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#407 : Crimes ...

Mary et ses coéquipières basketteuses sont furieuses quand le coach du lycée décide d'interrompre la saison, en pretextant que leurs études doivent être leur priorité. Quand l'école organise une réunion pour discuter du problème, Eric et Annie soutiennent les decisions du coach. Véxée par cette trahison en public, Mary et des joueuses de l'équipe s'indroduisent dans le gymnase pour le vandaliser. La police les surprend et elles sont arrêtées. Simon est vu en train de faire un geste malpoli en face de l'école, il est puni. Matt pense revenir à la maison et Ruthie voudrait être un garçon. 

 

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Popularité


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Titre VO
Sin...

Titre VF
Crimes ...

Première diffusion
08.11.1999

Photos promo

Mary Camden (Jessica Biel) & Coach Jason Clearly (Kurt Rambis)

Mary Camden (Jessica Biel) & Coach Jason Clearly (Kurt Rambis)

Mary Camden & le Coach Jason Clearly avec deux joueuses de l'équipe de basket

Mary Camden & le Coach Jason Clearly avec deux joueuses de l'équipe de basket

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Écrit par
Réalisé par

Avec : Kurt Rambis (Coach Jason Clearly), Alicia Leigh Willis (Corey Conway), Toran Caudell (Rod), Julie Marie Berman (Shelby), Nancy Lee Grahn (Mme Russell) 

Guests :

  • Freda Foh Shen ..... Mme Gordon 
  • Taylor Baldwin ..... Carrie Chadwick 
  • Steffani Rubin ..... Elaine 
  • Gelcys Basulto ..... Karen 
  • Desiree Walter ..... Parent 1
  • Stefan Numstead ..... Le cameraman 
  • Christian Belnavis ..... Greg 
  • Billy Mayo ..... Parent 2 
  • Bill A. Jones ..... Parent 3 
  • Kelly McNair ..... Maggie 
  • David E. William ..... Père de Corey 
  • Joe Regelbrugge ..... Danny 
  • Richard Taylor Olson ..... Darryl Tripp 

SCENE 1 - ABORDS DU COLLEGE : SIMON ET LES GARCONS S'AMUSENT A FAIRE DES GESTES DE MAUVAIS GOÛT, A COMMENCER PAR UN GARCON QUI ROTE.

SIMON : T'es dégueu ... (Rire.)

PUIS, UN AUTRE GARCON IMITE UN PET.

SIMON : Ca, c'est un pet d'asthmatique. Attendez ! Ecoutez ça.

IL SE MET A IMITER LE GARCON, MAIS DE LA MANIERE LA PLUS FORTE. DURANT LEUR JEU, ILS NE VOIENT PAS ARRIVER LA PRINCIPALE GORDAN QUI LES SURVEILLE DE TRES PRES.

DARRYL : J'ai un truc à te dire.

IL SE MET A ROTER, MAIS EN REVANCHE SIMON VA BEAUCOUP PLUS LOIN. SES DEUX DOIGTS SONT DRESSES SUR UN POING FERME. ANNIE, AU VOLANT DE SA VOITURE, EST TRES SURPRISE, PUIS TRES CHOQUEE. LA PRINCIPALE L'AVAIT VU EGALEMENT ET AVAIT LES YEUX RIVES SUR LUI.

ROSIE (à Annie) : Qu'est-ce que ça veut dire ce qu'il a fait avec les doigts ?

ANNIE SE GARDE DE LUI REPONDRE ET RESTE SOUS LE CHOC.

 

SCENE 2 - GYMNASE DU LYCEE : MARY ET LES FILLES DE L'EQUIPE DE BASKET-BALL ONT UNE REUNION AVEC Mr. CLEARY, LEUR ENTRAÎNEUR.

Mr. CLEARY : Bien bien bien. On se calme, mesdemoiselles, on se calme. Est-ce que quelqu'un peut me dire ce que j'ai entre les mains ?

COREY : Un dossier de presse qui va mettre nos adversaires plus bas que terre.

Mr. CLEARY : Malheureusement non.

MARY : Euh ... Un compte rendu de Beecher sur notre équipe.

Mr. CLEARY : Ca ne manquerait pas d'intérêt, mais ce n'est pas ça. Quelqu'un d'autres ?

KAREN : Les noms et les adresses des filles avec qui vous ne pourrez jamais sortir. (Rire général.)

Mr. CLEARY : Il est beaucoup beaucoup beaucoup plus épais que ça. Vous avez tout faux. Je tiens là, les courbes d'évaluation de votre niveau scolaire que je reçois de vos professeur chaque semaine depuis le début de la saison et je dois dire que ça les tuerait plus qu'édifiantes. J'ai pris connaissance de vos dernières notes que j'ai comparées à celles d'avant et à celles d'avant et ainsi de suite et le résultat saute aux yeux. De toute évidence, malgré mes avertissements nombreux et réitérés tout au long de ces dernières semaines, vos notes continuent de dégringoler en chute libre, excepté pour quelques-unes d'entre vous dont les efforts méritoires sont loin de combler les effets de l'incurie du reste du groupe. Il se peut que cet état de fait soit lié à votre statut d'élève de terminale, mais je n'en ai rien à faire. On vous a toujours dit en termes choisis que vos études restaient la priorité et que vos notes devaient impérativement s'améliorer. Malheureusement, ce rapport montre le contraire. Ceci dit, j'ignore si vous estimez à votre âge de ne plus avoir à écouter vos professeurs ou ... ou que vous n'avez pas le temps d'étudier ...

DANS SON SAC, IL SORT UN CADENAS ET VERROUILLE LES PORTES DU PLACARD.

QUELQUES FILLES : Quoi ? C'est pas vrai ! Qu'est-ce qu'il fait ?

Mr. CLEARY : Mais désormais, vous aurez les deux.

ELAINE : L'entraînement est annulé ?

Mr. CLEARY : Vous êtes des élèves jouant au basket-ball, non des joueuses de basket faisant une apparition en cours comme bon leur semble. Jusqu'à ce que vous compreniez que votre avenir dépend de votre travail scolaire, eh bien, considérer la saison terminée et l'équipe dissoute.

QUELQUES FILLES : Quoi ? C'est n'importe quoi ! Oh !

MARY (en colère) : Vous n'avez pas le droit.

 

GENERIQUE

 

SCENE 3 - LYCEE : LUCY PARTICIPE A UN TRIBUNAL SCOLAIRE AVEC LA PRINCIPALE ET DEUX ELEVES DE SA CLASSE.

Pr. RUSSELL : (Coup de marteau.) Je déclare ouverte la séance de travail du Conseil de Discipline ... Allons-y ! Mr. Donnelly, Theresa Harvey, Kevin Dorsey, Mr. Donnelly, vous ...

CELUI-CI LEVE LA MAIN TANDIS QUE THERESA ET KEVIN S'EMBRASSENT DEVANT TOUT LE PUBLIC. TOUS S'ECLATENT DE RIRE. Mr. DONNELLY LES SEPARE.

Pr. RUSSELL : Coupable. (Coup de marteau) Au suivant !

UN JEUNE GARCON ARRIVE. LUCY EXAMINE SES COPIES.

LUCY : T'as recopié à la virgule près. T'aurais mieux fait de le photocopier.

IL SE TAPE LA TÊTE.

Pr. RUSSELL : Coupable. (Coup de marteau.) Au suivant !

UN AUTRE GARCON ARRIVE. Pr. RUSSELL ET LUCY EXAMINENT DES TAS DE LETTRES.

LUCY : T'as pris cinquante rendez-vous avec le podologue ?

IL REPOND EN GEMISSANT.

Pr. RUSSELL : David, ta mère orthographie son prénom avec un K.

DAVID : Un K ?

Pr. RUSSELL : Oui. Apparemment, il y a d'autres façons de l'écrire.

IL HAUSSE LES EPAULES.

Pr. RUSSELL : Coupable. (Coup de marteau.) Au suivant !

 

SCENE 4 - APPARTEMENT DE MATT ET JOHN : JOHN EST EN TRAIN DE REVISER. MATT ET SHANA ARRIVENT.

JOHN : Salut ! Ca va ?

MATT : Salut ! Qu'est-ce que tu fais ?

JOHN : J'ai un contrôle de littérature anglaise dans une demie-heure et manque de bol, j'ai plus d'une demie-heure de révision de retard.

MATT : Oh ! Mais fais une impasse. Nous, on a cours de chimie dans une demie heure et on crève la dalle.

IL OUVRE LES PORTES DU PLACARD, MAIS N'Y TROUVE RIEN A MANGER.

MATT : Au moins, la chienne de notre voisin est déjà nourrie, elle.

RIEN A MANGER DANS LE FRIGO.

MATT : Il faudrait que quelqu'un aille faire des courses.

JOHN : J'en parlerai à la bonne.

SOUDAIN, MATT APERCOIT UN PAQUET DE CHEWING-GUMS SUR LES AFFAIRE DE JOHN.

MATT : Tu ne manges pas ça ?

JOHN LEUR DONNE LE PAQUET. ILS PRENNENT CHACUN UN CHEWING-GUM.

SHANA : Ouais ! Je meurs de faim.

 

SCENE 5 - ENTREE DE LA MAISON : DE RETOUR A LA MAISON, ANNIE EXIGE DES EXPLICATIONS A SIMON.

SIMON : Je n'ai fait de mal à personne.

ANNIE : Là n'est pas la question. C'est un geste affreusement grossier et vulgaire, surtout en public. C'est intolérable. Il y en a qui ont perdu leur doigt pour moins que ça.

SIMON : Et mes copains et moi, on fait toujours ce genre de signe entre nous, maman. Et ça ne choque personne. C'est ... c'est un truc de mecs.

ANNIE : Ce n'est pas un truc de mecs.

SIMON : Qu'est-ce que t'en sais ?

A PARTIR DE CET INSTANT, SIMON EST CONSIGNE DANS SA CHAMBRE. ERIC ARRIVE AVEC SAM ET DAVID.

ERIC : J'ai entendu la porte claquer. Tout va bien ?

ANNIE LUI REPOND PAR UN GRAND SOUPIR.

ERIC : Ah bon ! Tout va bien ?

ANNIE : En passant devant le collège aujourd'hui, j'ai vu ton fils faire geste non pas avec un doigt, mais deux doigts. Ton fils n'appelait pas un taxi. Il ne faisait pas du stop. Il ne disait pas "viens par ici" et pour couronner le tout, le principal a remarqué que ton fils ne faisait pas le salut des scouts et nous sommes tous les trois convoqués demain dans son bureau.

ERIC : Aïe !

ANNIE QUITTE LA PIECE. SIMON S'ETAIT TENU CACHE DANS LA CAGE D'ESCALIER POUR LES ENTENDRE DISCUTER. ENSUITE, IL MONTE DANS SA CHAMBRE.

 

SCENE 6 - ABORDS DU LYCEE : LUCY RETROUVE MARY SUR LE CHEMIN DE L'ECOLE. CETTE DERNIERE EST PARTICULIEREMENT PERTURBEE.

LUCY : Tiens ! T'es déjà là ? Les entraînements de basket-ball ne terminent jamais avant la fin des réunions du Conseil.

MARY : On ne s'est pas entraînées, aujourd'hui.

LUCY : C'est pour ça que t'es pas en sueur ?

MARY : Le coach nous a fait la morale, ce qui m'a donné matière à réfléchir et c'est ce que je faisais en tapant dans sa balle. Bon. Tu continues l'interrogatoire ou bien on rentre à la maison ?

LUCY : C'est loin, la maison, d'ici ?

MARY : Disons, quatre ou cinq kilomètres.

LUCY LUI FAIT UN DRÔLE DE GESTE ET MONTE DANS LA VOITURE.

 

SCENE 7 - APPARTEMENT DE MATT ET JOHN : MATT ENTRE DANS SON APPARTEMENT LORSQUE SOUDAIN, IL ENTEND SON VOISIN FAIRE DU BRUIT. COMME IL EN A ASSEZ, IL DECIDE DE PASSER UN PETIT TEMPS A LA MAISON. IL CHERCHE DE QUOI S'HABILLER. IL N'Y A PRATIQUEMENT RIEN DANS LES GARDES-ROBES, SEULEMENT DU LINGE SALE. DANS LE PANIER, IL TROUVE UNE CHEMISE D'HOPITALE ET SE MET A LA DESODORISER AVEC DU DETERGENT AU PARFUM DE CITRON POUR MASQUER L'ODEUR DE TRANSPIRATION.

 

SCENE 8 - CHAMBRE DE SIMON : SIMON ETAIT EXPEDIE DANS SA CHAMBRE. ERIC ARRIVE.

ERIC : Rude journée, n'est-ce pas ?

SIMON SE DEVOILE LE VISAGE.

SIMON : On s'amusait juste avec les copains. Tu vois, Danny a roté et puis, avant que je ne me rende compte, j'ai senti mes doigts qui s'étaient  dressés tous seuls et je n'ai pas fait exprès. Ca s'est passé en trois secondes. Et si tu veux que je te dise, tout le monde a trouvé ça drôle.

ERIC : Exceptée ta mère. Elle a choisi pile ces trois secondes pour passer par là, et ainsi que la principale, malheureusement. C'est vrai, j'admets que ça a été un enchaînement malheureux d'événements fortuits. D'un autre côté, ta mère et moi n'apprécions pas particulièrement ce geste. C'est pour le moins irrespectueux. Hm ? Grossier ... et obscène.

SIMON : Je sais. Mais on est entre copains et je frimais un peu devant eux.

ERIC : Je comprends. Ca, tu peux me croire. C'est toujours amusant d'avoir des copains outre de soi jusqu'à qu'on se laisse entraîner plus loin qu'on ne le voudrait par ses ... ses mêmes copains. Pour une raison qui m'échappe, beaucoup de garçons quand ils sont avec d'autres garçons font des choses qu'ils ... qu'ils n'oseraient jamais faire quand ils se retrouvent seuls, et je ne voudrais pas que toi ... toi, tu perdes ta ... ta grande capacité à raisonner et à prendre tes propres décisions.

SIMON : (Soupir.) T'inquiète.

ERIC : Ta mère et moi, on en a discuté et on ... on pense qu'une petite pause sans tes amis te ferait le plus grand bien. On fixe ça, ce week-end ? (Il s'approche de lui pour l'embrasser.) Tu sais, Simon ? Tu as de jolies mains, mais quand tu as deux doigts dressés sur un poing fermé, on n'aime pas.

SIMON FINIT PAR RECONNAÎTRE SES TORTS. ERIC S'EN VA.

SIMON (parlant tout seul) : Si maman m'aime tant que ça, comment ça se fait que je ne vois plus son fils, mais uniquement le tien ? Ton fils !

 

SCENE 9 - SALON : ANNIE ET ROSIE NOURRISSENT LES JUMEAUX TOUT EN REGARDANT LA TELE.

ROSIE : Les bébés me rappellent ce tableau. Tu vois, celui avec une femme qui a les yeux qui te suivent partout. Tu vois ?

ANNIE : Tu veux parler de la Joconde ?

ROSIE : Ah oui, c'est ça.

ANNIE : C'est normal que leurs yeux suivent tes mouvements, comme tous les êtres humains.

ROSIE : Ca fait bizarre. Je n'aime pas ça.

SOUDAIN, ON ENTEND CLAQUER LA PORTE.

MATT (en arrivant) : Je suis là.

ANNIE : Alors, comment va mon fils numéro un ? (Matt embrasse sa maman, puis Rosie.)

ROSIE : T'en as tellement que t'es obligée de les numéroter ?

ANNIE : Pourquoi tu sens le produit ménager ?

MATT : Je ne sens rien du tout.

ERIC (en arrivant) : Ah !

MATT (tombant sur Eric) : Ah ! (Etreinte.)

ERIC : C'est curieux. D'où vient cette odeur de citron ? C'est toi ?

MATT : Oh ! Euh ... C'est le parfum de mon nouvel adoucissant. Enfin, je crois. Euh ... bon. Enfin, j'ai ... j'ai terminé mon service à l'hôpital et j'ai eu envie de passer vous faire un coucou. Alors, un coucou.

ANNIE : Nous passons bientôt à table. Tu n'as pas oublié où est la machine à laver.

PUIS, ON PASSE AUX INFORMATIONS.

UN PRESENTATEUR : Nous interrompons notre programme pour un flash spécial.

PUIS VIENT LA VOIX DE LA JOURNALISTE DE CANAL 8, CARRIE CHADWICK.

CARRIE : Si vous devez passer par le centre ville, évitez les rues Flower et Hope. Suite à une rupture de canalisation, le secteur est inondé. La dépêche qui vient de tomber à la rédaction risque de mettre la ville en émoi.

PUIS VIENT UNE AUTRE INFORMATION.

CARRIE : L'entraîneur de l'équipe féminine de basket-ball du lycée Kennedy, Jason Cleary, a dissout de son propre chef, l'équipe dont il est responsable. (On voit arriver Mary et Lucy.) Malgré l'impressionnant record de points marqués par les Lady Wildcats au cours des dernières rencontres, Mr. Cleary a, contre toute attente, révoqué les membre de l'équipe pour des raisons qui, pour l'instant, restent inconnues. Ici, Carrie Chadwick en direct du studio de Glenoak. Nous reprenons notre programme normale.

ROSIE S'EN VA LE DIRE A SIMON. TOUT LE MONDE EST ATTERREE PAR CETTE NOUVELLE.

ERIC (à Mary) : Salut ! Alors, bonne journée ?

MARY HESITE UN MOMENT POUR LUI REPONDRE.

 

SCENE 10 - CHAMBRE DE SIMON / SALON : ROSIE ENTRE DANS LA CHAMBRE DE SIMON.

SIMON : Tu ne peux pas frapper ?

ROSIE : Personne ne le fait pour moi. Viens vite en bas.

SIMON : Je n'ai pas envie. Maman est furieuse après moi, je suis puni et si tu veux savoir, j'ai eu une mauvaise journée.

ROSIE : L'entraîneur de basket-ball de Mary a dissout l'équipe. C'est ce qu'ils ont dit à la télé. Tout le monde l'a entendu et Mary vient de rentrer à la maison.

SIMON : Si Mary a une pire journée que la mienne, elle a peut-être besoin que je l'aide.

SIMON, HAPPY ET ROSIE QUITTENT CHAMBRE ET SE RENDENT AU SALON POUR ECOUTER MARY. CETTE DERNIERE LEUR FAIT PART DE TOUTE SON HISTOIRE.

MARY : Voilà ! On était assises devant l'entrée du gymnase. On attendait le coach pour commencer l'entraînement. Quand il est arrivé, il a fermé la porte avec un cadenas. Enfin, il n'a pas le droit de faire ça. Il faut le faire virer. A mon avis, il est de mèche avec quelqu'un.

ERIC : C'est curieux, je n'ai jamais entendu une telle chose, auparavant.

LUCY : Je ne connais aucun précédent à cette affaire. Nous n'avons jamais eu à traiter sur un cas identique au Conseil.

MARY : C'est totalement illégal. C'est ma dernière année. Ce n'est pas pour rien que j'ai obtenu une bourse pour jouer au basket. Il faut absolument que quelqu'un fasse quelque chose.

SIMON : Et tu sais pourquoi il a fait ça ?

COMME MARY NE REPOND PAS, ANNIE DEMANDE AUX ENFANTS D'ALLER DANS LEUR CHAMBRE. SEULE, MARY RESTE.

ANNIE : Très bien. Le spectacle est terminé. Circulez ! Il n'y a rien à voir. Allez dans vos chambres. Je vous appellerai quand le dîner sera prêt. Allez ! Allez ! Zou !

TOUS LES ENFANTS, EXCEPTEE MARY, MONTENT DANS LEUR CHAMBRE. SIMON ET MATT S'ARRÊTENT UN MOMENT.

SIMON (à Matt) : C'est toi qui sens le produit d'entretien ?

MATT REPOND PAR UN MURMURE. DES QUE SIMON FERME LES PORTES COULISSANTES, MARY ET SES PARENTS CONTINUENT DE DISCUTER.

ERIC : Alors ?

MARY : Alors, il paraît que certaines filles ont de si mauvaises notes que le coach refuse de les laisser jouer jusqu'à ce qu'elles s'améliorent.

ERIC : Est-ce que ... tu fais partie ... de ces filles ?

MARY : Je n'en suis pas sûre, mais s'il maintient sa décision, ça veut dire plus d'équipe, plus de saison et plus de bourse d'études, évidemment. Oh ! Sans parler de l'humiliation subie par l'équipe dont ... dont on aura du mal à se relever.

ERIC : Oui, nous comprenons tes craintes, ma chérie, d'autant plus que les medias se sont déjà emparé de l'affaire et dans ... dans un jour ou deux, tout le monde sera au courant. Mais ne t'inquiète pas.

ANNIE : Nous allons en discuter avec ton coach et tirer l'affaire au clair.

MARY : Je crois que c'est assez clair comme ça.

ANNIE : Tu nous a très bien tout expliqué, mais je tiens quand même à parler au coach.

MARY : J'espère que t'en sauras un peu plus.

MARY QUITTE LA PIECE.

ANNIE : Je ne voudrais pas t'alarmer avec mes scenarios-catastrophes, mais nous ne pourrons jamais payer les frais d'université de Mary si elle ne décroche pas une bourse d'études.

ERIC : Non, non, je sais.

 

SCENE 11 - CHAMBRE DE SIMON : SIMON PASSE SON TEMPS A TOURNER EN ROND.

ROSIE : Qu'est-ce que tu fais ?

SIMON : Moi, rien. Papa et maman m'ont interdit de voir mes copains, ce week-end.

ROSIE : Tu peux me voir, moi.

SIMON : Ce n'est pas pareil. Toi, t'es pas un mec. Mes potes et moi, on est des vrais, même que j'ai des poils qui poussent sur le torse.

ROSIE : Fais voir.

SIMON LES LUI MONTRE. ROSIE NE PEUT PAS S'EMPÊCHER D'Y TOUCHER.

SIMON (criant de douleur) : Aaah !

ROSIE : Oh ! Désolée, je croyais que c'était une peluche.

SIMON : Absolument pas, c'était un poil et c'était le seul que j'avais.

ROSIE : Si t'es un mec comme tu dis, il va repousser. Matt et papa en ont pleins.

SIMON : Moi aussi, mais quand j'en aurais envie. Pour l'instant, eh bien, je ... je préfère rester comme ça.

ROSIE : Ouais, bien sûr. Moi, avec ou sans poil sur la poitrine, je peux être quelqu'un d'aussi cool que tes copains.

SIMON : Ca m'étonnerait. La moitié des trucs qu'on fait entre mecs, ça te donnerait envie de vomir.

ROSIE : Je peux regarder les jumeaux manger. Alors, rien ne pourra me donner envie de vomir.

SIMON SE MET A ROTER.

ROSIE (en riant) : Hm ! Hm ! Dégoûtant !

PUIS, IL FAIT PLUSIEURS FAUX PETS.

ROSIE : Moi, je n'ai pas besoin de faire semblant.

HAPPY ABOIE ET QUITTE LA CHAMBRE. ROSIE S'ECLATE DE RIRE.

 

SCENE 12 - CHAMBRE DE MARY ET LUCY : MATT A UNE CONVERSATION EPINEUSE AVEC MARY.

MATT : Non, mais tu te rends compte que t'es tombée pile poil dans le piège de la terminale ? Tu croyais vraiment que personne ne s'apercevrait que tes notes allaient plonger ? Il faut vraiment être immature et inconséquente pour gâcher ainsi son année de terminale.

MARY : Sauf si on décroche une bourse d'études, mais ça, tu ne sais pas ce que c'est ?

MATT : Maman a eu deux bébés, papa a fait un infarctus, tu ne crois pas que ça suffit ? Ils ont assez de soucis comme ça pour que t'évites de leur en créer davantage. Je dois tenir ton rôle d'ainée, maintenant. (Mary soupire.) Comment veux-tu que nos parents te demandent de les aider si déjà tu n'es pas fichue de te prendre en charge ?

MARY : C'est bon ! Tu es mal placé pour parler du rôle de l'aînée. Je vais devoir supporter longtemps tes sermons ?

MATT : Jusqu'à ce que ça rentre.

MARY (l'expulsant de la pièce) : Sors de ma chambre ! Tu me rends malade avec ton odeur de citron.

DES QUE MATT SORT DE LA PIECE, MARY FERME DIRECTEMENT LA PORTE.

 

SCENE 13 - CUISINE : LUCY AIDE ERIC A REMPLIR LE LAVE-VAISSELLE.

ERIC : Comment ça s'est passé au Conseil, aujourd'hui ?

LUCY : Merci de t'y intéresser. Je sais que c'est un simulacre de tribunal, mais ... ça me donne de l'importance. Je sais que c'est un petit peu débile.

ERIC : Mais ... euh ... Lucy, ton rôle dans ce Conseil a son importance. En fait, je dirais que par certains aspects, elle ressemble un peu à ce que je fais. Les gens reviennent me voir, ils me disent ce qu'ils ont pensé, comment ils ont agi, ce qu'ils ont ressenti, je les écoute et je leur donne mon point de vue. Je les mets en garde des conséquences que telle pensée, telle comportement ou telle croyance peut avoir sur eux. Tu penses que les élèves que tu as jugés ont quitté la salle avec une nouvelle vision des choses qui modifierait leur comportement ?

LUCY : Je ne sais pas.

ERIC : Eh ben, ton rôle est d'essayer de leur présenter une autre perspective de la vie. Le reste leur appartient. Ils sont libres de choisir de quel côté aborder la vie. Ca peut paraître peu, mais c'est déjà beaucoup.

LUCY : Apparemment, papa, nous avons beaucoup de choses en commun.

ERIC : Nous avons un tas de choses en commun. Ca, c'est juste une parmi tant d'autres.

LUCY : Ton travail est bien plus difficile qu'il en a l'air.

ERIC : Oui, je dois admettre qu'il y a des jours ... Enfin, comme on dit, change en toi ce que tu souhaites voir changer dans le monde.

LUCY : C'est dans la Bible ? C'est quel Saint qui a dit ça ?

ERIC : C'est Gandhi.

LUCY : Oh ! J'essaierai de m'en souvenir.

ERIC : C'est plus facile à dire qu'à faire. (Il l'embrasse.)

LUCY : Amen !

 

SCENE 14 - COULOIR / CHAMBRE DE SIMON : ROSIE SE PROMENE DANS LE COULOIR TANDIS QUE MATT CHERCHE DU LINGE DANS LE PLACARD. EN PASSANT, ELLE LUI DONNE UNE GROSSE FESSEE. DES QU'IL SE RETOURNE, ROSIE SE MET A ROTER DEVANT LUI EN RIANT.

ROSIE : Matt ! Tu peux m'expliquer ce que ça veut dire ...

TOUT A COUP, ROSIE SE MET AUSSI A FAIRE UN DOIGT D'HONNEUR. MATT LUI FAIT DE GRANDS YEUX, L'EMMENE DANS LA CHAMBRE DE SIMON ET LA JETTE SUR SON LIT.

MATT (à Simon) : Rosie m'a fait un de tes trucs de mecs. Ca ne peut venir que de toi.

SIMON : Comme si elle m'écoutait.

MATT : Non, mais apparemment, elle t'observe.

SIMON : Bon, ça va. Et c'est quoi, cette chasse aux sorcières ? Je faisais l'imbécile devant le collège avec les copains après les cours et j'ai fait un doigt. Maman m'a vu et le principal aussi.

ROSIE : Moi aussi, je l'ai vu. D'ailleurs, il remuait les fesses en même temps. C'était ... super trognon.

SIMON : Toi ! La ferme !

ROSIE HAUSSE LES EPAULES.

MATT : Ca n'a pas déplu à tout le monde.

SIMON : T'as déjà fait un doigt, non ?

MATT : Si j'avais fait un doigt ... Encore, ce serait si, S majuscule, je ne l'aurais certainement pas fait devant le lycée et j'aurais fait semblant de faire atterrir un avion.

SIMON : J'ai été victime d'un malencontreux télescopage de contretemps.

MATT : C'est plutôt un malenconteux télescopage de manque de jugement, parce que si tu avais fait preuve d'un minimum de jugeote, tu aurais regarder autour de toi avant de faire ça.

SIMON : J'ai été pris dans la frénésie du moment. Ca ne fait pas de moi un criminel. Ca fait de moi un vrai mec.

MATT : Aaah ! Je te comprends, crois-moi. Mais vois-tu, en grandissant, j'ai appris qu'être un mec, c'était une chose et devenir un homme, c'en est une autre. Ces trucs de mecs n'ont rien à voir avec le fait de devenir un homme. Un homme s'adapte à son entourage sans choquer les gens qu'il aime. Il est attentif à eux et essaie de les protéger. Un homme est responsable de ses actes.

SIMON : C'est tout ?

MATT : Oui.

SIMON : Je trouve ça un peu léger. Tu dois oublier pas mal de choses.

MATT : Ca semble plus facile que ça en a l'air.

SIMON : Ca, c'est sûr. Mais en attendant, eh ben, on se marre bien entre copains en faisant tous ces trucs de mecs et après, quand on aura grandi, on s'apercevra que tout ça, c'était stupide et grâce à toi, j'ai fait un grand pas. Ca m'a fait sept ans d'avance. Rien ne sera plus jamais pareil parce que à chaque fois que je rentrais ou à chaque fois que je penserais "Vas-y ! Crache sur Darryl." et une petite voix dans ma tête me dira "C'est stupide.". Je te remercie, Matt. Je te remercie d'avoir fait de moi un homme.

ROSIE : Ouais, merci.

MATT : Euh ... euh ... Je suis désolé. Dis, ça te branche de ... de venir chez moi demain soir avec mes copains ? On va commander des pizzas et regarder le match.

SIMON : Je te passe un coup de fil.

ROSIE : Ca marche !

MATT SE LEVE.

MATT : Oh ! Au fait, ce truc sous le bras ...

SIMON : Faux pet.

MATT : Oui, maman a horreur de ça.

ROSIE : Elle finira par s'y habituer.

MATT : Elle déteste le mot, pas le fait de faire le bruit. Et pour ce qui est de ... de son exécution, t'aurais besoin d'un peu d'entraînement.

SIMON : Hum ... Excuse-moi. Mais t'as pas d'autres chats à fouetter ? C'est vrai, quoi. Tu pourrais aller voir les jumeaux et leur parler de prostate et d'impôts.

MATT : Tu me remercieras un jour.

SIMON : Oooh ! Mais bien sûr. T'as qu'à croire.

MATT FAIT DES FAUX PETS, CE QUI FAIT RIRE ROSIE. PUIS, IL SORT DE LA CHAMBRE.

 

SCENE 15 - CHAMBRE DES PARENTS : ERIC ET ANNIE DONNENT LE BIBERON AUX JUMEAUX ET PARLENT DE SIMON.

ANNIE : Tu crois que Simon a raison ? Je ne comprends pas ses trucs de mecs parce que je n'en suis pas un ?

ERIC : Admets que c'est fichu, différemment, mais ça, tu le sais déjà.

ANNIE (en riant) : Eh oui.

ERIC : Mais Matt ne semble pas en avoir souffert. Il a été élevé par un père et une mère qui n'était pas un mec et non pas par un père et un mec. Beh ...

ANNIE : Oui.

ERIC : Et Simon se comportait comme ... euh ...

ANNIE : Comme un mec. Oui, je sais.

ERIC : Non, comme un ado de treize ans qui fait le malin devant ses copains. Il s'en remettra.

LE TELEPHONE SONNE. MARY ARRIVE A CET INSTANT.

ERIC : Ah ! Oh ! (à Mary) Tu peux m'aider ?

ANNIE (en décrochant) : Allô ? (...)

MARY PREND LA RELEVE D'ERIC.

ERIC : J'ai une petite crampe ! Oooh ! Aaah !

ANNIE : Merci de votre appel. (Elle raccroche.) C'était mademoiselle Russell. Il semblerait que le veto sur l'équipe ait soulevé un tollé général. Mr. Cleary a été obligé de décrocher son téléphone.

ERIC : Aaah ! C'est pourquoi ça sonnait toujours occupé.

ANNIE : Mademoiselle Russell a prévu de réunir le Conseil extraordinaire demain après-midi.

MARY : Cool ! Vous allez venir, j'espère ?

ERIC : Mais oui, enfin, nous avons rendez-vous avec la principale de Simon, mais nous viendrons, bien sûr. Oui, nous aimerions entendre ce que le coach et mademoiselle Russell ont à dire.

MARY : Vous n'allez pas en croire vos oreilles.

ANNIE : C'est ce que je crains.

MARY S'EN VA. MATT ARRIVE.

MATT : Désolé de vous interrompre, mais ça ne vous ennuie pas si je reste à la maison, ce soir ? L'un de mes voisins est vraiment très bruyant.

ANNIE : Oooh ! Non, bien sûr.

MATT : J'ai besoin d'un peu de tranquillité pour réfléchir à un tas de trucs.

ERIC : Et on ne peut pas t'aider à réfléchir à un de ces trucs ?

MATT : Non, c'est un ensemble de choses, les ... les cours, la vie, mon retour à la maison, ce genre de truc.

ANNIE : Ah !

MATT S'EN VA.

ERIC : Ah oui, ce genre de truc.

 

LE LENDEMAIN ...

 

SCENE 1 - BUREAU DU COLLEGE : SIMON ET SES PARENTS SONT CONVOQUES AU BUREAU DE LA PRINCIPALE.

Pr. GORDAN : Vous ne serez pas surpris de savoir que le geste de votre fils est déplacé dans une enceinte de lycée.

ANNIE : Nous considérons son geste déplacé aussi bien à la maison que partout ailleurs.

Pr. GORDAN : Le réglement du lycée prévoit trois jours de renvoi pour ce genre de cas.

ANNIE ET SIMON ONT DU MAL A LE CROIRE.

ERIC : Ecoutez, je ne veux pas prendre sa défense, mais trois jours, ça me paraît quelque peu exagéré, mademoiselle.

Pr. GORDAN : Le comportement de Simon entre dans la catégorie harcèlement, outrage et gestes indécents.

ANNIE : Simon est un bon élève et son dossier scolaire est excellent. Pour ce qui est de son geste, il est vrai qu'il était grossier et outrageant, mais ça ne va pas plus loin que ça et ... et il s'est excusé auprès de nous ainsi qu'auprès de vous. Simon n'est pas et ne sera jamais un petit voyou irrespectueux qui harcèle les gens.

Ps. GORDAN : Je suis désolée, mais nous parlons du règlement intérieur de l'établissement.

ANNIE (en colère) : Non, mademoiselle. Si vous nous aviez bien écoutés, vous auriez compris que nous parlons de mon fils ... Allons-nous-en.

ANNIE S'APPRÊTE A PARTIR.

ERIC (à Simon) : Viens.

Ps. GORDAN : Je suis navrée, Révérend Camden, vous devriez parler à votre épouse.

ERIC : Oh ! Comptez sur moi. Je lui dirai qu'elle a eu raison.

 

SCENE 2 - EN VOITURE : SIMON ET SES PARENTS SORTENT DU COLLEGE ET MONTENT DIRECTEMENT DANS LA VOITURE.

ANNIE (à Simon) : Hé ! Ca va aller ? (Simon ne répond pas.) On trouvera une solution. Simon, mon chéri, nous ferons des choses qu'on n'a pas le temps de faire.

SIMON : Ce n'est pas ça, c'est juste que ... Hier, j'ai ... j'ai cru que tu ne voulais plus de moi.

ANNIE : Comment ça ?

SIMON : Ton fils.

ANNIE : Quoi ?

SIMON : Je t'ai entendue dire à papa que ton fils a fait ci, que ton fils a fait ça. T'as pas arrêté de le dire.

ERIC : Le pneu avant est un peu dégonflé. Ce n'est pas génial pour conduire.

IL SORT DE LA VOITURE.

ANNIE : Ce n'était pas ce que j'ai voulu dire, c'est sorti comme ça.

SIMON : C'est exactement ce qui s'est passé avec mes doigts devant le collège. C'est sorti comme ça. Et apparemment, on a un truc en commun, maman.

ANNIE : Apparemment, oui. Je crois que j'étais hors de moi parce que je trouve ce geste si ...

SIMON : ... vulgaire et indécent.

ANNIE : Oui. C'était aussi quelque chose de très ordinaire. C'est comme si les garçons qui faisaient ce geste n'étaient pas assez intelligents pour réfléchir ou s'exprimer convenablement. Je me souviens encore du jour où tu es né. J'étais dans cette clinique, là toute seule. Je te tenais dans mes bras. Je te dévorais des yeux. Et je me disais comme c'est merveilleux d'avoir mis au monde ce petit être extraordinaire et aujourd'hui, toi, Simon Camden, tu as grandi et tu es devenu une des personnes les plus extraordinaires que je connaisse. Est-ce que tu peux imaginer que même si c'était un truc qui se fait entre mecs, j'ai été extrêmement déçue de te voir faire quelque chose d'aussi ordinaire ?

SIMON : Je suis désolé, maman.

ANNIE : Moi aussi, mon chéri. Pour ton fils, aussi. Je t'aime, mon fils.

SIMON : Je t'aime, maman.

PENDANT LEUR ETREINTE, ERIC SE MET A LES OBSERVER.

 

SCENE 3 - LYCEE (DU CÔTE DE MARY) : MARY ET QUELQUES FILLES DE L'EQUIPE SE RETROUVENT.

COREY : Vous avez vu ce qu'ils ont dit aux infos sur l'équipe ?

DANNY : On l'a vu au journal. Pour qui il se prend, le coach ? Il vous empêche de faire vos preuves. Vous aviez une chance de gagner le championnat.

MARY : Il paraît que c'est à cause d'une histoire de notes.

GREG : Et alors ? Si vous obtenez le minimum requis par la ligue, eh bien, c'est tout ce qui importe. C'est écrit noir sur blanc dans les statuts de la ligue. Cleary devrait peut-être y jeter un coup d'oeil.

MARY : Ouais ! Où est-ce qu'on peut trouver un exemplaire ?

DANNY : Au bureau de la ligue. T'as qu'à leur passer un coup de fil.

TROIS DE CES FILLES SONT D'ACCORD.

GREG : Bonne chance, les filles.

DANNY : Salut et courage !

MARY : Merci.

COREY : Merci.

MARY : T'as une pièce ?

SCENE 4 - LYCEE (DU CÔTE DE LUCY) : LE BRUIT SE REPAND EGALEMENT DANS LA CLASSE DE LUCY.

ROD : Elles ont été contrôlées positives. C'est pour ça qu'il a dissout l'équipe.

LUCY : Quoi ?

SHELBY : J'ai entendu dire que les filles de l'équipe achetaient leur devoir. C'est pour ça que le coach les a suspendues.

LUCY : D'où vous sortez ça ?

ROD : J'ai entendu aussi qu'ils allaient procéder au tranfert de une ou deux joueuses russes pour les aider à gagner le championnat. Et avec les chutes de l'économie de l'Ex-Union Soviétique, ça prend tout son sens.

LUCY : Dans quel monde on vit ?

ROD : Tu sais ce qui s'est passé, toi ?

LUCY : Je ne suis pas censée le dire, mais elles ont des notes minables.

ROD : C'est ça ?

LUCY REPOND OUI. ROD EST SCEPTIQUE.

ROD : Hum ... Tu te paies ma tête.

SHELBY : Je me disais que si on en parlait à la télé, ça ne pouvait être que grave.

ROD : La journaliste s'est arrangée pour rendre le sujet croustillant.

LUCY : Surtout, ne le dites à personne. O.K. ? J'ai promis à Mary de ne rien dire.

ROD : Pas de problème.

SHELBY : Ca marche.

LUCY : Je compte sur vous, hein. Allez ! A tout à l'heure.

 

SCENE 5 - APPARTEMENT DE MATT ET JOHN : MATT ENTRE DANS SON APPARTEMENT ET RETROUVE SHANA.

MATT (à Shana) : Je sais qu'on devait bosser. Je suis désolé pour le retard, mais j'ai eu un empêchement. Mes parents m'ont demandé de garder les jumeaux.

SE LASSANT DU BRUIT, MATT SE FRACASSE LA TÊTE CONTRE LE MUR.

MATT (en hurlant) : Je ne peux pas continuer à vivre comme ça.

SHANA : Tu es sûr que ça va ?

MATT : Non, ça ne va pas. Le coach de l'équipe de basket de Mary a provisoirement annulé les matchs parce que les notes des joueuses, y compris celles de Mary, sont mauvaises, Simon était surpris en train de faire un doigt devant l'école et a été renvoyé, Rosie m'a fait un doigt et m'a demandé ce que ça voulait dire.

SHANA : (Rire.) Et qu'est-ce que tu lui as dit ?

MATT : De poser la question à mon père, ce qui aurait été drôle à part que mes parents doivent s'occuper des deux bébés. Mon père a fait un infarctus et mon frère et mes soeurs ont complètement perdu la tête. (Shana continue de rire.) Si mon père a fait une crise cardiaque, c'est qu'il y a une limite à tout et qu'il ne peut pas s'occuper de tout. Et ça, personne ne le comprends, à part moi.

JOHN (en arrivant) : Salut !

SHANA : Salut !

JOHN (à Matt) : Ca ne va pas ?

MATT : Euh ... Bien ... Il y a des tas de problèmes chez moi. Tu sais, avec l'état de mon père et tout ça et ... Je crois qu'il faut que ... que je retourne là-bas.

JOHN : Quoi ? Ce sont tes parents qui t'ont demandé de revenir ?

MATT : Non, mais tu sais comment ils sont ? Ils ne me demanderaient jamais ça, ne serait-ce que par fierté.

JOHN : Je vois. Je ne peux pas payer le loyer de l'appartement tout seul, alors, j'espère que tu me tiendras au courant lorsque tu auras fini de penser.

MATT : Oh oui, bien sûr. Ca va de soi.

JOHN REPART, CONTRARIE.

MATT : Pfff ! C'est quoi, son problème ? Tu sais si ... si je dois ... si ... enfin, si je dois retourner chez moi, c'est avant tout pour mes parents, euh ... ce ... ce n'est pas pour moi.

SHANA : T'en es sûr ?

MATT : Oh oui, j'en suis sûr. Oui.

SHANA : Si tu le dis ...

MATT : Oui.

 

SCENE 6 - ABORDS DU LYCEE : MARY REJOINT LES FILLES DE L'EQUIPE TANDIS QUE LA JOURNALISTE ET SON CAMERAMAN ATTENDENT Mr. CLEARY POUR L'INTERVIEWER.

MARY : Danny avait raison. Le règlement de la ligue stipule que les joueurs doivent avoir au moins 6 de moyenne pour pouvoir jouer, mais c'est tout.

MAGGIE : Génial !

LE COACH CROISE LES FILLES AU PASSAGE, CARRIE ET SON CAMERAMAN LE POURSUIVENT.

CARRIE : Mr. Cleary, un commentaire sur cette révocation sans précédent d'une équipe par son entraîneur.

MAIS Mr. CLEARY NE DEMANDE QU'A NE RIEN DIRE. ALORS, CARRIE SE TOURNE VERS MARY ET LES FILLES.

CARRIE : Hé ! J'espère que je ne vous interrompts pas. Je suis Carrie Chadwick de Canal 8. Alors, il paraît que les Lady Wilcats sont exclues de la compétition ? L'équipe n'est pas morte ?

LES FILLES : Non.

CARRIE : Je sais qu'après la réunion tout à l'heure, l'entraîneur doit faire une déclaration, mais il s'agit d'une déclaration officielle et les déclarations officielles ne sont pas toujours partiales, si vous voyez ce que je veux dire.

MAGGIE : Oh ! Ca, oui !

ELAINE : Mr. Cleary n'avait pas le droit de faire ça.

CARRIE : Non, sans rire ?

 

SCENE 7 - ENTREE DE LA MAISON : LUCY S'OCCUPE DES JUMEAUX AVEC SIMON ET ROSIE. ANNIE ET ERIC S'APPRETENT A PARTIR POUR LA REUNION DE Mr. CLEARY.

LUCY : Ne vous inquiétez pas. Tout se passera bien.

SIMON : Oui, ils sont entre de bonnes mains.

SOUDAIN, ROSIE S'ENTRAÎNE A IMITER LES PETS. ANNIE EST CONSTERNEE PAR LE BRUIT.

SIMON : Ce n'est rien. Elle essaie de faire un truc de mecs.

LUCY : Ca avec le bras ? Ce n'est pas un truc de mecs.

SIMON : Qu'est-ce que t'en sais ?

LUCY : Quoi ? C'est vrai. N'importe qui peut le faire.

ELLE Y PARVIENT AUSSI. SIMON ET ROSIE S'ECLATENT DE RIRE.

ERIC : Ne vous inquiétez pas. On sera de retour très vite. Tout ça sera réglé en deux temps trois mouvements. Allez !

ANNIE : Allons-y !

ERIC ET ANNIE SORTENT DE LA MAISON. ROSIE EN PROFITE POUR REPETER LES GESTES.

LUCY (à l'un des jumeaux) : Aaah ! Ne fais pas attention.

 

SCENE 8 - GYMNASE DU LYCEE : LES PARENTS DES ELEVES DES JOUEUSES DE BASKET ASSISTENT A LA REUNION EXTRAORDINAIRE DE MADEMOISELLE RUSSELL ET Mr. CLEARY.

ANNIE (en entrant dans le gymnase) : Euh ... Excusez-moi.

ERIC : Excusez-moi. Pardon.

MARY (dès l'arrivée de ses parents) : Hé ! Je suis là.

ANNIE : Bonjour.

UNE FEMME : Bonjour, les Camden. Ravie de vous voir.

ERIC : Bonjour.

ANNIE : Bonjour, Dee Dee.

DEE DEE : Bonjour. Comment ça va ?

Pr. RUSSELL (en entrant) : Allons-y ! Venez.

Mr. CLEARY : Oui, je vous suis.

DE PLUS EN PLUS DE PERSONNE SE METTENT DEVANT LA PORTE ET BAVARDENT BEAUCOUP. SHELBY ET ROD ESSAIENT DE LES FAIRE TAIRE.

SHELBY : Chhht ! Chhht !

ROD : Si vous vous taisiez, on pourrait entendre quelque chose.

CARRIE (en arrivant) : Dix dollars si vous me laissez votre place.

ROD : Vingt dollars et on vous laisse les deux. Lucy nous racontera, de toute façon.

SHELBY : Oui.

ET LA REUNION COMMENCE.

Pr. RUSSELL : Vous devez vous poser beaucoup de questions au sujet de la décision qu'a prise notre entraîneur, c'est pourquoi je lui ai demandé de venir s'en expliquer, de répondre à vos questions. Mr. Cleary ?

Mr. CLEARY : Mesdames et messieurs, j'ignore quelle version des faits vos filles ont bien voulu vous rapporter. Pour cela, j'ai demandé à ce que l'on vous distribue la courbe de leur moyenne de ces dernières semaines. Je sais que vous ne recevez pas les notes de vos filles semaine après semaine, mais moi si. Et je suis prêt à parier que plus d'un parmi vous sera assurément surpris de découvrir l'état du désastre.

ERIC (à Mary) : Tu ne t'étais pas aperçue que tes notes chutaient ?

Mr. CLEARY : Je tiens à vous signaler que malgré mes avertissements répétés et les propositions de soutien scolaire, les membres de cette équipe féminine n'ont rien fait qui puisse faire remonter leurs notes.

MERE D'UNE ELEVE : Monsieur, les notes de ma fille, c'est mon affaire, pas la vôtre. Vous êtes juste leur entraîneur de basket.

Mr. CLEARY : Je vous l'accorde, mais en tant qu'entraîneur, mon devoir est de faire mon possible pour leur assurer un avenir et je pense que leur avenir dépend de leur travail scolaire. Je fais ça dans leur intérêt.

PERE DE COREY : Est-il vrai que les filles ont consulté la question des notes dans les statuts de la ligue de basket ?

Mr. CLEARY : Oui, mais la moyenne stipulée dans les statuts est bien en-dessous du niveau acceptable, en particuliers pour ces filles.

PERE D'UNE ELEVE : Qui êtes-vous pour dire ça ? Le basket-ball est la seule façon pour ma fille d'obtenir une bourse d'études, monsieur. Comment osez-vous lui ôter la seule chance qui lui soit offerte ?

Mr. CLEARY : Comment votre fille ose se priver de la seule chance qui lui soit offerte ? Et selon vous, comment compte-t-elle décrocher une bourse d'études avec des notes aussi mauvaises ?

AUTRE PERE D'ELEVE : On ne demande rien à l'équipe des garçons.

Mr. CLEARY : Votre fille n'a qu'à aller jouer avec l'équipe des garçons.

AUTRE PERE D'ELEVE : Quoi ? C'est vous qu'on devrait virer et qu'on devrait poursuivre pour discrimination.

ANNIE : Ne nous emballons pas.

Pr. RUSSELL : S'il vous plaît ! S'il vous plaît ! Je vous en prie, écoutez. Personne ici ne souhaite que la situation s'éternise, mais vous semblez oublier que les filles ont la solution entre leurs mains. Lorsque leurs notes remonteront, l'entraînement reprendra comme avant. En attendant, eh bien, le directeur sportif et moi-même soutenons l'entraîneur.

ERIC : S'il vous plaît. Excusez-moi, nous sommes les parents de Mary Camden. Elle est la capitaine de l'équipe. Elle participe au championnat interscolaire depuis son entrée au lycée. Elle a suivi une rééducation après une opération suite à une grave blessure afin de continuer à jouer au basket. Elle n'a ménagé ni sa peine, ni sa sueur pour y arriver et nous non plus. Notre engagement vis-à-vis des matchs et de l'équipe est peut être différent du sien, mais notre investissement n'en demeure pas moins total. (à Mary) Est-ce que tu savais que tes notes avaient chuté ? (Mary répond oui.) Aurais-tu pu faire quelque chose pour les empêcher de dégringoler ? (Haussement d'épaule et soupir.) Est-ce que Mr. Cleary vous avait  effectivement avertis de ce qui adviendrait si vos notes ne remontaient pas ? (Pas de réponse.) Alors, dans ce cas, nous respecterons votre décision.

MARY : Quoi ?

ANNIE : Je suis désolée, chérie. Ce n'est pas lui, mais vous qui avez tout fichu en l'air.

MARY SE TROUVE TRES EMBARRASSEE.

 

SCENE 9 - CHAMBRE DE SIMON : QUELQUES INSTANTS PLUS TARD, ERIC, ANNIE ET MARY REVIENNENT DE LA REUNION. TOUT EST CALME DANS LA MAISON.

SIMON : C'est trop tranquille. C'est louche.

ROSIE : Trop tranquille ?

SIMON : Mary ne ... elle ne crie pas, elle ne claque pas les portes, elle ne fait pas les cents pas. Ce n'est pas bon. Ce n'est pas bon du tout.

ROSIE : Non, pas bon du tout.

SIMON : Bouge pas, j'ai une idée.

SIMON S'EMPARE DES DEUX ALARMES DE SURVEILLANCE DONT L'UNE EST FIXEE AU COU DE HAPPY PAR UN FOULARD.

SIMON : Allez, Happy. Va voir là-haut. Va voir Mary. Va.

HAPPY DESCEND DU LIT ET SE DIRIGE DANS LA CHAMBRE DE MARY ET LUCY.

ROSIE : J'espère que cette fois, elle a compris où elle doit aller.

SIMON : Ouais, t'as raison. J'ai dû casser ma tirelire pour remplacer l'alarme de surveillance des bébés. La dernière fois que j'ai envoyé Happy en mission, elle allait se coucher sous l'arrosage automatique.

SIMON MET L'ALARME DE SURVEILLANCE SUR ECOUTE.

 

SCENE 10 - CHAMBRE DE MARY ET LUCY / CHAMBRE DE SIMON / ENTREE DE LA MAISON : MARY EST AU TELEPHONE AVEC UNE DES MEMBRES DE SON EQUIPE.

MARY : Je n'en reviens pas de ce qui s'est passé. J'ai été poignardée dans le dos par mes propres parents. (...) Je ne sais pas. A quoi tu penses ? (...)

PUIS, ON APERCOIT SIMON ET ROSIE EN TRAIN D'ECOUTER MARY.

MARY : La seconde partie me semble un peu extrême. Mais je peux assurer pour la partie où on sort manger.

SIMON : La seconde partie est un peu extrême. Là, je ne sais pas ce que ça veut dire. Mais si elle l'a dit, il y a une raison.

ROSIE : On va le dire à papa et à maman ?

SIMON : D'après toi ...

SOUDAIN, MATT APPELLE SIMON.

MATT (entendu d'en bas) : Simon, on y va. Le match va commencer. On doit encore passer prendre les pizzas.

SIMON ET ROSIE DESCENDENT RAPIDEMENT.

SIMON : T'inquiète pas, je vais mettre mon argent dans la cagnotte. C'est bien ce que font les mecs pour payer une bonne pizza ? Parier sur un match, enfin, pour couvrir les faux frais.

MATT : Oui, admettons.

ROSIE S'APPRÊTE AUSSI A PARTIR. SIMON L'EN EMPÊCHE.

SIMON : Attends ! Tu ne viens pas. T'es pas un mec.

ROSIE : Pourquoi ? Moi, je suis aussi mec que n'importe lequel de tes copains.

ANNIE (à Rosie) : Tu ne veux pas rester avec nous ? On va s'amuser avec Lucy.

ROSIE : Et mourir d'ennui. (Ses parents a du mal à croire ce qu'elle venait de dire) Je te remercie, mais je préfère passer une soirée entre mecs chez Matt.

MATT : Bah ! Je n'y vois pas d'inconvénients si de votre côté, vous ...

ANNIE : Euh ... Cette soirée entre mecs comme elle dit, il y aura qui ?

MATT : Les ... les mecs, comme d'habitude.

ROSIE : Tu sais, je vais à l'école, maintenant. Je joue dans l'équipe de football, je regarde la chaîne des clips. Il n'y a absolument rien là-dehors qui me fasse peur.

ERIC : C'est très rassurant, ma petite Rosie.

ROSIE : Hm hm !

MATT : Allez, les mecs ! On y va.

SIMON, ROSIE ET MATT SORTENT DE LA MAISON.

 

SCENE 11 - COULOIR : MARY CROISE SES PARENTS.

MARY (froidement) : Bon. Comme je n'ai pas cours demain, je peux sortir avec les filles de l'équipe manger un morceau ou vous avez décidé de me punir à cause de ce qui s'est passé ?

ANNIE : Je sais que tu es un peu sur les nerfs, mais j'apprécierais que tu changes de ton.

MARY : Excuse-moi. (On sonne à la porte.) Elles passent seulement pour me demander si ... si je peux sortir avec elles, mais je vais leur dire que je ne sors pas.

ERIC : Tu as sûrement besoin de te défouler auprès de tes amies, mais rentre tôt à la maison.

MARY : Merci.

LUCY (en passant) : Tes copines t'attendent.

MARY : Merci.

ELLE S'EN VA.

ERIC (à Lucy) : Alors ce Conseil, aujourd'hui ?

LUCY : Eh ben, il n'a pas eu lieu aujourd'hui à cause du Conseil extraordinaire pour les basketteuses.

ANNIE : J'espère que nous avons bien fait de laisser sortir Mary.

ERIC : Laissons-la. Elle a besoin de se défouler avec ses amies. Mais à son retour, on aura une petite discussion.

 

SCENE 12 - SALLE DE BILLARD : MARY PASSE UN MOMENT AVEC LES FILLES POUR ALLER MANGER ET PARLER DE CETTE REUNION AVEC Mr. CLEARY.

MAGGIE : Cette histoire, ça craint.

COREY : C'est vrai. Les garçons ne se seraient pas laissé faire. Aucune équipe de la ligue n'a été confrontée à ce problème.

MARY : Aucune autre équipe au monde n'a été confrontée à ce problème et je n'apprécie pas, mais alors, vraiment pas de servir d'exemple en particulier pendant ma dernière année.

COREY : T'as raison. C'est la dernière année où on joue au basket au lycée. Je trime depuis la sixième pour intégrer l'équipe et un coach décide de faire de l'abus de pouvoir.

ELAINE : Tu m'étonnes. Cleary est un cas.

MARY : Au moins, votre père n'a pas pris la parole pour vous humilier devant tout le monde et vous poignarder dans le dos.

KAREN : Ils étaient de mèche, enfin, tu as entendu mademoiselle Russell ?

MAGGIE : Cette histoire va finir par me rendre folle. Moi, ce que je voudrais, c'est aller au gymnase et ... vous savez ?

TOUTE L'EQUIPE : Ouais, on sait.

MARY : Ne dis rien, on sait.

ET LE PIRE RESTE A VENIR.

 

SCENE 13 - CHAMBRE DES PARENTS : ERIC ET ANNIE SE METTENT A PARLER DE MATT.

ERIC : Tu as remarqué que Matt n'a pas reparlé de revenir à la maison depuis qu'il nous a dit qu'il était en train d'y réfléchir ?

ANNIE : J'ai l'impression que ça ne devrait plus tarder.

ERIC : Oui, mais nous ne pouvons pas prendre des décisions avant qu'il en reparle.

ANNIE : Non.

MATT, SIMON ET ROSIE ARRIVENT TRES TÔT A LA MAISON.

ANNIE : Le match est déjà terminé ?

SIMON : Non, Rosie faisait pouet-pouet à tout le monde et on nous a demandé de partir.

ANNIE : Quoi ?

ROSIE : Je ne faisais que faire le mec.

ERIC : Ah !

SIMON : Faire pouet-pouet, ça ne fait pas de toi un mec, mais un petit cochon, un petit cochon qui s'est fait virer d'une soirée de mecs.

ROSIE : Bon, d'accord, d'accord, j'aurais pu m'en passer, mais je croyais que c'était ce que les mecs faisaient quand ils étaient entre eux.

SIMON : Tu as tout faux, tu as tout faux, tu as faux sur toute la ligne.

ERIC SE RÂCLE LA GORGE.

SIMON : Génial ! Je viens de me donner une leçon. Tu peux être fière de toi.

ROSIE : Fière, ce n'est pas exactement le mot. (Soupir.)

ANNIE : Tu sais très bien ce que nous pensons des enfants qui rotent, qui postillonnent sur les autres ou qui crachent dans l'assiette du voisin ou de tout ce qui peut sortir de ton nez ou de celui des autres et bien sûr, de tout ce qui peut te passer par la tête, y compris les pouet-pouet.

ERIC EST D'ACCORD AVEC ANNIE.

ROSIE : Je sais que c'est mal élevé, mais un accident est vite arrivé et quand ça arrive, on est obligé de s'excuser. Moi, je trouve qu'il devrait arriver moins souvent.

ERIC : Bien.

ANNIE : Alors, on attend.

ROSIE : Matt, je te demande pardon.

MATT : Ce n'était pas une excuse, mais je te pardonne.

ROSIE : Je prends ce qu'on me donne.

ELLE QUITTE LA PIECE. ANNIE SE SENT SOULAGEE.

MATT : Euh ... Ca ne vous ennuie pas si je finis de regarder le match dans le salon ?

ANNIE : Vas-y.

MATT : Merci.

 

SCENE 14 - ABORDS DU LYCEE : UNE VOITURE SE GARE PRES DU LYCEE. MARY ET LES FILLES ACCOURENT VERS LE GYMNASE.

 

SCENE 15 - CHAMBRE DES PARENTS : ANNIE ET ERIC CONTINUENT DE DISCUTER.

ERIC : J'ai réalisé que je vivais dans un monde parallèle, mais il est temps que je revienne dans votre dimension. Bien sûr, Lucy s'en sort plutôt bien, mais enfin, on ne peut être et avoir été, hein ?

ANNIE : Non, mais être ou ne pas être, là est la question, mon chéri.

ERIC : Ouais.

ANNIE : Qu'est-ce que tu insinues par là que tout ce qui est arrivé dans cette maison est ta faute ?

ERIC : Ce n'est pas exactement ce que j'ai voulu dire, mais si j'avais maîtrisé la situation, si j'avais été à mon poste, j'aurais pu voir tout cela arriver.

ANNIE : Nous aimons nos enfants. Nous travaillons très dur pour être de bons parents appliqués à leur donner le bon exemple, mais arrive le moment où on se doit de les laisser partir vivre leur vie en ... en priant.

ERIC : Et pour Mary ?

ANNIE : On lui a peut-être trop laissé la bride sur le cou. Mary est une fille bien. Tout va bien se passer.

ERIC : Ouais.

ILS S'EMBRASSENT.

 

SCENE 16 - GYMNASE : EN CE TEMPS-LA, MARY ET LES FILLES VANDALISENT LES LIEUX : LE SOL EST JONCHE DE DETRITUS, LES MURS SONT COUVERTS DE GRAFFITIS ET DU PAPIER TOILETTE PENDENT AU PLAFOND, BREF ... ET A LA FIN, ELLES SE FONT ARRÊTEES PAR LA POLICE.

LA POLICE : Que personne ne bouge ! Vous êtes en état d'arrestation.

 

A SUIVRE ...

FIN.

Fait par Engelsnad

Kikavu ?

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choup37, 19.04.2024 à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

CastleBeck, Hier à 11:48

Il y a quelques thèmes et bannières toujours en attente de clics dans les préférences . Merci pour les quartiers concernés.

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