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#502 : Au secours

Mary, toujours à la recherche d'indépendance, se retrouve avec beaucoup de factures impayées, après avoir perdu son job au Billard. Le Colonel surprend Eric et Annie avec une visite imprévue. Matt ne se rend pas compte qu'il est le seul coupable de la baisse de ses notes en chimie organique. Lucy demande à Simon de l'aider dans sa campagne de déléguée du lycée, afin qu'il devienne plus populaire. Les prières de Ruthie ont été entendues car elle quitte son ancienne classe qu'elle ne supportait plus pour aller dans une prestigieuse école privée. 

 

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Popularité


4.33 - 3 votes

Titre VO
Help

Titre VF
Au secours

Première diffusion
09.10.2000

Première diffusion en France
25.03.2001

Plus de détails

Écrit par : Sue Tenney 
Réalisé par : Tony Mordente 

Avec : Michael Canavan (Steve), Peter Graves (John 'Le Colonel' Camden), Brenda Strong (Madame Carmen Mackoul) 

Guests :

  • Alex Chester ..... Ami d'école
  • Tim De Zarn ..... Manager du Pool Hall
  • Jennifer Freeman ..... Joan
  • Edward C. Gillow ..... Banquier (Voix)
  • Rance Howard ..... Vieux monsieur dans le parc
  • Alexis Lopez ..... Enfant
  • J. Patrick McCormack ..... Professeur Townsend
  • Kristoffer Ryan Winters ..... Principal Russo

SCENE 1 - UNIVERSITE : LE PROFESSEUR DE CHIMIE, Mr. TALLY DISTRIBUE LES PARTIELS A SES ELEVES. CHACUN, Y COMPRIS MATT, A EU UNE TRES MAUVAISE NOTE.

Mr. TALLY : D'abord la bonne nouvelle : c'était un entraînement en vue du premier partiel. Cette note ne comptera pas. Et la mauvaise nouvelle, c'est que c'est la berezina. Une grosse moitié de la classe a échoué, les autres ont à peine la moyenne. Et seconde mauvaise nouvelle : les partiels sont dans deux semaines. Si vous n'avez pas encore travaillé vos cours, quand comptez-vous le faire ? Ca me paraît un peu tard. Pour ceux d'entre vous qui sont en cursus de médecine, c'est un mauvais point. Un bon conseil : faites votre droit en même temps, parce que si vous êtes nuls en chimie organique, une fois médecin, il vous faudra un avocat. Vouloir devenir médecin, ce n'est pas suffisant. Encore faut-il étudier, travailler dur et avoir votre U.V. de chimie organique ? Vous pouvez partir. Et pour une partie d'entre vous, ce n'est pas la peine de revenir.

 

SCENE 2 - SALLE DE BILLARD : PENDANT QUE MARY EST PENDUE AU TELEPHONE, LE BARMAN FAIT PATIENTER LES CLIENTS.

BARMAN (à un client) : Oui oui oui, je suis à vous. Je reviens, je reviens.

MARY : Un petit délai, une semaine, seulement. (...) Je sais. C'est ce que j'ai dit, il y a huit jours. Mais cette fois, je vous jure. Dans une petite semaine, je paie le tout. (...) Oui ... oui, ils ont refusé mon chèque, mais vous ne pouvez pas résillier mon contrat d'assurance.

MARY SE TOURNE VERS LE BARMAN.

BARMAN : Tu peux raccrocher ? Les clients commencent à râler là-bas.

MARY : Je viens tout de suite.

BARMAN : Oui, t'as intérêt. Le patron est dans la salle et tu es dans son colimateur.

MARY : Je viens. (Elle reprend la conversation.) Allô ? Allô ? (Elle raccroche.) Super !

ELLE REINSERE UNE PIECE DE MONNAIE.

 

SCENE 3 - CUISINE : ERIC EST OCCUPE A CUISINER POUR LE DÎNER.

ERIC : Je ne suis pas une fée du logis, mais pendant les deux jours à venir, tu vas pouvoir réviser tranquillement ton partiel de psychologie. C'est moi qui assure l'intendance. Je m'occupe de tout.

ANNIE : Il y a un an, ça m'aurait terrifiée de te passer le relais mais depuis que les jumeaux sont nés, tu es devenu assez compétente en tant qu'homme au foyer.

ERIC : Compétent ? (en riant) Ha ! Compétent ... c'est mieux que de la compétence. Je te signale que je mitonne du gratin au thon.

ANNIE : Oh oui ! Mary mange avec nous, ce soir ?

ERIC : Non, comme une des serveuses du bar est malade, elle a demandé à assurer son service.

ANNIE : Excellent !

ERIC : Dans le paiement de sa pension, elle a un retard de combien de mois ?

ANNIE : Attends que je réfléchisse. On a mis en place ce système, il y a un mois ...  un mois.

LUCY, SIMON ET ROSIE RENTRENT DE L'ECOLE.

ANNIE (à chacun d'eux) : Alors, ça va ?

ROSIE DONNE LA LETTRE A SA MAMAN QUI LA LIT.

ANNIE : Le directeur veut nous voir dans son bureau demain, ton père et moi ?

ROSIE : Wouaouh ! Vous avez fait quoi ?

ANNIE : La question, c'est plutôt, qu'est-ce que toi, tu as fait ?

ROSIE : Quoi ? Je n'ai rien fait. Je vous jure. Vous avez trouvé un moyen pour qu'on me fasse changer de classe ?

ERIC : On en cherche un.

ROSIE : Cherchez plus vite.

SIMON (à Eric) : Il faut que tu me signes ma feuille de retard.

ERIC : Pourquoi t'étais en retard ?

SIMON : Parce que je me suis trompé dans les escaliers. Le temps de revenir en arrière et de trouver la bonne salle, j'ai été en retard. Oh ! Le lycée, c'est l'horreur !

LUCY (toute contente) : Je n'étais pas en retard. Je n'ai pas eu le moindre ennui et j'adore cette école. Et tu sais pourquoi ?

ERIC : Non, dis-moi pourquoi.

LUCY : Parce que ...

TOUT A COUP, EN ENTEND SONNER A LA PORTE.

ANNIE : J'y vais.

ERIC : Non non non ! Laisse. Je m'en charge. Retourne à tes livres.

ERIC S'APPRETE A OUVRIR LA PORTE. ANNIE LE SUIT.

LUCY : Je participe à l'élection de Miss Terminale. (Réaction de Sam, David et Happy.) Merci de votre soutien.

EN EFFET, ERIC RECOIT LA VISITE DU COLONEL.

COLONEL : Devine qui vient dîner.

ERIC ET ANNIE SONT TRES SURPRIS.

 

GENERIQUE

 

SCENE 4 - CUISINE : PENDANT LA SOIREE, ERIC ALLUME SON MAGNETO, DANSE ET RANGE DES OBJETS. PEU DE TEMPS APRES, ANNIE LE VOIT ET COUPE LE SON.

ANNIE : J'ai préparé un lit dans la chambre de Simon pour le Colonel. Il t'a dit combien de temps il restait ou pourquoi il venait nous voir ?

ERIC : Aaah ! Peut-être quelques jours. Je ne sais pas. On verra. Il m'a dit qu'il ... qu'il était passé à New York avant de rentrer chez lui. Il devait rester un mois chez Julie et Hank, mais Hank est parti faire une conférence à Chicago et a décidé d'emmener Julie et le bébé avec lui. Moi, je crois qu'ils ont pris la tangente.

ANNIE : Tu le leur reprochent ?

ERIC : Ah non, je les envie. Je voudrais les suivre. Je voudrais me trouver loin du Colonel, je ne sais pas, à Chicago.

ANNIE : Eh ben là, je trouve que tu exagères. Ce n'est quand même pas si terrible d'héberger ton père quelques jours.

ERIC : La dernière fois, rappelle-toi, j'ai eu une attaque.

ANNIE : Là, tu n'es pas drôle.

ERIC : J'aimerais bien comprendre ce qui l'a poussé à venir et ce qu'il nous mijote.

ANNIE : Il ne faut pas se poser trop de questions. Si ça se trouve, il avait seulement envie de nous voir.

ERIC : Tu parles ? Tu es d'une naïveté.

ANNIE : Si vraiment il nous mijote un coup, tu vas vite le découvrir. Oh ! En attendant, je retourne à mes révisions.

ERIC : Ouais.

ANNIE S'EN VA. LE COLONEL ET ROSIE ARRIVENT. ILS ONT FINI DE DÎNER.

ROSIE : Le dîner était bon, mais un peu trop beige.

ERIC : Beige ?

ROSIE : Oui. Macaroni et thon, beige. Le pain aussi était beige.

ERIC : Mais non, j'avais pris du pain blanc. Et la salade, elle était verte.

ROSIE : Non, ça, peut-être. Mais la glace vanille en dessert, beige encore. Moi, je veux de la sauce au chocolat, de la couleur, un minimum de gaieté. Il n'y a que le soir qu'on mange tous ensemble. Alors, il faudrait que ce soit moins triste.

ERIC : Bien. Je m'en souviendrai.

ROSIE : Hm hm ! (Elle s'en va.)

COLONEL : Aaah ! Je regrette d'être en désaccord avec nos si jolies personnes, mais j'ai trouvé ton repas excellent. Tu deviens un vrai cordon bleu.

ERIC : Merci.

COLONEL : Hu-hum ... Alors, Annie a repris ses études ... encore ?

ERIC : Oui.

COLONEL : Elle passe quoi ? Euh ... Une maîtrise ?

ERIC : Euh ... licence.

COLONEL : Bien. Oui. (Il se sert du café.)

ERIC : Dis donc, pourquoi t'es là ?

COLONEL : Il faut une raison précise ?

ERIC : Euh ... oui.

COLONEL : Ah ! Hum ...

 

SCENE 5 - SALLE DE BILLARD : MATT ET JOHN SONT ALLES DÎNER AU CLUB DE BILLARD. MATT DISCUTE A JOHN DE SON ECHEC EN CHIMIE.

JOHN : Et qu'est-ce que tu vas faire pour ta chimie orga ? T'es mal, sur ce coup-là.

MATT : Je parlerai à mon prof, demain matin.

JOHN : Pfff ! T'as raison. Il pourra t'aider.

MATT : Mais je n'ai pas besoin de lui.

JOHN : Alors, pourquoi est-ce que tu vas le voir ?

MATT : Pour lui expliquer mes ennuis, le mariage et le reste.

JOHN : Quoi ?

MATT : Mais tu le vois bien. Depuis que Heather m'a laissé tomber, je suis déphasé. Ca m'a complètement assommé.

JOHN : Ouais, mais quel est le rapport avec ton D en chimie orga ?

MATT : C'est évident. A cause de tout ça, je n'arrive plus à me donner vraiment à fond.

JOHN : Euh ... je ne pense pas que les deux choses soient liées. D'après moi, t'es surtout largué dans le cours.

MATT : Mais non, j'arrive à suivre, mais je n'ai plus la tête à étudier. (John ne le croit pas.) De toute façon, quand le prof saura tout ce que j'ai dû subir, il comprendra que j'ai la tête ailleurs, en ce moment et il sera plus cool avec moi.

MARY VIENT A LEUR TABLE AVEC LES VERRES.

MARY (à Matt) : Laisse-moi un gros pourboire.

MATT : Je n'ai aucun pourboire à te donner. Un tuyau en or : le Colonel a débarqué à la maison et il compte rester quelques jours en ville. Ca m'étonnerait qu'il approuve que t'as renoncé aux études pour servir dans un bar. Qu'est-ce qu'il y a de pire qu'un sermon de papa ? C'est ...

MARY : C'est un sermon du Colonel. Merci. (Elle s'en va.)

JOHN : D'ailleurs, je me demande ce que le Colonel penserait du D que t'as eu en chimie.

MATT : Je ne vis plus à la maison. Et je ne suis pas prêt de lui rendre visite.

JOHN HAUSSE LES EPAULES.

 

SCENE 6 - CHAMBRE DES PARENTS : ANNIE S'OCCUPE DANS LA CHAMBRE.

ERIC (en arrivant) : Révise.

ANNIE : Oh !

ERIC : Allez !

ANNIE : Merci, tu es gentil. Aaah ! Passer ce diplôme, c'était peut-être ... c'est peut-être une mauvaise idée.

ERIC : C'est ce que mon père t'a dit ?

ANNIE : Non. Tu crois qu'il est là parce qu'il a l'impression que je néglige mes enfants au profit de mes cours ?

ERIC : De toute façon, on se moque de ce que lui, il croit. L'important, c'est que tu réussisses ton examen.

ANNIE : Oui mais, on doit voir le directeur de Rosie, demain, non ?

ERIC : J'irai seul.

ANNIE : Ca me gêne de ne pas y aller. D'habitude, j'y vais. Ce n'est pas bien pour une mère de manquer un rendez-vous de ce genre.

ERIC : Au tout début, ça ne m'enchantait pas que tu reprennes tes études, mais je suis contente que pour une fois, tu penses à toi. Tu t'es tellement dévouée pour moi, pour les enfants, pour l'église. Il est temps que tu aies un peu de temps à toi.

ANNIE : Qu'est-ce que tu as changé en une semaine !

ERIC : Euh ... je ne suis pas un mari parfait. Mais quel genre de mari je serai si je ne te soutenais pas en t'aidant à la maison ?

ANNIE : Un nul.

ERIC : Tu l'as dit. Donc, révise tes cours.

ANNIE : Oui, chef.

ERIC L'EMBRASSE ET QUITTE LA CHAMBRE.

 

SCENE 7 - COULOIR : SUR LE CHEMIN, IL CROISE LUCY.

ERIC : Ah ! Toutes mes félicitations pour la future Miss Terminale de l'année. (Etreinte.) Je suis très content pour toi.

LUCY : Hum ... merci. (Simon arrive.)

ERIC : Mais qu'est-ce qu'il y a ? Jim me lâche. Il vient de me dire que sa mère ne veut plus qu'on reste copains parce que ... elle pense que c'est ma faute ce qui s'est passé l'autre semaine, ce qui fait que je me retrouve tout seul. Mais bon. Je ne dois faire que quatre ans de lycée. Ca passera vite.

SIMON SOUPIRE ET VA DANS SA CHAMBRE. ERIC NE SAIT PAS QUOI FAIRE. LUCY A PEUT ÊTRE UNE IDEE POUR LUI REMONTER LE MORAL.

 

SCENE 8 - CHAMBRE DE SIMON : LUCY ENTRE DANS LA CHAMBRE DE SIMON ET LUI PROPOSE DES RENCONTRES.

LUCY : J'ai une idée. Je crois que je peux améliorer ta situation au lycée, si tu veux. Si tu m'aides à faire ma campagne pour mon élection, tu pourrais te faire des copains, rencontrer des filles.

SIMON : Alors, comme ça, je te fais pitié ? Et c'est pour ça que tu veux m'aider ?

LUCY : Oh non non ! Non non ... Je t'assure. Je ... Bon, c'est vrai. Tu me fais un peu pitié, oui. Le lycée, c'est la jungle. Ce n'est jamais drôle quand on est nouveau, mais ... il n'y a pas que ça. J'ai vraiment besoin que tu m'aides pour ma campagne.

SIMON : T'es sérieuse ?

LUCY : Comme je te disais, en me soutenant, tu rencontreras des gens et ... et tu te feras pleins de copains.

SIMON : Et aussi des copines.

LUCY : Alors, partant ?

SIMON : Hm ... Ouais, ça marche.

LUCY : Génial ! Demain, on commence la campagne. Hm ? (Elle s'appête à sortir.)

SIMON : Euh ... Lucy ! Merci.

 

SCENE 9 - CUISINE : ROSIE CONFIE SES MALHEURS AU COLONEL.

ROSIE : C'est drôle quand même que maman retourne à l'école. Elle qui a le choix. Moi, je hais l'école. La maîtresse est méchante et elle dit que je suis bête.

COLONEL : Oh ! Ce n'est pas bien, ça. Est-ce que tes parents l'ont vu ?

ROSIE : Oui, ils voudraient qu'on me change de classe. Seulement, ça traîne. Alors, j'ai fait appel à plus haut placé qu'eux, beaucoup plus haut qu'eux.

COLONEL : Dieu.

ROSIE : Oui, il m'aide souvent. J'aimerais ne plus avoir à aller à l'école comme Mary.

COLONEL : Oh ! J'espérais que Mary aurait changé d'avis depuis l'été.

ROSIE : Non, plus d'école. Cet été, elle a fait des milliers de places différentes.

COLONEL : Je sais, Julie m'en a parlé. Oh ! Euh ... dis-moi, qu'est-ce que Mary a fait d'autre encore ?

ROSIE : T'es pressé ou bien t'as le temps ?

COLONEL : Hm ... J'ai toujours tout le temps pour t'écouter.

 

SCENE 10 - SALLE DE BILLARD : MARY VIENT PARLER AU PATRON. ELLE FRAPPE A SA PORTE.

MARY : Je peux vous voir ?

LE PATRON : Oui, bien sûr. Ca tombe plutôt bien. Je voulais te voir.

MARY : Je suis désolé d'avoir passé du temps au téléphone. J'ai un petit problème avec mon assurance de voiture.

LE PATRON : Quel genre de problème ?

MARY : Ils me réclament 200 dollars et je n'ai pas un sou d'avance. Et si je ne paie pas, ils vont me résillier mon contrat, cette semaine. C'est pour ça que je suis un peu sur les nerfs.

LE PATRON : Je comprends mais tes parents peuvent t'aider.

MARY : Non, ils ne voulaient pas que j'achète ce cabriolet. J'avais une carte de crédit à un moment, mais c'était seulement pour les urgences et on me l'a reprise. J'ai ... j'ai eu énormément d'urgence.

LE PATRON : Hm ... Ce n'est pas drôle, tout ça.

MARY : Alors, voilà. Ca me dépannerait si vous pouviez me faire une avance sur ma paie ? Ca me gêne de vous demander ça, mais je me trouve dos au mur.

LE PATRON : Aaah ! Je ne vais pas pouvoir t'aider.

MARY : Hum ... Enfin, j'aurais essayé.

ELLE S'APPÊTE A SORTIR.

LE PATRON : Non, attends. Reste. (Mary se retourne.) Il faut qu'on parle.

MARY : Mais de quoi ?

LE PATRON : Tu peux fermer la porte ?

MARY : Ca ne me dit rien qui vaille.

LE PATRON : Avec raison.

MARY VA BIENTOT SE FAIRE RENVOYER.

 

LE LENDEMAIN ...

 

SCENE 1 - CUISINE : ERIC NOURRIT SAM ET DAVID. ROSIE ARRIVE.

ERIC : Oooh, Rosie ! Il faut te dépêcher. Simon et Lucy t'attendent dans la voiture.

ROSIE : Tu sais, j'ai fait une bêtise à l'école. L'autre jour, ma copine Sarah se demandait comment ça faisait d'avoir un bébé. A la récré, on est allées aux toilettes et je l'ai enveloppé dans du papier, tout un rouleau de papier.

ERIC : Ton directeur nous a passés un coup de fil, ce matin. En fait, il ne te reproche rien. Il pense avoir trouver un moyen de te faire changer de classe.

ROSIE : Merci, mon Dieu !

ERIC : Oui. Qu'est-ce que t'as dit, là ?

ROSIE : Merci, mon Dieu ! Remercie-le aussi.

ERIC : Pourquoi ça ?

ROSIE : J'ai parlé à Dieu de l'école. Je vais demander de me changer de classe et il m'a aidé.

ERIC : Tu as prié pour changer de maîtresse d'école ?

ROSIE : Ca ne coûtait rien d'essayer. Je sentais que t'avais besoin d'un coup de main.

ERIC L'EMBRASSE. ROSIE SORT DE LA MAISON.

ERIC (à Sam et David) : Qu'est-ce qu'on disait, là ?

 

SCENE 2 - COULOIR : MARY, VIREE DU TRAVAIL, CROISE LE COLONEL. SOUDAIN, ELLE LUI TOURNE LE DOS.

COLONEL : Tiens ! Bonjour. (Mary se retourne en souriant.) Hé ! Eh bien ! Tu es muette, aujourd'hui ?

ANNIE (en arrivant) : Bonjour, vous deux.

COLONEL : Euh ... Bonjour, Annie. (Ils s'étreignent et s'embrassent.) Toujours dans les études ?

ANNIE : Oooh ! Je m'accorde une petite pause. Hé !

COLONEL : Ha ha !

ANNIE (à Mary) : Tu vas être en retard pour ton travail.

MARY : Ah ! J'ai congé, aujourd'hui. Mon patron a appelé ce matin et il n'y a pas foule. Alors, je ne vais pas bosser.

ANNIE : Ah !

COLONEL : Je n'ai pas entendu le téléphone.

MARY : Ah bon ? Mais c'est ... que tu devais être sous la douche ?

COLONEL : Ah ! Peut-être bien, oui.

ANNIE : Euh ... T'es pas gênée niveau argent ? Ta traite de voiture tombe bientôt, non ? Et il y a l'assurance à payer et puis, tu nous dois encore ta pension du mois dernier.

MARY : J'ai de quoi payer. J'ai la situation bien en main. Tout est en ordre.

ANNIE NE DEMANDE QU'A LA CROIRE. ENSUITE, ELLE S'EN VA.

COLONEL : C'est bien que tu aies eu ta journée. On aura le temps de bavarder.

MARY : J'aurais bien voulu rester avec toi, mais j'ai promis à une amie de l'aider à déménager. Désolé.

COLONEL SENT QU'ELLE EST EN TRAIN DE LUI RACONTER DES HISTOIRES.

 

SCENE 3 - LYCEE : SIMON DISTRIBUE A TOUTE SA CLASSE DES BULLETINS DE VOTE. SOUDAIN, DEUX FILLES LUI SOURIENT, PUIS S'APPROCHENT DE LUI.

MARIE : Tu es le frère de Lucy Camden ?

SIMON : Ouais. Et même sans ça, j'aurais voté pour elle.

JOHANNE : Elle a de la chance d'avoir un frère aussi mignon pour l'aider.

SIMON : Mignon ? (Rire.)

MARIE : J'organise une fête chez moi, ce week-end. Tu veux venir, Simon ?

SIMON : Ouais, ça me plairait bien.

MARIE : Tout le monde doit venir.

ELLE RENCONTRE LUCY ET LUI PARLE.

MARIE : Tu as des chances. C'est celle que personne n'attendait qui a gagné l'an dernier.

LUCY (à Simon) : Celle que personne n'attend ?

SIMON : Accrocheur, hein ?

LUCY : T'as mis des affiches dans les toilettes des filles ? Mais comment tu t'y es pris ?

SIMON : J'ai mes méthodes. Merci de m'avoir demandé mon aide. En s'apercevant que je suis de ta famille, les gens se mettent à venir vers moi.

LUCY : Oh ?

SIMON : Ouais, je viens de me faire inviter à une petite fête, ce week-end. Tout le monde doit y venir. En une seule journée, me voilà devenu populaire.

LUCY : Et avec ton aide, maintenant, je peux rêver d'être élue.

LA SONNERIE RETENTIT.

 

SCENE 4 - BUREAU : ERIC TRAVAILLE SUR SON ORDINATEUR. ETANT PRIS PAR LE TEMPS, IL DOIT ACCOMPLIR CERTAINES TÂCHES. LE COLONEL ARRIVE ET LE RETIENT QUELQUES INSTANTS.

ERIC : Ah ! Il faut que je me sauve en vitesse. Il faut que j'aille voir le directeur de Rosie et avant, je dois passer à l'hôpital voir deux jeunes qui viennent d'être opérés et après ça, je reviendrai cuisiner quelque chose de pas trop beige pour Rosie. (Le Colonel ne peut s'empêcher de rire.) Ah ! Tu veux me rendre un petit service et surveiller les jumeaux ?

COLONEL : Oui, je serai heureux de reprendre du service.

SOUDAIN, ERIC APERCOIT MARY PRES DE L'ENTREE.

ERIC (à Mary) : Tu ne devrais pas être à ton travail ?

COLONEL : Oh ! Mary a eu sa journée, aujourd'hui. N'est-ce pas, Mary ?

MARY LUI REPOND PAR LE SILENCE.

ERIC : Tu as les moyens de prendre un jour de congé ?

MARY (froidement) : Oui, j'ai de quoi payer toutes mes traites.

ELLE S'EN VA ET SORT DE LA MAISON EN CLAQUANT LA PORTE.

COLONEL : Serveuse, c'est bien comme boulot.

ERIC : Garde ton ironie. On est loin d'être heureux qu'elle renonce à la fac, mais elle travaille, elle gagne sa vie et elle paie ses dépenses.

COLONEL : Tout ça pour une voiture ?

ERIC : Nous, on était contre. Elle l'a achetée dans mon dos. Et j'ai beau savoir que c'était une bêtise, maintenant, elle a cette responsabilité et elle doit l'assumer jusqu'au bout. Elle doit travailler, garder cette place-là parce que ... il faut qu'elle paie ses traîtes.

COLONEL : On ne gagne pas une guerre sans combattre. Tu dois te décider à affronter les choses et te salir les mains pour que ça bouge. Et ... tu dois avoir un plan de bataille. Tu as un plan de bataille ?

ERIC : Ce n'est pas la Guerre du Golfe.

COLONEL : Oh ! Je n'ai pas envie de rire. Il y a l'avenir de Mary en jeu.

ERIC : Papa, tu crois que c'est facile de forcer Mary à nous écouter ? Nous aussi, on a peur pour elle. Mais elle, elle est adulte. C'est à elle de décider ou non de continuer ses études.

COLONEL : Mais suppose qu'elle y renonce.

ERIC : J'ai confiance. Elle s'y remettra.

 

SCENE 5 - APPARTEMENT DE MATT ET JOHN : MATT ENTRE DANS SON APPARTEMENT. IL RECOMMENCE A PRETENDRE QUE HEATHER EST RESPONSABLE DE SON ECHEC EN CHIMIE.

JOHN : Qu'est-ce que ton prof t'a dit ?

MATT : Il est nul. Ce vieux croûton n'en a rien à faire de nos problèmes. Ou bien, je réussis mon partiel, ou alors, il me saque.

JOHN : Wouah !

MATT : Eh oui.

JOHN : C'est une U.V. de dominant dans ton cursus. Si tu la rates, tu repiques au prochain semestre ou alors, plus de médecine pour toi. (Matt hoche la tête pour dire oui.) C'est la panique ! Et toi, tu restes calme.

MATT : Parce que je me dis que l'échec ne vient pas de moi. C'est la faute de Heather.

JOHN : Quoi ?

MATT : Si Heather m'avait épousé ou si elle était restée, je me sentirais un peu mieux dans ma tête. Et les choses étant ce qu'elles sont, je n'arrive pas à me concentrer et je ne me donne pas assez. Je sais très bien que normalement, j'aurais décroché cette U.V. et que ce n'est pas ma faute.

JOHN : Tu n'es pas sérieux ?

MATT : Si, je suis sérieux. C'est la faute de Heather, tout ça. Il faut simplement que j'essaie de limiter les dégâts.

JOHN : En potassant sérieusement ou en te laissant aller ?

MATT LUI REPOND PAR UN AIR IDIOT. JOHN L'IMITE.

 

SCENE 6 - ECOLE PRIMAIRE : ERIC EST ALLE VOIR Mr. RUSSO DANS SON BUREAU. IL FRAPPE A SA PORTE ET ENTRE.

Mr. RUSSO : Réverend Camden, entrez, je vous en prie. (Ils se serrent la main.) Madame Camden n'est pas là ?

ANNIE : Euh ... Non. Euh ... Elle est occupée, alors, euh ...

Mr. RUSSO : Je vous en prie. (Eric s'assied.)

ERIC : Donc, vous avez trouvé un moyen de changer Rosie de classe ? C'est bien ça ?

Mr. RUSSO : Oui, j'ai ... j'ai une solution. (Râclement de gorge.) Vous vous rappelez qu'en mai, tous les élèves de l'école ont passé un test d'aptitude ?

ERIC : Oui, Rosie s'en est bien sorti.

Mr. RUSSO : Elle était très au-dessus des autres. A en croire le résultat de ce test, c'est ce qu'il convient d'appeler une enfant très douée. Elle a une intelligence bien au-dessus de la moyenne. Et pourtant, c'est une élève médiocre. Je crois que c'est parce qu'elle s'embête et se sent frustrée. C'est pour ça que ses résultats sont sans rapport avec son potentiel. Et si on ne la change pas de classe rapidement, on risque de la dégoûter de l'enseignement.

ERIC : Certainement.

Mr. RUSSO : Je pense qu'il vaut mieux que vous la changiez d'école.

ERIC : Euh ... On ne peut pas se contenter de la transférer dans une autre classe ?

Mr. RUSSO : Non, il faudrait transférer un autre de nos élèves. Et puis, Rosie est différente. Il lui faut une école adaptée. Alors voilà, je me suis renseigné et je crois que Rosie serait très bien à Eleanor Roosvelt. (Il lui tend une brochure.)

ERIC : Oui, mais cette école est une école privée.

Mr. RUSSO : C'est exact, c'est la meilleure de toutes. Et ils ont énormément de demandes mais ils accepteraient Rosie. D'habitude, ils refusent tout transfert au cours d'une année, mais un de leur élèves vient d'être admis dans une grande école.

ERIC : Un cours préparatoire à Yale ou Harvard ?

Mr. RUSSO : Non, pas un C.P., un petit sixième pour autant que je sache.

ERIC : Ah oui ...

Mr. RUSSO : Rosie a beaucoup de chances.

ERIC : Hum ... Aucun de nos enfants n'a été dans le privé, jusqu'à présent ...

Mr. RUSSO : Ne voyez pas ça comme une école privée. Dites-vous que c'est la meilleure école, la meilleure pour Rosie.

ERIC : Ouais.

 

SCENE 7 - LYCEE : SIMON ET MARIE SE RETROUVENT.

MARIE : Ca se passe bien, cette campagne ?

SIMON : Super-bien. Lucy a une cote d'enfer.

MARIE : J'espère qu'elle va obtenir les titres. Une fois en terminale, ce serait mon rêve de participer à l'élection.

SIMON : Je me chargerais de ta campagne, alors ... Si tu veux bien.

MARIE : (Rire.) Avoir une soeur aussi populaire, ça t'ouvre pas mal de portes. Tu as beaucoup de chances parce qu'elle est connue. Tu fais partie des gens dans le coup automatiquement. Tout le monde voudra devenir ami avec toi pour être dans le coup comme toi. La popularité, ça attire toujours. Tu as vraiment beaucoup de chances.

SIMON : Je suis content de venir à ta fête, samedi. Je peux apporter un truc ?

MARIE : Oui, ta soeur. Tiens ! C'est mon adresse et mon téléphone. Ce serait vraiment génial !

ELLE REPART EN RIANT. SIMON N'EST PAS TRANQUILLE.

 

SCENE 8 - CUISINE : ANNIE EST OCCUPEE D'ECRIRE. LE COLONEL ARRIVE.

COLONEL : J'ai mis les petits au lit pour la sieste.

ANNIE : Oooh ! C'est très gentil. Merci. Ca fait tellement de temps que je n'ai pas passé d'examen et ces révisions ne sont pas du luxe. Je me sens un peu rouillée. Euh ... Vous trouvez que c'est bête à mon âge de retourner au cours ?

COLONEL : Mais où allez-vous pêcher cette idée ? Je trouve ça très honorable. Je pense que vous avez du mérite.

ANNIE : Vraiment ?

COLONEL : Oui. Les études, c'est du travail. Elever sept enfants, également. Et vous n'avez jamais chercher la facilité ? Vous êtes l'incarnation même de cette phrase célébre "pour pouvoir, il suffit de vouloir".

ANNIE : C'est un complément !

COLONEL : Si seulement Mary avait votre volonté de faire et votre ambition. Là, elle perd pied.

ANNIE : On veut tous que Mary reprenne ses études, mais si elle n'en voit pas l'utilité, elle laissera tomber. On ne peut pas l'obliger à étudier.

COLONEL : Hm ... C'est ce qu'Eric a dit.

ANNIE : Et vous voyez les choses autrement ?

COLONEL : Disons que je trouve que c'est risqué comme plan.

ANNIE : Je ne m'en fais pas pour Mary. Elle a eu des moments difficiles, mais les choses vont mieux. Au moins, elle a un travail, maintenant et elle semble s'y tenir et si elle en a assez, elle envisagera peut-être de retourner à la fac, le prochain semestre. Hm ?

 

SCENE 9 - PARC : ASSIS SUR UN BANC, MARY LIT UN JOURNAL. QUELQUES SECONDES APRES, UN HOMME S'ASSIED A CÔTE D'ELLE.

L'HOMME : Pause déjeuner ? (Mary répond non par le silence.) Rendez-vous amoureux ? (idem.) C'est la première fois que je vous vois ici et comme je viens là tous les jours, ...

SOUDAIN, MARY SE LEVE EN HURLANT.

MARY : J'ai été virée de mon travail. Je n'ai plus de travail. Je ne fais pas la pause déjeuner et je n'ai pas de rendez-vous non plus. Je suis simplement au chômage. (Puis, elle lui parle calmement.) Oooh ! Il faut m'excuser. Je suis désolé d'avoir crié. Rien ne va, en ce moment. Je me suis acheté une nouvelle voiture et si je ne trouve pas une autre place avant lundi, il va falloir que je dise à mes parents que je n'ai pas de quoi payer ma voiture.

L'HOMME : Vous craignez qu'ils ne prennent mal la chose ?

MARY : Non, j'ai peur d'être obligée d'entendre leur "On t'avait bien prévenu" jusqu'à la fin de ma vie.

L'HOMME (en riant) : Ho ho ho ! Il faut rester confiante. Un travail, ça se trouve. Quand mon fils est sorti de l'université, il lui a fallu deux ans pour trouver un bon travail. Mais à la fin, il en a trouver un, un qui lui plaît avec une paie royale et un intéressement. Ha ! Il est ravi, depuis.

MARY : Merci.

L'HOMME : Quand il était au chômage et qu'il broyait du noir, je me disais "pourquoi t'en faire ?", même si t'as des périodes difficiles dans la vie, tu auras toujours tes études et la maîtrise que tu a obtenue. Personne ne pourra te retirer ça. Toute ta vie, tu conserveras en bagage, les études que tu as faites.

MARY : J'ai eu mon bac, il y a peu de temps, mais je n'ai pas envie d'aller à l'université.

L'HOMME : Oooh ?

ENSUITE, IL LA TAPOTE ET S'EN VA.

 

SCENE 10 - APPARTEMENT DE MATT ET JOHN : JOHN JOUE DE LA GUITARE, TANDIS QUE MATT EST EN TRAIN DE PLIER SON LINGE. JOHN LE REGARDE UN INSTANT ET INTERROMPT SES ACTIVITES. ILS S'AFFRONTENT UNE NOUVELLE FOIS.

JOHN : Tu te sens bien ?

MATT : Ouais, ça va. Pourquoi ?

JOHN : Hum ... Ben, je ne sais pas. Tu viens de passer environs trois heures à nettoyer la cuisine et maintenant, tu plies ton linge. Alors, au lieu de jouer les fées du logis, tu ferais mieux de réviser.

MATT : Je vais réviser mais il faut que je finisse de plier ça avant et j'ai besoin de chaussettes.

JOHN : Si je ne te connaissais pas, je dirais que tu ne veux pas bosser tes cours.

MATT : Je vais potasser après. Je voulais aller porter mon linge sale à ma mère, seulement le Colonel est chez nous. Alors, j'ai dû faire ma lessive tout seul. Après, j'ai voulu réviser, mais j'ai été sans arrêt distrait parce que dès que je levais les yeux de mon bouquin, j'avais la crasse de la cuisine sous le nez.

JOHN : Elle a déjà été plus sale sans que ça ne t'empêche de bosser.

MATT : Peut-être, mais là, ça m'ennuyait. Je n'ai rien d'un maniaque, mais si tu faisais un peu ta vaisselle quand t'as fini de manger, je n'aurais pas à passer de bonnes heures à nettoyer et à ranger ton foutoir.

JOHN : Tu veux dire que c'est de ma faute si tu n'as pas révisé ? Tu as loupé l'examen blanc de chimie par la faute de Heather. Aujourd'hui, t'as arrêté tes révisions parce que j'ai laissé la cuisine sale et tu ne révises pas ce soir parce que ta mère n'a pas lavé ton linge. (Matt répond oui.) Par simple curiosité, quand tu auras loupé ton partiel et qu'on t'éjectera de prépa, à qui tu t'en prendras ? A moi ? A Heather ? A ta mère ? Au Colonel ? Aux mecs de la météo ? Aux problèmes au Moyen Orient ? Au réchauffement de la planète ?

MATT : Tu me fais rire. Mais pourquoi t'en fais un plat ? Il n'y a pas de raison que je me plante à l'examen.

JOHN : Mais si tu le loupes, ce ne sera pas un peu ta faute à toi ?

MATT : Ecoute, il y a un truc que tu ne comprends pas.

JOHN : Oh si, je comprends que t'es largué en chimie et que tu vas rater ton examen. Seulement, ça te fera mal de l'avouer. Et au lieu de demander un coup de main et de dire "Oh ! Aidez-moi !", tu préfères t'en prendre à tout le monde et accuser les autres, alors que le problème vient de toi.

MATT : Ouais ? Eh ben, si tu crois ça, tu te gourres.

JOHN : Non, je te connais trop bien.

MATT : Et t'as de bonnes notes, toi ?

JOHN : Oui, bien sûr.

MATT : Normal ! C'est parce qu'ici, je fais tout pendant que toi, tu te la coules douce.

JOHN (en riant) : Oh oui, c'est ça.

MATT SORT BRUSQUEMENT DE L'APPARTEMENT. JOHN NE PEUT S'EMPÊCHER DE RIRE.

 

SCENE 11 - CUISINE : ERIC PARLE A ANNIE. C'EST A PROPOS DE LA NOUVELLE ECOLE DE ROSIE.

ERIC : Mr. Russo nous a pris un rendez-vous pour une visite de l'école, demain. Ils ont un programme plus adapté pour Rosie. Ils mettent tout en oeuvre pour que les enfants s'épanouissent à l'école et leur point d'honneur, c'est que tous les enfants aiment leurs études.

ANNIE : C'est sûrement bien, mais j'ai peur que ça soit cher.

ERIC : Je vais téléphoner au principal pour voir comment on peut se débrouiller. Ce serait dommage de gâcher les chances de Rosie pour une simple affaire d'argent. Et puis, il y a des crédits. L'argent, ça se trouve.

ANNIE : Mais pour l'instant, rien n'est fait. On ne sait même pas si Rosie voudrait qu'on la change d'école.

ERIC : Il faudra qu'on en discute avec elle, mais elle sera trop contente de changer de maîtresse pour refuser.

ANNIE : Sauf si elle est comme Mary et qu'elle préfère renoncer à l'école.

ERIC : Je crois que je sais pourquoi le Colonel a débarqué à la maison.

ANNIE : Mary ?

ERIC : Il est certain de faire mieux que nous.

ANNIE : Mais il ne peut pas la forcer à reprendre ses études.

ERIC : Si les choses étaient aussi simples, elle serait en fac.

ROSIE (en arrivant) : Tu me rapportes une bonne nouvelle, au moins ?

ERIC : De ton directeur, tu veux dire ?

ROSIE : Oui. Il me libére ? Est-ce qu'il me change de classe ?

ERIC : Oui, il est d'accord pour ça.

ROSIE : Hm ... Dieu et toi, quelle équipe ! Dans quelle classe je suis transférée ?

ERIC : Et si au lieu de te changer de classe, on te mettait dans une autre école ? Une école qui s'appelle "Eleanor Roosevelt".

ANNIE : C'est une école privée, une des meilleures.

ROSIE (regardant en l'air) : C'est ça, l'aide ? C'est ça que toi, t'appelles m'aider ? Tu m'obliges à changer d'école ? Je veux rester dans mon école. Pourquoi ce n'est pas la maîtresse qui part ? C'est pas juste. Je n'ai aucune meilleure amie à Eleanor Roosevelt.

ERIC : Meilleure amie ?

ROSIE : Sarah est ma meilleure amie et je ne veux pas la perdre ... Je sais ... Est-ce qu'elle peut venir avec moi dans cette école ? (Eric regarde Rosie de très haut.)  Alors, c'est injuste. C'est la dernière fois que je demande de l'aide à Dieu.

 

SCENE 12 - COUR : MARY PASSE SON TEMPS A JOUER DEHORS DURANT CETTE SOIREE.

COLONEL (en arrivant) : Ah ! Je voulais te voir. J'ai proposé à ton père d'aller chercher le repas de ce soir chez un traiteur. Tu m'y conduis ? J'aimerais faire un tour dans ta belle voiture de sport.

MARY : Oui, si tu veux.

COLONEL : Bien. J'y pense. Tu ne veux pas qu'on passe au bar ou tu travailles, plutôt ? Et ils font de bons hamburgers, il paraît.

MARY : A mon travail ?

COLONEL : Oui. Sauf si tu as une bonne raison de ne pas vouloir qu'on y aille. (Mary répond non en haussant les épaules.) Parfait ! Ca fait longtemps que je n'ai pas remis les pieds là-bas. Ca a peut-être un petit peu changé. Je suis curieux de voir en quoi c'est mieux que la PAC.

TOUS DEUX SE DIRIGENT VERS LA VOITURE.

 

SCENE 13 - COULOIR : LUCY MONTE A L'ETAGE ET APERCOIT ROSIE EN TRAIN DE BOUDER.

LUCY : T'en fais une tête.

ROSIE : Je voudrais t'y voir. Papa et maman ont décidé de me mettre en pension.

LUCY : Quoi ? Mais quelle pension ?

ROSIE : Eleanor Roosevelt.

LUCY : Beh, ce n'est pas une pension.

ROSIE : Ce n'est pas mieux. Je serai séparée de mes amies.

LUCY : Tu t'en feras de nouvelles.

ROSIE : Regarde Simon. Depuis qu'il a changé d'école, il n'a plus personne.

LUCY : C'est une école privée très prestigieuse.

ROSIE : Tu peux traduire ?

LUCY : C'est un honneur d'y être admise. Tu devrais être contente.

ROSIE : Ha non ! Ce n'est pas un honneur. C'est une punition. Si on m'y envoie, je m'enfuirai avec un cirque.

LUCY : Si tu t'enfuis avec un cirque, tu devras te faire d'autres amies aussi.

ROSIE : Non, parce que Sarah viendra avec moi. Elle, elle sera montreuse de singes et moi, je serai trapéziste. Et quand on sera grande, on épousera des clowns.

LUCY : Tu ne penses pas que tu te montes la tête avec tes histoires de cirque ?

ROSIE (la tête en l'air) : Pourquoi est-ce que Dieu m'a abandonnée ?

 

SCENE 14 - CHAMBRE DE SIMON : LUCY ENTRE CHEZ SIMON POUR LUI PARLER.

LUCY : T'as dit à une fille que je viendrais à sa fête, ce week-end ?

SIMON : Euh ... justement, je voulais t'en parler.

LUCY : Et depuis quand tu décides de mon emploi du temps ?

SIMON : Excuse-moi. C'est ... c'est ma nouvelle copine qui en passant ne sera plus ma copine si tu ne viens pas à sa fête.

LUCY : Hum ... Figure-toi que mon amie June m'a informé que si je me rendais à cette fête dont en passant j'ignorais l'existence, tout le monde allait me tourner le dos, ce qui fait qu'à l'élection, je prendrai une veste.

SIMON SOUPIRE.

 

SCENE 15 - UNIVERSITE : MATT SE REND A L'UNIVERSITE. AVANT DE JOINDRE SA CLASSE, IL DEMANDE DE L'AIDE A Mr. TALLY.

MATT : Mr. Tally ?

Mr. TALLY : Ah ! Monsieur Camden. Que puis-je faire pour vous ? Vous avez d'autres histoires à me raconter ? Vous avez trouvé une autre raison d'avoir raté votre examen blanc ?

MATT : S'il vous plaît.

Mr. TALLY : Quoi ?

MATT : Aidez-moi.

Mr. TALLY : Je ne suis pas le courrier du coeur, mon cher. Je ne suis qu'un homme de sciences.

MATT : Il ne s'agit pas de ma vie sentimentale. Je veux de l'aide en chimie. Je suis perdu. J'ai complètement décroché. J'ai beau lire et relire le cours, je n'arrive pas à similer. Ca ne m'était jamais arrivé. Jamais ! D'habitude, je suis plutôt bon en sciences. Mais là, non, je suis en train de couler.

Mr. TALLY : Et vous venez de me voir, maintenant ? Une semaine avant votre partiel ?

MATT : C'est que j'avais peur de dire que je ne suivais pas. C'est un signe de faiblesse de demander de l'aide. Pour un futur médecin, ça la fiche mal.

Mr. TALLY : Ce n'est pas un signe de faiblesse de demander de l'aide. C'est un signe de maturité.

MATT : Ca me gênait que ... que vous pensiez que je ne comprenais pas le cours.

Mr. TALLY : Après ce splendide D que vous avez eu, j'étais déjà fixé sur ce point.

MATT : J'avais peur que ... que vous me trouviez stupide.

Mr. TALLY : Je n'ai jamais pensé ça. On n'est pas stupide quand on est en troisième année de fac. Au début du semestre, j'ai proposé d'aider tous ceux qui le désiraient. Il suffisait de le demander. En médecine, comme dans beaucoup de choses, savoir demander de l'aide parfois, c'est ce qui va permettre de franchir une étape. Et même, ça peut parfois sauver une vie ... Tenez ! Voilà un nouvel exemplaire de l'examen blanc. Refaites-le ce soir. Mais cette fois, en utilisant livres et notes de cours. Demain, venez dans mon bureau et ce que vous n'avez pas compris, on le reverra.

MATT : (Soupir.) Merci.

Mr. TALLY : Monsieur Camden.

MATT : Oui.

Mr. TALLY : Etudiez. (Matt répond oui.)  Ah non ! Refaites-moi ce test.

MATT (en se levant) : J'y vais.

 

SCENE 16 - EN VOITURE : MARY RESTE SUR PLACE DEVANT LE RESTAURANT ET N'Y ENTRE PAS.

COLONEL : Tu ne veux pas qu'on entre ?

MARY : Hm ... De toute façon, tu l'apprendras. J'ai perdu mon travail. Ils font des réductions de personnel et ... j'étais la dernière engagée, donc ...

COLONEL : Mais tu es la première renvoyée.

MARY : Ouais. Ils m'ont virée.

COLONEL : Donc, tu es sans emploi ? (Mary répond oui.) Alors, qu'est-ce que tu comptes faire ?

MARY : Chercher un autre travail.

SOUDAIN, ELLE SENT QUE LE COLONEL VA SE METTRE TRES EN COLERE.

MARY : Tu peux y aller. Vas-y. Fais-moi un beau sermon. (Il ne dit rien.) Ben, alors ?

COLONEL : Alors, quoi ?

MARY : Vas-y. J'attends ton sermon.

COLONEL : Non, je n'ai pas à te faire la morale.

 

LE LENDEMAIN ...

 

SCENE 1 - CHAMBRE DE SIMON : MARY ENTRE DANS LA CHAMBRE DE SIMON OU SE TROUVE LE COLONEL. FINALEMENT, ELLE SE FAIT SERMONNER.

MARY : Tu n'as pas dit à papa et maman que j'étais au chômage ?

COLONEL : En effet.

MARY : Tu comptes le leur dire quand, exactement ? Cette attente, ça me tue.

COLONEL : Tu sais ce qui me tue, moi ? Toi. Tu as un tel potentiel et tu te retrouves à déambuler sans but et à flanquer en l'air ta vie allant de boulot en boulot, renvoyée de partout.

MARY : Hé ! C'est le premier travail où je me fais virée. J'ai quitté tous les autres.

COLONEL : Mais est-ce que c'est une façon de construire ton avenir ? Des boulots où on te paie au lance-pierre, la précarité, la menace du chômage sans cesse ?

MARY : Je ne veux pas passer de petit boulot en petit boulot toute ma vie. J'ai des projets, pleins de projets.

COLONEL : Oui, mais il faut que tu te réveilles. La vie passe pendant que tu rêves à tes beaux projets.

MARY : Je sais. J'ai besoin d'aide.

COLONEL : Je désespérais que tu me le demandes.

MARY : Quoi ?

COLONEL : Oh ! Depuis que je suis là, j'attends que tu me demandes ça.

MARY : Tu veux m'aider, réellement ?

COLONEL : Oui, du mieux que je peux. Il suffisait que tu me le demandes.

MARY (soulagée, mais pour un petit temps) : Oh ! Tu es le meilleur ! (Etreinte.) Oh ! Merci. Mais ce sera simplement un prêt. Je te rembourserai. Il me faut seulement cinq cent dollars.

COLONEL : C'est quoi, cette histoire de prêt ?

MARY : Euh ... Tu as dit que tu allais m'aider.

COLONEL : Je t'aiderai de mon mieux à remettre de l'ordre dans ta vie pour que tu puisses repartir dans la bonne direction, pour que tu fasses des études.

MARY : Aaah ! Bien sûr. Je comprends, oui. Tu as l'intention de m'aider, mais à condition que je fasses tout ce que mes parents et toi, vous voudrez que je fasse ?

COLONEL : Je ne vais pas te donner d'argent comme ça.

MARY : Je t'ai dit que ce serait un prêt et je te rendrai tout.

COLONEL : Non, je ne peux pas.

MARY : Mais j'ai des traites à payer. Aide-moi, s'il te plaît.

COLONEL : D'accord. Si tu ne veux pas entrer en fac, un de mes copains possède un magasin de sport. Il cherche une caissière. Mais ce n'est pas le Pérou. Mais il y a des possibilités d'évolution. Et si tu veux reprendre tes études, il aménagera tes horaires de travail.

MARY : Ah ! T'es drôle. Tu serais prêt à me trouver un emploi de caissière mais tu refuses de me faire un prêt.

COLONEL : Oui.

MARY : Je ne veux pas travailler dans un magasin de sport. (Le colonel soupire.) Maintenant, tu vas dire à mes parents que j'ai été renvoyée de mon travail ?

COLONEL : Hum ... Ca t'arrangerait que je leur en parle ? Ca t'éviterait d'avoir affaire. Non, je te laisserai leur apprendre la nouvelle. (Mary s'apprête à franchir la porte.) Mary, si tu changes d'avis, je suis toujours prêt à t'aider de mon mieux.

MARY : Les études, c'est bien fini. Ton aide, je n'en veux plus. C'est un prêt que j'attendais. Tout le reste, je m'en fiche.

ELLE PART EN CLAQUANT LA PORTE.

 

SCENE 2 - APPARTEMENT DE MATT ET JOHN : MATT ENTRE DANS L'APPARTEMENT.

JOHN : Ah ! J'ai failli appeler la police. Où est-ce que t'étais passé ?

MATT : A la bibliothèque.

JOHN : Tu as nettoyé les tables ?

MATT : Je te demande pardon. J'étais nul, tout à l'heure. Je sais.

JOHN (en souriant) : Hum ...

MATT : Je m'angoissais et au lieu de m'en prendre à moi pour la bave que j'ai prise à mon examen de chimie, ben, je m'en suis pris aux autres en refusant d'admettre que je ne suivais plus et que j'allais louper l'U.V. (John hausse les épaules.) Heureusement, à la bibliothèque, je suis tombé sur mon prof. Et il m'avait aidé pour mes révisions.

JOHN : Ah ! Super ! Je suis tellement content que je vais même t'épargner le "je te l'avais dit, idiot."

MATT : Merci. T'es un pote.

JOHN REPOND EN RIANT.

 

SCENE 3 - CUISINE : SAM ET DAVID PASSENT LEUR TEMPS A GAZOUILLER, TANDIS QUE ROSIE EST EN TRAIN DE BOUDER.

COLONEL (en arrivant) : Bonjour ... Bonjour, vous deux. Bonjour, Rosie.

COMME CELLE-CI NE LUI REPOND PAS, LE COLONEL S'APPROCHE D'ELLE.

COLONEL : Hé ! Tu as des ennuis ?

ROSIE : Dieu, il m'a déçu.

COLONEL : Oooh !

ROSIE : C'est mal de lui en vouloir. Mais je ne veux pas quitter mes amis et changer d'école.

COLONEL : Aaah !

ROSIE : Dieu se trompe, des fois ?

COLONEL : Ha ha ha ! Viens par là ... Je crois que non. Dieu sait tout. Tu veux que je te racontes une histoire ? Euh ... Grimpe là ... (Rosie assise sur la table.) Quand je me suis engagé, j'avais 18 ans. J'étais jeune et effrayé.

ROSIE : T'avais peur, toi ?

COLONEL : Hm ... plus que tu ne peux le croire. Au moment de monter dans le bus, de changer de vie et ... et quitter tous les miens, j'ai cru que jamais je ne tiendrai.

ROSIE : Et comment t'as tenu ?

COLONEL : Au jour le jour. Je me suis demandé, "mais comment je vais tenir ça de moi à l'école militaire ?" Et là, je me suis dit "je peux essayer de finir au moins une journée." Ensuite, la journée s'est changée en semaine, la semaine en un mois. Et sans m'en rendre compte, j'ai terminé ma période de classe. Je m'ennuyais un peu de mes amis et de ma famille, mais j'avais de nouveaux amis. Et aujourd'hui, quand j'ai réfléchi, je me dis que si j'avais fait demi-tour et renoncer à m'engager, je n'aurais pas pu épouser ta grand-mère, ni eu Eric ni Julie. Alors, tu vois, ce qui, au départ, te semble effrayant et donne envie de fuir, peut devenir une très bonne chose. (Eric et Annie arrivent en pleine discussion.) Ce serait peut-être bien d'aller visiter cette nouvelle école, juste pour voir et savoir sur quel route Dieu a eu envie de t'envoyer, parce que ce que tu vois là comme une erreur ou une prière non entendue, qui sait si ce n'est pas exactement ce que tu veux. Hm ? (Etreinte.)

ANNIE : Rosie, tu es prête à partir pour l'école ?

COLONEL : Oh !

ROSIE : On peut encore visiter notre école, aujourd'hui ?

ANNIE (pour dire oui) : Hm hm !

ROSIE : Chouette !

ELLE MONTE. LE COLONEL SE MET A RIRE.

COLONEL (tendant un papier à Eric) : Tiens !

ERIC : Et c'est pourquoi ça ?

COLONEL : Les études de Rosie.

ANNIE : Oh ! Ca me touche beaucoup, mais tout va bien. Rosie a droit à une bourse.

ERIC : La seule chose qui empêche Rosie de devenir élève à Roosevelt, c'est Rosie.

COLONEL : Oui.

ERIC (en lui rendant le papier) : Tu es venu parce que tu t'inquiètes pour Mary ? Il ne faut pas. Mary retrouvera vite une vie normale.

ANNIE : Hm ...

ERIC : Elle reprendra ses études. Elle traverse une crise, c'est tout. Ca lui passera. Et tout rentrera dans l'ordre, après. (Annie murmure entretemps.)

COLONEL : Mais il vous faut de l'aide ?

ANNIE : Oooh !

ERIC : Je t'appelle. C'est entendu.

ANNIE : C'est gentil. (Etreinte.)

 

SCENE 4 - LYCEE : SIMON, MARIE ET LUCY SE RETROUVENT.

MARIE : Salut, Lucy. Alors, tu viens à ma fête ? Simon a dit que oui.

LUCY : Oui, je vais venir.

MARIE (regardant Simon) : Cool ! (Elle s'en va.)

SIMON (intriguée) : Ah bon ? Tu vas venir ? Mais qu'est-ce que tu fais de l'élection ? Tu vas renoncer ?

LUCY : Non non. Je vais m'accrocher.

SIMON : Ta copine ne t'a pas dit que les gens dans le coup ne voteraient pas pour toi ?

LUCY : J'aurais le vote des bizuts et puis ... Et d'ailleurs, peu importe, je vais sûrement perdre, de toute façon. Je n'ai qu'une chance sur mille.

SIMON : Oui, mais c'était ...

LUCY : C'était ou peaufiner mon image ou aider mon frère à se faire des copines ? Un dur choix mais j'ai opté pour toi.

SIMON : Merci.

 

SCENE 5 - ECOLE PRIVEE : ERIC ET ANNIE SE RETROUVENT. CETTE DERNIERE LUI ANNONCE FIEREMENT UNE TRES BONNE NOUVELLE.

ANNIE (accourant vers Eric) : J'ai réussi mon partiel. (Etreinte.)

ERIC : Ah !

ANNIE : Ha ha ha ! Aaah ! Oh merci.

ERIC : Et de rien.

ANNIE : C'est grâce à toi. Je ne retournerai pas en fac si tu ne m'aidais pas autant. Et puis, les études me plaisent tellement.

ERIC : Aaah oui ! Et c'est pour ça que je t'aide.

ANNIE : Je t'adore.

ERIC : Moi aussi.

TANDIS QU'ILS S'EMBRASSENT. ROSIE SORT DE L'ECOLE AVEC LA DIRECTRICE DE L'ETABLISSEMENT, Mme CARMEN McKOUL.

ROSIE (accourant vers ses parents) : Ils ont des chevaux. Des chevaux !

Mme McKOUL : Nous accordons beaucoup d'importance au sport, chez nous.

ROSIE : Et ils ne donnent aucun devoir.

Mme McKOUL : Nous pensons que les enfants ont de longues journées. Le soir, ils doivent jouer et se détendre plus tôt. Après tout, nous les avons sept heures par jour. Cela dit, si Rosie veut étudier à la maison un sujet supplémentaire lui tenant à coeur, nous lui préparerons un programme personnalisé.

ROSIE : Ca pourrait m'occuper, étant donné que je ne commence les cours qu'à dix heures.

Mme McKOUL : (Rire.) Nous avons des horaires très flexibles. Les élèves peuvent venir à dix heures, puis y rester jusqu'à cinq heures. Chaque enfant a son rythme. Il peut ne pas être du matin. Ici, les classes sont de quatorze élèves. Et ils nous proposent toute sorte de sorties de groupe avec l'école. L'année dernière, nous avons emmené des élèves dans un musée de Washington et ils ont vu le Président.

ANNIE : Hmm !

Mme McKOUL : Rosie serait une nouvelle recrue de choix pour l'école. Si vous avez des questions, appelez-nous.

ERIC (lui serrant la main) : Merci.

Mme McKOUL : Je vous en prie.

ANNIE (id.) : Merci.

Mme McKOUL : Au revoir, Rosie. (Elle s'en va.)

ROSIE : Eh ben ! Quand Dieu répond aux prières, il fait ça bien.

ANNIE : Donc, tu veux qu'on t'inscrive dans cette école ?

ROSIE : Oooh oui !

PUIS ELLE ACCOURT VERS UN CHEVAL.

 

SCENE 6 - CUISINE : MARY EST AU TELEPHONE. ELLE A DE PLUS EN PLUS DE PROBLEMES DE DETTES.

MARY (au téléphone) : S'il vous plaît, j'ai besoin de mon assurance. Ne faites pas ça. (...) D'accord, mais j'ai été renvoyée. Il faut que j'aie un peu plus de temps si vous voulez que je trouve de quoi payer. (...) Mais sans assurance, je ne peux plus prendre ma voiture. Et je me tue à le dire. Sans voiture, pas de nouvelle place. Il me faut une voiture. (...) Non, je me fiche que vous leur disiez que vous ne voulez plus m'assurer parce que ça ne m'empêchera pas de prendre ma voiture. (...) Ah oui ? Vous verrez bien !

ELLE RACCROCHE.

 

FIN.

Kikavu ?

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chrismaz66, 15.04.2024 à 11:46

Oui cliquez;-) et venez jouer à l'animation Kaamelott qui démarre là maintenant et ce jusqu'à la fin du mois ! Bonne chance à tous ^^

Supersympa, 16.04.2024 à 14:31

Bonjour à tous ! Nouveau survivor sur le quartier Person of Interest ayant pour thème l'équipe de Washington (saison 5) de la Machine.

choup37, Avant-hier à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, Avant-hier à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

choup37, Hier à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

Viens chatter !