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#404 : Foi et confiance

Comme Annie et Lucy ajoutent une salle de bain et qu'il faut acheter une nouvelle voiture, Eric a vraiment besoin de son augmentation anuelle par le conseil de l'église. Pourtant, quand les diacres de l'église ont une mauvaise impression sur la situation financière des Camden, ils rejetent l'augmentation. C'est à Ruthie de résoudre le problème quand elle réalise ce qui se passe et arrive à les convaincre de changer d'avis. Un jeune patient de l'hopital, offre à Matt des conseils pour sa carrière. Simon essaye de passer du temps avec une camarade qui est amoureuse de lui. 

 

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Popularité


4 - 4 votes

Titre VO
Come Drive with Me

Titre VF
Foi et confiance

Première diffusion
11.10.1999

Photos promo

La famille Camden au complet

La famille Camden au complet

Eric Camden (Stephen Collins), Annie Camden (Catherine Hicks) & l'un des jumeaux

Eric Camden (Stephen Collins), Annie Camden (Catherine Hicks) & l'un des jumeaux

Eric & Annie Camden dans la cuisine

Eric & Annie Camden dans la cuisine

Eric Camden (Stephen Collins), Ruthie Camde, (Mackenzie Rosman) & le un vendeur de voiture (Thor Edgell)

Eric Camden (Stephen Collins), Ruthie Camde, (Mackenzie Rosman) & le un vendeur de voiture (Thor Edgell)

Plus de détails

Écrit par : 
Réalisé par : 

Avec : Nicole Cherie (Deena Stewart), Alan Fudge (Lou Dalton), Kyle Sabihy (Jim) 

Guests :

  • Juanita Jennings ..... Cynthia 
  • Josh Ryan Evans ..... Adam
  • Brighton Hertford ..... Beth Bagley 
  • Ally Wolfe ..... L'infirmière
  • William Utay ..... Diacre 1
  • Thor Edgell ..... Le vendeur 
  • Apollo Dukakis ..... Manny 
  • Joe Costanza ..... Le livreur 

SCENE 1 - CUISINE : ERIC DONNE A MANGER AUX JUMEAUX, EN IMITANT L'AVION.

ANNIE : On peut tout de suite remplacer le véhicule pour distribuer les repas à domicile parce que cette fois, il est bel et bien mort.

ERIC : Mais tu vas bien essayer de le réparer encore une fois, pour qu'on distribue les repas de ce soir.

ANNIE : Non, mais j'ai déjà appelé un bénévole de l'église qui va passer à la maison et prendre notre Monospace pour que tout le monde puisse être servi.

ERIC : C'est insensé. On a deux enfants à la maison, quatre à l'école, on est trois à avoir le permis et on a une seule voiture. Comment ça va se passer quand je reprendrai le travail ?

ANNIE : Eh bien, on achètera une nouvelle voiture, ce qu'on peut faire, même si tu n'es pas augmenté. Il y a l'argent que nous avons reçu de l'assurance pour le break. Tout va très bien se passer.

ERIC : L'argent qu'on a reçu de l'assurance pour le break ne nous servira qu'à acheter une autre épave. De plus, une nouvelle voiture même d'occasion va entraîner une augmentation de notre prime. Et celle-ci a déjà été augmentée depuis l'accident. Imagine que les diacres ne me donnent pas d'augmentation.

ANNIE : Euh ... tu sais, si cette augmentation te préoccupe à ce point-là, tu devras aller à l'église et leur en parler directement.

ERIC : Je n'ai pas envie d'aller les voir en ayant l'air de quémander.

ROSIE (en arrivant) : Quémander quoi ?

ANNIE : Oh rien ! Nous disions qu'il faudrait qu'on s'achète une nouvelle voiture.

ROSIE : Génial !

ANNIE : Tiens, je viens d'avoir une idée. Pourquoi tous les deux, vous n'iriez pas nous acheter une nouvelle voiture ?

ROSIE : C'est vrai, ça ? Juste moi et papa ? On n'emmènerait pas Sam et David, que j'adore et que je chéris tendrement ?

ERIC : Eh bien, ...

ANNIE : Non, rien que toi.

ERIC : Hé ! Chérie, c'est toi, la spécialiste en voiture ?

ANNIE : Bien sûr, mais ça va donner l'occasion de passer un petit peu de temps avec Rosie.

ROSIE : Je n'ai pas entendu.

ANNIE : Je disais que ça fait maintenant 20 ans que c'est toujours moi qui choisis les voitures qu'on achète et que papa n'a jamais l'impression que je choisisse celle qui lui ferait plaisir.

ERIC : Oh ! C'est faux. Je trouve le Monospace très bien.

ANNIE : Donc, tu aimes bien le vert ?

ERIC : Dis-moi, Rosie, si on allait acheter, toi et moi, une nouvelle voiture après l'école, aujourd'hui ?

ROSIE : Oh oui ! Oh oui ! (Annie et Eric l'embrassent.)

ERIC : Combien tu penses qu'on pourrait dépenser ? (Le montant est écrit sur papier.)

ROSIE : Wouah ! Je crois que je n'ai jamais vu autant de zéros. (Rire.)

ERIC : Il me la faut, cette augmentation.

ANNIE : Ouais ...

ROSIE : Eh bien moi, il faut que je sois à la page. Je vais feuilleter les revues automobiles de Simon.

ANNIE : Oui, tu as raison. Mais avant, finis de te préparer pour l'école.

ROSIE SAUTE DE JOIE ET S'EN VA.

 

GENERIQUE

 

SCENE 2 - CAFETERIA DE L'HOPITAL : MATT EST EN TRAIN DE NETTOYER LE SOL DE LA CAFETERIA. SOUDAIN, QUELQU'UN RENVERSE SON CAFE.

JOHN (en arrivant) : Comment va mon camarade de chambre et collègue préféré ?

MATT (irrité) : Ca va ! Qu'est-ce que tu fais là, toi ?

JOHN (très content) : Je suis venu pour te remercier. j'ai été engagé par le département "ambiance et environnement" de l'hôpital. Je me suis chargé de la programmation musical de tout l'hôpital de la cafeteria à la salle d'opération.

MATT : Ah ! C'est génial ! Félicitations ! La programmation musical de tout l'hôpital ?

JOHN : Eh ouais, mec. Je n'arrive pas à le croire.

MATT (irrité) : Je n'arrive pas à le croire non plus.

PATRON : Camden, il y a de la gelée au fond du réfectoire qui attend que tu la ramasses. Alors, au boulot !

MATT : Le devoir m'appelle ... Et en avant, la musique.

 

SCENE 3 - GRENIER : MARY ET LUCY DEPLACENT UN LIT.

MARY : On a bien fait de réquisitionner le grenier après le départ de Matt. Il a beaucoup plus d'espaces et le grenier offre tout un tas de possibilités.

LUCY : Ah ! C'est la dernière fois que je déplace le lit, hein.

MARY : Tu sais, finalement, le seul vrai défaut de cette pièce, c'est le fait qu'elle soit vraiment trop éloignée de la salle de bain d'en bas.

LUCY : Ce n'est pas déplacer le lit qui va la rapprocher.

MARY : Evidemment, je ne suis pas stupide. Alors, voilà ce que je me suis dit, la salle de bain se trouve juste en dessous de nous. Alors, on perce un grand trou dans le plancher, on met une barre verticale au milieu et voilà ! Accès à la salle de bain. Ca pourrait être amusant, et avec ton expérience avec "habitat pour l'humanité", on pourrait peut-être le faire nous-mêmes.

LUCY : Non, la meilleure chose à faire, ce serait de se brancher sur la plomberie déjà existante, monter des cloisons à l'intérieur de la pièce et fabriquer notre salle de bain.

MARY : C'est encore mieux ! Tu es un génie.

LUCY : Eh oui, moi, c'est la tête, toi, c'est les jambes.

MARY : C'est vrai. Et c'est toi qui vas trouver comment demander ça à papa et maman. (Elle se leve et s'en va.)

LUCY : Euh ...

 

SCENE 4 - CHAMBRE DE SIMON : JIM S'INVITE CHEZ LES CAMDEN AFIN DE PARLER A SIMON.

SIMON : C'est si important que ça ? Tu ne peux pas attendre qu'on soit à l'école pour le dire ?

JIM : Non, pas pour une nouvelle comme celle-là. Je me suis levé une heure plus tôt pour pouvoir te l'annoncer en personne.

SIMON : Bon, eh bien, vas-y. Dis-le-moi. C'est quoi, ce scoop ?

JIM (en lui donnant un cahier) : Ah !

LE PRENOM SIMON APPARAIT PLUSIEURS FOIS AU FIL DES PAGES.

SIMON : Tu sais à qui appartient ce cahier ?

JIM : C'est ça qui est le plus intéressant. Il y a Beth Baghley.

SIMON : Beth Baghley ? T'en es sûr ?

JIM : Hm ... je l'ai vue hier dans le bus. Elle l'a laissé sur son siège.

SIMON : Tu sais que si jamais on l'apprend, je pourrai être renvoyé de l'école.

JIM : Oui, je le sais bien. Et alors, qu'est-ce que tu vas faire ?

SIMON : Je vais rendre ce cahier à sa propriétaire. C'est aussi simple que ça ... Je crois ... Enfin, j'espère. Je croise les doigts.

 

SCENE 5 - CUISINE : ANNIE EST ENTIEREMENT D'ACCORD AVEC LE PROJET DE MARY ET LUCY.

ANNIE : Une salle de bain ? Mais je trouve que c'est une idée absolument géniale.

MARY ET LUCY (battant des mains) : Ouais !

ERIC : Et encore une ? Hé ! Pas si vite, mesdames, combien ça va nous coûter ?

ANNIE : Si les filles et moi, nous faisons tout nous-mêmes, pratiquement rien.

ERIC : Et les fournitures, hein ? Les cloisons, le lavabo, tout ça, il faut le payer.

ANNIE : Un ensemble de toilettes, ça coûte environ 40 dollars et on peut les prendre sur l'argent de poches des filles. Quand aux cloisons, ça ne coûte pas cher. Je connais même un endroit qui vend du matériel de récupération.

LUCY : Et c'est si simple à monter, on a juste besoin d'un niveau et d'une truelle.

MARY : Oui, un niveau et une truelle.

ANNIE : Hm !

MARY : Peu importe ce que c'est.

ERIC : Euh ... du moment que vous savez ce que vous faites.

ANNIE : Nous le savons.

LUCY : Nous le savons.

MARY : Nous le savons. Enfin, elles le savent. (Lucy accourt vers sa maman et l'embrasse.)

LUCY : Merci, maman. (Au tour de Mary.)

MARY : Merci, maman.

ERIC MET QUELQUE CHOSE DANS LE SAC DE MARY ET LUCY. ELLES QUITTENT LA PIECE.

ANNIE : Hm ! tu ne peux pas imaginer à quel point je suis contente. Sais-tu seulement depuis combien de temps je n'ai pas eu l'occasion de faire un petit peu de bricolage ?

ERIC : Un rien peut te rendre heureuse. C'est drôle comme parfois je l'oublie.

ANNIE (en l'embrassant) : Hum ... Je t'assure que ça ne coûtera pas grand chose.

ERIC : Ah ! Pour ça, je te crois, seulement euh ... tout ce qui nous coûte de l'argent dans cette maison, c'est-à-dire à peu près tout ...

ANNIE : Si cette histoire d'augmentation te préoccupe à ce point, pourquoi tu n'en parles pas au diacre ?

ERIC : Normalement, c'est une chose acquise. Elle est prévue dans le budget annuel. Je n'ai pas à en parler au diacre.

ANNIE : Alors, cesse de te faire du souci et dis-toi que tu vas l'avoir.

ERIC : J'essaierai.

ANNIE : Eh ben, voilà.

 

SCENE 6 - CHAMBRE D'HOPITAL : MATT RAMASSE LES PLATEAUX ET LES MET SUR LE CHARIOT. QUELQUE TEMPS PLUS TARD, IL COMMET UNE MALADRESSE.

MATT : Oooh ! Encore 5 minutes et je me casse. (En voulant se relever, il se cogne la tête.) Ah ! Han ... Je hais ce boulot ! Je hais ce boulot ! Je hais ce boulot ! Je hais ce boulot ! (Soudain, il entend une voix.)

UNE VOIX : Dis-moi, est-ce que par hasard, tu n'aimerais pas ton travail ? (Matt regarde à droite et à gauche.)

MATT : Euh ... qui est là ?

UNE VOIX : Je m'appelle Adam.

MATT : Hein ? (Ce jeune garçon nain se présente et sourit.) Ah ! Excuse-moi. Je ne savais pas que tu étais là.

ADAM : Eh oui, ce n'est pas la première fois qu'on me le dit, malheureusement. Ca ne fait rien. Je sais que tu ne l'as pas dit méchamment.

MATT : Et dis-moi, tu es là pourquoi ?

ADAM : T'as l'air sympa comme type. Alors, je vais te faire la version courte. Je souffre d'un trouble du développement statural. C'est un truc avec lequel je suis né qui empêche mes os de grandir normalement et qui m'oblige à venir à l'hôpital de temps en temps.

MATT : Euh ... je peux faire quelque chose pour toi ?

ADAM : Non. Mais moi, je peux sûrement faire quelque chose pour toi. T'as un problème dans ton travail ? Je connais pratiquement tout le monde dans l'hôpital. Je peux peut-être t'aider à le résoudre.

MATT : Le problème, c'est que ce boulot est nul. C'est toute cette ... cette nourriture. Je ne vois plus que ça, dans les cuisines, la cafétéria, dans les chambres, par terre. Je ne peux plus la voir, la nourriture. Et aujourd'hui, j'ai appris que mon camarade de chambre avait été engagé à l'hôpital. Seulement lui, il a une très bonne place. Il est responsable de la sonorisation alors que moi, qui suis plus ancien que lui, je suis responsable de rien.

ADAM : Tu trouvais déjà ce boulot nul avant que ton copain ne commence à travailler, ici ?

MATT : Oui, mais j'ignorais à quel point jusqu'à ce qu'il arrive.

ADAM : Aaah ! Donc, le vrai problème, c'est que tu es jaloux parce que ton copain a un boulot plus intéressant que toi.

MATT : On peut dire ça comme ça.

ADAM : Alors, grimpe sur un arbre. Ca donnera un point de vue complètement nouveau sur les choses.

MATT (en riant) : Ouais. (Il regarde sa montre.)

ADAM : Et n'aie pas peur d'être blessant vis-à-vis de moi en regardant ta montre comme si mon idée était complètement débile, alors que tu n'as qu'une envie, c'est de t'en aller.

MATT : Je suis désolé. Je dois y aller.

ADAM : Vas-y ! Vas-y !

MATT : Salut.

ADAM : Mais reviens me voir quand t'auras le temps. Comme ça, on pourra parler. J'adore parler avec les gens, surtout les gens qui ont des soucis.

MATT SOURIT, LUI FAIT SIGNE ET S'EN VA.

 

SCENE 7 - COLLEGE : JIM ORDONNE A SIMON DE RENDRE LE CAHIER A BETH.

JIM (ayant vu Beth) : Vas-y, mon vieux. C'est le moment. Fonce ! (Simon et Beth se croisent dans les vestiaires.)

SIMON : Hem ... quelqu'un m'a dit que t'avais oublié ça dans le bus, hier. (Elle prend le cahier et le regarde froidement.) Je ... je ... je ne l'ai pas lu. J'ai ... j'ai ... je n'ai pas la moindre idée de ce qu'il y a dedans. Bon, eh bien, euh ... j'y vais. Bonne journée, au revoir.

BETH : Pourquoi t'es si nerveuse, Simon ?

SIMON : Moi, je ne suis pas nerveux. Pourquoi je devrais être nerveux ?

BETH : T'agis de façon bizarre.

SIMON : Ne te fais pas de souci au sujet du cahier. Je n'en parlerai à personne.

BETH : Pourquoi est-ce que tu dis ça ?

SIMON : Euh ... je ne sais pas, moi. Encore une fois, j'ignore ce qu'il y a dedans, mais supposons que quelqu'un trouve un cahier comme celui-ci et qu'un nom soit griffonné partout sur toutes les pages, ce serait sûrement un peu gênant pour ... pour euh ... pour le propriétaire du cahier, tu ne crois pas ?

BETH : Tu dois être la personne la plus égocentrique du monde,  ou du moins du collège. Alors, comme ça, tu as pris la liberté de feuilleter mon cahier, c'est ça ? Et je sais que t'as vu que j'avais griffonné le prénom Simon. Mais as-tu remarqué, en feuilletant soigneusement ces pages, que j'avais écrit le nom Camden ? Non, c'est ce que je pensais. Mais ça ne t'a pas empêché de penser que t'étais le Simon en question, c'est ça ? Ecoute, ne te fais pas de souci, je ne parlerai de ça à personne, d'accord ? (Elle s'en va.)

RETENTISSEMENT DE LA SONNERIE.

 

SCENE 8 - CHAMBRE D'HOPITAL : MATT ET ADAM DISCUTENT.

ADAM : Si vraiment tu détestes ton boulot, tu devrais carrément aller voir les responsables et exiger un poste plus conforme à tes compétences.

MATT : Ce n'est pas si simple. Ca ne marche pas comme ça. Et puis, taper du poing sur la table, ce n'est pas vraiment mon fort. Je ne suis pas du genre à exiger quoi que ce soit, en général.

ADAM : Eh bien, si t'es résigné à faire un travail minable, tu devrais te demander ce que ce travail soi-disant minable va pouvoir t'apporter. Matt, où est-ce que tu te vois dans 5 ans ? C'est quoi, ton but ?

MATT : C'est une bonne question.

ADAM : Merci.

MATT : Ouais.

ADAM : Alors, c'est quoi ?

MATT : Mais je n'ai pas dit que j'avais une bonne réponse.

ADAM : Tu aimes ce que tu fais, en ce moment ?

MATT : Non.

ADAM : Moi, à ta place, je commencerai à y réfléchir. Qu'est-ce que tu aimes faire ?

MATT : Aider les gens, ça me plaît bien.

ADAM : Moi aussi, ça me plaît bien. Hé ! Pourquoi ne pas faire équipe ? On pourra s'appeler Batman et Robin. (Rires.) Euh ... tu aimerais être pêcheur ?

MATT : Je ne crois pas, non.

ADAM : Et vendeur de meubles ?

MATT : Non plus.

ADAM : Aaah ! Et une place au sein de la brigade des pompiers ? (Rires.)

MATT : Non.

ADAM : Eh ben, on peut éliminer tout ça de la liste, alors.

MATT : Oui, je suis mal barré, hein.

ADAM : Oui, mais ...

MATT : Mais ...

ADAM : Pas aussi mal barré que les types de la brigade des pompiers. (Rires.) Tu sais, tu devrais vraiment commencer à y penser.

MATT : Oui, t'as raison, je vais le faire. (Soupir.) C'est drôle, chaque fois que je vais ici, j'ai l'impression de ... de venir consulter une sorte de maître à penser.

ADAM : Et qui te dit que ce n'est pas le cas ?

MATT : Euh ... euh ...

ADAM : Grimpe sur un arbre et tu sauras. je t'assure qu'alors, tout prendra son sens.

MATT : Oui, c'est ça. Je vais grimper sur un arbre.

ADAM : Ne discute pas les ordre du maître. Ca peut le rendre méchant. (Rires.) Ah ! Je t'ai eu. (Rires.)

 

SCENE 9 - BUREAU DE L'EGLISE : ROSIE AVAIT ACCOMPAGNE SON PAPA A L'EGLISE.

ERIC (à Rosie) : Je vais avoir fini dans une seconde, et ensuite, on ira voir les voitures. (Lou arrive en frappant la porte.)

LOU : Est-ce que je peux vous aider ?

ERIC : Oh non ! Non, ça va aller.

ROSIE : Tu ne vas pas lui parler de l'augmentation ?

ERIC : Ah si, tu as raison. Oui, je ... je disais justement à Rosie que cette augmentation serait la bienvenue. Vous comprenez ? Annie et moi, on a dû faire pas mal de dépenses, cette année, avec l'hôpital, les bébés ...

LOU : Je comprends, bien sûr, je ne pense pas que ça ne pose un problème d'autant que celle-ci est toujours budgetisée sur les intérêts des revenus provenant des biens immobiliers de l'église.

ERIC : Eh bien, je vous crois sur parole, Lou. (Rires.) Merci d'avance, en tout cas. Ce serait formidable.

LOU : Je vous en prie. Je vous contacterai après la réunion du Conseil, demain, quand ce sera officiel. Au revoir, Rosie. (Elle lui fait signe et Lou s'en va.)

ROSIE (à Eric) : Tu vois, t'as failli oublier. Je me demande ce que tu ferais sans moi.

ERIC : Ah !

 

SCENE 10 - SUR LE PORCHE : DEENA ET SIMON DISCUTENT.

DEENA : Tu ne connais rien à la psychologue féminine. Evidemment que c'est toi, le Simon du cahier de Beth. Evidemment qu'elle t'aime bien. Quel autre Simon ça pourrait être ?

SIMON : Il y a des tas d'autres Simon dans le monde. 

DEENA : Les seuls que je connaisse, c'est toi, le Simon de la Bible et le frère d'Alvin, l'écureuil. Ecoute, Beth s'est sentie horriblement gênée et elle a menti en prétendant que tu n'étais pas le fameux Simon.

SIMON : Tu te trompes pour Beth, tu n'étais pas là. T'as ... t'as pas vu à quel point elle n'était pas gênée.

DEENA : Tu dois rompre le lien avec elle, en douceur.

SIMON : Je ne vois pas pourquoi je dois couper un lien avec elle alors qu'on ne s'est jamais fréquentés.

DEENA : Elle espérait peut-être que tu deviendrais son petit ami. Si tu en faisais une amie, elle serait sûrement très contente.

SIMON : Pourquoi je devrais faire quelque chose ? Je ne lui ai rien demandé, après tout. Et pourquoi tu te préoccupes tellement de Beth ?

DEENA : Griffonner le nom d'un garçon sur les pages d'un cahier en se disant qu'on n'a aucune chance qu'il vous adresse un jour la parole, je sais ce que c'est. Et j'imagine ce que je ressentirais si j'apprenais que ce garçon a découvert que j'écrivais son nom sur un cahier. Elle doit se sentir humiliée. Si tu l'invites à venir chez toi, demain après les cours, ça l'aiderait à se sortir honorablement de la situation. Tu as parfaitement le droit d'avoir des amies en dehors des garçons.

SIMON : En principe, oui. Mais quelque chose me dit que ce n'est pas une bonne idée.

DEENA : Parce que tu ne connais encore rien aux femmes. (Sourire.)

SIMON (soupirant) : Bon, d'accord. Je l'inviterai.

 

SCENE 11 - CUISINE : ANNIE FAIT L'INVENTAIRE DES OUTILS NECESSAIRES POUR LE CLOISONNEMENT DU GRENIER.

ANNIE : Tournevis cruciforme.

LUCY (saisissant l'objet) : Tournevis cruciforme.

ANNIE : Tournevis plat.

LUCY (de même) : Tournevis plat.

MARY : Je ne comprends pas pourquoi on fait ça.

ANNIE : Le plus important avant de commencer un travail, c'est de vérifier que nous avons les bons outils. Je continue. La clé à molette, s'il vous plaît.

LUCY (de même) : La clé à molette est là.

MARY : Tu peux me laisser prendre le prochain ?

ANNIE : Equerre en T pour les cloisons. (Mary saisit le mauvais outil.)

LUCY : Equerre en T, et pas en L.

MARY (irritée) : Je le savais.

ANNIE : Equerre en T, c'est parfait. Bon allez, venez. On va monter tout ça au grenier.

ANNIE S'EMPARE DE LA BOITE A OUTILS. LUCY LA SUIT IMMEDIATEMENT.

MARY : Ne m'attendez pas.

 

SCENE 12 - BUREAU DE L'HOPITAL : MATT SE FAIT APPELER PAR LA DIRECTRICE. ADAM LUI A ENVOYE UN MESSAGE.

MATT : J'ai bien réfléchi. J'en suis arrivé à la conclusion que le travail que je fais à la cafeteria ne me convient pas. J'ai vu une annonce : le labo cherche un assistant ?

CYNTHIA : Vous voudriez devenir assistant de laboratoire ?

MATT : Oui, ça me plairait.

CYNTHIA : Savez-vous par hasard en quoi consiste ce travail ?

MATT : Pas exactement, non. Mais ça n'a rien à voir avec la nourriture, n'est-ce-pas ?

CYNTHIA : Non. Puis-je être franche avec vous ?

MATT : Oui.

CYNTHIA : Même si vous êtes certainement sur-qualifié pour votre emploi actuel et même s'il y a un poste d'assistant de laboratoire pour lequel je pourrai penser à vous, il y a quelque chose qui m'embête un peu. Voici une lettre qu'un patient a écrite en demandant qu'on vous propose un autre emploi dans l'hôpital parce que vous êtes mécontent de celui que vous avez. Ainsi, vous dites au patient que vous êtes mécontent de travailler ici ?

MATT : Non. Ah ! Qui vous a envoyé cette lettre ?

CYNTHIA : La lettre est signée du garçon dans les branches.

MATT : Ah ! Mais ...

CYNTHIA : Vous plaindre auprès des patients ne vous aidera pas à quitter le poste que vous occupez à la cafeteria.

MATT : Super !

 

SCENE 13 - MARCHE DE L'AUTOMOBILE : ERIC ET ROSIE CHERCHENT UNE NOUVELLE VOITURE.

ERIC : Tu vois quelque chose qui te plaît ?

ROSIE : Pas encore. Mais quand j'en verrai une, je te le dirai.

PLUS LOIN, ERIC EST ATTIRE PAR UNE BELLE VOITURE ROUGE.

ERIC : Wouaw !

CONCESSIONNAIRE : Elle est belle, n'est-ce pas ?

ERIC : Ah ! Elle est splendide, oui.

ROSIE : On veut une voiture avec un toit.

CONCESSIONNAIRE : Vous voulez l'essayer ?

ERIC : Non. J'aimerais bien mais je cherche quelque chose d'un ... d'un peu plus fonctionnel.

CONCESSIONNAIRE : Essayez-la, ça n'engage à rien.

ERIC : Je vous préviens, je ne l'achèterai pas, hein.

CONCESSIONNAIRE : Mais personne ne vous le demande, mon Révérend. Allez faire un tour. Amusez-vous.

ROSIE : Oui. (Le concessionnaire donne les clés à Eric.)

ERIC : D'accord.

 

SCENE 14 - GRENIER : ANNIE ET LUCY SONT AU TRAVAIL. MARY LES REGARDE.

ANNIE : Ca avance bien. Comment ça va avec le PVC ?

LUCY : Bien, j'y vais doucement. Je ne peux pas faire d'erreur.

ANNIE : Bon, quand tu es prête, tu me préviens.

LUCY : Ah ! Une petite minute, hein.

MARY : C'est ça. Donne-moi une minute, aussi. Encore une minute et je vais m'endormir à vous regarder toutes les deux.

ANNIE : Prenons notre temps. Après tout, ce que nous voulons, c'est faire du travail soigné.

MARY : Je vais peut-être descendre pour voir si les cloisons sont arrivées.

ANNIE : Je ne t'entends pas. Attends une seconde. Qu'est-ce que tu dis ?

MARY : Je dis que je vais descendre un petit moment. (Lucy hausse les épaules.)

ANNIE (contrariée) : Bon. Ben ... oui, si tu veux.

DEPUIS LA REPRISE DU TRAVAIL, MARY NE CESSE DE LES REGARDER FIXEMENT, CE QUI LES FONT RIRE AUX ECLATS.

 

SCENE 15 - CHAMBRE DE SAM ET DAVID : SOUS LES CONSEILS DE DEENA, SIMON TELEPHONE A BETH POUR POUVOIR L'INVITER.

BETH : Pourquoi tu appelles ?

SIMON : Un camarade ne peut pas t'appeler pour te dire bonsoir ?

BETH : Je sais parfaitement pourquoi t'essaies d'être gentil avec moi. Tu as peur que je raconte comment tu t'es ridiculisé avec cette histoire de cahier.

SIMON : Non, ce n'est pas ça du tout. Et pourquoi je ne pourrais pas essayer d'être gentil avec toi ? Je pensais qu'on pourrait se voir un jour, toi et moi.

BETH : Toi et moi ? Mais quand ?

SIMON : Je ne sais pas. Demain, après les cours, par exemple ?

BETH : Je vais y réfléchir.

SIMON : Personne ne te force à accepter, tu sais, parce que t'as pas l'air franchement emballée.

BETH : Bon, d'accord, j'accepte.

SIMON : Super.

BETH : Au revoir. (Il raccroche et parle à Happy.) Pourquoi je fais ça, déjà ? Tu le sais ?

ABOIEMENT ET SOUPIR.

 

SCENE 16 - DANS LA RUE : ERIC EST AU VOLANT DE CETTE FAMEUSE VOITURE DE SPORT ROUGE.

ERIC (criant de joie) : Ouais !

ROSIE (de même) : Wou hou ! Elle est à nous, la voiture, maintenant ?

ERIC : Eh non, Rosie, ce n'est qu'un essai.

ROSIE : Et alors, le test est réussi ?

ERIC : Oh oui ! Le seul petit défaut, c'est qu'elle coûte environs, euh ... plus de cent fois ce qu'on peut se permettre de dépenser.

ROSIE : Ne t'inquiète pas, je trouverai la bonne voiture.

ERIC : Ah ! Pour ça, je te fais confiance. En attendant, c'est amusant de se promener dans celle-ci. Tu ne trouves pas ?

ROSIE (criant de joie) : Wou hou !

ERIC : Wow ! Wow ! Wow !

 

SCENE 17 - SORTIE DE L'EGLISE : LOU ET LE DIACRE PARLENT DE LA REUNION.

LOU : Cette réunion a été particulièrement constructive.

DIACRE : Oui, et maintenant, il n'y a qu'à espérer que le Conseil approuvera le nouveau budget, demain. Il y a encore des décisions difficiles à prendre.

LOU : Nous pouvons, en tout cas, être fiers d'avoir su faire face aux restrictions fiscales et d'avoir fait preuve de responsabilités sur le plan budgétaire.

DIACRE (ayant vu la voiture de sport) : Est-ce que le ... le Révérend Camden possède une belle voiture de sport ?

LOU (riant) : Non. Je ne crois pas, pourquoi ?

DIACRE : Parce que je viens de le voir au volant d'une voiture de sport.

LOU : Oh ! Vous faites certainement erreur. (Il s'approche pour tout observer.) Belle voiture que vous avez là, Eric !

 

SCENE 18 - CHAMBRE DE SIMON ET ROSIE : SIMON ET ROSIE DISCUTENT.

ROSIE : Je n'en ai toujours pas trouver une qui me parle vraiment.

SIMON : Que veux-tu que cette voiture te dise ?

ROSIE : Je suis économique, je suis très jolie et je veux vous emmener partout et avec classe.

SIMON : T'es sûre que tu ne cherches pas plutôt un mari ?

ROSIE : Hum ... je suis vraiment inquiète. Je ne veux pas décevoir maman et toute notre famille.

SIMON : Je suis sûr que maman n'a jamais pensé que toi et papa, vous alliez faire ça. Elle t'a laissé essayer parce que ça t'apprendrait quelque chose.

ROSIE : Apprendre quoi ?

SIMON : Par exemple, que tu ne connais rien en matière de voiture et qu'on ne peut pas toujours avoir ce qu'on veut avec ce qu'on a.

ROSIE : Alors, c'était simplement un de leurs trucs pour que j'apprennes quelque chose ?

SIMON : Oui, probablement. Et maman voulait peut-être que papa ne soit pas là pendant qu'elle faisait la salle de bain ?

ROSIE SOUPIRE, FRAPPE SIMON AVEC SON JOURNAL ET VIENT RETROUVER SA MAMAN.

 

LE LENDEMAIN ...

 

SCENE 1 - ENTREE : TOUT A COUP, ON SONNE A LA PORTE. LOU VEUT ABSOLUMENT PARLER A ERIC.

ERIC : Lou, bonjour. Ca, par exemple ! Entrez.

LOU : Hum ... Je ne vais pas vous déranger longtemps. Euh ... j'ai pensé qu'il valait mieux que nous discutions de cela en privé. C'est une question délicate. C'est à propos de ... de la réunion du Conseil, aujourd'hui.

ERIC : Ah oui, la réunion du Conseil ?

LOU : Oui. Et voilà, avant que le Conseil n'aborde la question de votre augmentation, il faut qu'on parle, vous et moi, de la voiture que vous conduisez. Ca peut vous sembler curieux, je sais, mais ...

ERIC : Je sais, Lou, eh bien, nous l'avons eu tout l'été, en fait.

LOU : Je vous demande pardon ?

ERIC : Mais c'est seulement parce que notre vieux break était à la casse.

LOU : Mais tout de même, l'argent de l'assurance ne suffit pas pour payer une voiture neuve.

ERIC : Non, bien sûr que non, et si je n'ai pas parlé de la voiture neuve, c'est parce que je pouvais difficilement évoquer des problèmes d'argent devant les diacres, vous comprenez ?

LOU : Et ça, c'était difficile, oui, et pour cause. Enfin, il faut que je vous laisse, maintenant. Eric, en tant qu'ami, je vous assure que je ferai tout ce qui est mon pouvoir afin de défendre votre cause auprès des membres du Conseil.

ERIC : Quelle cause y a-t-il à défendre ? Euh ... quand on casse sa voiture, on la remplace, n'est-ce pas ?

LOU : Oui.

ERIC : Euh ... vous ne voulez pas un petit rafraîchissement, non ?

LOU : Je dois y aller.

ERIC (ayant entendu Sam et David) : Ah ! Moi aussi. A bientôt, Lou.

LOU OUVRE LA PORTE ET TOMBE SUR LES LIVREURS.

LIVREUR : Je suis bien chez ... chez Mr. et Mme Camden, hein ?

LOU : Qu'est-ce que vous apportez ?

LIVREUR : Les éléments de la nouvelle déco de la maison. Huh.

CES DEUX LIVREURS ENTRENT AVEC DES CAISSES. LOU EN EST TRES SURPRIS.

LOU : Une voiture neuve et on redécore la maison.

 

SCENE 2 - CUISINE : MARY ESSAIE DE SE RENDRE UTILE EN PREPARANT UN RAFRAICHISSEMENT A LUCY ET SA MAMAN.

ROSIE (en arrivant) : Je ne vais pas baisser les bras.

MARY : Oui, tu as bien raison. Et à propos de quoi tu ne veux pas baisser les bras ?

ROSIE : Je vais y passer mes nuits, s'il le faut mais je les aiderai à faire le bon choix pour notre future voiture.

MARY : Je te dis bravo.

ROSIE : Merci. Ca fait du bien d'avoir un peu de soutien moral.

MARY : Tu n'es pas la seule à en avoir besoin.

ROSIE : Ah oui ? Pourquoi ?

MARY : Pour rien. Il faut que je porte ce thé glacé à maman et Lucy. J'espère que ça leur fera plaisir.

ROSIE : Et la salle de bain, ça avance ?

MARY : Bien. Je crois avoir trouvé le moyen d'apporter ma pierre. (Elle monte au grenier.)

 

SCENE 3 - GRENIER : ANNIE ET LUCY PLACENT LA PORTE.

LUCY : Mais t'as jamais eu de petit copain normal quand t'étais au lycée ?

ANNIE : Mais si. Enfin, celui-là, c'était le pire.

LUCY : T'en as jamais parlé à papa ?

ANNIE : Même si je n'ai pas à en avoir honte, il y a certaines choses qu'il vaut mieux ranger dans la catégories des histoires anciennes, des souvenirs qu'il faut seulement évoquer de mère à fille.

LUCY : Oh ! Je n'en reviens pas que ça commence à ressembler à une salle de bain. (Mary arrive.)

ANNIE : Ca y ressemblera vraiment dès que tous les éléments seront installés.

LUCY : Je dis à Mary de monter ? Peut-être qu'elle peut nous aider à fixer la porte.

ANNIE : Non non, on n'a pas besoin d'elle.

LUCY : Oui, t'as raison. Hm ! On se débrouille très bien toutes seules, hein, oui ? (Mary, vexée par cette discussion, descend.)

ANNIE : Je crois que le bricolage et Mary, ça fait deux. Alors pourquoi la torturer en l'obligeant à faire quelque chose qu'elle déteste ?

LUCY : Oh ! On l'appellera quand ce sera fini.

ANNIE : Tu as raison. Alors ?

LUCY (en essayant d'ouvrir la porte) : Alors, alors ... euh ... wouh ! Ca marche. (Rires.)

 

SCENE 4 - COULOIR DE L'HOPITAL : MATT NETTOIE LE COULOIR DE L'HOPITAL. JOHN ARRIVE.

JOHN (à son collègue) : Allez ! A tout à l'heure. (Il s'adresse à Matt.) : Qu'est-ce qui ne va pas ?

MATT : Je n'aurai jamais dû écouter Adam.

JOHN : Qui est Adam ?

MATT : C'est un patient, un enfant. Oh ! Laisse tomber.

JOHN : Je ne m'en irai pas tant que tu ne m'auras pas dit ce qui se passe.

MATT : Je suis allé voir la directrice du personnel à propos du poste d'assistant de laboratoire et elle m'a montré la lettre de cet enfant. Lui, il raconte que je me suis plaint devant lui au sujet de mon travail. Et elle a dit que si je pouvais oublier le poste d'assistant de labo parce que je ne devrais pas me plaindre devant les malades du boulot que je fais actuellement. Et je ne me suis jamais plaint, sauf devant Adam.

JOHN : Mais tu l'as dit toi-même. C'est un enfant, pas vrai ? Comment peut-elle prendre au sérieux ce que dit un enfant ?

MATT : Eh ben, c'est ce qu'elle fait, pourtant. Ce petit croyait me rendre service, mais finalement, il m'a mis dans un beau pétrin. Et même si je suis furieux à cause de cette lettre, en fait, je suis surtout furieux contre moi. Je dépense presque toute mon énergie à dire du mal de ce boulot qu'effectivement, je déteste, mais en même temps, je ne sais pas ce que je vais faire de ma vie.

MATT ET JOHN S'ELOIGNENT DE LA PORTE DE LA CHAMBRE D'ADAM. CE DERNIER, QUI A TOUT ENTENDU, OUVRE LA PORTE ET LES OBSERVE.

 

SCENE 5 - CUISINE : SIMON INVITE BETH A LA MAISON. IL LUI PROPOSE A BOIRE.

SIMON : Aucune des boissons gazeuses qu'il y a dans ce frigo n'a l'air de te faire envie ? Alors que dirais-tu d'un bon petit verre de lait ?

BETH : Non.

SIMON : Jus d'orange ?

BETH : Non.

SIMON : Jus de pamplemousse ?

BETH : Non. (Simon ferme la porte du frigo.)

SIMON : Si tu aimes le café, je pourrai te faire un bon cappuccino. (Elle le regarde froidement.) Et ça ne te fait même pas rire ? (Il soupire et s'approche d'elle.)  Salut ! Euh ... (en criant) Lucy ! Mary ! ... Je vais te présenter mes soeurs, elles sont géniales ... (en criant) Mary ! Lucy ! Lucy, t'es déjà rentrée ? Mary ! Enfin ! Où es-tu ? (Soupir.) Happy ! Tu veux voir ma chienne ? (en criant) Happy !

BETH : Je vais rentrer chez moi. Apparemment, on n'est pas faits pour être amis. On n'a absolument rien à se dire. Et puis, tu ne m'aimes pas.

SIMON : Ca, c'est faux ! Je t'aime bien, je t'assure.

BETH : C'est vrai ?

SIMON : Mais ... ben oui, je t'aime bien.

BETH : Tu m'aime bien ? Ce n'est pas une blague ? Tu m'aimes bien ? (Elle le prend dans ses bras.) Il faut que j'aille dire ça à ma mère.

ELLE QUITTE LA MAISON. SIMON LUI FAIT SIGNE.

 

SCENE 6 - CHAMBRE DES PARENTS : ANNIE HABILLE SAM ET DAVID. ERIC ARRIVE POUR LUI PARLER.

ANNIE : Oui ? Qu'est-ce qu'il y a ?

ERIC : Lou est passé me voir. Il ... il avait l'air bizarre, mais enfin, il ... il a dit qu'il comprenait très bien pour la nouvelle voiture. Et tout semblait bien se présenter et il y a une minute environ, il m'a appelé de l'église et il a dit que le Conseil voulait examiner le détail de nos dépenses pour l'année dernière. Je vais être vérifié par mes propres diacres.

ANNIE : Eh bien, tant mieux. Quand ils verront qu'on se débrouille avec aussi peu, ils ne pourront pas te refuser l'augmentation. Et puis peut-être que ... ils vont t'accorder une plus grosse augmentation pour que tu puisses acheter la voiture. Alors, cesse de t'inquiéter.

ERIC : Bien, je vais essayer.

ANNIE : Et je ne vois qu'un seul moyen pour que tu n'y penses plus, t'occuper des jumeaux.

ERIC (pour dire oui) : Hm !

ANNIE : Bon. Il faut que je remonte au grenier. Les toilettes m'attendent.

ERIC : Et comment ça se présente, le travail ?

ANNIE : A ta place, je ne poserai pas la question. Je suis comme un chirurgien au milieu d'une opération.

ERIC : Aaah !

ANNIE : La situation est un peu confuse, en ce moment, mais le pronostic est plutôt bon. (Elle quitte la pièce.)

ERIC (à l'un des jumeaux) : Hm ... hm ... qu'est-ce que t'en penses, toi ?

 

SCENE 7 - CUISINE : ANNIE EST OCCUPEE DANS SES CALCULS.

ROSIE (en arrivant) : Maman, je peux te demander quelque chose ?

ANNIE : Bien sûr.

ROSIE : C'est vrai que t'as envoyé papa chercher une voiture pour ne pas l'avoir dans la maison ?

ANNIE : Non, j'ai pensé que papa pouvait choisir la voiture et que toi, tu pouvais l'aider. Et puis, ça vous donne l'occasion de passer un moment agréable ensemble.

ROSIE : Qu'est-ce que tu fais ?

ANNIE : Je calcule les dépenses de l'année pour que le Conseil de l'église voit à quel point papa a besoin d'une augmentation. Ca permettrait d'acheter la voiture.

ROSIE : Si c'est l'augmentation de papa, pourquoi ce n'est pas lui qui fait l'addition ?

ANNIE : C'est le moins que je puisse faire pour lui, pour le remercier de toutes les choses qu'il fait pour moi et pour notre famille et tous les paroissiens.

ROSIE : Mais qu'est-ce qu'il fait de spécial pour eux, en dehors des sermons ?

ANNIE : Des tas de choses. Euh ... ils marient certaines personnes. Il en conseille d'autres, il prie pour tout le monde, il aide les garçons et les filles qui ont des problèmes et les parents qui n'ont pas de travail. Il cherche de l'argent pour les cas les plus urgents quand quelqu'un n'a plus d'endroit où aller ou quand il n'a plus de vêtement ou plus rien à manger. Et quand il arrive un grand malheur à quelqu'un, eh bien, il est tout simplement là. Papa aime réellement son prochain et moi, je l'aime beaucoup.

ROSIE : Eh bien, moi aussi, je l'aime beaucoup. C'est pour ça que je vais absolument l'aider à faire le bon choix pour la nouvelle voiture. (Etreintes.)

 

SCENE 8 - BUREAU DE L'HOPITAL : SUITE A LA CONVERSATION DE MATT ET JOHN, ADAM VIENT PARLER A CYNTHIA. IL FRAPPE A SA PORTE.

CYNTHIA : Entrez.

ADAM (en arrivant) : Je me suis dit qu'une personne aussi bosseuse que vous serait probablement dans son bureau.

CYNTHIA : Et qu'est-ce que je peux faire pour toi, Adam ?

ADAM : Il faut que je vous parle d'un ami à moi. Je crois qu'il y a eu un malentendu.

CYNTHIA L'INVITE A S'ASSEOIR.

 

LE LENDEMAIN ...

 

SCENE 1 - COLLEGE : SIMON VIENT RETROUVER BETH. IL TOMBE SUR DEENA, QUI N'A RIEN A LUI DIRE. BETH RANGE SES CAHIERS DANS SON CASIER. SIMON VIENT LUI PARLER.

SIMON : Beth, j'ai une chose importante à te dire.

BETH : Je t'écoute.

SIMON : Je me suis peut-être mal exprimé à propos de certaines choses que j'ai dites hier, sans parler de l'accolade. Je veux dire, j'ai déjà une petite amie. Tu sais, Deena Stewart ?

BETH : Oui, je le sais, tu me crois idiote à ce point ?

SIMON : Alors, ça ne t'embête pas ? On peut être simplement amis.

BETH : Ce n'est pas parce que je m'ennuyais et que j'ai écrit ton nom sur un cahier et que je l'ai laissé dans le bus en espérant que tu tomberais dessus que je ne peux pas accepter la réalité, n'est-ce-pas ?

SIMON : Alors, c'était bien moi, le fameux Simon ?

BETH : Non, c'est le frère d'Alvin, l'écureuil.

SIMON : Merci, je suis réellement flatté.

BETH SE TOURNE VERS SON CASIER ET EN LAISSE TOMBER D'AUTRES CAHIERS. SIMON LES RAMASSE.

SIMON : Attends un peu. C'est quoi, tous ces autres noms ?

BETH : Le collège est assez grand et t'es pas le seul garçon.

SIMON : Oui, bien sûr, mais enfin ...

SOUDAIN, BETH ET DEENA SE FONT SIGNE. SIMON LES REGARDE.

BETH : C'est elle qui t'a donné l'idée de m'inviter chez toi ?

SIMON : Oui. Elle voulait qu'on devienne amis.

BETH : Tu as pensé quoi, toi ?

SIMON : A notre âge, entre une fille qui est une amie et une fille qui est une petite amie, j'avoue que ... la frontière est un peu flou pour moi.

BETH : Ouais, j'ai exactement le même problème avec les garçons. Ils veulent qu'on soit amis mais j'ai envie d'avoir un petit copain, quelqu'un qui m'aimerait bien, rien que moi.

SIMON : Je suis certain que tu le trouveras bientôt.

BETH (souriant) : Hm !

SIMON : Bon, il faut que j'y aille, maintenant.

SIMON QUITTE BETH ET RETROUVE DEENA.

DEENA : Tu lui as dit la phrase sur les amies filles et les petites amies ?

SIMON : Oui.

DEENA : Et alors, elle a compris ?

SIMON : Oui.

DEENA : tu vois ?

TOUT A COUP, ON VOIT JIM S'APPROCHER DE BETH. LORSQUE CELLE-CI FERME SON CASIER, ELLE FAIT TOMBER UN CAHIER. JIM LE RAMASSE ET TROUVE SON PROPRE NOM AU FIL DES PAGES.

 

SCENE 2 - CAFETERIA DE L'HOPITAL : MATT REPREND LE TRAVAIL A LA CAFETERIA.

CYNTHIA : Le travail se passe bien ?

MATT : Oh oui, ça se passe beaucoup mieux. Hum ... excusez-moi, je m'en veux d'avoir tenu des propos déplacés. Vous m'avez engagé quand j'en avais besoin et c'est une bonne place. Maintenant, je vois la situation d'un peu plus haut.

CYNTHIA : Ca veut dire que vous êtes montés sur un arbre ? (Matt la regarde en riant.) Adam est venu me voir, hier. Il voulait s'assurer que ses affaires étaient en ordre avant de subir son opération. Il pensait que sa lettre pouvait avoir été mal interprétée.

MATT : Une opération ? Adam est opéré, aujourd'hui ?

CYNTHIA : Oui.

MATT : Oh ! Mais comment est-ce que j'ai pu oublier ? Il est trop tard ? Ses affaires en ordre ? Comment ça, ses affaires en ordre ?

CYNTHIA : C'est une opération et toute opération comporte des risques, mais celle-ci fait partie de la routine, pour lui, du moins. Et mettant ses affaires en ordre, il a essayé à sa manière de me prendre par les sentiments et ça a marché. Je penserai à vous pour un autre travail.

MATT : Merci.

CYNTHIA : On vous trouvera une bonne place le moment venu. (Matt s'en va.) Où allez-vous ?

MATT : Voir un ami, un très bon ami.

 

SCENE 3 - COULOIR DE L'HOPITAL : JUSTE AVANT D'ENTREE DANS LA CHAMBRE D'ADAM, MATT CROISE UNE INFIRMIERE.

MATT (à l'infirmière) : Attendez ! Adam va bien ?

INFIRMIERE : L'opération s'est bien passée, mais il se repose, en ce moment. Alors, si vous voulez le voir, il faudra revenir.

MATT : Mais est-ce qu'il va bien ?

INFIRMIERE : Oui.

MATT : Il ne va pas bien au point de grimper aux arbres mais il sera sur pied dans un jour ou deux, n'est-ce-pas ?

INFIRMIERE : En effet. (Matt est rassuré.) Il vous a dit qu'il aimait grimper aux arbres ?

MATT : Oui.

INFIRMIERE : Il ne peut pas grimper aux arbres. Du moins, il n'a pas le droit de le faire, ce serait un petit peu trop risqué.

MATT : Je n'en reviens pas de m'être laissé piéger.

INFIRMIERE : Nous nous sommes tous laissé piéger. Adam s'imagine en train de grimper aux arbres de façon si réaliste qu'il arrive à nous convaincre qu'il peut le faire. Il rêve qu'il ouvre sa fenêtre et qu'il est assis dans l'arbre juste en face de sa chambre. Il est vrai qu'on peut voir un arbre de la fenêtre de sa chambre.

MATT (après un moment de réflexion)  : Ah ! Je vois ... Oui ! J'ai compris.

IL COURT. L'INFIRMIERE S'ECLATE DE RIRE.

INFIRMIERE : En fin d'après-midi, Matt. Il ne se réveillera qu'en fin d'après-midi.
 

SCENE 4 - ENTREE : L'ENSEMBLE DE TOILETTE EST ARRIVE. ANNIE ET LUCY DESCENDENT POUR ALLER LES VOIR.

ANNIE : La livraison vient d'arriver. Oh ! J'ai tellement hâte de le voir.

LUCY : Et moi, alors ? Je suis tout excitée. (obervant les toilettes) Aaah !

ANNIE : C'est parfait. (Mary arrive.)

MARY (de mauvaise humeur) : Il n'y a vraiment pas de quoi s'extasier. (Elle s'en va.)

ANNIE (à Lucy) : Bon. Je reviens tout de suite.

LUCY (observant les toilettes) : Oooh !

 

SCENE 5 - COULOIR : ANNIE, QUI S'APPRETAIT A PARLER A MARY, CROISE ERIC SORTANT DE SA CHAMBRE.

ANNIE : Qu'est-ce qu'il y a ?

ERIC : Lou vient de m'appeler. Le Conseil refuse l'augmentation.

ANNIE : Non !

ERIC : Si.

ANNIE : Pour quelle raison ils font une chose pareille ?

ERIC : Je n'en sais rien, mais pour ce qui est de la voiture, c'est terminé.

ANNIE : Euh ... l'achat d'une voiture ne dépendait pas de ton augmentation.

ERIC : Chérie, je ne me sens pas vraiment prêt à acheter une voiture, en ce moment.

ANNIE : Ah mais, c'est très bien, on l'achètera quand tu te sentiras prêts. (Eric soupire.) Tout va bien se passer. On en reparlera. Pour l'instant, il faut que je parle à Mary.

ERIC : Et moi, je veux parler à Rosie pour lui annoncer la nouvelle.

TANDIS QU'ERIC ET ANNIE S'EN VONT CHACUN DE LEUR COTE, ROSIE, ARMEE DE LA POMPE A VELO, SORT DISCRETEMENT DE SA CHAMBRE AVEC HAPPY.

ROSIE : Quand un grand malheur se produit quelque part, mon papa n'a pas besoin de le chercher. Il vient tout seul à lui. Eh ben, tu vois ? Moi, c'est pareil.

 

SCENE 6 - CHAMBRE DE SAM ET DAVID : MARY S'OCCUPE DES JUMEAUX. ANNIE ARRIVE.

ANNIE : Ah ! Mary ! Tu es là ?

MARY : Tu pensais que je serais au grenier en train d'installer la salle de bain toute seule ?

ANNIE : Ecoute, je suis désolée. Je ne peux pas croire que j'ai été insensible à ce point.

MARY : Laisse tomber. Ca ne fait rien.

ANNIE : Non, ça ne fait pas rien. C'est moi qui ai commis la faute. Ca nous était facile à Lucy et moi de t'exclure à cause de cet intérêt commun que nous avons pour le bricolage. Mais au lieu de chercher à partager cet intérêt avec toi, nous avons renforcé entre nous ce lien particulier sans te faire participer. Je n'ai pas fait le moindre effort pour que tu te sentes avec nous. Je suis vraiment désolée.

MARY : Tu sais, ça m'est égal que toi et Lucy, vous fassiez ensemble des choses qui vous plaisent. Et je suis ... je suis contente de voir que tu admettes le fait que vous m'avez tenue à l'écart, parce que je commençais ... à devenir parano. J'imaginais presque que vous vouliez m'exclure.

ANNIE : Tu n'as rien imaginé. Nous t'avons exclue. C'est vrai, mais je n'ai aucune préférence pour l'une d'entre vous. Je vous aime tous de la même façon.

MARY : Oui, je le sais.

ANNIE : Seulement, comme ... comme tout être humain, je suis capable d'erreur.

MARY : Des erreur, oui. Et des erreurs comme celles-là, je ne pensais pas. (en souriant) Je plaisante. C'était juste pour enfoncer le clou.

ANNIE : Samedi soir, ça te dirait si on allait toutes les deux au cinéma ? Nous n'y sommes pas allés sans emmener toute la famille depuis une éternité.

MARY : Tu veux dire, toi et moi ?

ANNIE : Oui.

MARY : D'accord.

ANNIE L'EMBRASSE ET LA PREND DANS SES BRAS.

 

SCENE 7 - BUREAU DE L'EGLISE : LA REUNION DU CONSEIL VA BIENTOT S'ACHEVER. ELLE SERA INTERROMPUE PAR L'ARRIVEE DE ROSIE.

LOU : Bon. Est-ce que nous avons d'autres affaires à régler ?

SOUDAIN, ON ENTEND KLAXONNER UN VELO.

ROSIE (en arrivant) : Je m'appelle Rosie Camden. Je suis la fille du Révérend Camden.

LOU : Eh bien, où est ton père, Rosie ?

ROSIE : A la maison, mais il ne sait pas que je suis venue ici. Il va probablement me gronder quand il saura que je vous ai demandé de lui donner cette augmentation pour qu'on puisse s'acheter une nouvelle voiture. Je crois que vous devriez revoir votre position. (Soupirs.) Savez-vous tout ce que fait mon père pour les autres ? Il a des enfants qui ont des problèmes et des personnes qui n'ont pas de travail, ni de maison. Et quand il arrive un grand malheur, il est à leurs côtés. Et savez-vous pourquoi ? Parce qu'il a de la compassion, mais soyez tranquilles, il aura toujours de la compassion qu'il obtienne une augmentation ou pas. J'espère seulement que vous changerez d'avis. Je pense avoir dit ce que j'avais à dire.

LOU : Rosie, ton papa n'a-t-il pas une nouvelle voiture de sport rouge décapotable ?

ROSIE : Hm ... quoi ? (tombant des nues) Oooh oui ! Ca ?

 

SCENE 8 - COULOIR : PENDANT QUELQUE TEMPS, ERIC EST A LA RECHERCHE DE ROSIE.

ERIC : Annie.

ANNIE : Euh ... oui ?

ERIC : Rosie est là-haut ? Je ne la trouve pas. Ca commence à m'inquiéter.

ANNIE : Ben, elle a dit qu'une des roues de son vélo était à plat et qu'elle voulait le regonfler. Elle est ... elle doit être dans le garage.

ERIC : Je vais vérifier. Et puis après ça, j'ai l'intention de faire un saut à l'église. Il faut que je fasse quelque chose. Euh ... qu'on me prive de cette augmentation, ce n'est pas juste.

ANNIE : Oui, c'est vrai. (Lou arrive avec Rosie.)

LOU : Ce n'est pas la peine, Eric. Vous n'avez pas besoin d'aller à l'église. Rosie l'a déja fait. En ce qui concerne votre augmentation, eh bien votre fille a mis, comment dire, les pieds dans le plat, si vous me passez l'expression.

ROSIE : Je suis allée à vélo jusqu'à l'église.

LOU : Elle et son vélo ont même fait une entrée extrêmement remarquée en plein conseil.

ANNIE : Quoi ? (Lou s'éclate de rire.)

LOU : Ah ! Tous les membres du Conseil vous ont vu conduire cette décapotable rouge, Eric. Et quand je suis venu vous voir ici, j'ai croisé des livreurs qui apportaient du matériel de décoration. Et bien sûr, nous avons pensé que si vous aviez de quoi acheter ce genre de voiture et refaire la décoration de la maison, vous n'aviez pas besoin d'augmentation, surtout avec quelqu'un d'aussi rigoureux qu'Annie pour tenir les comptes du ménage. Je suis désolé. Rosie nous a fait prendre conscience de notre méprise et naturellement, nous allons vous accorder l'augmentation annuelle. Pardonnez-nous si nous vous avons donné l'impression de ne pas être suffisamment reconnaissant de tout ce que vous faites ici pour nous.

ANNIE ET ERIC SONT RAVIS. ROSIE FAIT COMPRENDRE A ANNIE QU'ELLE S'ETAIT BIEN SERVIE DE SON HISTOIRE.

ANNIE (en regardant Rosie) : Ah !

LOU : A ce propos, nous pensons la voiture que Rosie a choisie pour vous est une superbe idée, un bon exemple pour toute la communauté.

ROSIE : Est-ce que je vais être punie pour être allée me promener à vélo, sans rien dire à personne ? (Eric et Annie se regardent.)

ERIC (pour dire oui) : Euh ...

ROSIE (désemparée) : Oooh ! Non.

 

SCENE 9 - HOPITAL : ADAM EST SUR SON LIT. L'INFIRMIERE ARRIVE POUR PRENDRE SES MEDICAMENTS.

INFIRMIERE : Bonjour.

ADAM : Est-ce que j'ai vu de la visite ?

INFIRMIERE : Euh ... pour ainsi dire, tout le monde ici a demandé de tes nouvelles. Et il y a quelqu'un en particulier qui attend dehors pour te voir.

ADAM : Quoi ? Qui est-ce ?

ELLE LEVE LES RIDEAUX ET OUVRE LA FENETRE. ON APERCOIT MATT AU PIED D'UN ARBRE.

INFIRMIERE : C'est ton ami ? Je vous laisse discuter entre vous.

MATT : Alors ? T'as la pêche ? (Adam lui fait signe.) J'ai passé la journée dans cet arbre et j'arrive enfin à avoir un point de vue clair sur mon avenir. Je me suis fixé un vrai but. Je sais enfin ce que je vais faire dans la vie.

ADAM S'ECLATE DE RIRE. JOHN ARRIVE.

JOHN : J'ai cru entendre la voix de Matt Camden ?

ADAM : C'est bien lui. Tu ferais bien de lui dire de descendre de cet arbre avant que quelqu'un ne le voit et qu'il soit mis à la porte. (Matt fait signe à John.)

JOHN : Quoi ?

IL QUITTE LA CHAMBRE EN COURANT. ADAM CONTINUE A RIRE. LE GARDIEN DE SECURITE FAIT DESCENDRE MATT DE L'ARBRE.

 

SCENE 10 - CUISINE : PENDANT QUE MARY ET LUCY FONT LA VAISSELLE, ELLES ENTENDENT KLAXONNER UNE VOITURE.

LUCY : Ah ! C'est eux. Ce coup de klaxon, ça doit être la nouvelle voiture.

MARY (criant) : Maman ! Simon !

SIMON : C'est quoi, exactement ?

LUCY : Je ne sais pas, mais elle est belle, hein. (Annie arrive avec Simon, Sam et David.)

ANNIE (à Mary et Lucy) : Aidez-moi. (On klaxonne à nouveau.)

MARY : Ca va, on arrive.

 

SCENE 11 - JARDIN : ERIC ET ROSIE CONTINUENT ENCORE A KLAXONNER. ANNIE ET LES CINQ ENFANTS ARRIVENT PRECIPITAMMENT.

ANNIE (à Eric) : Oooh ! Démarre vite qu'on aille faire un tour.

ROSIE : Il l'a démarrée.

MARY : Je n'entends pas le moteur.

ERIC (à Rosie) : Euh ... tu veux leur dire ?

ROSIE : Euh ... si tu n'entends rien, c'est parce qu'il n'y a pas de moteur. En fait, ce n'est pas un moteur ordinaire, mais il y a une moteur et une batterie.

ANNIE (n'en revenant pas) : Oooh !

SIMON : Quoi ? Tu veux dire que c'est une voiture électrique ?

ANNIE : Mission accomplie, Rosie. Tu as fait un travail incroyable.

LUCY : Parce que c'est Rosie qui a choisi la voiture ?

SIMON : Je savais que tu t'en sortirais.

ROSIE : Non, c'est pas vrai. (Simon et Lucy regardent le coffre.)

MARY : Depuis quand t'es si maligne, toi ?

ROSIE : Je crois que c'est depuis le milieu de ma deuxième année de primaire.

MARY : Ah ! (Matt arrive.)

MATT : Hé hé ! Belle voiture !

ERIC : Ah oui ? Tu trouves aussi ? (Il descend de la voiture pour lui parler.) On s'attendait à te voir plus tôt. Qu'est-ce qui s'est passé ? Tu étais parti acheter des provisions ?

MATT : Non non, pas vraiment. En fait, j'ai passé tout ce temps à réfléchir à ce que j'allais faire de ma vie.

ERIC : Quel type d'études ?

MATT : Euh ... médecine. Je veux devenir médecin. Hé !

ANNIE (à Eric) : Ne te fais pas de souci, on peut payer ses études avec nos économies de carburant. Hein ?

LES ENFANTS DESCENDENT TOUS DE LA VOITURE.

ANNIE (à Eric) Hein ? Ca va ? Décontracte-toi ! Allez !

 

FIN DE L'EPISODE

Fait par Engelsnad

Kikavu ?

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13.02.2022 vers 11h

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15.02.2019 vers 22h

Aloha81 
29.07.2018 vers 15h

Brendar 
03.07.2018 vers 23h

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23.03.2018 vers 09h

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choup37, 19.04.2024 à 19:45

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