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#408 : ...Et châtiments

La famille Camden ressère ses liens après l'arrestation de Mary. Mary se rend vraiment compte des conséquences de ses actes quand elle apprend qu'elle a perdu sa bourse pour l'université, qu'elle risque d'être renvoyée de l'école et d'aller en prison. Eric et Annie demande l'aide d'une avocate qui se débrouille pour que Mary rejoigne un programme de travaux d'interêt généraux. Simon et Ruthie se sentent mal et coupables de ne pas avoir dit à leurs parents ce qu'ils savaient les intentions de Mary. Simon et Ruthie décident de visiter plusieurs lieux religieux afin d'expier leurs fautes. Matt revient habiter à la maison pour aider sa famille, mais il réalise vite qu'il a besoin de vivre seul. 

 

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Popularité


4.5 - 4 votes

Titre VO
...And Expiation

Titre VF
...Et châtiments

Première diffusion
15.11.1999

Vidéos

Famille Camden (VO)

Famille Camden (VO)

  

Photos promo

Mary Camden (Jessica Biel) en cellule

Mary Camden (Jessica Biel) en cellule

Eric (Stephen Collins), Annie Camden (Catherine Hicks), Mary Camden (Jessica Biel) & le Sergent Michaels (Christopher Michael)

Eric (Stephen Collins), Annie Camden (Catherine Hicks), Mary Camden (Jessica Biel) & le Sergent Michaels (Christopher Michael)

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Écrit par
Réalisé par

Avec

Nancy Lee Grahn (Mme Russell), Toran Caudell (Rod), Julie Marie Berman (Shelby), Christopher Michael (Sergent Michaels), Alicia Leigh Willis (Corey Conway) 

Guests

  • Amy Aquino ..... Mme Williams 
  • Allan Wasserman ..... Bill Mays 
  • Murray Rubenstein ..... Rabbi Cohen 
  • Steffani Rubin ..... Elaine 
  • Gelcys Basulto ..... Karen 
  • Ming Lo ..... Prête Bouddhiste 
  • J.J. Wall ..... Père Hartman 
  • Kelly McNair ..... Maggie 
  • David E. Willis ..... Père de Corey 

AVANT LE COMMENCEMENT DE CET EPISODE, ON VOIT DE COURTS EXTRAITS DE L'EPISODE PRECEDENT.

 

EXRAIT 1 - Mr. CLEARY ANNONCE A SES JOUEUSES LA DISSOLUTION DE L'EQUIPE.

Mr. CLEARY : Considérez la saison terminée.

LES FILLES DE L'EQUIPE : Quoi ? Mais c'est absurde.

MARY : Quoi ?

 

EXTRAIT 2 - LUCY, SHELBY ET ROD ONT UNE DISCUSSION A PROPOS DE LA DECISION DE Mr. CLEARY.

SHELBY : J'ai entendu dire que les filles achetaient leur devoir. C'est pour ça que le coach les a suspendu.

LUCY : D'où vous sortez ça ?

ROD : Et tu sais ce qui s'est passé ?

LUCY : Elles ont des notes minables.

 

EXTRAIT 3 - JOHN SE FÂCHE CONTRE MATT.

MATT : Il y a des tas de problèmes chez moi et ... je pense qu'il faut que ... que je retourne là-bas.

JOHN : J'espère quand même que tu me préviendras lorsque tu auras fini de penser.

 

EXTRAIT 4 - MARY TELEPHONE A UNE FILLE DE L'EQUIPE.

MARY : Je ne sais pas à quoi tu penses. La seconde partie me semble un peu extrême, mais je peux assurer pour la partie où on sort manger.

 

EXTRAIT 5 - Mr. CLEARY A REUNI LES FILLES DE L'EQUIPE ET LEURS PARENTS.

Mr. CLEARY : Les membres de cette équipe féminine n'ont rien fait qui puisse faire remonter leurs notes.

ERIC : Alors, dans ce cas, nous  respectons la décision du coach.

MARY : Quoi ?

 

EXTRAIT 6 - MARY ET LES FILLES VANDALISENT LE GYMNASE, PUIS SE FONT PRENDRE PAR LA POLICE.

LA POLICE : Que personne ne bouge. Vous êtes en état d'arrestation.

 

DEBUT DE L'EPISODE

 

SCENE 1 - PRISON : MARY ET LES FILLES PASSENT UN PETIT MOMENT EN PRISON. ERIC ET ANNIE ET LE Sgt. MICHAELS ARRIVENT. CE DERNIER LIBERE MARY.

ERIC (au Sgt. Michaels) : Merci beaucoup.

Sgt. MICHAELS : Si vous avez besoin d'aide pour trouver un avocat, ...

ANNIE : Quoi ?

Sgt. MICHAELS : ... nous la relâchons sur engagement de votre part et sans exiger de caution, mais ça ne restera pas là. Elle est ... Il vous faut un avocat.

ERIC : D'accord. Très bien. Merci. (à Mary) Allez, viens.

 

GENERIQUE

 

SCENE 2 - SALON : LUCY, ROSIE ET MATT PASSENT DU TEMPS DANS LE SALON. SIMON APPORTE DES CHIPS ET ILS COMMENCENT A GRIGNOTER.

MATT : Inutile de s'angoisser. Maman et papa ont dit que tout irait bien pour Mary.

LUCY : Non, ils ont dit qu'elle n'était pas blessée. Ca ne veut pas dire que tout va bien pour elle. Et j'ai au moins appris une chose au sujet du Conseil de Discipline. Quand les gens commencent à choisir leur mot en prenant des pincettes, ça ne sent pas bon.

MATT : Pas la peine de s'énerver tant qu'on ne sait pas ce qui se passe et pour le moment, on ne sait absolument rien. Quelqu'un a peut-être eu un ennui de voiture, rien de plus.

SIMON : En tout cas, papa avait l'espace entre les sourcils complètement plissés. Et pourtant, il ne louchait pas.

ROSIE : Et maman n'avait pas mis son rouge à lèvres. (Lucy fronce les sourcils.) Elle met toujours du rouge à lèvres quand elle sort de la maison, même quand elle va donner des vêtements.

SIMON : Maman avait mis du rouge à lèvres la fois où Mary avait été collée, la fois où elle avait plongé la tête d'un type dans les toilettes et même quand vous avez bousillé la voiture.

ROSIE : Pas de rouge à lèvres, c'est très mauvais signe.

LUCY : Je suis désolé, mais elle a raison.

ROSIE : Et puis, il va falloir t'y habituer parce que je suis devenue grande. Je suis au parfum.

LUCY : Mais au parfum de quoi ?

ROSIE : Au parfum de la vie.

MATT RIT BÊTEMENT. ROSIE SE MET A ROTER.

ROSIE : Excusez-moi. Ce n'était pas pour faire comme les garçons, cette fois, c'était un simple accident. Quand je suis nerveuse, j'ai l'estomac qui devient fou et je rote malgré moi.

SIMON : Moi aussi.

MATT : Bon. Si vous alliez vous coucher, je vais attendre maman et papa et je vous dirai tout demain matin.

LUCY, SIMON ET ROSIE RIT HAUTEMENT. SOUDAIN, ON FRAPPE A LA PORTE. C'EST ERIC ET ANNIE QUI RENTRENT. ENSUITE, ON FAIT SEMBLANT DE DORMIR.

ERIC : Il est tard. On parlera de tout ça, demain matin.

MATT : D'accord.

ANNIE : Les enfants !

LUCY, SIMON ET ROSIE SE LEVENT ET MONTENT DANS LEUR CHAMBRE.

ANNIE : Qu'est-ce que nous allons faire ?

ERIC : Passer quelques coups de fil et tâcher de trouver un avocat. J'avoue que je ne m'y attendais pas.

ANNIE : Ca, non. Moi non plus. Comment imaginer une chose pareille ?

 

SCENE 3 - CHAMBRE DE MARY ET LUCY : MARY RACONTE SON HISTOIRE A LUCY.

MARY : On a saccagé la salle de sport.

LUCY : Quoi ? Qui ?

MARY : Quelques filles de l'équipe et moi.

LUCY : Pourquoi ?

MARY : Je ne sais pas. On était en train de manger, on parlait de la suspension de l'équipe et ... c'est arrivé comme ça.

LUCY : Et on vous a pincées ?

MARY : Oui. Je suppose qu'on a déclenché une alarme quelque part parce que des flics ont débarqué.

LUCY : Qu'est-ce qui va se passer ?

MARY : Je n'en sais rien. Le Sgt. Michaels dit que j'aurais besoin d'un avocat.

LUCY : Ce n'est pas vrai.

MARY : Si seulement ...

 

SCENE 4 - CHAMBRE DE SIMON ET ROSIE : SIMON ENTRE DANS LA CHAMBRE. ROSIE REGARDE PAR LA FENÊTRE.

SIMON (en s'approchant de Rosie.) : Tu te souviens quand on écoutait Mary parler au téléphone ? Elle a dit un moment que ... Enfin, elle a prononcé le mot "extrême" et on ne savait pas ce que ça voulait dire, mais on se doutait que ça voulait dire quelque chose et on allait le dire à papa et à maman, mais ...

ROSIE : ... mais on a oublié.

SIMON : Parce qu'on est allés à la soirée des garçons chez Matt. Et bien, je te parie que cette fameuse chose extrême dont elle parlait, elle l'a faite ce soir. Et c'est pour ça qu'elle est dans le pétrin et que maman et papa sont aussi fâchés.

ROSIE : Si on les avait prévenus, peut-être que ce ne serait pas arrivé.

SIMON : Mais on ne l'a pas fait.

ROSIE : Alors, c'est sûr, maintenant ? On va aller au diable ? (Simon soupire.) Quand je dis aller au diable, je ne veux pas dire un vilain mot, je veux parler de l'enfer.

SIMON : Je le sais. Je te regarde comme ça parce que je pense que t'as peut-être raison.

ROSIE ET SIMON SE METTENT A ROTER.

SIMON ET ROSIE : Excuse-moi.

 

SCENE 5 - CUISINE / APPARTEMENT DE SHANA : MATT TELEPHONE A SHANA.

MATT : En fait, je n'ai plus vraiment le choix.

SHANA : De quoi tu parles ?

MATT : Je suis obligé de revenir chez mes parents. Mon père ne s'est pas encore remis de sa crise cardiaque et il ne contrôle plus vraiment la situation. Ils ont besoin de moi.

SHANA : Je pense que tu devrais attendre de savoir ce qui s'est passé avant de prendre une décision, surtout une décision importante comme celle de retourner chez tes parents.

MATT : J'attendrai, mais franchement, je ne me fais pas trop d'illusion.

 

LE LENDEMAIN ...

 

SCENE 1 - GYMNASE : ERIC EXAMINE LES DEGÂTS CAUSES PAR LES LADY WILDCATS. LA PRINCIPALE ET L'AVOCAT SONT DEJA SUR LES LIEUX.

Pr. RUSSELL (en voyant Eric entrer) : Voulez-vous m'excusez un instant.

L'AVOCAT : Je vous en prie.

LA PRINCIPALE S'APPROCHE D'ERIC.

ERIC : J'ai du mal à y croire.

Pr. RUSSELL : Moi aussi.

 

SCENE 2 - CHAMBRE DE SAM ET DAVID : SIMON ET ROSIE RECOMMENCENT A SE CULPABILISER.

SIMON : Est-ce que Mary t'a semblé différente, ce matin ?

ROSIE : Différente comment ?

SIMON : Je ne sais pas. Plus dangereuse ? Tu sais, comme ces mauvais garçons.

ROSIE REPOND OUI.

SIMON : Maman et papa n'avaient pas l'air d'aller non plus.

ROSIE : Je sais, et ça me fait peur quand ils ont cet air-là.

SIMON : Moi aussi, et rien de tout ça ne serait arrivé si on n'avait pas oublié de dire à papa et maman ce qu'on a entendu hier soir. Finalement, tout ça, c'est ma faute.

ROSIE : Je crois que c'est aussi un tout petit peu de ma faute.

SIMON : Tu ne sens pas au niveau de l'estomac comme un genre de douleur ?

ROSIE REPOND OUI.

SIMON : C'est le remord.

ROSIE : C'est quoi, ça ?

SIMON : C'est quand on se sent coupable de quelque chose et que l'estomac nous brûle.

ROSIE : Faudrait le dire à maman et papa ?

SIMON : Ils ont assez de souci en ce moment et il faut que papa ménage son coeur plus que jamais. S'il apprenait que toute cette histoire aurait pu être évitée, il pourrait bien exploser et on aurait encore plus de remords.

ROSIE : On n'en sera jamais débarrassée.

SIMON : Je ne sais pas.

ROSIE : Et ben, moi, je ne veux pas rester comme ça.  Il faut faire quelque chose. Je ne veux pas avoir des remords d'estomac, ni aller quelque part.

SIMON : Moi, je sais où, mais je ne veux pas y aller non plus. Je ne vois qu'une solution, Dieu. C'est lui qui nous a aidé à avoir Happy et des frères jumeaux et c'est lui aussi qui a fait en sorte que papa se remette de sa crise cardiaque.

ROSIE : Tentons notre chance avec lui. De toute façon, qu'est-ce qu'on a à perdre ?

SIMON : Nos problèmes d'estomacs.

ILS SE REMETTENT A ROTER.

SIMON ET ROSIE : Excuse-moi.

 

SCENE 3 - SALON : ANNIE ATTEND L'AVOCAT DE MARY.

ERIC (en rentrant de la teinturerie) : Est-ce que Bill Mays a répondu à mon message ?

ANNIE : Il a fait mieux que ça. Il a dit qu'il allait passer pour voir ce qu'il pourrait faire pour nous.

ERIC : Un avocat qui fait des visites à domicile, c'est incroyable.

ANNIE : Ben voyons, tu as baptisé chacun de ses enfants, aidé deux d'entre eux à avoir des boulots d'été et dissuadé un autre de faire un piercing. Alors, il s'est dit que c'était la moindre des choses.

ON SONNE A LA PORTE.

ANNIE : Ah ! C'est sûrement lui.

ERIC OUVRE LA PORTE.

ERIC (lui serrant la main) : Aaah ! Bill. C'est très gentil de vous être déplacé.

BILL : Mais non, c'est normal.

ERIC LE FAIT ASSEOIR DANS LE SALON. ENSUITE, IL APPELLE MARY.

ERIC : Mary !

BILL (se dirigeant vers le salon) : Bonjour, Annie. J'aurais préféré que ce soit en d'autres circonstances. (Ils se font la bise.)

ANNIE : Moi aussi, oui.

ERIC ET MARY ARRIVENT.

ERIC : Mary, tu reconnais Mr. Mays ? C'est un de nos fidèles.

MARY : Oui. Bonjour, Mr. Mays.

BILL : Bonjour, Mary.

ERIC : Il va nous aider à y voir un peu plus clair.

ANNIE : Asseyez-vous.

BILL : Je vais essayer, du moins. Alors, j'ai parlé avec madame Russell, la principale du lycée. Elle a dit que toi et tes camarades, vous alliez passer en Conseil de Discipline et que le pire qui puisse arriver, c'est l'expulsion. Désolé, mais ce n'est que le côté scolaire de l'affaire. Je n'ai pas encore parlé avec le procureur. Néanmoins, après avoir lu le rapport du Sgt. Michaels, je pense que vous serez accusées, toi et tes camarades de destruction de biens et d'agissements inconsidérés. La peine peut être une amende de 1500 dollars ou une amende représentant trois fois la valeur de tous les dommages, le tout également assorti d'une peine de prison de deux ans et demi au plus et de deux mois et demi au moins.

ANNIE : Mais Bill, est-ce que vous n'oubliez pas que Mary n'a que 17 ans ? Elle est encore mineure.

BILL : A 17 ans, elle est presque une adulte et elle ne sera certainement pas à regarder comme une enfant mineure par le tribunal. Cependant, il existe une sorte de peine de substitution que je vais demander en ton nom. Cela s'appelle le programme de diversion. C'est un programme qui a pour objectif de détourner certaines personnes du système judiciaire. Il comprend une mise à l'épreuve, des travaux d'intérêt général, des rencontres avec un conseiller, des cours sur les conséquences pour les  victimes et tout ce que l'agent de probation jugera nécessaire d'inclure. Tu n'as pas le droit à l'erreur. Si tu as d'autres ennuis au cours de la période probatoire, le programme ne sera plus une option. Mais si tu n'as aucun problème jusqu'à la fin du programme, ta condamnation sera finalement annulée, comme si elle n'avait jamais existé.

ANNIE : Comment peut-elle entrer dans le programme ?

BILL : Je vais en parler au procureur et essayer de convaincre le juge d'attendre pour fixer la date du procès pendant que je déposerai une demande au nom de Mary pour le programme de diversion.

ERIC : Mais il n'y a aucune garantie. Je veux dire, si elle n'entre pas dans le programme ?

BILL : Il y a de fortes chances qu'elle soit condamnée à une peine de prison.

 

SCENE 4 - GYMNASE : LUCY, SHELBY ET ROD EXAMINENT A LEUR TOUR L'ETAT DU GYMNASE.

SHELBY : Oui, d'accord. Ca, c'est quelque chose que je n'ai jamais fait.

ROD : Ouais. J'étais loin d'imaginer ça.

LUCY : Je n'arrive pas à me faire à l'idée que ce soit ma soeur qui ait fait ça.

SHELBY : Elle n'est pas seule dans l'histoire. Faire ça, elle a eu un coup de main.

LUCY : Je sais, mais quand même ...

ROD : Enfin, elle est mal barrée.

LUCY EST COMPLETEMENT EN LARMES. ROD ET SHELBY LA SOUTIENNENT.

 

SCENE 5 - EGLISE CATHOLIQUE : SIMON ET ROSIE DECIDENT D'ALLER DANS UNE EGLISE ET PARLER DE LEURS PROBLEMES AU CURE, PERE HARTMAN.

SIMON ET ROSIE : Bonjour.

Père HARTMAN : Bonjour.

SIMON : Voilà. On a fait quelque chose de mal. Et ... on s'est dit qu'en parlant à Dieu et en s'expliquant avec lui, ça pourrait nous soulager.

ROSIE : Oui et on ne veut pas aller en ... enfin, dans cet endroit où il fait chaud, plus chaud qu'en vacances. C'est très chaud, trop chaud, si vous voyez ce que je veux dire.

Père HARTMAN : Oui, je vois parfaitement. Et on me le dit souvent. Que s'est-il passé ?

SIMON : Pour résumer, on a écouté une conversation privée de notre grande soeur parce qu'elle était de très très mauvaise humeur.

ROSIE : C'est à dire, quelquefois, on le fait parce qu'on s'ennuie ou alors pour dire la vérité parce qu'on adore le faire. Elle a une vie vraiment intéressante. C'est vrai, je ne plaisante pas.

SIMON : Enfin, bref. Son ami a dit quelque chose, mais on ne sait pas quoi parce qu'on écoutait avec un interphone pour bébés. Ce n'est pas comme si on avait placé son téléphone sur écoute.

ROSIE : J'aurais préféré. Mais oui ...

SIMON : Enfin, on a entendu Mary, je veux dire, notre soeur, dire quelque chose qui n'avait pas de sens pour nous, mais qui voulait dire quelque chose. Vous voyez ce que je veux dire ?

Père HARTMAN : Oooh oui. C'est clair comme de l'eau de roche.

SIMON : On pensait le dire à nos parents, mais on a oublié et notre soeur a fait quelque chose de mal et ce ne serait pas arrivé si on n'avait pas oublié de le dire à nos parents. Ben oui, j'ai aussi fait un doigt d'honneur, mais je me suis déjà fait disputer pour ça et j'ai demandé pardon.

ROSIE : Moi aussi. Et je voulais simplement que quelqu'un m'explique ce que ça veut dire. Je le sais, maintenant. Aïe !

Père HARTMAN : Est-ce que vous êtes catholique ?

SIMON ET ROSIE : Non.

SIMON : On a bien fait de venir quand même ?

Père HARTMAN : Bien sûr.

ROSIE (soulagée) : Tant mieux parce que notre estomac a suffisamment de remords comme ça.

Père HARTMAN : Vous m'en voyez désolé, mais pour le reste, vous avez confessé vos péchés, vous semblez le regretter sincèrement et toute personne qui demande le pardon de Dieu doit l'avoir.

SIMON : Vous plaisantez ? Ce n'est que ça ?

Père HARTMAN : J'ai juste une chose à vous demander.

ROSIE : Oh oui, bien sûr. On ne pouvait pas s'en sortir aussi facilement.

Père HARTMAN : Vous devriez faire acte de contrition.

SIMON : D'accord. Qu'est-ce que c'est ?

Père HARTMAN : C'est une action qui vous aidera à revenir sur la bonne voie.

SIMON : C'est bien, ça. C'est exactement ce qu'il nous faut.

Père HARTMAN : Un des dix commandements et tu honoreras ta père et ton père et vous allez les honorer en vous montrant sincères et francs avec eux à propos de tout ce que vous m'avez dit. Vous vous sentirez beaucoup mieux. Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, que Dieu Tout-Puissant vous bénisse !

SIMON : Merci.

ROSIE : Merci.

AINSI SE TERMINE LA CONVERSATION AVEC LE CURE.

ROSIE : Il devrait faire ses endroits plus grandes. T'as failli me crever les yeux avec tes cheveux en brosse.

SIMON : Excuse-moi.

ROSIE : J'avais entendu dire que la confession, c'est bon pour l'âme et je dois reconnaître que je me sens un peu mieux.

SIMON : Mon estomac me fait toujours aussi mal. (Rosie soupire.) Aidez-moi.

 

SCENE 6 - APPARTEMENT DE MATT ET JOHN : MATT ET SHANA ENTRENT DANS L'APPARTEMENT. UN HOMME EN SORT.

MATT : Salut !

L'HOMME : Ciao !

MATT : A plus tard. (Il ferme la porte.) Alors ?

SHANA : Salut, John.

MATT : Qui c'était ?

JOHN : Oh ! C'est juste un type de mon cours d'économie que ça intéresse de partager la chambre avec moi au cas où tu déciderais de retourner vivre chez toi, je ne veux pas être dehors, seulement, il faut que j'assure mes arrières. Tu comprends, je prends mes responsabilités, tout comme toi tu prends tes propres responsabilités vis-à-vis de ta famille.

MATT : Ah oui oui, je comprends.

JOHN : Euh ... Au fait, Mary, elle va bien ?

MATT : Non, elle est dans le pétrin. Il faut qu'on fasse appel à un avocat.

JOHN : Ah ! Je suis désolé. Ca veut sûrement dire que ta décision de partir est prise, maintenant ?

MATT : Ouais.

JOHN : Bon. C'était super. Euh ... Dis bonjour à ta famille de ma part et j'espère que tout se passera bien pour Mary.

MATT : Ouais, d'accord. Merci. A un de ces jours.

JOHN QUITTE L'APPARTEMENT. MATT SE FRACASSE CONTRE LE MUR.

MATT : Je crois que c'est mieux comme ça. Il faut dire que ... ça devient un peu difficile, ici, ces derniers temps.

SHANA : Tu lui as annoncé que tu envisageais de partir il y a quoi ? Vingt-quatre heures, c'est ça ?

MATT : Eh ben, tu sais, je n'ai pas prémédité son retour dans ma famille.

SHANA : Je sais. Justement, ce que je trouve formidable chez toi, c'est le fait que tu aimes tellement ta famille. Mais je suis certaine d'une chose, c'est que si tu passais un quart du temps que tu passes à l'épicerie chez tes parents, tu serais probablement moins énervé et moins affamé.

MATT : Quoi ? Avec tout ce qui se passe avec ma famille, tu viens me dire ça ?

SHANA : Je sais ce qui se passe avec ta famille. Je le sais vraiment. J'adore ta famille, mais je suis consciente de ce que tu endures. C'est difficile de se retrouver seul. J'ai ressenti la même chose la première fois que ça m'est arrivée. La différence, c'est que ma famille n'était pas là quand j'avais besoin d'elle.

MATT : Ne pas avoir sa famille dans les moments difficiles, ça veut dire aussi ne pas avoir à s'inquiéter pour elle. Tu n'avais à te soucier de personne si ce n'est que toi-même.

SHANA : Ce n'est pas vrai. Je me faisais du souci pour mon frère et ma mère, mais il est arrivé un moment où je me suis rendu compte que je ne pouvais rien faire de plus pour eux que de m'inquiéter et j'aurais préféré les aider de manière concrète.

MATT : Oui, eh bien, nos deux situations sont différentes.

SHANA : En effet. Et tu es là, maintenant et tu es ma seule préoccupation. Et je tiens à toi, beaucoup.

MATT : Je tiens beaucoup à toi aussi. Seulement, pour l'instant, après cette conversation, j'ai l'impression que tu ne me connais pas.

IL FAIT SES CARTONS.

 

SCENE 7 - SYNAGOGUE : A PRESENT, SIMON ET ROSIE ENTRENT DANS LA SYNAGOGUE. ILS ADMIRENT DES STATUES.

SIMON : Wouah ! C'est beau, hein ?

Rabbin COHEN : C'est beau, en effet.

SIMON (en se retournant) : Bonjour. Euh ... On est désolés de venir comme ça à l'improviste. On peut vous déranger un petit instant ?

Rabbin COHEN : Bien sûr.

SIMON : C'est gentil. On est bien assez embêtés avec nos problèmes actuels, y compris le doigt d'honneur, mais c'est moins grave avec le truc avec ma soeur.

LE RABBIN NE VOIT PAS CE QU'IL VEUT DIRE.

SIMON : On a oublié de dire à nos parents qu'on avait entendu notre soeur dire à quelqu'un quelque chose qui n'avait pour nous aucun sens, mais c'était sûrement pas quelque chose de bien.

ROSIE : Oui, et on a des remords d'estomac et on n'a pas envie d'aller en ... vous savez, cet endroit qui ressemble à une baignoire très chaude, sauf que ce n'est pas fait pour se détendre les muscles.

Rabbin COHEN : Ah oui, euh ... vous n'êtes pas juifs, n'est-ce pas ?

SIMON ET ROSIE REPONDENT NON.

Rabbin COHEN : Nous ne croyons pas à l'enfer.

ROSIE : C'est vrai ? On peut s'asseoir un instant ?

LE RABBIN LES INVITE A S'ASSEOIR ET CONTINUE A DISCUTER AVEC EUX.

Rabbin COHEN : Pour nous, Dieu est comme une très grande lumière, la lumière la plus brillante qu'on puisse imaginer. Nous venons tous de cette lumière, nous avons tous un peu de la lumière de Dieu en nous. Quand nous commettons un péché, cette lumière perd un peu de sa force et au bout du compte, quand arrive la fin de la vie, chacun retourne vers Dieu et sa lumière.

SIMON : Oui, mais on ne veut pas avoir la plus faible lumière au moment de retourner là-bas. Tout le monde saurait qu'on a fait une grosse bêtise de notre vivant, vous imaginez à quel point ce serait gênant. Nous, on veut que notre lumière soit de nouveau brillante.

Rabbin COHEN : Très bien. Traditionnellement, les Juifs demandent pardon ou expie les péchés une fois par an au cours du Yom Kippour. Et je regrette vraiment de vous le dire, mais vous avez déjà manqué celui de cette année.

SIMON : On ne peut pas attendre toute une année pour se faire pardonner.

ROSIE : Nos lumières sont si faibles que ça nous donne des remords d'estomac.

Rabbin COHEN : Je suis désolé, mais on ne peut rien faire contre la propre volonté d'autrui, même quand on peut deviner ce qui va arriver, ce qui la plupart du temps n'est pas le cas. En attendant, parlez de tout ça à vos parents. Vous vous sentirez beaucoup mieux.

SIMON : Merci beaucoup pour vos conseils.

Rabbin COHEN : Il n'y a pas de quoi.

ROSIE : C'est incroyable ! Je me sens déjà mieux. Cet endroit est si beau. Dommage que je n'ai pas un appareil-photo.

SIMON SE MOQUE D'ELLE. PUIS, IL REGARDE EN L'AIR.

SIMON : Merci.

 

SCENE 8 - CUISINE : ERIC DESCEND DE SON BUREAU. MATT ARRIVE AVEC SES VÊTEMENTS.

ERIC (à Matt) : Encore du linge à laver ? C'est celui des autres que t'apportes, maintenant ?

MATT : Hum ... Non non, ce n'est pas ça ?

ERIC : Qu'est-ce qui se passe ?

MATT : Ben, avec tout ce qui s'est passé dernièrement, j'ai décidé de revenir à la maison pour donner un petit coup de main et être là.

ERIC (surpris) : Oh ! C'est gentil, très gentil. Merci beaucoup.

MATT : Oui, mais ne t'inquiète pas, j'ai pris toutes les dispositions.

MARY ARRIVE ET A UNE MAUVAISE NOUVELLE A LEUR ANNONCER.

MARY : Euh ... Je viens d'avoir Mr. Wolf au téléphone. Mr. Wolf est membre du Comité qui m'a accordé une bourse. Apparemment, le bruit s'est répandu à propos de ce qui s'est passé au lycée. Et après avoir réfléchi à la question et à la lumière de ces événements, ainsi que de mes résultats scolaires, Mr. Wolf m'a informé que le Comité pense qu'il y a de meilleurs candidats que moi pour bénéficier des bourses qui doivent attribuer l'année prochaine. En résumé, j'ai perdu ma bourse.

ERIC : Ouais.

PUIS, MARY REMONTE DANS SA CHAMBRE.

 

SCENE 9 - CHAMBRE DE SIMON : MATT RANGE SES VETEMENTS DANS LA PENDERIE.

SIMON : Elle va durer combien de temps exactement, ta petite visite ?

MATT : Oh, ce n'est pas une visite, Simon. Je reviens vivre à la maison.

SIMON : Pourtant, tu voulais ton indépendance. Ne plus avoir à te rappeler de relever les sièges des toilettes et pouvoir faire la fête dans ta piaule.

ROSIE : Oui, sans oublier les filles.

MATT : Il se trouve que maman a eu deux bébés, papa a un accident cardiaque, toi, un renvoi provisoire à cause d'un geste obscène, toi qui a choqué tout le monde en voulant jouer les garçons et Mary, eh bien ...

SIMON : Bon, d'accord. Ce que Mary a fait est vraiment mal, mais qu'est-ce que tu vas y faire ?

MATT : Je vais redevenir le grand frère. Je vais essayer d'aider maman et surtout papa en tâchant de veiller sur les uns et les autres.

SIMON : Tu as été pourtant là pour veiller sur les uns et les autres au moment où Mary est sortie en douce pour aller faire la fête, quand elle a mis la tête d'un type dans les toilettes, bousiller la voiture. Ce n'est pas pour te vexer, mais on se débrouillait aussi bien ou du moins aussi mal quand t'étais pas là.

MATT : Si j'avais été là, j'aurais peut-être pu prévoir ce qu'elle allait faire.

SIMON : On nous a dit qu'il n'était pas toujours possible de deviner ces choses-là à l'avance.

MATT : Donc, ça veut dire que c'est parfois possible. Logique.

SIMON ET ROSIE SE METTENT A ROTER. MATT EN EST DEGOÛTE.

SIMON ET ROSIE : Excuse-moi.

 

SCENE 10 - CUISINE : ANNIE PASSE SON TEMPS A BROYER DU NOIR.

ERIC : Ca n'a pas l'air d'aller.

ANNIE : Non, je suis allée voir la salle de sport.

ERIC : J'ai fait la même chose que toi, tout à l'heure. Et à voir la tête que tu fais, on devrait penser la même chose.

ANNIE : Je sais ce que Mary encourt comme peine du point de vue juridique et du point de vue scolaire. Et nous, comment on est censé réagir ? La punir ? Lui interdire le téléphone ? La télé ? Bien sûr, si par miracle elle ne va pas en prison, qu'elle est juste renvoyée, certaines de ses punitions peuvent être utiles, mais d'ici là ...

ERIC : J'ai une autre nouvelle.

ANNIE : On a gagné à la loterie ?

ERIC : J'aime ton sens de l'humour. Non, Mr. Wolf a appelé. Mary vient de perdre sa bourse.

ANNIE : Hm ... Oui, je sais. C'est dommage. C'est dommage, mais ce n'est rien à côté de l'idée que Mary pourrait parfaitement être envoyée en prison. Bien sûr, si elle y va, elle ... elle pourra sûrement suivre une formation professionnelle intéressante. Alors, le fait de perdre cette bourse, finalement, peut ne pas être aussi dramatique. Je pensais avoir bien élevé mon enfant. Je croyais connaître ma fille, mais non ...

TANDIS QU'ELLE PLEURE SUR L'EPAULE D'ERIC, LE TELEPHONE SONNE.

ANNIE : J'ai peur de répondre au téléphone. D'ailleurs, tu sais où sont nos enfants ?

ERIC : Approximativement, oui.

IL DECROCHE.

ERIC : Allô ? (...) Bonsoir, Bill. (...) Non, c'est vrai ? (...) Entendu, je le lui dirai. Merci. (Il raccroche.) Bill a joué de son influence pour que Mary puisse présenter sa candidature pour le programme. Le responsable du service de probation accepte de nous recevoir, demain.

ANNIE : On ira demain ? Non, mais c'est une blague ?

ERIC : Non.

ANNIE : Ca veut dire que Mary a une chance sérieuse d'être admise à ce programme ?

ERIC : Oui, mais une seule.

ANNIE (soulagée) : Oh ! Je la saisie. (Etreinte.)

ERIC : Faut espérer.

 

LE LENDEMAIN ...

 

SCENE 1 - CUISINE : MATT SORT LE LINGE DE LA MACHINE A LAVER. LUCY ARRIVE AVEC UN AUTRE PANIER.

MATT : Oui ... Hum ... Merci, maman, t'es formidable.

LUCY : C'est moi qu'il faut remercier. J'ai fait deux machines de couleur, hier. Et comme Mary était à l'épicerie la semaine dernière, je vais passer au lavage du blanc.

MATT : Merci. Où sont-ils passés ?

LUCY : Rosie et Simon sont allés au parc quand ils sont rentrés de l'église. Ils étaient trop anxieux à propos du rendez-vous de Mary pour rester à la maison.

MATT : Maman, papa et Mary sont déjà partis ?

LUCY REPOND OUI.

MATT : Mais je voulais aller avec eux. Je suis sûr qu'ils auraient eu besoin de moi.

LUCY : Ils n'avaient besoin de rien, ni de personne en partant. (Matt est affolé.)

MATT : Je peux t'aider ?

LUCY : A faire quoi ?

MATT (embarrassé) : Non, rien. (Il s'en va.)

 

SCENE 2 - CENTRE DE DETENTION : ERIC ET ANNIE EMMENENT LEUR FILLE DANS UN CENTRE DE DETENTION POUR MINEURE. Mme WILLIAMS ARRIVE.

Mme WILLIAMS : Je suppose que tu es Mary ?

MARY : Oui, et voici mes parents.

Mme WILLIAMS (à Eric et Annie) : Ravie de faire votre connaissance. Mettez-vous à l'aise. (à Mary) Toi, tu viens avec moi.

MARY S'APPRETE A FRANCHIR LA PORTE.

Mme WILLIAMS : Je sais que c'est votre enfant, peut-être même le sera-t-elle toujours pour vous, mais pas pour moi. Elle a dix-sept ans et elle n'est plus chez vous, mais chez moi.

Mme WILLIAMS EMMENE MARY DANS SON BUREAU.

Mme WILLIAMS : Il y a quelqu'un qui t'aime beaucoup, car tu n'imagines pas ce qu'il a fallu me promettre pour me convaincre de t'accorder cette entrevue, aujourd'hui. Alors, Mary ? Qu'est-ce qui se passe ? Tu prends de la drogue ?

MARY : Non.

Mme WILLIAMS : De l'alcool ? Tu as été plaquée par ton petit copain ?

MARY : Non. Rien de tout ça.

Mme WILLIAMS : Eh bien, tu as vu quelque chose à la télé ou au cinéma que tu as voulu copier ? Marilyn Manson t'a hypnotisée avec une de ses chansons ? Tes parents ne t'aiment pas suffisamment ?

MARY (gênée) : Non.

Mme WILLIAMS : Alors, quoi ? J'ai entendu parler de la suspension de l'équipe et de votre déception, donc, j'imagine que l'entraîneur et le lycée vous ont traitées si mal que vous deviez vous venger. Ils n'ont eu ce qu'ils méritaient, finalement.

MARY : Non.

Mme WILLIAMS : Voyons, Mary, il y a sûrement une explication à tes actes en dehors du fait que c'est simplement de ta faute.

MARY REPOND EN SOUPIRANT.

Mme WILLIAMS : Pourquoi devrais-je te proposer le programme de diversion ?

MARY : Je ne sais pas. J'ai souvent commis des erreurs, mais la plupart du temps, je me suis toujours assez bien comportée.

Mme WILLIAMS : Les filles qui se comportent bien ne se saccagent pas le bien d'autrui. Qu'est-ce que tu as d'autres ?

 

SCENE 3 - APPARTEMENT DE SHANA : MATT FRAPPE A LA PORTE DE CHEZ SHANA.

MATT : Euh ... Est-ce que je peux entrer ?

SHANA LE LAISSE ENTRER ET FERME LA PORTE.

MATT : Ca n'a plus d'importance de savoir qui avait tort ou raison dans notre dispute car finalement, ma famille n'a plus besoin de moi pour quoi que ce soit.

SHANA (en riant) : Quoi ?

MATT : Je suis comme un appendice dans ma propre famille. Il suffit de m'enlever et tout fonctionne parfaitement sans moi comme si je n'avais jamais été là. Je n'ai plus aucun rôle dans cette famille. Plus aucun.

SHANA : Ce n'est pas vrai. On a toujours un rôle à jouer dans sa famille. Mais en vieillissant, le rôle n'est plus le même. Tu as simplement besoin de découvrir quel est ton nouveau rôle.

MATT : En tout cas, pour le reste, tu avais aussi raison. J'étais tellement occupé à jouer l'homme de la maison au sein de ma famille que je n'ai pas voulu admette qu'être un homme, c'est également se prendre en charge et assumer toutes les responsabilités envers soi-même.

SHANA : C'est plus facile à dire qu'à faire. Surtout quand on a une mère qui cuisine aussi bien.

MATT : Merci ... Merci. Excuse-moi, Shana. Je suis désolé. (Ils s'embrassent) Hum ... Bon, ben, maintenant, je n'ai plus qu'à aller voir John pour qu'il m'excuse d'avoir été aussi nul et faire en sorte que notre type ne prenne pas ma place.

SHANA : C'est une bonne idée.

MATT SE LEVE ET EMBRASSE SHANA.

MATT : Salut. Je t'appelle.

ILS SE QUITTENT.

 

SCENE 4 - TEMPLE BOUDDHISTE : SIMON ET ROSIE DISCUTENT AVEC LE PRÊTRE BOUDDHISTE.

PRÊTRE : Vous n'êtes pas bouddhistes, n'est-ce pas ?

SIMON REPOND NON.

PRÊTRE : Très bien. Je vais vous expliquer. Si vous plongez dans un lac pour porter secours à un homme qui se noie, mais que vous n'arrivez pas à temps, ce n'est pas votre faute. C'est exactement ce qui s'est passé avec votre soeur. Donc, il n'y a pas de raison que vous éprouviez le moindre remords. Vous pensiez bien faire, seulement, personne n'a le contrôle des événements. Parfois, on ne peut même pas deviner ce qui peut arriver. Si vous voulez agir dans le bon sens et si vous faites le maximum pour y arriver, vos lumières intérieures ne faibliront jamais.

SIMON : Et c'est tout ?

PRÊTRE : Eh bien, ce n'est qu'une toute petite partie du Bouddhisme, mais vous devriez peut-être méditer sur ce que vous devriez faire pour ne pas répéter les même erreurs et devenir ainsi quelqu'un de meilleur, pas seulement dans cette vie, mais aussi dans la prochaine.

ROSIE : Vous voulez dire qu'on a plusieurs chances ?

PRÊTRE : En fait, nous croyons que l'âme évolue d'une vie à l'autre et que pendant ces différentes vies, elle recherche la lumière.

ROSIE : Eh ben, ça, c'est bon à savoir.

SIMON : Merci infiniment pour vos conseils.

PRÊTRE : Il y a encore une chose que je dois vous dire. Nous croyons que nous sommes tous reliés entre nous et tout particulièrement à nos familles. Alors, je crois que vous devriez parler à vos parents de tout ça. Vous vous sentirez mieux. (Il s'en va.)

ROSIE : Donc, si je ne fais pas tout très bien dans cette vie, je peux toujours me rattraper dans la prochaine ?

SIMON : Tu te sens mieux quelque soit la religion.

ROSIE : Je n'y peux rien, c'est comme ça. Apparemment, ces mystères marchent vraiment bien avec moi.

SIMON : Merci encore.

 

SCENE 5 - CENTRE DE DETENTION : MARY ET Mme WILLIAMS SE JOIGNENT A ERIC ET ANNIE.

Mme WILLIAMS (à Mary) : Je ne sais pas quelle genre d'année scolaire tu pensais passer, mais dorénavant c'est de moi que cela dépend. Je te ferai savoir combien d'autres années dépendront aussi de moi, le moment voulu.

ANNIE SOURCILLE. Mme WILLIAMS RETOURNE A SON BUREAU.

MARY : Elle va remplir les papiers et elle va me dire quels sont mes conseillers et quels cours j'aurai à suivre, mais ... j'ai réussi. Je suis prise.

ERIC ET ANNIE SONT RASSURES.

ERIC : Oooh ! Merci.

 

SCENE 6 - APPARTEMENT DE MATT ET JOHN : MATT FRAPPE A LA PORTE DE SON APPARTEMENT. JOHN LUI OUVRE.

MATT : Salut. Désolé de débarquer à l'improviste.

JOHN : Bah ! Ca ne fait rien. C'est ton chez-toi, en tout cas jusqu'à la fin du mois.

MATT : Excuse-moi, John. Je me suis un peu emballé. Si t'es d'accord, j'aimerais continuer à habiter ici.

JOHN (à l'homme qui remplace Matt) : Ha ! Ha ha ! Finalement, je ... je crois que ça ne va pas marcher. Désolé. Salut, hein ! Bonne chance.

IL RENVOIE L'HOMME DE LEUR APPARTEMENT.

L'HOMME : Oh ! Mais attends !

LA PORTE SE FERME.

MATT (sortant une bouteille de son sac) : J'ai apporté quelque chose pour qu'on puisse fêter ça.

JOHN SE MET A RIRE ET LUI MONTRE L'ETAT DE SON FRIGO. IL Y A PLEIN DE NOURRITURE.

MATT : Décidément, je ne suis pas fier de moi. Je n'ai vraiment pas assuré, sur ce coup. T'es un de mes meilleurs amis, t'es un type formidable, enfin bref. Tu méritais un peu plus de respect et de considération que je t'en ai donné.

JOHN : Ca va ! T'as pas à t'excuser. J'ai eu envie de retourner chez mes parents des tas de fois. Je ne peux pas te reprocher d'avoir fait pareil.

LES DEUX PERSONNES SE SERRENT LA MAIN. PUIS, MATT COMMENCE A SE LASSER DU BRUIT.

MATT : Si on allait dire à ces types ce que c'est que de la vraie musique ?

JOHN : Je suis pour.

ILS QUITTENT LEUR APPARTEMENT POUR SE RENDRE CHEZ LEUR VOISIN.

 

SCENE 7 - SALON : SIMON ET ROSIE REVIENNENT A LA MAISON.

ANNIE (à Simon et Rosie) : Mary est prise pour le programme.

SIMON ET ROSIE SE METTENT A ROTER.

SIMON ET ROSIE : Excusez-moi.

ANNIE : Qu'est-ce qui se passe ?

SIMON : Tout ce qui vient d'arriver, c'est à cause de moi.

ROSIE : De nous.

SIMON : On a écouté ce que disait Mary quand elle était au téléphone et on l'a entendu parler de quelque chose d'extrême. On ne savait pas exactement ce que ça voulait dire, mais en tout cas, on allait vous le dire, mais on a oublié parce qu'on allait à la soirée de Matt et alors, Mary a fait cette chose extrême et par conséquent, tout ça, c'est arrivé par ma faute.

ROSIE : On vous l'aurait bien dit, mais vous étiez déjà très occupés avec Mary et on ne voulait pas que vous vous fâchiez.

ERIC : Et vous vouliez me ménager à cause de mon coeur ?

ROSIE REPOND OUI.

SIMON : Je suis vraiment désolé.

ROSIE : Moi aussi et on a tous les deux des remords d'estomac et on les sent bien.

SIMON : On est allés voir des gens qui connaissent bien Dieu et on a essayé de faire ce qu'ils disaient pour que Dieu sache qu'on regrettait vraiment et pour qu'on se sente un peu mieux.

ROSIE : Et aussi pour ne pas qu'on aille enfin dans cet endroit qui ressemble à une colonie de vacances où on fait griller de la guimauve, sauf que ce n'est pas aussi marrant quand c'est nous, la guimauve.

ERIC : Ouais. Je sais que vous avez cherché des réponses à vos questions. Ceux à qui vous les avez posées sont des amis et ils ont appelé pour dire que vous étiez en pleine action de repentir.

SIMON : Ca ne nous a pas soulagés. On a toujours nos remords.

ERIC : C'est une chose que de choisir les bonnes paroles et c'en est une autre que de les vivre. Et c'est difficile de voir le résultat en l'espace d'un jour.

MATT ARRIVE.

ERIC (à Matt) : Mary est admise.

MATT EST SOULAGE.

ERIC : Vous n'avez rien à vous reprocher.

ANNIE : Si ce n'est d'avoir menti sur vos destinations. Imaginez qui vous soit arrivé quelque chose en revenant du temple. Personne n'aurait su où vous chercher parce que vous aviez dit à Lucy que vous alliez au parc.

SIMON : C'était mon idée et c'est ma responsabilité. Rosie ne l'a fait que parce que je l'ai fait.

ROSIE : Non, j'ai pris moi-même la décision et je t'ai aidé à mentir sans avoir besoin de personne. Je suis désolée.

ANNIE : Ce n'est pas grave. Le chemin de la rédemption est semé d'embûches. Tiens ! A propos, comment va ton estomac, Simon ?

SIMON : Ca commence à aller mieux depuis que j'ai ... parlé avec vous. (à Rosie) Je t'ai toujours dit qu'ils étaient forts.

ERIC : Quant à ce qui est arrivé à Mary, ce n'est pas de votre faute. Vous n'y êtes pour rien.

MATT : Et vous n'y êtes pour rien parce que c'est ma faute. Je savais que Mary était en colère et si je n'avais pas été aussi préoccupé par ma vie, mes cours et par mon appartement, j'aurais deviné ce qui s'est passé.

ERIC : Non, tu te trompes. Ce n'est pas non plus de ta faute. C'est de la mienne.

 

SCENE 8 - ENTREE DE LA MAISON / SALON : MARY AVAIT ENTENDU LA CONVERSATION DANS LA PIECE D'A CÔTE. LUCY ARRIVE ET L'ENTRAÎNE DANS LE SALON.

MARY (à Matt et ses parents) : Bon. Ca suffit ! Ce n'est pas ta faute, ce n'est pas ta faute, ni la tienne. La fautive, c'est moi. Je savais que ce que j'allais faire était une erreur et je l'ai faite quand même.

ROSIE : Aouh !

SIMON : Wouh ! Mauvais karma.

ANNIE (à Eric) : Tu as encore du pain sur la planche.

MARY : Je le regrette. Oui, je regrette de l'avoir fait. Je regrette la façon dont je me suis comportée. Je suis désolé pour tous les problèmes que tout le monde a subi à cause de moi. Mes regrets ne changeront rien, je le sais. Ca ne fera aucune différence. Ca ne rattapera pas les bêtises que j'ai faites et ça ne m'aidera pas à retrouver l'estime de ma famille.

ERIC : Non, tu te trompes.

MARY : Je sais que vous m'aimez. Mais avez-vous de l'estime pour moi ? Je n'en ai déjà pas pour moi-même et ... je ne sais pas quoi faire pour ça aille mieux.

SIMON : Eprouve des regrets, ensuite, fais acte de contrition en ... en méditant pour que ta lumière brille à nouveau. Tire les leçons de tes erreurs. Sois simplement normal.

MARY : Vous croyez ?

ROSIE : Est-ce que tu te sens mieux, maintenant ?

MARY : Pas vraiment.

ROSIE : Ca ira mieux dans ta prochaine vie.

MARY : Je vous demande pardon pour tout, y compris pour avoir soumis ton coeur a plus de stress parce qu'en parlant de ma bourse, je savais que ça te ferais du mal.

SIMON : Moi aussi, je te demande pardon.

MATT : Oui oui, moi aussi, j'ai pas l'intention ...

SOUDAIN, ERIC SE MET A HURLER.

ERIC : Arrêtez ! Arrêtez ! (Il sourit.) Vous voyez ? Je n'ai rien. La voix est forte, mon pouls ... régulier et je suis en pleine forme. Alors, cessez de vous faire du souci. Mais si vous ne pouvez pas et si vous pensez que vous devez vous taire par égard pour moi et ne plus jamais me parler de vos problèmes, très bien, mais j'ai une bonne foulée, mes jambes sont encore bien solides. A l'évidence, Dieu m'a fait pour les longues courses. Rappelez-vous seulement qui est dans cette pièce en quittant cette maison et le jour où vous changerez de code postal et que vous volerez de vos propres ailes en toute liberté, que vous êtes ma chair et mon sang et qu'on ne fait pas taire la voie du sang, alors quand vous serez enfin à cette place derrière moi, à cette place où vous semblez tous si pressés d'arriver, ne vous étonnez pas de m'y trouver déjà, les enfants, parce que je suis peut-être quelqu'un qui a eu un accident cardiaque, il y a quelques mois, mais je suis votre père, depuis des années. Et je vous connais parfaitement. Oui oui, je vous connais par coeur. Alors, écoutez-moi bien. Faites-moi de la place. Papa est de retour en forme.

LES ENFANTS CAMDEN NE SAVENT PLUS QUOI PENSER. ILS QUITTENT LA PIECE. ANNIE S'ECLATE DE RIRE.

ERIC : Je suis de retour, bibiche.

ANNIE : Bibiche n'en a jamais douté.

ILS RIENT ET S'EMBRASSENT.

 

SCENE 9 - ENTREE DE LA MAISON : MATT PARLE A SIMON.

MATT (à Simon) : Tu as agi en homme en prenant toutes les reponsabilités, en essayant aussi de protéger Rosie.

SIMON : J'ai fait ce que je pensais que papa aurait fait.

MATT : Hum ... Attends ! C'est peut-être la lumière, mais j'ai l'impression que t'as du poil sur la poitrine.

SIMON : Ouais, peut-être bien.

MATT : Ouais. (Rires.)

ROSIE : C'est peut-être juste des fils tombés de son sweat, mais ... pourquoi détruire son rêve ?

MATT : Tu sais que t'es quelqu'un de bien, Rosie Camden.

ROSIE : Merci. Tu me manques beaucoup depuis que t'es plus chez nous, mais ... je fais ce que je peux.

MATT : (Rire.) Ca me fait plaisir ... de savoir que je te manque.

ROSIE : C'est plus fort que moi.

ELLE MONTE DANS SA CHAMBRE.

 

SCENE 10 - CHAMBRE DES PARENTS : ERIC ET ANNIE SONT AU LIT. MATT, QUI S'APPRÊTE A RETOURNER CHEZ LUI, VIENT FRAPPER A LEUR PORTE.

MATT : Merci encore pour le dîner, pour la lessive et le reste. Je vais rentrer, maintenant.

ANNIE : Tout va bien ?

MATT : Oui oui. Merci. (Il s'en va.)

ANNIE : Mais il avait bien dit qu'il reviendrait vivre à la maison.

ERIC : Oui, mais peut-être que mon petit discours l'a définitivement rassuré.

ANNIE : Ca nous a fait à tous un bien immense de l'entendre. (Soudain, elle voit passer Mary et l'appelle.) Mary !

CELLE-CI SE JOINT A EUX.

ERIC (la voyant perturbée) : Qu'est-ce qu'il y a ?

MARY : Ca me bouscule dans ma tête et je n'arrive pas à dormir. Je n'arrête pas de me demander comment je vais faire pour payer l'amende et il y a le lycée, il y a les cours ... Si je suis renvoyée, je crois ... je crois que je pourrai suivre les cours du soir et prendre un boulot à temps plein.

ERIC : Calme-toi.

ANNIE : J'essaie. Mais contrairement à Lucy, j'ai vraiment peur de ce qui pourrait arriver en Conseil de Discipline demain. Imagine que je sois renvoyée.

ANNIE : Oh ! Ma chérie.

ERIC : Il faut simplement attendre et en fonction de la décision, on avisera.

MARY : Je sais que j'ai vraiment tout gâché. Jusque là, j'ai été une fille plutôt raisonnable. Maintenant, c'est fini. Tout est fini. Je ne pensais pas qu'un seul faux-pas pouvait vous gâcher toute une vie.

ANNIE : Ton père et moi, on le savait. Quand on est adulte, on sait qu'un seul faux-pas, ça peut gâcher toute une vie, mais ta vie à toi ne sera pas gâchée. Elle deviendra seulement ... radicalement différente. Mais c'est à toi de décider si les changements qui vont s'opérer seront bons ou mauvais.

MARY : Oui. Moi et Mme Williams et Mme Russell et Lucy.

ERIC ET ANNIE LA SOUTIENNENT.

 

SCENE 11 - CHAMBRE DE MARY ET LUCY : EN DORMANT, LUCY S'APERCOIT QUE MARY N'EST PAS DANS LA CHAMBRE.

 

LE LENDEMAIN ...

 

SCENE 1 - LYCEE : MARY EST SOUTENUE PAR COREY ET SON PERE AVANT QUE LA SCEANCE NE COMMENCE. AVEC SES PARENTS, ELLE VA AU TRIBUNAL SCOLAIRE ET REJOINT LES FILLES DE SON EQUIPE.

Pr. RUSSELL : (Coup de marteau et moment de silence.) La séance de cet après-midi sera consacrée au jugement des actes commis contre l'établissement par certains membres de l'équipe féminine de basket du lycée. Même si je prends tout ce qui sera dit ici en considération, la décision finale m'appartient. Bon, alors, d'après le rapport de police, les élèves ici présentes ont été prises en flagrant délit de vandalisme dans la salle de sport. Quand au rapport de l'assurance, l'expert a évalué les dégâts à un montant total de 4.350 dollars. Merci d'avoir épargné les sols. Contestez-vous le montant des dégâts ?

LES FILLES REGARDENT MARY.

MARY : Euh ... non.

Pr. RUSSELL : Très bien. Quelqu'un veut prendre la parole ?

LUCY LEVE LA MAIN.

LUCY : J'aimerais qu'on tienne compte de deux ou trois choses. J'ai une position unique qui me permet de voir différents côtés de cette affaire. Ma soeur figure, du moins figurait sur le tableau d'honneur, c'est aussi le capitaine de son équipe et même s'il y a souvent des disputes entre nous, c'est quelqu'un, et je ne lui ai jamais dit, que j'ai toujours admiré. C'est aussi une des élèves qui a saccagé la salle de sport. J'ai vu les dégâts commis sur les locaux, ainsi que ceux que ma famille va devoir subir. Et je peux dire que ma soeur a fait du mal non seulement à elle-même, mais à toute la famille. Elle l'a compris, et par son geste, mes frères, mon autre soeur et moi-même avons compris qu'une seule erreur peut gâcher une vie. Quand on y pense, ça paraît évident, mais ce que j'avais du mal à imaginer, c'est combien l'erreur d'une seule personne peut gâcher la vie de pleins d'autres personnes. Vous saccagez une salle de sport, peu importe la raison et tous ceux qui fréquentent l'établissement, y compris les gens de votre équipe qui n'y sont pour rien. Perdre une équipe, une salle de sport et le sentiment d'être en sécurité dans ce lieu. Et ça me met hors de moi. Et je veux que vous fassiez quelque chose, à présent. Ce serait évidemment facile de vous faire signer un chèque et ensuite de vous exclure, mais c'est aussi votre lycée et je veux que vous vous fassiez pardonné de ce que vous nous avez fait, ne serait-ce qu'en vous montrant tous les jours aux yeux des autres comme l'exemple du pire et du meilleur que vous pouvons tous commettre, en nous rappelant que nous pouvons tous commettre l'un et l'autre à n'importe quel moment. Gandhi a dit que c'est à nous d'effectuer les changements que nous voulons pour ce monde. Alors, si vous voulez réparer le préjudice que vous nous avez fait, commencez à montrer l'exemple. Il n'y a certainement rien de plus difficile au monde, mais s'il y a quelqu'un qui peut le faire, je crois que c'est ma soeur.

LA SCEANCE TERMINEE, MARY ET SON EQUIPE SE RENDENT SUR LES LIEUX POUR TOUT NETTOYER.

 

A SUIVRE ...

FIN.

Kikavu ?

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chrismaz66, 15.04.2024 à 11:46

Oui cliquez;-) et venez jouer à l'animation Kaamelott qui démarre là maintenant et ce jusqu'à la fin du mois ! Bonne chance à tous ^^

Supersympa, 16.04.2024 à 14:31

Bonjour à tous ! Nouveau survivor sur le quartier Person of Interest ayant pour thème l'équipe de Washington (saison 5) de la Machine.

choup37, Avant-hier à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, Avant-hier à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

choup37, Hier à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

Viens chatter !