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#308 : Le groupe de rock

L'ancien groupe de rock d'Eric vient en ville pour donner un petit concert. Il suspecte qu'ils se droguent. Le groupe loge chez les Camden. Ils ont mis leur caravane dans le jardin. Simon commence à boire du café et devient accro. Lucy passe son temps au téléphone à parler avec son petit ami Jordan et Ruthie mache constament du chewing gum. Mary découvre qu'une de ses amies du club de basket, Diane, prend des pillules naturelles pour booster son énergie et que toute l'équipe en prend. Mary décide de prendre quelques unes de ces pillules quand elle entend Matt en parler. Eric crie sur Matt quand il découvre ces pillules dans sa chambre. Matt dit qu'un ami lui en a donné, mais qu'il n'en a pas pris. Mary dit à son père qu'elle a eu les mêmes pillules par son amie Diane. Quand Eric essaie de parler à Diane et à son père, ils ne l'écoutent pas. Le soir, pendant qu'Eric et Annie sont au concert, Diane a une attaque cardiaque en jouant au basket avec Mary

 

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Popularité


3.5 - 4 votes

Titre VO
No Sex, Some Drugs and a Little Rock 'n' Roll

Titre VF
Le groupe de rock

Première diffusion
16.11.1998

Photos promo

Eric Camden (Stephen Collins) Chris (Peter Tork), Ray (Keith Allison) & Don (David Glen Eisley)

Eric Camden (Stephen Collins) Chris (Peter Tork), Ray (Keith Allison) & Don (David Glen Eisley)

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Avec

Guests :

SCENE 1 - CUISINE : MATT ET SIMON PASSENT LEUR TEMPS A ETUDIER. SOUDAIN, MATT SE LEVE POUR PRENDRE DU CAFE.

SIMON (se tournant vers Matt) : J'en prendrai, moi aussi.

MATT : Ah non, le café, ce n'est pas pour les enfants.

 

SCENE 2 - SALON : LUCY PASSE SON TEMPS AU TELEPHONE AVEC JORDAN. ANNIE ARRIVE AVEC DES PARTITIONS.

LUCY (au téléphone) : Jordan, crois-moi, faut que tu jettes ta chemise jaune à la poubelle ...

ANNIE COMMENCE A JOUER DU PIANO.

LUCY : T'as vraiment l'air d'un débile avec ...

ANNIE ESSAIE DE SE CONCENTRER, MAIS LUCY CRIE TRES FORT.

LUCY (idem) : Non ! C'est démodé, comme couleur. (...) Je m'en fiche de là où tu l'as achetée. (...) D'accord. Alors, t'as l'air d'un pauvre débile qui s'habille au supermarché.

A FORCE D'ENTENDRE LUCY, ANNIE EST TRES ENERVEE.

LUCY (en voyant Annie qui s'arrête de jouer) : Bon ! Il faut que j'y aille.

ELLE RACCROCHE. ANNIE CONTINUE DE JOUER.

ANNIE : Il ne faut pas que la ligne soit occupée. Votre père peut avoir des urgences et il faut absolument que les gens puissent nous joindre s'il doit les aider.

LUCY : T'inquiète pas pour moi, je vais monter dans ma chambre et relier quelques boîtes de conserve.

ANNIE : Bonne idée.

LUCY (partant avec fureur) : Hm !

ROSIE ARRIVE. ANNIE L'ENTEND RUMINER. ELLE FINIT PAR FAIRE CRACHER SON CHEWING-GUM.

ROSIE : T'es pas marrante.

ANNIE : Va manger ton chewing-gum ailleurs.

ROSIE S'EN VA. ERIC ARRIVE A SON TOUR.

ERIC : Excuse-moi de te déranger pendant ton travail.

ANNIE : Oh ! Ce n'est pas grave. J'ai déjà fait mes quatre minutes imposées, maintenant, tout va bien. Qu'est-ce qui se passe ?

ERIC : Tu ne vas pas en revenir. Je viens de recevoir un appel de mon groupe de rock du lycée et ils viennent nous voir.

ANNIE : Ils vont donner un concert ?

ERIC : Juste un boeuf, enfin, je crois.

ANNIE : Aaah ! C'est génial.

ERIC : Mais voilà, tu ne connais pas la meilleure ? Ils vont habiter avec nous.

ANNIE EST CONSTERNEE.

ERIC : Non, en fait, ils ne vont pas habiter avec nous.

ANNIE : Bien sûr que non.

ERIC : Ils ont une caravane.

ANNIE : Ah !

ERIC : Ouais, ils coucheront dedans. J'ai essayé de t'appeler, mais c'était occupé.

ANNIE TAPE SUR SON PIANO ET HURLE.

ANNIE : Lucy !

 

GENERIQUE

 

LE LENDEMAIN ...

 

SCENE 1 - CUISINE : ANNIE ALLAIT PREPARER LES TARTINES DES ENFANTS ? MAIS NON, ELLE LEUR DONNE DE L'ARGENT POUR S'ACHETER A MANGER.

MARY : Hé ! Rappelle-toi que je vais m'entraîner après l'école.

ANNIE : Tu ne m'avais pas dit qui changeait le revêtement du gymnase ?

MARY : Oui, c'est vrai, mais Diane organise des séances d'entraînement pour l'équipe sur le terrain derrière chez son père. Elle est drôlement motivée, cette année. Elle fait l'entraînement de base à l'école et après, elle s'entraîne un max toute seule.

ANNIE : Hem ... c'est bien, mais n'oublie pas, dans la vie, il n'y a pas que le basket-ball.

MARY : Ce n'est pas ce que dit Diane.

MATT ARRIVE EN SOUPIRANT.

ANNIE : Alors, tu as passé toute la nuit à travailler sur ton cours de sciences politiques ?

MATT : Oui, en tout cas, ça y ressemblait beaucoup.

ANNIE NE PEUT S'EMPÊCHER DE RIRE.

MARY : Mais si t'es trop fatigué pour te souvenir de ce que t'as étudié, à quoi ça va te servir ?

MATT : Euh ... Je serais à la bibliothèque toute la journée, mais je serai là pour dîner.

ANNIE : D'accord.

SIMON ARRIVE ET SE SERT DU CAFE.

ANNIE (à Simon) : Tu veux du lait avec ?

SIMON : Oui, s'il te plaît.

ANNIE : Dis-moi, depuis quand tu bois du café ?

SIMON : Moi, boire du café ? Moi, boire du café ? Je suis désolé, je suis tellement fatigué, je ne sais plus ce que je fais.

ANNIE : Mais pourquoi tu es si fatigué ?

ROSIE (en arrivant) : Parce que Monsieur "Lalanguependue" a parlé toute la nuit.

SIMON (tout bas) : Tais-toi.

ROSIE : J'ai des poupées qui parlent moins que lui et les poupées, je peux les mettre dans un coffre.

TOUT LE MONDE SE REGARDE EN RIANT.

SIMON : Oh ! Je reviens ! J'ai oublié quelque chose. Enfin, je crois.

SIMON S'EN VA. ROSIE PRESSENT QU'IL A QUELQUE CHOSE EN TÊTE.

 

SCENE 2 - SALON : MATT REJOINT SIMON POUR LUI PARLER.

MATT : T'as bu mon café, hier soir. C'est ça ? Combien de tasses ?

SIMON : Une petite. Ou peut-être, deux. Peut-être, plus.

MATT : Je t'avais pourtant dit de ne pas en boire. Il y a de la caféine dedans et ça rend dépendant.

SIMON : Aaah ? Dépendant à douze ans ? Je me demande qui va jouer mon rôle à la télé.

MATT : Tu ne peux pas être dépendant en n'ayant bu que quelques tasses un soir.

SIMON : On dit que si on dit non, c'est le premier signe de dépendance.

MATT : Ah oui ? Et quel est le premier signe d'une maladie mentale ?

PAS DE REPONSE.

MATT : Ecoute, va à l'école et ne prends pas un seul café et tout se passera bien.

SIMON : Oh ! Bien sûr, c'est facile pour toi de dire ça. Tu ne rêves pas d'avoir un petit café, un petit noir au lait, un cappuccino ou alors, un double espresso. Quoi ? Il y a tout plein de café à chaque coin de rue. Je sais lire. J'ai lu les menus, mais je ne savais pas ce que c'était avant.

MATT : Ouais.

 

SCENE 5 - CUISINE : ANNIE DIT AU REVOIR AUX ENFANTS.

ANNIE (à Mary) : Bonne journée. 

MARY (en ouvrant le sachet) : Ouh !

ANNIE (à Rosie) Bonne journée, chérie.

SIMON SECOUE LE SACHET ET S'EN VA.

ANNIE (à Matt) : Allez ! Sois prudent.

IL RESTE UN SACHET. CA DOIT ÊTRE CELUI DE LUCY. ANNIE PASSE UN APPEL.

ANNIE : Lucy ?

CELLE-LA ARRIVE EN COURANT.

LUCY : J'étais au téléphone avec Jordan.

ANNIE : Jordan ? Mais tu vas le voir bientôt à l'école. Alors, pourquoi tu lui parlais au téléphone ?

LUCY : C'est seulement dans vingt très longues minutes. Tout plein de choses peuvent arriver en vingt minutes.

ANNIE LUI ORDONNE DE PARTIR. ENSUITE, ELLE VERSE DU CAFE ET VA EN APPORTER A ERIC.

 

SCENE 3 - BUREAU : ERIC EST PLONGE DANS SES SOUVENIRS DE LYCEE. IL SE MET A REGARDER D'ANCIENNES PHOTOS DES MEMBRES DU GROUPE DE ROCK DANS LEQUEL IL AVAIT PARTICIPE. ANNIE ARRIVE A CE MOMENT-LA.

ERIC : Merci. Je n'arrive pas à croire que je n'ai pas vu ces types depuis 20 ans. Hum ... La vie que je mène me plait, mais ... je dois admettre que je me demande par moment ce que j'aurais fait si j'étais  resté avec le groupe au lieu d'aller à l'université. Tu vois, faire salle comble à des concerts, faire des disques, accumuler les tubes, avoir des fans ...

ANNIE : Mais tu as déjà des fans à l'église, même si elles ne sont pas du genre à se jeter sur toi après ton sermon.

ERIC : Ouais, euh ...

IL LUI MONTRE LA PHOTOS DE SON GROUPE.

ERIC : Là, c'est nous : Don, Ray, Chris et moi.

ANNIE (en riant) : Ha ha !

ERIC : Le groupe des Fleurs du Jardin.

ANNIE : Ah ! Hm hm ! Oh ! Génial, la tenue ! Mais qu'est-ce que c'est ? Du lamé or ?

ERIC : Euh ... c'était plutôt du lamé orange, non.

ANNIE : (Rire.)

ERIC : Oui, l'orange était une couleur plutôt à la mode dans les années soixante-dix.

ANNIE : Oui !

ERIC : C'est la mère de Don qui les a fait. Ca ne leur a rien coûté, tu comprends ?

ANNIE : (Rire.)

ERIC : Ah ! Don m'a dit que s'ils appelleraient quand ils approcheront de Glenoak, j'en profiterai pour leur dire que je leur ai réservé un emplacement au camping.

ANNIE : Merci. Tu sais, dans ma condition, euh ... je ne suis pas d'humeur à avoir des invités, même ceux qui ne restent pas dans la maison.

ERIC : Ouais.

ANNIE : Ce n'est pas parce que tes amis ne peuvent pas dormir ici que tu ne dois pas aller jouer avec eux. Hm ?

ILS S'EMBRASSENT.

ERIC : Ouais.

 

SCENE 4 - COLLEGE : SIMON ENTRE DISCRETEMENT DANS LA SALLE DES PROFS. ON APERCOIT UNE DAME ENDORMIE SUR LE DIVAN.

SIMON (dans ses pensées) : Viens voir, papa.

ENSUITE, IL VIDE SON THERMOS DE LAIT ET LE REMPLACE PAR DU CAFE. IL REGARDE LA DAME QUI EST TOUJOURS ENDORMIE. DES QU'IL SORT DU LOCAL, ELLE SE REVEILLE DOUCEMENT.

 

SCENE 5 - UNIVERSITE : MATT ET SCOTT SE RENCONTRENT.

SCOTT : Salut, Matt.

MATT : Ah ? Salut !

SCOTT : Comment ça va ?

MATT (agacé) : Hum ... Je ne sais pas combien de temps je vais pouvoir tenir éveillé. De toute façon, je n'ai pas le choix si je veux avoir une bonne note au contrôle.

SCOTT : Tu sais, j'ai peut-être quelque chose pour t'aider.

IL LUI MONTRE DES PILULES, DES BOOSTERS D'ENERGIE.

MATT : Non non, merci.

SCOTT : Ce n'est pas une drogue. Il y a des herbes dedans. C'est garanti cent pour cent naturel.

IL LUI DONNE LE FLACON.

MATT : Naturel, hein ?

SCOTT : Tout comme l'eau.

IL EST CONVAINCU QUE CES PILULES MARCHERONT. MATT N'Y CROIT PAS TROP.

 

SCENE 6 - ENTREE DE LA MAISON : ANNIE NETTOIE LES CARREAUX. ERIC, SIMON ET ROSIE ARRIVENT.

ANNIE : Alors, tout va bien ?

SIMON : Bien, vraiment bien.

ROSIE : Oui. Très bien, mais fatiguée. S'il te plaît, dis-moi oui.

ANNIE : Posez vos paquets sur la table de la cuisine, s'il vous plait.

SOUDAIN, ELLE ENTEND ENCORE RUMINER ROSIE.

ANNIE : Hé ! Hé !

ENSUITE, ELLE LA FORCE A CRACHER SON CHEWING-GUM.

ERIC : Dis donc, toi, qui te donne ces chewing-gums ?

ROSIE : Je ne peux pas vous mentir.

ERIC : Bien. Alors, qui c'est ?

ROSIE : Dans ce cas, je ne peux pas vous dire la vérité. A bientôt.

MAIS ELLE EVITE LA QUESTION, ELLE S'EN VA BRUSQUEMENT.

ANNIE : Rosie !

ERIC : C'est ça.

LUCY ARRIVE A SON TOUR ET S'APPRÊTE A MONTER DANS SA CHAMBRE. ANNIE LA RETIENT.

ANNIE : Euh ... Lucy ! Attends. (...) Je viens de recevoir la facture du téléphone.

LUCY : Mes félicitations !

ANNIE : Tu passes beaucoup trop de temps au téléphone. Alors, il faut te contrôler.

LUCY : Ca veut dire quoi, il faut te contrôler ?

ANNIE : Devine.

SOUDAIN, QUELQU'UN FRAPPE A LA PORTE. CE SONT LES TROIS MEMBRES DU GROUPE DE ROCK.

ERIC : Aaah !

DON : Salut !

ERIC : Tout de même ...

DON : Wouaw !

CHRIS : Hé hé hé !

IL ACCUEILLE CES TROIS HOMMES A BRAS OUVERT ET LES FAIT ENTRER.

RAY : Ca va, vieux ?

CHRIS : Ha ha ha !

ERIC : Qu'est-ce qui s'est passé, là ?

UN DES HOMMES : T'as l'air en forme. J'hallucine.

ERIC : Lucy et Annie, voici Ray, Chris et Don.

ANNIE LEUR SERRE LA MAIN.

LES TROIS HOMMES : Salut !

ERIC : Les filles, voici le groupe des Fleurs du Jardin.

ANNIE : Salut ! Vous allez bien ?

LUCY : Ah ! J'ai la même chemise.

CHRIS : Elle est géniale, hein ?

LUCY : Ouais !

DON : Ecoute, désolés de débarquer comme ça. On ne vous a pas prévenu, mais on a essayé de vous appeler des dizaines de fois, c'était tout le temps occupé.

LUCY EST CATASTROPHEE.

ANNIE (à Lucy) : Tu vois, je n'invente rien.

RAY : Alors, où peut-on garer le car du groupe ?

ANNIE : Euh ... Le car du groupe ?

ERIC : La caravane.

ANNIE : Oh !

ERIC : Eh ben, à vrai dire, j'ai ... je n'ai pas mal réfléchi à ce petit problème depuis que je vous ai eus au téléphone et vous seriez sûrement plus à votre aise quelque part où il y a l'équipement nécessaire pour votre caravane. Alors, euh ... je vous ai réservé un emplacement dans un camping. C'est juste un petit peu éloigné d'ici. C'est ... c'est à 80 kilomètres.

RAY : Ben, on avait vraiment envie de passer du temps avec une de nos anciennes petites fleurs, mais ... qu'est-ce que c'est que 80 kilomètres pour un copain ?

JUSTEMENT, LES TROIS HOMMES SE SENTIRONT ELOIGNES D'ERIC, CE QUI CONVIENT ANNIE DE REFLECHIR.

ANNIE : Euh ... Alors, euh ... mettez votre caravane dans l'allée de notre garage.

LES TROIS HOMMES S'APPROCHENT D'ANNIE ET LA REMERCIENT.

ANNIE (se sentant touchée au ventre) : Attention au bébé !

 

SCENE 7 - PARC PRES DE CHEZ DIANE : DIANE ORGANISE UN TOURNOI DE BASKET PRES DE CHEZ ELLE.

DIANE : Allez ! Fais-moi une passe ! (...) Allez ! Passe-moi la balle. (...) Voilà.

EN JOUANT, MARY FAIT UNE PETITE CHUTE.

DIANE : Je suis vraiment désolée.

MARY NE REPOND PAS.

DIANE : Je t'ai dit que j'étais désolée.

MARY : On ne fait pas un vrai match. Alors, calme-toi.

DIANE : Peut-être que pour toi, ce n'est rien. Mais mon père m'a dit que plus je m'entraînerai, et bien mieux je jouerai. Et si je joue mieux, alors, j'ai plus de chance d'avoir une bourse.

EN PRENANT SA SERVIETTE, ELLE LAISSE TOMBER UN FLACON DE PILULES. CE SONT LES MÊMES QUE SCOTT AVAIT PROPOSEES A MATT. MARY S'EN APERCOIT.

DIANE : Ce ne sont pas des stéroïdes. Ce sont des dopeurs d'énergie naturelle. Mon mère me les achète dans une boutique de produits naturels. Il n'y a pas mal de filles de l'équipe qui en prennent aussi.

MARY : C'est vrai ?

DIANE : Oui ! C'est un plus pour la compétition. Par exemple, quand t'es trop fatiguée pour faire tes exercices, tu les prends et alors, tu te trouves avec un maximum d'énergie.

ELLE EN PROPOSE DEUX A MARY S'APPRÊTANT A REFUSER.

DIANE : Crois-moi, ces pilules font une grosse différence.

 

SCENE 8 - CHAMBRE DE SIMON : ROSIE S'EMPARE DU THERMOS DE SIMON ET Y RETROUVE DU CAFE. SIMON ARRIVE.

ROSIE : Je sais que tu bois du café.

SIMON : Alors, tu peux me dire ce que tu comptes faire ?

ROSIE : Le dire à maman.

SIMON : Allez, vas-y. Je n'ai rien à secouer.

ROSIE : D'accord.

SIMON : Reste là. Je n'ai rien dit. (Soupir.) Ecoute, ce n'est pas ma faute. Je ne bois pas du café parce que j'adore ça. Je suis devenu accro.

ROSIE : Je n'ai jamais rien entendu de plus débile, pauvre nul. Alors, écarte-toi de mon chemin. Il faut que je te dénonce.

SIMON : Pitié ! Dis rien. Je ferai ce que tu veux.

ROSIE : D'accord. Je n'en parlerai à personne pour le café, mais ça va te coûter très cher.

SIMON : (Gros soupir.) D'accord, je te paierai pour que tu ne parles pas.

IL FERME LA PORTE.

SIMON : Mais je te paierai encore plus si tu me rends un petit service.

IL SE MET A CHUCHOTER.

 

SCENE 9 - SALON : ERIC CONTINUE A REGARDER LES PHOTOS EN COMPAGNIE DES MEMBRES DE SON GROUPE.

RAY : T'es trop marrant, là-dessus. Et tu ne l'as pas oublié celle-là. (en chantant) Ta da ! I've been waiting so long ... ta da ...

RAY ET ERIC : ... to be where I'm going ... ta da ...

TOUS ENSEMBLE : ... in the sunshine of your love.

PUIS ILS S'AMUSENT A IMITER LE RIFF DE CETTE CHANSON. ERIC EN FAIT BEAUCOUP TROP, MÊME.

ERIC (après son jeu de guitar-hero) : J'ai ça dans le sang.

LES AUTRES S'ECLATENT DE RIRE.

ERIC : Je n'arrive pas à y croire. Vraiment, vous êtes toujours un groupe de rock. Vous faites des concerts. Alors ... quelle est la plus grande salle où vous avez joué ?

DON : Hum ... On a joué à Philadelphie.

ERIC : Ah ! C'est une grande ville, Philadelphie.

DON : Ouais.

RAY : A la mi-temps pendant un match de base-ball.

ERIC : Hm !

CHRIS : Tu te souviens des Who dans le parc ? Eh ben, c'était exactement comme ça, seulement en plus petit, en plein jour.

DON : Ah oui ! A notre troisième rappel, Ray s'est tourné vers moi et il a dit : "Vieux, on a réalisé notre rêve". C'était vraiment trop.

ERIC : (Rire.)

ANNIE (en arrivant) : Quelqu'un veut encore du café ?

DON : Oui.

RAY : Encore merci pour le dîner.

CHRIS : Oui, ça faisait longtemps qu'on n'avait pas mangé autre chose que des surgelés.

ANNIE : Oh ! Il n'y a vraiment pas de quoi. Euh ... Alors, où habitez-vous quand vous n'êtes pas sur la route ?

RAY : Ouah !

CHRIS : On est toujours sur la route.

ANNIE : Oooh ! Ca doit être dur pour vos femmes et vos enfants.

DON : Pas de femme.

CHRIS : Ah ! Des ex-femmes, oui.

DON : Pas de mômes.

CHRIS : Ouais.

RAY : Vous ne pouvez pas nous mettre la surpopulation de la planète sur le dos ?

SOUDAIN, ANNIE SE SENT CHOQUE. DEUX DE CES TROIS HOMMES ONT FAIT UN RENVOI.

RAY : Désolé.

ANNIE S'EN VA.

DON : Désolé.

 

SCENE 10 - CUISINE : ANNIE RANGE LA CAFETIERE.

ANNIE (parlant à ses futures enfants) : Ne rouspétez pas comme ça. Ce n'était pas pour vous.

LUCY (en arrivant) : Quand est-ce que les bizarres amis de papa vont partir ?

ANNIE : Les bizarres amis de ton père sont venus sans nous prévenir parce que quand ils ont essayé de nous appeler, ils nous ont pas eus. La ligne était occupée parce que tu passes ton temps au téléphone avec Jordan. Le téléphone et toi, vous avez besoin de vous séparer. Alors, pour le reste de ce week-end, tu ne l'utilises pas.

LUCY EST CHOQUEE.

ANNIE : Appelle ça une séparation forcée. Voilà.

LUCY : J'appelle ça une punition cruelle et anormale.

ANNIE : Hum ...

LUCY : Et je suppose que ce serait trop te demander d'obtenir le deuxième appel ou plus encore une deuxième ligne.

ANNIE : Ho ho !

LUCY : Oh ! Excuse-moi. Je ne vois pas pourquoi j'ai dit ça. Un deuxième appel ou une deuxième ligne, c'est seulement le diable qui parlait.

LUCY S'EN VA TRES EN COLERE. ANNIE MONTE A L'ETAGE. ROSIE ARRIVE DISCRETEMENT ET REMPLIT LE THERMOS DE CAFE, TOUT EN CONTINUANT DE MÂCHER.

 

SCENE 10 - COULOIR : ANNIE EST OCCUPEE A RANGER DU LINGE DANS LE PLACARD. MARY ARRIVE.

MARY : Je peux aller jouer au basket avec Diane dans le parc ?

ANNIE : Tu veux que je t'y conduise ?

MARY : Non.

ANNIE : Tu veux que je passe te reprendre ?

MARY : Non.

ANNIE : Alors, amuse-toi bien.

MARY S'EN VA. ERIC ARRIVE.

ERIC : Ah ! C'est extraordinaire.

ANNIE : Hum ... Quoi donc ?

ERIC : C'est vraiment fabuleux à quel point les copains n'ont pas changé.

ANNIE : Vraiment ?

ERIC : Je t'assure, ils sont comme à l'époque du lycée, sans boulots, sans vraie responsabilité, sans vraie vie ...

ANNIE : Oui, je les trouve plutôt sympas. Bizarres, mais sympas.

ERIC : Ouais.

 

SCENE 12 - CHAMBRE DE MATT : MARY ENTRE DANS LA CHAMBRE DE MATT ET Y DECOUVRE DES PILULES, LES MÊMES QUE DIANE. AU MOMENT OU ELLE REGARDE LE FLACON, MATT ARRIVE.

MARY : Hé ! Maman veut que tu m'emmènes chez Diane.

MATT : Et quelqu'un pourra te ramener de chez Diane ?

MARY : Oui.

MATT : Alors, si t'as quelqu'un pour te ramener, pourquoi il ne peut pas t'y emmener ?

MARY : Parce que personne ne veut parler aux parents aujourd'hui.

MATT : On y va.

ILS QUITTENT LA PIECE.

 

SCENE 13 - EMPLACEMENT DU GARAGE / CARAVANE : ERIC FRAPPE A LA PORTE DE LA CARAVANE.

RAY : Qui c'est ?

ERIC : Eric.

RAY : Une minute.

IL OUVRE LA PORTE. ERIC ENTRE.

DON : Tu peux entrer.

ERIC : Merci ... Aaah ! Annie a pensé que vous auriez peut-être besoin de nouvelles serviettes.

CHRIS : Oh ! C'est des grandes. Merci beaucoup.

RAY : Merci.

IL Y A COMME UNE ODEUR DE FUMEE DANS LEUR CARAVANE. ERIC LE SENT.

ERIC : Hé hé hé ! Dis donc, ne le prenez pas mal, mais ... hé hé hé ! Dites, les gars, vous n'êtes pas là ... euh ... garés devant la maison d'un ... d'un pasteur d'une petite communauté en train de fumer des trucs plus ou moins illégaux, hein.

CHRIS (en secouant la tête) : Hum ... Non.

RAY : Non.

DON : Non.

ERIC : Parce que vous devriez savoir que mon meilleur ami est policier et il vient très souvent ici sans nous prévenir.

RAY : (Marmonnement et hochements de tête.)

CHRIS : (Marmonnement et hochement de tête.)

ERIC : Et ici, chez les Camden, on en est à la tolérence zéro pour les drogues.

RAY : Ouais.

CHRIS : (Marmonnement et hochement de tête.)

DON : D'accord.

ERIC : Alors, d'accord.

RAY : Hm hm !

ERIC : Sur ce, bonne nuit.

CHRIS : Oui, bonne nuit.

DON : Bonne nuit.

ERIC (en riant) : Bonne nuit, hein.

IL SORT DE LA CARAVANE. LES TROIS HOMMES SE METTENT A RIRE.

 

SCENE 13 - COULOIR / CHAMBRE DE SIMON : ANNIE FRAPPE A LA PORTE DE LA CHAMBRE DE SIMON. ELLE SIMON ET ROSIE PRENANT DU CAFE.

ROSIE : Je ne bois pas de ce café. J'en ai juste volé pour lui.

SIMON (se fâchant sur Rosie) : Merci beaucoup.

ANNIE (fâchée à son tour) : Simon !

LUCY ARRIVE ET CONTINUE DE TELEPHONER.

LUCY (en riant) : Hé hé ! Ouais. Hé hé !

ANNIE (reprenant le téléphone) : Au revoir, Jordan.

ELLE RACCROCHE.

LUCY : Il fallait que je l'appelle pour lui dire que je ne pouvais pas l'appeler.

PUIS, ANNIE REVIENT VERS ROSIE POUR LUI FAIRE CRACHER SON CHEWING-GUM.

ANNIE (à Rosie) : Dépêche-toi ... Crache.

ELLE SORT DE LA CHAMBRE ET S'EMPARE DU THERMOS DE CAFE. ENSUITE, ELLE S'ADRESSE A SIMON, ENSUITE, A ROSIE ET ENFIN, A LUCY.

ANNIE : Toi, pas de café. Toi, pas de chewing-gum. Et toi, pas de téléphone. Est-ce que c'est clair ?

PERSONNE NE REPOND.

ANNIE : Bon.

LES TROIS ENFANTS SOUPIRENT.

 

SCENE 14 - PARC PRES DE CHEZ DIANE : DIANE ET MARY CONTINUENT DE JOUER. DES UN TEMPS D'ARRÊT, MARY RESSENT DES EFFETS SECONDAIRES FACE A CES BOOSTERS D'ENERGIE.

MARY : Aaah ! Elles sont trop démentes, tes pilules. Je suis sûre que je pourrais jouer la nuit.

DIANE : Deux pilules, c'est mieux qu'une et quatre, c'est beaucoup mieux que deux.

MARY : Oh ! Une pilule, c'est suffisant pour moi. J'ai un tas d'énergie à dépenser, mais mes mains n'arrêtent pas de trembler.

DIANE : Oh ! Tu vas t'y habituer.

MARY : Eh ben, j'espère que cette sensation s'arrêtera pour que je puisse dormir. Pour l'instant, j'ai l'impression que je ne pourrais pas fermer les yeux, même si j'essayais.

DIANE : Je te l'avais dis. C'est génial ! Dépensons encore un peu de cette énergie.

 

LE LENDEMAIN ...

 

SCENE 1 - CUISINE : LE JOUR SUIVANT, APRES LE PETIT-DEJEUNER, SIMON ET ROSIE SONT PARTIS S'AMUSER DEHORS AVEC LES ROCKERS. ANNIE LES OBSERVE A TRAVERS LA FENÊTRE EN RIANT. ERIC SE JOINT A ELLE.

ERIC : Je parie que le groupe n'est pas habitué à autant d'air frais et à la lumière naturelle.

ANNIE : (Rire.) Pourquoi c'est Simon et Rosie qui jouent avec tes amis et pas toi ?

SOUDAIN, ERIC EN FAIT UNE TÊTE.

ANNIE : Quoi ?

ERIC : Ouais. Ils faisaient brûler de l'encens dans la caravane, hier soir. Et tu sais bien ce que ça veut dire ?

ANNIE : Ah oui, ça veut dire qu'ils brûlaient de l'encens. Hein ? Pendant que tu te caches de tes amis, porte ça à Matt, s'il te plaît.

ERIC : Je ne me suis jamais caché.

ANNIE : Les éviter et se cacher, c'est la même chose.

ERIC MONTE A L'ETAGE POUR PORTER UNE TASSE DE THE A MATT. SOUDAIN, ROSIE ENTRE.

ROSIE : Ils sont chouette, ces copains. Ils sont même superbons en hockey.

ANNIE : Oui.

ROSIE : Qui c'est Keith Moon ?

ANNIE : Hmm ... C'était un musicien qui jouait dans un groupe qui s'appelait les Who.

ROSIE : Je crois qu'il va venir jouer ici plus tard.

ANNIE : Oh ! Keith Moon est mort.

ROSIE : Comment ?

ANNIE : Il est mort d'une overdose.

ROSIE : Ah !

ANNIE : Pourquoi tu as cru qu'il viendrait jouer chez nous plus tard ?

ROSIE : Parce que les trois copains de papa n'arrêtaient pas de parler de lui.

ANNIE : Ha ha !

TOUT A COUP, ROSIE SE TOURNE LE DOS. ANNIE LA VOIT ENCORE EN TRAIN DE MÂCHER.

ANNIE : Crache ce chewing-gum.

ROSIE : Comment tu l'as su ?

ANNIE : J'ai des yeux derrière la tête.

ENCORE UNE FOIS, ROSIE CRACHE SON CHEWING-GUM.

ROSIE : Si c'était vraiment vrai, je te vendrais au cirque des horreurs.

ANNIE (en souriant) : Hm hm ...

ROSIE SORT DE LA MAISON. LUCY ARRIVE ET VIENT CHERCHER A BOIRE. ANNIE LUI MONTRE UN BEEPER.

ANNIE : Dis-moi d'où vient cet objet ?

LUCY : Ah ben, j'ai ... j'ai ... j'ai ... aucune idée. Hum ...

ANNIE : Alors, ce n'est pas grave si je le jette, hein ?

LUCY : C'est à Jordan. Il me l'a prêté.

ANNIE : Tu sais ce que j'ai dit ? Pas de téléphone. Ca veut aussi dire "pas d'autres formes de communication", y compris le beeper.

LUCY : Mais où tu as appris à être si cruelle ?

ANNIE : Dans le guide pour les mamans entre les histoires et les câlins.

LUCY FAIT LA GRIMACE ET PUIS, S'EN VA. ROSIE REVIENT.

ROSIE : Est-ce que Jimi Hendrix est mort ?

ANNIE (pour dire oui) : Euh ... hum hum ...

ROSIE : Tu crois que les copains de papa connaissent quelqu'un qui est toujours vivant ?

ANNIE (pour dire non) : Ha ha ...

ROSIE REPART.

 

SCENE 2 - CHAMBRE DE MATT / COULOIR : ERIC ENTRE DANS LA CHAMBRE DE MATT POUR LUI PORTER SA TASSE DE THE. SOUDAIN, EN DECOUVRANT UN FLACON DE PILULES SUR SA TABLE DE NUIT, IL SE MET EN COLERE.

ERIC (réveillant Matt en haussant le ton) : Tu peux me dire ce que tu fais avec ça ?

MATT SE REVEILLE.

ERIC : Je répète, qu'est-ce que tu fais avec ça ?

ON APERCOIT MARY EN TRAIN D'ECOUTER AUX PORTE.

MATT : Oh ! Ca, c'est un copain qui me l'a donné. C'est ... c'est juste ... euh ... c'est juste pour me donner un peu plus la pêche. C'est fait avec des herbes.

ERIC : Tout ce qui est naturel n'est pas forcément bon pour toi. D'accord ? La cocaïne, c'est extrait d'une plante appelée la coca. L'héroïne et la morphine, eh ben, c'est composé de plantes naturelles. Naturel, ça ne veut pas dire "forcément bon".

MATT : Hé, papa ! Ca va ! Calme-toi. Regarde le flacon. C'est scellé. Je n'y ai pas touché. Je cherchais juste un moyen de rester éveillé pour continuer à travailler.

ERIC : Tu ne risqueras pas de t'endormir. Le principal ingrédient de ces pilules, c'est l'éphédrine. C'est un produit chimique qui est un dérivé de la métamphétamine.

MATT : Attends ! Je suis largué, là. C'est vrai, le gars que me les a données les as achetées dans une boutique bio. Alors, si ce truc est si dangereux, pourquoi il est en vente libre ?

ERIC : Parce que l'éphédrine est classé comme complément alimentaire, pas comme une drogue. Elle n'est pas classé comme elle devait l'être. Et les compléments à base d'éphédrine sont illégaux dans au moins treize Etats. Et tu sais pourquoi ils sont illégaux ?

MATT : (Non de la tête.)

ERIC : Parce qu'il y a eu des morts.

LE MOT "MORT" A MIS LA PUCE A L'OREILLE DE MARY. ELLE ENTRE EN FRAPPANT.

ERIC : Qu'est-ce qu'il y a ?

MARY : J'ai pris une de ces pilules ?

ERIC : Tu as pris ces pilules ?

MARY : Je ne les ai pas prises à cause de Matt, mais à cause de Diane parce que c'est son père qui les lui achète. J'ai cru que tout le monde en prenait.

ERIC : Dans ce cas, il faut que j'aille parler au père de Diane.

MARY S'EN VA.

ERIC (à Matt) : Jette-moi ça.

MATT : Tout de suite, papa.

 

SCENE 3 - CHAMBRE DE MARY ET LUCY / CHAMBRE DE DIANE : MARY PASSE UN COUP DE FIL A DIANE.

MARY : Tu sais ce qu'il y a dans les pilules que tu m'as filées ? Pas mal de types sont morts après en avoir pris.

DIANE : Calme-toi. Ca fait bien au moins six mois que j'en prends et je me sens vraiment très bien.

MARY : Mais moi, je ne me sentais pas bien. Mes mains tremblaient tout le temps. Mon coeur battait si fort que j'avais l'impression qu'il allait exploser. J'étais vraiment mal ...

SOUDAIN, MATT FRAPPE A LA PORTE.

MARY : Diane, je dois te laisser. Je te rappelle.

MATT : Je voulais seulement m'assurer que tu allais bien. Mais à quoi pensait ta copine en te donnant ces pilules ? Comment est-ce qu'on peut faire ça ?

MARY : Alors, tout est la faute de Diane. C'est ça ? Moi, je ne pense pas. Elle m'a suggéré d'en prendre, oui. J'en ai pris, d'accord. Mais j'ai cru que c'était sans danger parce que tu en avais, toi, mon grand frère. Je sais très bien que tu n'es pas parfait, mais je n'aurais jamais cru que tu fasses un jour un truc aussi débile. Quand j'ai vu ces pilules dans ta chambre, j'ai pensé que je ne prends aucun risque. Et j'avais tort, vraiment tort.

MATT : Apparemment, j'avais tort aussi. Excuse-moi.

 

SCENE 4 - DEVANT LA MAISON : LUCY, SIMON ET ROSIE DISCUTENT.

SIMON : Hé ! J'ai une idée. On pourrait former un groupe de soutien. On peut être le copain de chacun, comme quand tu crois que tu vas tricher, t'en parles à ton copain. Quand tu as besoin d'un mot d'encouragement, t'appelles ton copain.

LUCY : Si je me joins à ton groupe, je pourrai utiliser le téléphone ?

SIMON : (Non de la tête.)

LUCY : Bonne chance, copain.

ELLE SE LEVE ET PUIS, S'EN VA.

ROSIE : Hé ! Techniquement, ça ne servira à rien d'être dans ton groupe, ta bande de copains, parce que je renonce jamais à rien, alors, euh ... au revoir.

ELLE S'EN VA A SON TOUR.

SIMON : Bon, ben ...

IL SE LEVE ET S'APPROCHE DE HAPPY.

SIMON : Copain ?

SOUDAIN, LES TROIS ROCKERS SORTENT DE LA CARAVANE.

DON : Ouais, c'est ça. T'as raison.

CHRIS : Allons dans la maison.

PUIS, ILS S'APPROCHENT DE SIMON.

DON : Hé, petit homme ! Qu'est-ce que tu fabriques ?

SIMON : J'essayais de former un club, mais personne ne veut s'y inscrire.

CHRIS : Ah ! On adore les clubs. On peut s'inscrire.

SIMON : Eh bien, c'est ... c'est pas vraiment un club club, c'est plutôt comme ... un club pour les types qui ont besoin de soutien pour renoncer à un truc mauvais pour eux.

RAY : Hm hm ! On connaît très bien ce genre de club.

CHRIS : Ha ha ! Oui.

DON : Oui. Ha ha !

 

SCENE 5 - CUISINE : LES TROIS ROCKERS ENTRENT DANS LA MAISON. ANNIE EST EN TRAIN DE PREPARER DES SANDWICHS

CHRIS : Hé ! Ce Simon, c'est un brave garçon.

ANNIE : Nous sommes vraiment fiers de lui.

DON : Alors, où est passé votre mari ?

ANNIE : Oh ! Euh ... Il a dû partir pour des affaires urgentes, mais il sera là à temps pour le début de votre spectacle.

L'UN DEUX SOUPIRE.

ANNIE : Euh ... quoi ?

DON : On a vu qu'Eric n'avait pas envie de traîner avec nous.

ANNIE : Oh ! Oh non, ce n'est pas vrai. Il est très content que vous soyez là.

CHRIS : Hm ... Il nous a dit que vous jouiez du piano.

ANNIE (pour dire oui) : Hm hm ...

RAY : Il a dit que vous étiez douée aussi.

ANNIE (en souriant) : Eh bien, ... Hm ... Hein ?

DON : Euh ... j'ai une idée. Pourquoi vous ne joueriez pas avec nous, ce soir ?

ANNIE : Moi ?

DON : Oui.

ANNIE : Ensemble ?

CHRIS : Oui.

ANNIE : C'est à dire que ... je n'ai que sept leçons pour l'instant, mais ...

TOUS LES TROIS SONT EMBARRASSES.

ANNIE : Oh ! Je comprends. Je pourrai peut-être jouer avec vous la prochaine fois que vous viendrez nous voir. Une fois que j'aurai un petit peu plus de leçons.

DON EST CONSTERNE.

CHRIS : Oh ! Ce n'est pas grave. On va trouver autre chose.

ANNIE : Vraiment ?

CHRIS / DON / RAY : (Oui de la tête.)

ANNIE : Hu-hum ...

ELLE LEUR DONNE A CHACUN UN SANDWICH.

 

SCENE 6 - MAISON DE DIANE : ERIC EST ALLE RENDRE VISITE AU PERE DE DIANE, MONSIEUR BILL BUTLER.

ERIC : Merci de me recevoir aussi vite.

BILL : Vous me sembliez perturbé au téléphone.

ERIC : Ah ! C'est à propos de ces pilules que votre fille a données à Mary.

BILL : Body Petrol Plus ?

ERIC : Ouais.

BILL : Oui, oui, oui. Elle m'en a déjà parlé. Asseyez-vous. Je veux vous remercier de vous faire du souci pour mes deux filles, mais très franchement, euh ... je ... je ... je crois que vous paniquez pour rien.

ERIC : Qu'est-ce que vous savez à propos de ces pilules ?

BILL : J'en prends depuis longtemps. Je les ai achetées dans un magasin bio. Elles sont naturelles et euh ... elles sont sans danger.

ERIC : Malheureusement, c'est exactement ce que le fabricant de ces Body Petrol Plus veut que vous pensiez, qu'elles sont naturelles et sans danger, mais en l'occurence, là, c'est complètement faux.

BILL : Je suis désolé, je ... je ne comprends pas.

ERIC : Le principal composant de ces pilules, c'est quelque chose appelée l'éphédrine et les fabricants de ce Body Petrol Plus et d'autres centaines de produits de ce genre savent très bien que l'éphédrine à très grosse dose a le même effet que le Speed. C'est pour ça que certains fabricants de produits à base d'éphédrine les commercialisent comme la simple version naturelle et légale d'une drogue illégale. D'autres fabricants les lancent sur le marché de ceux qui se préoccupent de leur corps, qui veulent avoir plus d'énergie pour pouvoir travailler plus ou réaliser ... oui, je dirai, des performances athlétiques supérieures.

BILL : C'est vraiment passionnant parce que vous voyez, cette ...

ERIC : Selon un institut durant les cinq dernières années, au moins 36 morts ont été attribués aux produits commercialisés à base d'éphédrine. Ces gens en majorité étaient des jeunes en bonne santé qui n'auraient jamais cru qu'ils prenaient quelque chose qui pouvait les tuer ou ... ou les handicapaient de façon permanente. C'est terrible que plusieurs jeunes aient dû mourir avant qu'on s'aperçoive du danger.

BILL : Je ne peux même pas imaginer que quelqu'un de sain comme Diane puisse mourir.

ERIC : Vraiment ? Attaque cardiaque, rupture d'anévrisme, angine de poitrine, ce sont certains des effets secondaires des médicaments contenant de l'éphédrine. Oh oui ! Il y a bien sûr d'autres effets, vomissements, perte de mémoire, troubles d'ordre psychique. Oh ! Eh ! Si vous mélangez l'éphédrine avec de la caféine, vous augmentez vos chances, si on peut dire, d'avoir des effets secondaires. Bien sûr, effet secondaire peut aussi signifier mort.

BILL : Vous pouvez avoir un ulcère en prenant trop d'aspirine.

ERIC : Ouais.

BILL : En prenant trop d'Ibuprofène, vous pouvez avoir une maladie de foie. Certaines personnes mangent du chocolat et font une crise d'urticaire. Ce sont d'autres effets secondaires. Ecoutez ...

ERIC : Ouais, mais ...

BILL : Je ne dis pas que je suis d'accord avec vous ou que ma fille et moi allons arrêter de prendre du Body Petrol Plus, mais je peux vous promettre de prendre en considération les renseignements que vous venez de me donner.

IL SE LEVE ET LUI SERRE LA MAIN.

BILL : Merci beaucoup de nous en avoir parlé.

ERIC : Ouais, ouais ...

BILL : Je vais vraiment y réfléchir.

DIANE ARRIVE.

DIANE : Je voulais juste m'excuser d'avoir donné ces pilules à Mary. Je ne voulais vraiment pas vous créer de problèmes, Mr. Camden.

ERIC : Merci.

AUSSITOT ERIC PARTI, BILL DISCUTE AVEC DIANE.

BILL : C'est vraiment bizarre. Je commençais à croire que si je ne lui disais pas ce qu'il voulait entendre, il nous laisserait pas tranquille. Ca va ? Tu te sens bien, au moins ?

DIANE : Oh oui ! Je n'ai jamais été aussi bien.

BILL (prenant Diane dans ses bras) : D'accord. Ca, c'est ma fille.

 

SCENE 7 - CHAMBRE DES PARENTS : ANNIE S'ENTRAÎNE A VENIR JOUER SUR SCENE.

ROSIE (en arrivant) : Est-ce que Jim Morrison est mort d'overdose ?

ANNIE : Oui.

ROSIE : Et pour Jerry Garcia ?

ANNIE : Euh ... Eh bien ... Euh ... Oui.

ROSIE : Et Janis Joplin ?

ANNIE : Oui.

ROSIE : Je voulais juste savoir si Simon me disait bien la vérité.

ANNIE : Simon ?

ROSIE : Oui. Il a dit que tous ces gens étaient morts de leur dépendance.

ANNIE : Ah oui ?

ROSIE : Et tu sais comment ils ont commencé ? Avec une toute petite tasse de café.

ANNIE SE SENT CONSTERNE. ROSIE S'EN VA.

ERIC (en arrivant) : Qu'est-ce que tu as ?

ANNIE : Il vaudrait mieux que Simon ne traîne plus avec ton groupe.

MARY (arrivant à son tour) : Alors, ça s'est passé comment chez Diane ?

ERIC : Elle s'est excusée de t'avoir donné ses pilules et son père a dit qu'il se renseignerait sur les dangers de l'éphédrine ...

MARY : Mais ?

ERIC : Mais ... J'ai l'impression que son père était prêt à me dire n'importe quoi pour que je m'en aille.

MARY : Alors, vous devez me laisser parler à Diane.

ANNIE : Ah non, je ne crois pas que ce soit une bonne idée.

ERIC : Elle devrait y aller. Je n'ai pas réussi à persuader Diane ou son père. Mary peut essayer.

ANNIE (à Mary) : Euh ... Tu ... tu dois parler à ton amie, euh ... ce soir.

MARY : J'essayerai de ne pas manquer ta prestation sur scène.

ANNIE (en souriant) : Merci.

MARY S'EN VA.

ANNIE : Ton groupe m'a invité sur scène.

ERIC : Euh ... D'accord. Pour faire quoi ?

ANNIE : Je ne sais pas et je m'en fiche. Ca a toujours été un rêve pour moi de jouer avec un groupe de rock.

ERIC : Mais tu ne m'en avais jamais parlé.

ANNIE : Mais tu ne me l'as jamais demandé. Et en plus, ils me doivent un service. C'est vrai, je leur ai fait des tas de sandwiches. Je leur ai donné un endroit pour brancher leur maison. Alors, c'est normal ...

ERIC : Et eux, ils ne m'ont rien demandé. Ce sont mes copains, c'est ma bande.

 

SCENE 8 : CUISINE : MATT ESSAYE DE CONVAINCRE SIMON ET ROSIE A QUEL POINT LE CAFE ET LES CHEWING-GUMS NE SONT PAS FORCEMENT BONS POUR LES ENFANTS.

SIMON (parlant tout seul devant Matt) : Salut ! Je m'appelle Simon. Je suis accro au café.

MATT LUI EN APPORTE UNE TASSE.

MATT : Tiens ! Bois.

SIMON : (Air dégoûté.)

MATT : Crois-moi, bois.

SIMON BOIT LE CAFE ET LE REJETTE AVEC DEGOÛT.

SIMON : Pouah ! Oooh ! C'est dégoûtant. Qu'est-ce que c'est ?

MATT : Du café. T'en veux encore ?

SIMON : Oh non ! Plus jamais.

MATT : Félicitations ! T'es guéri.

SIMON SAUTE SUR ROSIE DES SON ARRIVEE.

SIMON (s'écriant) : Je ne suis plus accro au café. Ca alors ! C'est géant.

ROSIE : Bravo ! Tes dents ont commencé à devenir jaunes et ton haleine sentait pire qu'une vraie poubelle. (à Matt) T'as pas un chewing-gum ?

SIMON : Maman a dit que t'avais pas le droit de manger de chewing-gum.

ROSIE : Mon vieux, ce que maman ne sait pas ne va pas me perturber.

MATT LUI TEND UN CHEWING-GUM. ROSIE S'APPRÊTE DE LE MÂCHER.

MATT : Est-ce que tu sais ce qu'ils mettent dedans pour que ce soit si bon ?

ROSIE : (Non de la tête.)

MATT : Hum ... Un coup de chance parce que tu le savais, tu ne l'aimerais sûrement pas autant.

SIMON : (Oui de la tête.)

ROSIE : D'accord. Dis-moi ce qu'ils mettent dedans pour que ce soit bon.

MATT GLISSE UN MOT DANS SON OREILLE.

ROSIE (prenant l'air dégoûté) : Aaah ! C'était mon dernier chewing-gum.

ELLE S'EN VA.

SIMON : Bon boulot !

MATT : Merci.

ERIC (en arrivant) : Qu'est-ce que tu fais ?

MATT : Ah ! Je ... je réparais quelques petites erreurs.

ERIC : Aaah ? Hm ...

MATT : Pourquoi ?

ERIC : Euh ... On a réfléchi. Et on est persuadé que Simon a dû aimer le café par ta faute. Tu comprends ? Et par déduction, on en conclut que t'es le fournisseur des chewing-gums de Rosie.

MATT : Oui.

ERIC : Que ça te plaise ou non, les enfants te considèrent comme un modèle. Ils observent tout ce que tu fais, même si tu ne t'en rends pas compte.

MATT : Oui. Parfois, ça ne dérange pas du tout. Et quelquefois, je te jure que c'est vraiment la galère.

ERIC (en souriant) : Ouais.

MATT : Alors, je serai toujours leur modèle. Ca ne changera jamais.

ERIC : Non.

MATT : Tu sais, devenir adulte, ce n'est pas vraiment évident.

ERIC : Hm ...

MATT S'APPRÊTE A PARTIR.

MATT : Je suis désolé pour les pilules.

ERIC : Oui, je sais.

 

SCENE 9 - CHAMBRE DES PARENTS : UN MOMENT SANS TELEPHONE IRRITE LUCY.

LUCY : Je ne crois pas que je vais pouvoir passer le reste du week-end sans téléphone. (affalée sur le lit) J'ai essayé de canaliser cette énergie dans d'autres activité, mais ... quoi que je fasse, je ne pensais qu'à une seule chose, le téléphone. Dans mes rêves, je téléphone. Oh ! Mon Dieu ! N'ai-je pas été suffisamment punie ?

ANNIE : Si, tu l'as été. J'ai appelé la Compagnie de Téléphone. A partir de jeudi prochain, nous aurons deux lignes à la maison.

LUCY (se sentant réjouie) : Ho ?

ANNIE : Avec l'arrivée de deux autres bébés, nous avons pensé qu'avoir une deuxième ligne était tout à fait logique.

LUCY (excitée) : Oh oui ! Bien sûr. Comme tu le veux. Pourquoi pas ? On va avoir deux lignes.

ANNIE : Oui.

LUCY : Il faut que j'appelle Jordan pour lui dire. Après, il me rappellera. Après, je le rappellerai. Oh ! Mais c'est trop grandiose. Alors, c'est quoi, le nouveau numéro ?

ANNIE : C'est une info que tu n'auras jamais.

MAIS LA REJOUISSANCE DE LUCY NE DURE PAS.

LUCY : (Hurlement.)

 

SCENE 10 - CARAVANE : ERIC ENTRE CHEZ LES ROCKERS ET LES SURPREND EN TRAIN DE FUMER.

RAY : je t'en prie, entre.

ERIC : Alors, les gars ? Dément ! Je venais vous voir pour m'excuser parce que je n'ai vraiment pas été sympa et ... mais, je vous vois fumer. C'est quoi, ces cigarettes ?

CHRIS : Euh ... Oui, je suis désolé. On a essayé d'arrêter, mais ... on est devenu accro.

ERIC : Je crois que vous fumez quelque chose d'autre.

DON : On a arrêté ça, il y a des années.

ERIC : Ben, je vais quand même m'excuser.

CHRIS : Oh ! Ce n'est pas la peine. Pleins de gens croient qu'on prend de la drogue.

RAY : La seule chose qui nous fasse planer, c'est jouer de la musique.

CHRIS (hurlant) : Ouais !

DON : (Eclats de rire.)

ERIC : Non, vraiment, je vous dois des excuses et pas seulement pour vous avoir soupçonné du pire.

CHRIS : T'as pas à t'excuser parce que t'as pas voulu traîner avec nous.

DON : On est habitué à être rejetés. A différents niveaux. (Rire.)

ERIC : En fait, j'avais une idée bien précise concernant une vie basée sur le rock 'n roll.

RAY : T'as pas à t'excuser pour tes désillusions. On sait qu'on en a déçu pas mal. Pourtant ...

ERIC : Vous êtes heureux. Vivez votre rêve.

RAY : (Oui de la tête.)

CHRIS : Exactement.

ERIC : Tout comme moi, je vis le mien.

CHRIS : Et ce soir, tu as une folle envie de jouer avec nous, hein ?

ERIC : Oooh ! Ouais.

DON : (Rire.)

CHRIS : Ouais. Hum hum ...

RAY TEND LA GUITARE A ERIC.

ERIC : Rock 'n roll, mecs.

DON : Ouais. Da da di da da da ...

 

SCENE 11 - PETE'S PIZZA : VOICI ERIC, ANNIE ET LES ROCKERS JOUANT EN DIRECT SUR LA TERRASSE DE CHEZ PETE'S PIZZA. ERIC, RAY ET CHRIS AUX GUITARES ET AU CHANT, DON A LA BATTERIE ET AU CHANT ET ANNIE AU TRIANGLE. LES ENFANTS CAMDEN PARTICIPENT A CE SPECTACLE, EXCEPTEE MARY QUI RESTE UN MOMENT CHEZ DIANE. A PRESENT, ECOUTONS CETTE CHANSON.

ERIC : It's gettin' near dawn, when lights close their tired eyes ...

RAY : I'll soon be with you, my love, to give you my dawn surprise ...

DON : I'll be with you darling now, I'll be with you when the stars start falling ...

CHRIS : I've been waiting so long ...  

TOUS ENSEMBLE : To be where I'm going, in the sunshine of your love ...

PENDANT QU'ON PASSE AU RIFF INSTRUMENTAL ET AU DEUXIEME COUPLET, LES ENFANTS SE METTENT A DISCUTER.

SIMON : Maintenant, je sais comment les enfants de Mick Jagger se sentent ...

LUCY : ... embarrassés.

MATT : On a bien fait de prendre deux voitures.

LUCY : Bravo ! Parce que je vais apporter mon briquet pour les rappels.

ROSIE SE MET A DANSER ET S'AGITER.

SIMON : Qu'est-ce qui se passe avec Rosie ?

LUCY : Demande plutôt aux Space Girls.

SIMON : Les filles ont le pouvoir !

REVENONS-EN A LA CHANSON.

DON : I'll stay with you darling, now, I'll stay with you till my seeds are all dried up ...

CHRIS : I've been waiting so long ...

TOUS ENSEMBLE : Te be where I'm going, in the sunshine of your love...

 

SCENE 12 - PRES DE CHEZ DIANE : DIANE CONTINUE DE PRENDRE BODY PETROL PLUS. MARY ARRIVE, TRES EN COLERE.

MARY : T'as pas écouté un seul mot de ce qu'a dit mon père.

DIANE : Mon père est aussi au courant de ce genre de chose. Il va absolument rien m'arriver.

MARY : Ah oui ? Mais des gens sont morts. Tu ne comprends pas ? Tu ne peux pas être aussi débile.

DIANE : Regarde-moi. Je n'ai jamais été aussi en forme. Je ne vais pas mourir.

MARY : En fait, j'étais venue te parler parce que je croyais pouvoir te convaincre de faire le bon choix et d'arrêter de prendre ces pilules. Mais maintenant, je réalise que je ne peux pas te forcer à faire quelque chose contre ta volonté.

DIANE : Bravo !

MARY : Mais je ne peux pas rester près de toi et te regarder te détruire. Alors, t'es toute seule, maintenant.

DIANE (voyant Mary s'apprêtant à partir) : Non, attends.

MARY : Pourquoi je resterais ?

DIANE : Je te propose un marché. T'arrêtes de me sermonner sur les pilules et à la fin de la saison, j'arrête d'en prendre. Définitivement !

MARY : Alors, dans ce cas, arrête maintenant.

DIANE : Je ne peux pas.

MARY : A la fin de la saison, tu es sûre de t'arrêter ?

DIANE : (Oui de la tête.)

MARY : C'est peut-être mieux que rien. (...) Bon. Ben, je crois qu'on a encore le temps de voir ma mère se ridiculiser avec les amis de mon père.

DIANE : Juste après une petite partie.

LES DEUX FILLES SE METTENT A JOUER.

MARY : Bien joué. Allez ! A moi.

SOUDAIN, DIANE FAIT UN MALAISE.

MARY : Tu ne te sens pas bien ?

DIANE EST SUR LE POINT DE S'EVANOUIR.

MARY (inquiète) : Diane !

 

SCENE 13 - VOITURE D'ERIC / PRES DE CHEZ DIANE : ERIC ET ANNIE S'APPRÊTENT A RENTRER. CELLE-CI EST DECUE DE L'ABSENCE DE MARY.

ANNIE : Ah ! C'est trop bête que Mary ait loupé le spectacle.

ERIC : Tout ce que j'espère, c'est qu'avec Diane, ça se soit bien passé.

ANNIE : (Fredonnement.) Oh ! Je me suis bien amusé, ce soir.

ERIC : Moi aussi.

ANNIE : J'ai joué du triangle comme une pro, si je peux m'exprimer ainsi.

ERIC : Ma chérie, tu étais la reine. Je te le promets, la reine.

ANNIE : (Rire.)

TOUT A COUP, SUR LE CHEMIN, ANNIE, INTRIGUEE, APERCOIT UNE AMBULANCE.

ERIC : Qu'est-ce qu'il y a ?

ERIC S'ARRÊTE. TOUS DEUX SORTENT DE LA VOITURE.

AMBULANCIER : Allô ? Ici, centrale. Une jeune fille de seize ans en état grave. Préparez les urgences et vous l'envoyez immédiatement. Je répète, préparez les urgences et vous l'envoyez immédiatement.

BILL : D'accord, merci.

ERIC (à Mary) : Qu'est-ce qui s'est passé ?

MARY (en pleurant) : Elle s'est sentie mal. On jouait au basket et ... elle a lancé le ballon et après, j'ai appelé les urgences. Et ils ne veulent pas me dire ce qu'elle a. Je ne sais pas ce qui se passe exactement. Ils s'en occupent depuis si longtemps.

VOIX AU PARLOPHONE : 31 - 31 - Ici, centrale.

LES AMBULANCIERS TRANSPORTE DIANE EN CIVIERE. ERIC S'EN APPROCHE ET TOMBE SUR BILL, PERE DE DIANE. CES DEUX HOMMES SE REGARDENT FROIDEMENT. APRES, IL REVIENT VERS MARY.

MARY : Elle va s'en tirer, hein ?

ERIC : Oui, mais ton amie a eu une attaque cardiaque.

ELLE PLEURE ENCORE PLUS FORT.

ERIC : Ils ont réussi à stabiliser son état et ils l'emmènent à l'hôpital.

MARY : Mais elle va aller bien, hein ? Elle va pouvoir rejouer au basket après, elle a dit.

ANNIE : Oui.

ERIC : Estimons-nous heureux qu'elle a repris conscience.

ERIC ET ANNIE PRENNENT MARY DANS LEURS BRAS.

 

FIN DE L'EPISODE

Fait par Engelsnad

Kikavu ?

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02.03.2018 vers 23h

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