mais il est très perturbé par ce qui s'est passé et sa mère encore plus que lui.

ANNIE : Et moi, sûrement autant qu'elle. D'abord, j'aimerais savoir ce qui t'a poussé et ensuite pourquoi Ricky a apporté ce jeu à l'école.

ROSIE : Ce n'est pas vraiment à l'école, c'est à la récréation. Tout le monde ici s'amusait avec et j'ai voulu aussi jouer, c'est tout. Tout le monde adore jouer au Baboum, vous savez.

Mr. BOND : Oui, je sais. J'ai fait 800 points, la dernière fois et ... Oui, mais la question n'est pas là. Rosie, je vais être obligée de te renvoyer chez toi parce que ta maîtresse veut que tu consacres le reste de la journée à te demander "pourquoi tu as fait un tel geste".

ROSIE : J'ai déjà pensé pendant que j'attendais que ma maman arrive à l'école. Et entre nous, euh ... je ne sais pas du tout pourquoi je l'ai fait. Une poussée soudaine m'a propulsé et je l'ai attrapé.

ANNIE : Attrapé ?

Mr. BOND : Oui, tu as peut-être encore besoin d'y penser, hein ? A demain.

ROSIE : D'accord, d'accord. (Soudain, elle se lève.) Hé ! Oui, je sais. Peut-être bien parce qu'il me faudrait un Baboum pour moi toute seule.

ANNIE : Il n'en est pas question.

Mr. BOND LEUR SOURIT.

 

SCENE 4 - UNVERSITE : MATT ET SHANA SE RETROUVENT A L'ENTREE DE L'UNIVERSITE.

SHANA : Moi, je ne trouve pas ça si mal. Et puis, tu sais, ça fait macho, un oeil au beurre noir.

MATT : Oui, surtout quand on sait qu'il vient de ma soeur. On se fiche de moi.

SHANA : Tu pourrais peut-être imaginer une meilleure histoire.

MATT : Je croyais que ne rien dire était la meilleure approche, ni information, ni détail, ni rien de précis, surtout que tu ne m'as pas dit un seul mot sur ta famille, ni sur ta vie passée.

SHANA : Quand je te jugerai capable de bien l'encaisser, je te raconterai tout.

MATT : Et pourquoi ? Tu crois que je suis fragile ?

SHANA : Ta soeur t'a fait un oeil au beurre noir. Tu l'oublies ? (...) Je te laisse. Je dois aller à mon cours.

ILS S'EMBRASSENT.

MATT : D'accord. Alors, on se verra, ce soir ?

SHANA : Oh non, désolée. Pas ce soir.

MATT : Pas ce soir, d'accord, c'est noté, mais demain, alors.

ILS S'EMBRASSENT A NOUVEAU.

 

SCENE 5 - VOITURE DE MARY : MARY ATTEND SIMON A L'ENTREE DU COLLEGE.

MARY : Où est Simon ? Il devrait être là avec sa copine scotchée à ses côtés.

LUCY : Oh ! Le père de Deena les a peut-être ramenés. Ils ont pu prendre l'autobus ... ou peut-être bien qu'ils se sont enfuis pour se marier.

MARY NE PEUT PAS S'EMPÊCHER DE RIRE.

ERIC : Oui, eh ben, je préfère m'en aller, moi.

IL SORT DE LA VOITURE.

MARY : Papa serait furieux, d'après toi, si jamais on faisait seulement le tour du pâté de maison ?

ERIC (en hurlant) : Et surtout, ne faites pas de bêtises.

MARY ET LUCY SOUPIRENT.

 

SCENE 6 - COLLEGE : DEENA ET SIMON SE CACHENT POUR EVITER JOHNNY.

DEENA : C'est bon. Il n'est pas dans les parages.

SIMON : Bravo ! C'est propre chez les filles. Chez les garçons, c'est différent.

DEENA : On ferait bien d'y aller.

EN AVANCANT VERS LE HALL, JOHNNY PARVIENT A LES RETROUVER.

JOHNNY : Hé ! Salut, Deena. Je t'ai cherchée partout.

SIMON : Ca y est ! Tu l'as trouvée. Elle rentre chez elle. Pigé ?

JOHNNY : Oh non, elle rentrera avec moi.

DEENA : Non, c'est le père de Simon qui vient me chercher.

JOHNNY : Alors, je te téléphone tout à l'heure. On parlera plus longtemps.

SIMON : Deena n'a pas envie de t'écouter.

JOHNNY : Ecoute, espèce de minus, je te conseille de t'écraser, sinon, je te liquide.

SIMON : Et comment tu feras ça ?

JOHNNY (en imitant une arme) : Couic ! C'est clair ?

SIMON : Tu irais jusqu'à me tuer ?

JOHNNY : Ouais, quand tu t'y attendras le moins, tu tourneras la tête et tu trouveras un calibre 38 pointé sur toi. (Deena regarde Johnny en pleurant.) Hé ouais, c'est une bonne idée, ça, hein. Je te conseille de regarder derrière toi à chaque instant de la journée. (à Deena) Je te téléphone.

JOHNNY REPART. LES DEUX PERSONNES QUI ONT ENTENDU LA CONVERSATION S'APPROCHENT DE SIMON ET DEENA POUR LEUR PARLER.

LE GARCON : Johnny devient fou furieux si jamais on lui résiste.

LA FILLE : Et il se met encore plus en colère si vous en parlez à quelqu'un.

LE GARCON : Oui, euh ... et je crois que ce serait pas très malin.

LES DEUX PERSONNES S'EN VONT.

DEENA : Je ne vais en parler à personne.

SIMON : Moi non plus, rassure-toi.

ERIC (en arrivant) : Ah ! Ben, vous voilà ! Je vous cherchais partout, tous les deux. Vous avez des ennuis ?

SIMON ET DEENA : Non, aucun.

SIMON : Oh ! Le père de Deena est retardé. Tu veux bien qu'on la déposes ?

ERIC : Bien sûr. (...) Vous êtes sûr ? Il n'y a rien ?

SIMON ET DEENA REPONDENT NON EN SECOUANT LA TÊTE.

 

SCENE 7 - BUREAU : ERIC RECOIT UN APPEL. IL DECROCHE.

ERIC : Allô ? (Ligne occupée.) Allô ?

ERIC RACCROCHE ET VOIT SIMON ARRIVER DISCRETEMENT.

ERIC : Tiens, Simon. Je voulais te voir, justement. Viens par ici. (Simon s'approche d'Eric.) Tu ne sais pas qui pourrait raccrocher sans parler. Ca doit faire au moins la quatrième ou cinquième fois, ce soir.

SIMON : Non. (Eric pressent que Simon lui cache quelque chose.) Pourtant, j'ai mon idée.

ERIC : T'es sûr que t'as pas de problème ?

SIMON : Ca, personne ne peut en être sûr. Je crois qu'il veut me faire peur. En tout cas, je l'espère. Mais l'ancien petit ami de Deena m'a menacé et il a dit qu'il allait me tirer dessus.

ERIC COMPREND TOUT.

 

SCENE 8 - MAGASIN : EN FAISANT LES BOUTIQUES, MATT ET MARY RENCONTRENT SHANA, CAISSIERE.

MARY : Bonsoir.

SHANA : Bonsoir.

MATT : Salut, je te présente ma soeur, Mary.

SHANA (en lui donnant la main) : Enchantée, Mary. (Son frère George arrive.) C'est purement familial, ce soir. Voici mon frère Georges qui partait justement.

GEORGE (à Matt) : Oh ! T'es sûrement la perle rare dont elle nous parle.

MATT : Oui, je suis Matt et voilà ma soeur Mary.

GEORGE : Je suis heureux de voir de près celui dont ma soeur nous parle constamment et qui, d'après elle, est un mec formidable.

SHANA : George ...

GEORGE : Et en plus, je suis content de voir que c'est ta soeur avec toi et pas ta petite amie. (Shana le regarde froidement.) Oui, parce que dans ce cas-là, ma soeur se serait suicidée. Et Shana m'a raconté que c'est elle qui t'a fait l'oeil au beurre noir que tu as.

MARY : Oh ! Mais c'était un accident.

GEORGE : Oh ! Oui, évidemment. On pourrait tous sortir ensemble. Ca ferait une double paire, ce serait marrant. (Shana l'attaque en douceur.)

MARY : Ha ! J'étais juste venue pour acheter un bloc de papier.

GEORGE : Mais alors, dans ce cas-là, Mary ...

IL S'EN VA UN MOMENT EN SE DONNANT LE BRAS.

MATT : Alors, comme ça, tu as un frère ? Et il m'a l'air plutôt gentil.

SHANA : Oui, quand il le veut bien.

MARY ET GEORGE REVIENNENT. SHANA POINTE LES ARTICLES QUE MARY A ETE CHERCHES.

GEORGE (à Mary) : On se téléphone ?

MARY REPOND OUI SANS RIEN DIRE.

MATT : C'est justement ce que j'allais dire. (...) Bonsoir.

MARY : Bonsoir.

SHANA : Bonsoir.

AUSSITÔT MATT ET MARY PARTIS, GEORGE SE MET A VIOLER SA PROPRE SOEUR.

SHANA (s'étant saisie) : Haaa !

GEORGE : Donne-moi vite son numéro et je te lâche.

SHANA : Laisse-moi. (Soudain, ils aperçoivent une camera de sécurité.) Non, tu laisses Mary tranquille. D'accord ?

GEORGE : Ha ha ha ! Pourquoi ?

SHANA : Tu sais pourquoi. Tu as un problème.

GEORGE CONTINUE DE LA VIOLER.

GEORGE : Mais non, je n'ai aucun problème. Arrête de me dire ça.

SHANA : Haaa ! 920.02.28.

GEORGE : (Rire.) Merci.

 

SCENE 9 - CUISINE : ERIC ET ANNIE PARLENT DE LA JOURNEE SCOLAIRE DES ENFANTS.

ANNIE : Attendons encore avant de raconter cette histoire de menace aux enfants. Je crois qu'on a tout le temps de le faire si ça s'aggrave et je ne voudrais pas les inquiéter pour rien.

ERIC : Ouais, les parents de Deena prennent ça très au sérieux. Il vaudrait ne pas l'envoyer à l'école demain.

ANNIE : Bonne idée. Mais ... ses parents travaillent. Je me demande si je ne devrais pas lui téléphoner pour leur dire que Deena peut venir ici avec Simon et moi.

ERIC : Et tu crois que les autres ne vont pas s'inquiéter ?

ANNIE : Non. Pourquoi leur maîtresse doit assister à une réunion de professeur demain ? Ils ont congé.

ERIC : Pourquoi tu ne me l'as pas dit plus tôt ?

ANNIE : Parce que c'est faux. C'est ce que je prétendrais.

ERIC : Ah ! Bon. Je me demande si ça serait bien nécessaire. J'ai eu l'adresse de Johnny par le père de Deena. Et je pense faire un tour là-bas.

ANNIE : Et si on essayait d'abord d'en parler au directeur ? Tu ne penses pas ?

ERIC : Oui, mais il a mis son numéro sur liste rouge. J'ai trouvé le numéro de tout le personnel, y compris celui de la cantine, sauf le sien et je comprends très bien son choix. Ce n'est prudent d'avoir son numéro dans l'annuaire aujourd'hui et les enfants sont tellement inondés d'images violentes qu'ils ne font plus la différence entre le virtuel et le réel.

ROSIE (en arrivant en hurlant) : Baboum !

ANNIE (lui montrant Rosie du doigt) : Tu vois ?

ERIC : N'oublie pas. Elle n'est au courant de rien.

ANNIE VIENT PARLER A ROSIE.

ANNIE : Je croyais qu'on avait une nouvelle règle à ce sujet.

ROSIE : Je sais que Baboum est un jeu que je n'aurai pas et je croyais pouvoir quand même faire comme si je l'avais.

ANNIE : Non. Désolée. Et arrête de dire Baboum tout le temps.

ROSIE REGARDE ERIC D'UN AIR DEPITE.

ERIC : Désolé. Je n'aime pas Baboum. Je n'aime pas que t'ais cassé le jeu d'un ami et ... et surtout, je n'aime pas te voir t'amuser avec ça. Je n'aime pas que les enfants s'amusent avec des personnages qui se font tuer ou mettre en pièces ou ...

ROSIE : ... éclater la tête.

ERIC : Ou éclater la tête.

ROSIE : Mais pourquoi ? Il n'y a aucune raison. Vous, vous regardez les "deux nigauds". Et je ne vois aucune différence. On sait que ce n'est pas vrai.

ERIC (s'approchant de Rosie et la prenant) : Je vais essayer de t'expliquer pourquoi ta mère et moi, on est tellement gênés par tout ce que ce Baboum veut dire.

ROSIE : Et quand t'auras fini, on parlera des "deux nigauds" ?

ERIC : Peut-être bien. La première fois qu'on voit quelqu'un se faire tuer, à la télévision, dans un jeu vidéo ou au cinéma, on a une réaction de peur logique, mais quand on voit des personnes se faire tuer encore et encore, jour après jour, jour après jour et année après année, alors on a moins peur de voir ça et ça devient euh ... un non-événement, une banalité et ça devient un jour rien du tout. Pourtant, c'est important. C'est une importance capitale. Aucun être sur terre n'a le droit de prendre une autre vie. Et il arrive que des enfants soient tellement plongés dans tout ça, ce qui sépare le semblant de la vraie vie tend à disparaître.

ROSIE : D'accord.

ERIC : D'accord, quoi ?

ROSIE : D'accord, je ne dirai plus Baboum à la maison. Et même ailleurs, je ne dirai plus Baboum. (Elle se frappe le visage.) Oooh ! C'est trop compliqué. (Annie lui sourit.)

ERIC : Tu vas être gentil, tu ne vas plus le dire.

ANNIE : Ici et ailleurs.

ROSIE : Mais si je réussis à ne pas le dire de la soirée, j'aurais droit au jeu ?

ROSIE A TRES MAL COMPRIS LE MESSAGE. ERIC ET ANNIE NE LUI REPONDENT PAS.

ERIC : Euh ... Sept ans, elle a sept ans. On lui réexpliquera.

ANNE : Je pense qu'à sept ans, on ne devrait pas avoir à le faire.

 

SCENE 10 - CHAMBRE DE MARY ET LUCY : LUCY PARFUME LA PIECE.

LUCY : Alors, qu'est-ce que tu en dis ?

MARY : J'en dis surtout qu'elle a un frère qui est mon genre, qui a mon âge et avec qui j'ai un ticket.

ELLES TAPENT DES MAINS.

LUCY : On a eu toutes les deux une bonne soirée.

MARY : Pourquoi ça ?

LUCY : Parce que maman a laissé Jordan venir voir "Autant en emporte le vent" avec moi.

MARY : En pleine semaine ?

LUCY : Mais maman a la tête ailleurs depuis ce matin. Papa aussi.

MARY : Ils ont sûrement dû penser que puisqu'il avait invité Ashley au cinéma, il fallait qu'il revoie le film avec toi pour s'excuser. Voilà tout. C'est simple.

LUCY : Non, ce n'est pas ça. Je voulais seulement qu'on puisse voir un grand film ensemble.

MARY : Pas si grand que ça. Il y a un peu trop de morts à mon goût.

LUCY : Mais l'histoire d'amour ...

MARY : C'est une histoire d'amour qui se passe en pleine guerre civile.

LUCY : Attends ! C'est romantique. Non ?

MARY : Tu trouves ça romantique, toi, l'esclavage ? Hein ? (Elle voit passer Simon.) Qu'est-ce que tu as, le tombeur de ses dames ? (Simon ne répond pas et s'en va.) On peut toujours le forcer à le dire.

LUCY : Pas ce soir, je viens de me faire les ongles.

LE TELEPHONE SONNE. MARY DECROCHE ET TOMBE SUR ERIC QUI TELEPHONE AU PRINCIPAL DE L'ECOLE DE SIMON.

MARY : Oh ! Pardon. (Elle raccroche.) Ca a bardé à l'école, apparemment.

LUCY : Pour Rosie ?

MARY : Non, ça a bardé pour Simon.

LUCY (l'air dégoûté) : Wouh !

 

SCENE 11 - CUISINE / COLLEGE / MAGASIN : ERIC EST OCCUPE A TELEPHONER AU PRINCIPAL DU COLLEGE, Mr. BLACKSTONE.

ERIC : Oui, mais enfin, il faut prendre des mesures. Il a menacé de tuer mon fils.

Pr. BLACKSTONE : Je suis tenu de suivre la procédure. Je dois téléphoner à ses parents, avoir un entretien avec eux, envoyer le garçon voir un conseiller qui décidera s'il a besoin de suivre un traitement. Et si je fais une entorse à cette procédure, je serai embêté et ça vous paraîtra sans doute bizarre, mais j'ai des enfants, moi aussi.

ERIC : D'accord, mais parlons-en de demain. Et s'il se présente à l'école avec un arme, demain ?

Pr. BLACKSTONE : Il serait sage que Simon et Deena évitent de se montrer à l'école tant que cette affaire n'est pas éclaircie.

ERIC : Merci pour votre aide. (Il raccroche.) Il ne fera rien. Je m'absente.

ANNIE : Je serai un peu plus rassuré que le Sgt. Michaels voulait aller avec toi.

ERIC : Je lui ai demandé de chercher quelque chose. Tu n'as pas à t'en faire, j'ai déjà souvent fait ce genre de démarche.

ANNIE : Sauf que cette fois, ça concerne notre fils.

ILS S'EMBRASSENT.

ERIC : Je te laisse.

AUSSITÔT ERIC PARTI, ANNIE TELEPHONE A LA POLICE.

ANNIE : Allô ? Ici, Annie Camden. Est-ce que le Sgt. Michaels est là ? (Mary passe prendre une pomme.) (...) Non non. Non non, je ne demande pas de message. (Elle raccroche.)

MARY : Qu'est-ce qu'il y a ?

ANNIE : Oooh ! Rien d'inquiétant. Ca va, toi ?

MARY : Oui, ça va.

ANNIE S'EN VA. LE TELEPHONE SONNE. MARY DECROCHE.

MARY : Allô ?

GEORGE : Mary ? C'est George.

MARY : Bonsoir.

GEORGE : Ton frère est là ?

MARY : Ah ! Tu veux parler à Matt ?

GEORGE : Non non, je veux seulement qu'il ne gâche pas notre conversation, c'est tout. (Matt arrive et se sert à boire.)

MARY : Ah !

MATT : A qui tu parles ?

MARY : A personne. Laisse-moi.

GEORGE : Bon alors, t'es libre, demain soir ?

MARY : Oh ! Je n'ai pas le droit de sortir les soirs de semaine.

GEORGE : Ah ! Bon. Alors, on peut se voir dans la journée ?

MARY : Euh ... Ecoute, je n'en sais rien. Rappelle-moi demain pour qu'on ait le temps d'en parler et tu sais, en fait, je ne te connais pas du tout.

GEORGE : (Rire.) Ca te donnera l'occasion de mieux me connaître, justement. Demain devant l'école. Et ne dis rien à personne.

ILS RACCROCHENT AUSSITÔT.

MATT : Qu'est-ce que tu complotes ?

MARY : Mais rien.

MATT : Le frère de Shana va sûrement demander à te voir.

MARY : Et si c'est le cas ?

MATT : Si c'est le cas, je trouve que c'est un garçon un petit peu dangereux.

MARY (se payant sa tête) : Et j'aime bien les garçons un peu dangereux.

MARY S'EN VA. MATT EST DESESPERE.

 

SCENE 12 - MAISON DES MORTON : EN PLEINE SOIREE, ERIC A L'INTENTION D'ALLER VOIR LE PERE DE JOHNNY, Mr. MORTON. IL SONNE A SA PORTE.

Mr. MORTON (ouvrant le vasistas de la porte) : Oui, que désirez-vous ?

ERIC : Bonsoir. Je m'appelle Eric Camden, je suis le pasteur de l'église de Glenoak et je passais pour parler de nos fils. Oui, ils vont à la même école. Est-ce que vous avez un instant ?

Mr. MORTON FERME LE VASISTAS ET OUVRE LA PORTE.

Mr. MORTON : Il y a un problème ?

ERIC : Oui, il y a un problème.

JOHNNY (en arrivant) : Qu'est-ce qu'il y a, papa ?

Mr. MORTON : Je ne sais pas. C'est le père de Simon Camden qui est là.

JOHNNY (faisant l'ignorant) : De qui ?

ERIC : Simon Camden, le petit ami de Deena.

Mr. MORTON : Ah ! Je parie que vous vous disputez pour Deena. C'est un ... un petit joyau, je dois dire.

ERIC : En réalité, c'est loin d'être une simple rivalité. Je peux entrer ?

Mr. MORTON : Mais ... pasteur ou non, je regrette. Dans une optique de sécurité, je ne laisse aucun inconnu entrer chez moi.

ERIC : Bravo ! Ca me rassure. Ca ne va pas vous plaire d'entendre que votre Johnny a menacé de tuer mon fils.

JOHNNY (faisant l'ignorant) : Euh ... euh ... Je ne sais même pas qui c'est.

ERIC : Il m'a tout raconté, Johnny. Et tu as pointé le doigt comme s'il s'agissait d'une arme et clic !

JOHNNY : Et alors ? Je le fais régulièrement. Je pense à rien de mal en le faisant et ça n'a rien de terrible. Tout le monde fait ça.

ERIC : Euh ... J'ai juste une question à vous poser. Est-ce que Johnny a eu des problèmes, auparavant ?

Mr. MORTON : Je crois que cette conversation va s'achever.

IL S'APPRETAIT A LUI CLAQUER LA PORTE AU NEZ. ERIC AVAIT ENCORE UNE QUESTION, LA PLUS IMPORTANTE, A LUI POSER.

ERIC : Vous avez une arme ? (Le silence en dit long.) Ah ! J'en étais sûr.

LA PORTE SE REFERME.

 

SCENE 13 - SALON : LUCY EST OCCUPE A REGARDER LE FILM AVEC JORDAN. UN INSTANT PLUS TARD, ELLE L'INTERROMPT.

LUCY : Je veux te gifler.

JORDAN : Désolé. Tu sais, c'est la deuxième fois que je le vois, je n'y peux rien.

LUCY : Non, je pensais "Je veux te gifler" comme Scarlett a giflé Red Butler. Je trouve ça très romantique.

JORDAN : Peut-être bien que dans le temps, c'était romantique, mais plus aujourd'hui.

LUCY : Mais c'est pareil.

JORDAN (s'apprêtant à partir) : Ca n'a rien à voir du tout avec une romance.

LUCY : Mais tu ne sentiras rien. C'est moi qui me ferait mal en te tapant.

JORDAN : La question n'est pas là. Je m'en vais. On se verra demain à l'école.

LUCY (en se levant) : Tu m'embrasses avant de me laisser ?

JORDAN : Non, je n'ai pas envie d'être giflé. Tu comprends ?

IL SORT DE LA MAISON. LUCY SE RASSIED EN BOUDANT.

 

SCENE 14 - CHAMBRE DE SIMON : ROSIE ARRIVE CHEZ SIMON. ELLE PENSAIT QU'IL ACCEPTERAIT LE JEU BABOUM.

ROSIE : Dis donc, t'accepterais de m'aider ?

SIMON : Oui.

ROSIE : Ecoute, je veux le jeu vidéo qui s'appelle Baboum. Ca m'obsède. Je ne pense qu'à ça.

SIMON : Pas question. Demande-toi pourquoi tu en as cassé en mille morceaux et pas comment tu peux en avoir un.

ROSIE : C'est ce que je fais, pourtant. Je l'ai fait parce qu'il est évident que c'est quelque chose de capital. Et je ferai tout pour l'avoir. Je croyais que tu accepterais de m'aider, mais je te remercie beaucoup. (Elle repart, mécontente.)

SIMON : Moi aussi, j'ai des soucis. Alors, pardonne-moi de ne pas avoir le temps de penser à tes problèmes. (Elle revient.)

ROSIE : Baboum !

AUSSITÔT QU'ELLE RESSORT DE SA CHAMBRE, SIMON ALLAIT L'ATTRAPER EN COURANT. MAIS IL ETAIT TROP TARD, ELLE AVAIT FERME LA PORTE. ALORS, IL SE MET A COMPTER.

SIMON : Un ... deux ... trois ... quatre ... cinq ... six ... sept ... huit ... neuf ... dix. (Soupir.)

 

SCENE 15 - ENTREE DE LA MAISON : ANNIE DESCEND AVEC HAPPY. ERIC RENTRE DE CHEZ LE PERE DE JOHNNY.

ANNIE : Alors, tu l'a vu ?

ERIC : Oooh oui, je l'ai vu. Le Sgt. Michaels a appelé ?

ANNIE : Ha ha ! Allez ! Raconte-moi.

ERIC : Euh ... Je crois que le père est aussi borné que le fils. Je n'ai rien obtenu.

ON SONNE A LA PORTE. HAPPY SE MET A GROGNER.

ERIC : Qui est là ?

Sgt. MICHAELS : C'est le Sgt. Michaels.

HAPPY SE MET A ABOYER.

ERIC (à Happy) : Mais qu'est-ce qui te prend, toi ? C'est le Sergent.

IL OUVRE LA PORTE.

Sgt. MICHAELS : Bonsoir.

ERIC : Ca va ?

Sgt. MICHAELS : J'ai trouvé ce que vous vouliez. Johnny est fiché. Et comme vous le pensiez, la famille a une arme. Un calibre 38 spécial.

ERIC ET ANNIE SONT CONSTERNES.

 

LE LENDEMAIN ...

 

SCENE 1 - ENTREE DE LA MAISON : ANNIE RENTRENT AVEC SIMON ET DEENA.

DEENA : Merci d'accepter de me garder ici. Ca m'ennuie d'être obligée de vous embêter.

ANNIE : Oh ! Mais tu ne nous embêtes pas du tout, Deena. Et rassure-toi, nous sommes ravis de t'avoir ici.

SIMON : Papa va arranger ça. Il y arrive toujours.

SIMON ET DEENA QUITTENT LA PIECE.

 

SCENE 2 - COLLEGE : DANS LE BUREAU DU Pr. BLACKSTONE, ERIC EST EN REUNION AVEC LE Sgt. MICHAELS, LE Pr. BLACKSTONE ET LE PERE DE JOHNNY.

Sgt. MICHAELS : Regardons les choses objectivement. Le nombre de fois où votre fils a connu des problèmes a augmenté très rapidement au cours des deux dernières années. Et ses délits sont de plus en plus graves.

Mr. MORTON : Lui et une bande d'autres gamins ont brisé quelques miroirs sur le chantier d'une maison en construction. C'était tentant, rien n'était fermé. Vous connaissez les enfants ?

Sgt. MICHAELS : Je connais les enfants à problèmes. Il est entré par effraction dans l'école maternelle et a saboté la climatisation qu'on venait d'y mettre.

Mr. MORTON : Oooh ! Parlons-en ! L'enquête a montré que c'était une boule puante et on ne sait pas lequel des enfants l'a placée là.

Sgt. MICHAELS : C'est exact, mais quand une voiture de police est arrivée chez vous le lendemain, il lui a lancé une brique sur le toit.

Mr. MORTON : Il voulait seulement jeter cette brique loin du jardin et la voiture s'est avancée à ce moment-là. C'est un malencontreux hasard.

Sgt. MICHAELS : Et si on parlait de votre chien ? D'après plusieurs voisins, Johnny maltraitait le pauvre animal.

Mr. MORTON : (Soupir.) Il l'attachait à sa bicyclette de façon à le faire courir. Il en avait besoin.

Sgt. MICHAELS : On est venus vous retirer votre chien.

Mr. MORTON : Oooh ! Tout ça est ridicule. On va rester là à citer la moindre bêtise commise par mon fils ?

Pr. BLACKSTONE : Monsieur Morton, j'ai ouvert le casier de votre fils, ce matin, de bonne heure.

Mr. MORTON : Quoi ?

Pr. BLACKSTONE : J'avais des raisons de penser qu'il pouvait y avoir une arme dedans.

Mr. MORTON (haussant le ton) : Et vous en avez trouvé une ? (...) Non.

Pr. BLACKSTONE : Et quand on a gardé à l'intérieur, c'était une ode à la violence. Il y avait des photos de brutes torturant des animaux, des publicités pour des armes, divers CD's qui montrent des scènes de violence sexuelle et une pile de BD's sur ce même thème. Je suppose que ça doit être pareil dans sa chambre ?

Mr. MORTON : Et en quoi c'est interdit ? Les jeunes sont comme ça.

ERIC : Je vous rappelle qu'il a pointé le doigt vers Simon à l'école et il a précisé de façon exacte quel était le modèle de l'arme. Oui, euh ... Pardon d'intervenir, mais ... mais tout ceci est fou. Et je tiens à vous faire remarquer qu'il a menacé mon fils de le tuer avec l'arme que vous avez.

Mr. MORTON : J'ai une autorisation légale.

ERIC : Mais ça m'est égal que vous soyez en règle. Ca ne change rien à l'essentiel. Votre fils sait sans doute où elle est et ... et vous semblez incapable d'envisager la possibilité qu'il se passe des choses dramatiques ici.

Mr. MORTON : Je connais mon fils. D'accord ? Mon fils ne tirera pas sur le vôtre.

Sgt. MICHAELS : A mon avis, en attendant que la situation se soit calmée, vous devriez enlever l'arme de chez vous.

Mr. MORTON : Elle est là pour notre protection.

Sgt. MICHAELS : Savez-vous que les personnes qui ont une arme chez elles pour assurer leur protection ont 43 fois plus de chances de se tuer elles-mêmes ...

Mr. MORTON : Oooh !

Sgt. MICHAELS : ... ou un membre de la famille ou un ami que d'être abattues dans leur maison par un voleur ?

Mr. MORTON : Ce sont les gens qui tirent, ne l'oubliez pas, mais pas les armes elles-mêmes.

ERIC S'ENERVE ET MONTE LE TON.

ERIC : Mais pour tuer quelqu'un, il faut bien une arme.

Pr. BLACKSTONE (à Eric) : Je vous en prie ...

ERIC : Est-ce que c'est trop demandé que cette homme veuille admettre que son fils a un problème et qu'il s'occupe de lui ?

Mr. MORTON : Laissez-moi vous dire que je vais faire. D'abord, je me refuse à devoir me priver de mon arme, ensuite, je vous préviens que je ne me laisserai pas impressionner par un sot principal et un pasteur qui a des amis dans la police. Je vais me plaindre aux autorités supérieures et au chef de la police parce que ceci est du harcèlement. Et pour terminer, je veux me faire un plaisir de retirer Johnny de cette école et je le placerai dans le privé. Là, au moins, on ne le traitera pas comme un criminel. Je me demande si ce système d'école publique est adapté à la vie d'aujourd'hui. Et si l'éducation n'offre  pas autre chose, c'est honteux.

Mr. MORTON SORT DU BUREAU ET VIENT CHERCHER JOHNNY.

Mr. MORTON : C'est moi. On s'en va d'ici.

AVANT DE SORTIR DU COLLEGE, JOHNNY REGARDE FROIDEMENT ERIC.

ERIC (au Sgt Michaels) : C'est possible que ce soit aussi facile ?

Sgt. MICHAELS : Peut-être.

Pr. BLACKSTONE : Espérons. Et en dehors du fait qu'on va sans doute me poser des questions, je pense que c'est la solution parfaite pour nous tous.

Sgt. MICHAELS : Ouais, sûrement.

ERIC : Annie va être étonnée.

Sgt. MICHAELS : Dites-lui en tout cas de rester bien sur ses gardes. Et vous devriez dire à tout le personnel de l'école que Johnny n'est plus admis à aller se promener sur les lieux, sauf ordre contraire. Je ne peux pas surveiller ce garçon 24 heures sur 24, mais les policiers qui travaillent dans la zone de l'école auront mission d'ouvrir l'oeil. (à Eric) Soyez prudent. (en regardant la montre) Je dois partir témoigner au tribunal tout à l'heure, alors, faites attention. D'accord ?

ERIC : Oui.

 

SCENE 3 - LYCEE : LUCY ET MARY SE RETROUVENT. CETTE DERNIERE EST EN TRAIN DE LA MANIPULER POUR SE PERMETTRE DE SORTIR AVEC GEORGE.

MARY : J'ai un service à te demander. Quand maman viendra nous chercher, dis-lui que je suis allée travailler chez Chéryl.

LUCY : Et où est-ce que tu seras ?

MARY : Au billard, d'après ce qu'a dit George.

LUCY : Et pourquoi tu ne dis pas à maman que t'as pas de devoir à faire ? Elle te laisseras y aller.

MARY : Parce que justement, j'ai des devoir et puis, maman voudra rencontrer George. Et si je le lui présente, Matt saura que j'accepte de le voir alors qu'il m'a dit qu'il ne fallait pas.

LUCY : Mentir à maman, oui, à la rigueur. Mais alors à Matt, c'est hors de question. Non non, je suis désolée.

MARY : Un jour, toi aussi, tu auras besoin que je mente pour toi ?

LUCY : Ca se peut, mais on a le temps. Désolée.

MARY S'EN VA. JORDAN ARRIVE.

JORDAN : Hé, Lucy ! Excuse-moi de m'être énervé, hier soir. Si t'as envie de me gifler, ne te gêne pas. Je le supporterai.

LUCY : (Soupir.) Mais ce serait idiot, ici. Il faut choisir le moment.

JORDAN : Quoi ?

LUCY : Il faut d'abord qu'on se dispute et que tu essaies de s'embrasser alors que je ne veux pas, ce qui motiverait une réaction de ma part. Je ne vais pas te gifler sans raison. Ce n'est pas pareil.

JORDAN : Mais je te signale qu'on se dispute.

LUCY : Non, pas du tout.

JORDAN ET LUCY S'EMBRASSENT. CETTE DERNIERE LE GIFLE FORTEMENT. SOUDAIN, ILS SONT SURPRIS PAR UN PROF QUI LES REGARDENT FROIDEMENT. MARY, AYANT ENTENDU LUCY ET JORDAN, LUI EXPLIQUE.

MARY : Il répète une scène d'"Autant en emporte le vent."

LE PROFESSEUR NE LE PREND PAS AU SERIEUX.

MARY (à Lucy) : Pense à moi. (Elle s'en va.)

 

SCENE 4 - CAMPUS DE L'UNIVERSITE : MATT PASSE SON TEMPS A ATTENDRE SHANA. JUSTE AU MOMENT OU IL REGARDE SA MONTRE, CELLE-CI, CACHEE DERRIERE UN ARBRE, LE SAISIT.

SHANA : Désolée de t'avoir fait attendre, mais ce n'est pas ma faute.

ILS S'EMBRASSENT.

MATT : J'aurais voulu rester avec toi, mais j'ai promis d'aller chercher les enfants à l'école.

SHANA : Ah ?

SOUDAIN, MATT REMARQUE DES TAS DE COUPS SUR LES BRAS DE SHANA.

MATT : Qu'est-ce que c'est ?

SHANA : Ce n'est rien.

MATT : C'est affreux. Qu'est-ce qui s'est passé ?

SHANA : Mon frère et moi, on a un petit peu chahuté et il n'est pas très délicat. C'est tout. Ton oeil n'est pas très joli non plus.

MATT : Oui, mais ça, c'est un accident. Et ça ?

SHANA : D'accord. Mon frère a un problème.

MATT : Et pourquoi il ne se soigne pas ?

SHANA : Parce qu'il refuse de croire qu'il a un problème. Et tant qu'il le niera, il ne se soignera pas.

MATT : Désolé d'avoir abordé ça.

SHANA : Ce n'est rien. Et on doit parler de tout.

MATT : Ecoute, j'aimerais bien rester avec toi et parler de ça, mais je dois y aller. Si tu veux, on parlera ce soir.

SHANA : Pourquoi je ne te raconterai pas notre triste histoire tout de suite pour t'éviter la corvée ? J'ai obtenu une bourse en travaillant des années comme une bête et j'ai un petit travail le soir pour nous offrir une vie un peu moins moche à mon frère et à moi-même parce qu'en plus du reste, ma mère ne peut plus me supporter parce que mon père est parti quand il est venu au monde et elle le reproche à mon frère. C'est pour ça que je refusais de te faire connaître cet enfer. Ca te va ?

ELLE QUITTE BRUSQUEMENT MATT. CELUI-CI LE RATTRAPE.

MATT : Oh non, alors. Ca ne va vraiment pas.

SHANA LE LÂCHE BRUTALEMENT ET S'EN VA EN COURANT.

MATT (en criant) : Je t'appelle.

 

SCENE 5 - VOITURE DE MATT : UN INSTANT PLUS TARD, MATT ATTEND SES SOEURS DANS LA VOITURE.

ROSIE : Où est maman ?

MATT : A la maison avec Simon et Deena. Monte.

EN S'INSTALLANT DANS LA VOITURE, MATT ENTEND UN SON PROVENANT D'UN JEU ELECTRONIQUE.

ROSIE : Ah ! Euh ... Un ami m'a prêté son jeu video.

MATT : Tu sais très bien que tu n'as pas le droit.

ROSIE : Hum ...

MATT : Allez ! Donne-le-moi.

ROSIE S'OBSTINE A GARDER BABOUM. MATT SERAIT OBLIGE D'INSISTER POUR LE LUI CONFISQUER.

 

SCENE 6 - CUISINE : SIMON ET DEENA RESTENT DANS LA CUISINE ET ATTENDENT ERIC. HAPPY SE MET A ABOYER PRES DE LA PORTE.

ANNIE (en arrivant) : On est tous tellement nerveux que même Happy s'y met. Je suis sûre que ce n'est rien. (Elle regarde à travers la porte.) Ho hé ! Johnny est sûrement en train de s'acheter un blazer bleu et une cravate. Vous imaginez ça ?

SIMON ET DEENA SE METTENT A RIRE.

 

SCENE 7 - SORTIE DE L'ECOLE / VOITURE DE MATT : LUCY SORT DE L'ECOLE ET MONTE DANS LA VOITURE.

MATT : Où est Mary ?

LUCY : Elle est allée travailler chez une autre élève.

MATT (ne la croyant pas) : Ne m'oblige pas à le redemander. Où est Mary ?

ROSIE : A ta place, moi, je le dirai.

MATT : Avec le frère de Shana, peut-être ?

LUCY : Je crois qu'il a proposé de ... de l'aider pour ses devoirs et puis, il la ramènera après.

MATT (en colère) : Je le lui avais interdit. Où sont-ils allés ? (...) Où ?

LUCY : Je ... je ... je n'en suis pas absolument certaine, mais je ... je crois que Mary a parlé de ... de billard.

MATT, EN COLERE, DEMARRE SA VOITURE EN TROMBE.

 

SCENE 8 - CUISINE : ANNIE EST OCCUPEE DE TELEPHONER A ERIC. IL EST INJOIGNABLE.

ANNIE : Ah ! C'est idiot. J'ai manqué Eric à l'église. Oui, je ... je ... je voudrais qu'il aille acheter des glaces. Vous mangerez bien de la glace ? Hein ? Oh ! Moi, j'en pendrai bien une.

SIMON : Maman, ça va ?

ANNIE : Oh ! Mais oui ... oui. J'ai le droit d'avoir des envies ? Hein ?

PUIS, ELLE RETELEPHONE.

 

SCENE 9 - BUREAU DE L'EGLISE : EFFECTIVEMENT, ERIC EST A L'EGLISE. AU MOMENT OU IL EST DANS LE BUREAU, SON PORTABLE SE MET A SONNER. JUSTE AU MOMENT OU IL DECROCHE LE TELEPHONE FIXE, JOHNNY SURGIT DE LA PIECE ET POINTE UNE ARME SUR LUI. IL EST TERRORISE.

ERIC : Attends ! Non, Johnny !

JOHNNY S'APPROCHE D'ERIC ET TIRE SUR SON EPAULE GAUCHE ET PUIS S'EN VA. SUR CE, ERIC SE SENT MAL EN POINT.

 

SCENE 10 - CUISINE : MATT REVIENT A LA MAISON.

MATT : Ah ! Euh ... Lucy et Rosie sont montées. Je dois aller chercher Mary qui fait ses devoirs chez une amie.

ANNIE : Mary peut attendre. Tu vas rester auprès des enfants pour l'instant. J'ai bipé ton père, mais il ne m'a pas rappelé. J'ai aussi téléphoné au poste de police pour parler au Sergent Michaels, mais ils ne savent pas où il est, alors je vais faire un tour jusqu'à l'église pour voir si tout va bien.

MATT : Non non ! Attends une petite minute. Si quelque chose ne va pas, ce n'est pas à ma mère enceinte d'aller là-bas. J'irai.

ANNIE : Non non, pas question de te laisser y aller.

LE TELEPHONE SONNE.

LUCY (entendue de sa chambre) : Matt ! Le téléphone.

MATT (en décrochant) : Allô ? (...) Oui, lui-même. (...) C'est ça. (...) Entendu. (...) Oui. (...) Oui oui oui, j'ai compris. Merci. (Il raccroche.) Ils ont arrêté Johnny en possession d'une arme.

ANNIE : Et d'où venait cette arme ?

MATT : Ah ben ... ça, je n'en sais rien. En tout cas, le Sergent Michaels a dit que papa serait bientôt là.

ANNIE : Et on t'a dit qu'il rentrait ?

MATT : Oui.

ANNIE : Mais ... et avec qui c'était ?

MATT : Oh ! Il ne m'a pas dit son nom, mais ça devait être ... sûrement quelqu'un du poste de police.

ANNIE : Mais alors, pourquoi il n'a pas demandé à me parler ?

MATT : Ben, en fait, il appelait de la part de papa, te demandant de ne pas t'inquiéter.

ANNIE : Non non, tu me racontes des histoires. Je sens bien que tu mens.

MATT : Oui, c'est vrai, maman. Je te mens, mais ça n'a rien à voir avec papa, c'est à propos de Mary. Elle ne travaille pas chez une amie. Elle est avec le frère de Shana. Je le lui ai interdit quand Shana m'a dit que ce n'était pas une bonne idée et Mary y est allée quand même, alors je vais la ramener.

ANNIE : Et pourquoi Shana dit que ce n'est pas une bonne idée que Mary sorte avec son frère ?

MATT : Elle dit qu'il est un peu fou.

ANNIE : Ah ! Il est un peu fou ? Et alors, c'est seulement pour ça que tu irais interrompre sa sortie avec ce garçon ? Pourquoi ne pas la punir pour avoir menti, pour être sortie sans avoir la permission au lieu de rentrer faire ses devoirs ?

MATT : Parce qu'il n'y a pas de raison que Mary reste à s'amuser alors qu'elle s'est fichue de moi.

ANNIE : Vas-y. C'est d'accord. Mais je reste quand même persuadée que tu ne me dis pas tout.

MATT (s'apprêtant à sortir) : J'y vais.

ANNIE SOUPIRE.

 

SCENE 11 - SALLE DE BILLARD : MARY ET GEORGE FONT UNE PARTIE DE FLIPPER. MARY VIENT JUSTE DE GAGNER.

MARY : Oui ! Je te bats de plus de 900 points et j'ai encore une partie gratuite à faire.

GEORGE (touchant ses mains) : Ca a l'air de beaucoup te plaire de me battre ?

MARY : Oui, c'est normal.

GEORGE (immobilisant ses mains) : Ah non non non non non, je crois qu'on va en rester la.

MARY : Si tu veux. Alors, j'ai gagné et je vais jouer la partie qui reste. Ce serait idiot de la perdre.

GEORGE : D'accord. Joue-la. Vas-y. (Il plaque ses mains sur la machine.) Allez !

MARY : D'accord.

DURANT CETTE PARTIE, GEORGE AIDE MARY A MAITRISER SES MOUVEMENTS. IL LE FAIT VIOLEMMENT.

MARY : Hm ! Arrête ! Non ! Ca suffit. La ... la partie est finie.

GEORGE : Non non non non, continue. Oui, allez. Je vais t'aider.

MARY : C'est idiot.

GEORGE : Qu'est-ce qui se passe ? Tu tenais pourtant à gagner, non ?

MARY : Non ! Arrête ! Tu me fais mal. Lâche-moi tout de suite.

GEORGE : Si tu dis "s'il te plaît".

ILS SE DEBATTENT.

MARY : Je refuse d'implorer. Je ne sais pas avec qui tu es sortie avant, mais je trouve que ta façon d'agir est complètement nulle.

GEORGE : Euh ... Tu dis ça ? J'ai très mal, tu sais.

MARY (en le lâchant) : Tu as un problème. Faut le régler.

GEORGE (en se relevant) : Je te reconduis chez toi ?

MARY : Non, c'est inutile.

MATT (en arrivant) : Est-ce que ça va ?

MARY : Ah oui ! Très bien. George allait justement partir.

MATT (se tournant vers George) : Je crois que tu as besoin d'aide.

GEORGE : Ma soeur aussi me le dit régulièrement. Mais, je n'avais jamais voulu le croire jusqu'à maintenant. Je ne sais pas pourquoi.

MATT : Ecoute, je pense que dans deux semaines, tu devrais venir à la maison et voir ça avec notre père. Il pourra sûrement t'aider.

GEORGE S'EN VA.

MARY : Ne me dis pas "Oh ! Je te l'avais dit."

MATT : Non ! Je ne le dirai pas, je serai ravi de savoir ce qui s'est passé, mais il faut rentrer à la maison.

MARY : Pourquoi deux semaines, au fait ? Pourquoi il ne viendrait pas avant deux semaines ?

 

SCENE 12 - HÔPITAL : ERIC SE FAIT SOIGNER PAR LE Dr. PETERSON.

ERIC : Ah ! C'est douloureux. J'ai mal. Oh ! Qu'est-ce que c'est douloureux ! C'était ... c'était terrifiant.

Dr. PETERSON : Vous pourriez en faire un beau sermon. Au moins, ça ouvrirait les yeux.

ERIC : La blessure se verra ?

Dr. PETERSON : Je vous signale que vous avez reçu une balle. La blessure n'est pas profonde, mais elle n'est pas très belle. J'ai fait de mon mieux.

ANNIE OUVRE LA PORTE ET ENTRE.

Dr. PETERSON : Je reviendrai.

ANNIE S'APPROCHE D'ERIC ET LE PREND DANS SES BRAS.

ANNIE : J'ai vu le Sergent Michaels. Tu croyais réussir à me cacher ça ? Tu le croyais vraiment ?

ERIC : Je l'espérais. Mais ça fait trop mal. Oh ! Tu ne peux pas savoir.

ANNIE : Oui, je m'en doute.

ERIC : Je ne voulais pas que tu me voies dans un hôpital avec cette tenue ridicule. (Annie rit.) Oui, je ne voulais pas que tu me voies ici, alors j'ai dit au docteur de téléphoner à Matt. (Etreinte.)

ANNIE : Il s'est servi de l'arme de son père. Oui, il savait où elle était.

 

SCENE 13 - SALLE D'ATTENTE : LUCY, SIMON ET ROSIE ATTENDENT LEUR PERE.

LUCY : Je trouve ça dingue de ne rien avoir su de ce qui arrivait.

SIMON : Maman ne voulait pas le dire et inquiéter le reste de la famille. Et puis, qu'est-ce que t'aurais fait ?

ROSIE : Moi, en tout cas, je n'aurais pas couru dans toute la maison en criant Baboum. Quand papa boira, vous croyez que ça ressortira du trou de la balle ?

LUCY : Mais non.

SIMON : C'est idiot. Deena pense que tout ça, c'est sa faute et moi, je pense que tout ça, c'est ma faute. Peut-être bien que je n'aurais rien dû dire.

LUCY : Ce n'est pas ta faute. Non, crois-moi, pas du tout. Si t'avais rien dit, il aurait pu se passer des choses cent fois pires. Un jour, Johnny aurait pu tuer quelqu'un à l'école. C'est un garçon qui a beaucoup de problèmes. Et l'arme de son père lui tentait. Il a finalement osé passer à l'acte.

SIMON : C'est dingue que quelqu'un puisse sauter brusquement de "Il m'énerve beaucoup, ce type-là" à  "Je vais tuer ce type". En tout cas, Johnny aurait dû y penser. Il aurait dû savoir qu'on ne tire pas sur quelqu'un.

ROSIE : Alors, ça veut dire qu'il ne faudrait plus jouer à faire semblant et puis, tuer personne dans des jeux ou leur éclater la tête ... et regarder seulement des bandes dessinées ou les "deux nigauds". Je ne sais plus du tout où j'en suis.

LUCY : Bienvenue au club. C'est vrai qu'une gifle est beaucoup moins romantique dans la vie que dans un film sur grand écran.

SIMON SOUPIRE PROFONDEMENT. MATT ET MARY ARRIVENT.

MATT : Alors, vous avez des nouvelles ?

ERIC, ATTELE SOUS SON BRAS, ARRIVE AVEC ANNIE.

ERIC : Je me sens très bien.

ROSIE (se levant et s'écriant) : Papa !

TOUS LES ENFANTS ACCUEILLENT LEUR PAPA A BRAS OUVERT.

ANNIE (à Rosie) : Oh ! Attention ! Faites attention à son épaule.

ERIC EMBRASSE LUCY.

MARY : J'ai du mal à croire qu'on ait pu vouloir te tuer, mais je suis tellement heureuse qu'il t'ait raté.

ERIC : Merci.

SIMON : T'es encore plus fort que je ne le croyais.

LUCY : On t'aime très fort.

MATT : Maman, je suis désolé, mais j'ai suivi les instructions.

ANNIE : Oui, je sais. Tout est arrangé, maintenant.

SIMON : Que va devenir Johnny ?

ERIC : Le tribunal tranchera dans une semaine. Pour l'instant, on rentre chez nous.

ANNIE : D'accord, oui. (aux enfants Camden) Allez ! Allez ! Passez devant. Oui, n y va. (à Eric) Allez !

TOUT LE MONDE SORT DE L'HÔPITAL.

 

UNE SEMAINE PLUS TARD ...

 

SCENE 1 - TRIBUNAL : ERIC ET LA FAMILLE MORTON SE RENDENT AU TRIBUNAL.

LE JUGE : Que le mineur veuille bien se lever. (...) Johnny, j'ai très soigneusement étudié ton dossier, ainsi que les diverses évaluations psychologiques faites par les experts. Il me faut considérer qu'il ne s'agit pas de ton premier acte de violence et que tu as reconnu avoir visé le Révérend avec un révolver avec l'intention de le tuer. Je constate également que tu n'éprouves aucun remord. Je suis loin de dire qu'il n'y a aucun espoir de te voir changer un jour, parce que je pense au contraire que c'est possible. Nous avons réussi à réhabiliter beaucoup de jeunes gens comme toi et j'ai l'intention de suivre personnellement ton cas de très près. Pourtant, aujourd'hui, en m'appuyant sur les témoignages recueillis, ainsi que sur mes propres conversations avec toi et avec tes parents, j'en viens à la décision suivante. Mon devoir est de t'envoyer dans un centre de jeunes délinquants. Tu y resteras sous l'autorité de l'Etat jusqu'à l'âge de 25 ans. C'est la peine maximale que l'on peut appliquer à un garçon de douze ans. Le tribunal a rendu sa décision. L'audience est levé.

JOHNNY (à ses parents) : Non, ne les laissez pas m'emmener. Papa, s'il te plaît. Non, ne me laisse pas. Je veux rentrer à la maison. Je veux rentrer à la maison.

LES PARENTS MORTON PLEURENT LE DEPART ET LES PROBLEMES DE JOHNNY. APRES CELA, Mr. MORTON, EN COMPAGNIE DE SA FEMME, S'APPROCHE D'ERIC POUR S'EXCUSER.

Mr. MORTON : Je voulais vous dire que j'avais eu tort et ... je vous demande de m'excuser pour ce qui s'est passé et ne pas vous avoir écouté quand vous avez dit que mon fils avaient des problèmes. Si je vous avais écouté, rien de ceci ne serait produit. Je rends grâce au Ciel qu'il n'ait tué personne.

ERIC : Amen.

LES MORTONS S'EN VONT.

Sgt. MICHAELS : Et si on allait boire un café ?

ERIC : Non, je vous remercie. Matt m'a dit qu'il amenait le frère d'une amie chez nous pour me parler. D'après lui, il semble que ce garçon soit remonté contre tout le monde, mais qu'il veuille rechercher le moyen de ... de se guérir une bonne fois pour toutes avant de déraper.

Sgt. MICHAELS (en souriant) : Bonne chance pour vous.

ERIC : Non, surtout pour lui.

 

FIN DE L'EPISODE

Fait par Engelsnad

Kikavu ?

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13.02.2022 vers 11h

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15.02.2019 vers 22h

Aloha81 
29.07.2018 vers 15h

Vivi2311 
21.03.2018 vers 23h

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26.02.2018 vers 16h

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choup37, 19.04.2024 à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

CastleBeck, Hier à 11:48

Il y a quelques thèmes et bannières toujours en attente de clics dans les préférences . Merci pour les quartiers concernés.

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