120 fans | Vote

#602 : Plaisanteries

Simon décide de soutenir Mick, un lycéen victime de brimades. Ce garçon lui avoue qu'il va tuer ceux qui le tourmentent. Robbie décide, pour s'amuser, de donner un nouveau surnom à Ruthie (Chouky), et Ruthie fait de même pour Lucy (Lady liberty) car elle a rompu ses fiançailles avec Jeremy. Eric reçoit la visite d'une vieille amie, Merle, qui a des problèmes familiaux. Mary pense sérieusement à devenir pompier mais les choses ne se passent pas comme elle l'avait prèvu. 

Popularité


4 - 3 votes

Titre VO
Teased

Titre VF
Plaisanteries

Première diffusion
01.10.2001

Première diffusion en France
07.07.2002

Vidéos

Promo

Promo

  

Lucy & Mary (VO)

Lucy & Mary (VO)

  

Photos promo

Simon aide un camarade qui se fait malmener

Simon aide un camarade qui se fait malmener

Simon et un camarade

Simon et un camarade

Eric, Simon et le sergent Michaels découvrent une arme dans le casier d'un élève

Eric, Simon et le sergent Michaels découvrent une arme dans le casier d'un élève

Simon Camden joué par David Gallagher

Simon Camden joué par David Gallagher

Matt (Barry Watson) et Cheryl (Barret Swatek)

Matt (Barry Watson) et Cheryl (Barret Swatek)

Plus de détails

Écrit par : Brenda Hampton 
Réalisé par : Tony Mordente 

Avec : Andrew Keegan (Wilson West), Christopher Michael (Sgt. Michaels), Barret Swatek (Cheryl)

Guests :

  • Evan Arnold ..... Professeur
  • Joshua Boyd ..... Garçon
  • Morgan Fairchild ..... Merle
  • Dwight P. Ketchum ..... Morris
  • John Maynard ..... Roland Rogers
  • Davenia McFadden ..... Infirmière Amy
  • Clare Salstrom ..... Amy
  • Brian Sites ..... Mick
  • Nicholas Stojanovich ..... Garçon
  • Steven DeRelian ..... Tim

SCENE 1 - LYCEE : EN ARRIVANT DANS LE HALL DU LYCEE, SIMON EST TEMOIN D'UNE DISCUSSION ENTRE GARCONS. TROIS D'ENTRE EUX SE MOQUENT DE MICK, UN DES MEILLEURS AMIS DE SIMON UN PEU RESERVE.

GARCON 1 : Ah ! Les jolies frisettes !

GARCON 2 : Ouais ! C'est peut-être la coupe à la mode à Jersey. Mais ici, ça fait ... gros débile. (Rire.)

SIMON (prenant la défense de Mick) : Et pourquoi vous ne le lâchez pas ?

GARCON 1 : Tu veux savoir pourquoi, curé ? Parce qu'on n'en a pas envie. Tu viens toujours en bus ?

PENDANT LES ECLATS DE RIRE DE CES JEUNES GARCONS, MICK ESSAIE DE PRENDRE LA FUITE. L'UN DEUX LE RETIENT.

GARCON 2 : Hé là ! Où tu vas, toi ?

MICK : Je rentre ... chez moi.

GARCON 2 : (Rire.)

GARCON 3 : Si tu veux passer, faut demander, Frisette.

SIMON : Pourquoi il devrait demander quoi que ce soit ? Fichez-lui la paix, maintenant.

GARCON 2 : Sinon quoi ?

SIMON : Sinon un jour, il pourrait se pointer avec un flingue et tuer des innocents comme moi, parce qu'à cause de crétins comme vous, il aura pété les plombs.

GARCON 1 (en riant) : Mais monsieur le pasteur nous insulte, les gars.

GARCON 2 : (Rire.)

MICK : Je peux rentrer chez moi ?

GARCON 2 (se moquant de Mick et reprenant ses gestes) : Est-ce que je peux rentrer à la maison ?

GARCON 3 (idem) : Maman m'attend. Hum ...

GARCON 2 : (Rire.)

MICK S'EN VA. LE PREMIER GARCON QUI LUI A PARLE EXIGE DES EXPLICATIONS.

GARCON 1 : A quoi tu joues, Camden ?

GARCON 2 : C'est qu'ils se croient tout permis. Si j'étais toi, je me tiendrais plus à carreau.

GARCON 3 : Parce que ... on pourrait te tirer dessus.

LES TROIS GARCONS S'EN VONT. UN DES PROFESSEUR QUITTE LA CLASSE. SIMON EN PROFITE POUR LUI PARLER.

SIMON : Excusez-moi, vous auriez pu intervenir. Vous les avez entendus et au lieu de venir les calmer, vous êtes resté dans votre classe sans bouger.

PROFESSEUR : Ces trois-là s'en prennent aussi aux profs.

SIMON : Vous pourriez au moins convoquer leurs parents ?

PROFESSEUR : Je l'ai fait. Leurs parents les soutiennent.

IL N'A RIEN D'AUTRE A DIRE. IL S'EN VA.

SIMON : Alors, on doit les laisser faire. C'est ça ?

 

GENERIQUE

 

SCENE 2 - CUISINE : EN L'ABSENCE DE ROBBIE, ROSIE GRIMPE SUR UNE CHAISE, OUVRE L'ARMOIRE ET S'EMPARE D'UN PAQUET DE BISCUITS APPARTENANT A ROBBIE. A SON RETOUR, ELLE EST PRISE LA MAIN DANS LE SAC.

ROBBIE : Ha ha ! J'étais sûr que tu piquais mes gâteaux.

ROSIE : T'as qu'à mieux les cacher si tu y tiens.

ROBBIE : Quoi ? Je pensais que là-haut, tu ne pourrais pas les prendre. Tu es censée avoir un doigt cassé.

ROSIE : Qu'est-ce que tu veux ? Moi, les défis avec gâteaux à la clé, j'adore.

ROBBIE : Tu aimes chourrer mes cookies ?

ROSIE : (Pas de réponse)

ROBBIE : Alors, dans ce cas, je vais t'appeler Chookie, maintenant.

ROSIE : C'est vrai ? Je n'ai jamais eu de surnom, moi. Mais attention, je ne chourre pas tes cookies.

LUCY (en arrivant) : Qu'est-ce qui se passe ?

ROBBIE : Demande à Chookie.

LUCY : Chookie ? Mais qui c'est ?

ROSIE : C'est moi. Ca veut dire "chourrer les cookies". Je suis gâtée, moi qui ai toujours voulu un surnom.

LUCY : Est-ce que j'ai le droit à un surnom, moi aussi ?

ROBBIE : Faut être inspiré. Ca ne vient pas tout seul. Et là, rien ne me vient.

ROSIE (à Lucy) : Si j'en savais un peu plus sur ta rupture avec Jeremy, moi, je pourrais t'en trouver un, peut-être.

LUCY : Robbie sait tout. Il m'en trouvera un plus facilement.

ELLE S'EN VA.

ROSIE : Tu ne veux pas me le dire ?

ROBBIE : Euh ... non.

ROSIE : Pourquoi ça ?

ROBBIE : Parce que toi, tu n'es qu'une petite voleuse de cookies.

IL S'EN VA. ROSIE LUI FAIT LA GRIMACE.

 

SCENE 3 : BUREAU DE L'EGLISE / CHEZ MERLE : ERIC PASSE SON TEMPS A FRAPPER UNE BALLE. SOUDAIN, ANNIE ARRIVE.

ANNIE : C'est ça, ton travail ?

ERIC : Je fais une pause. Qu'est-ce que tu veux ?

ANNIE : Tu le demandes ? Simon n'est toujours pas rentré.

ERIC : Mais alors ? Je ne suis pas inquiet pour lui. Le bus a dû prendre un peu de retard, c'est tout.

ANNIE (pleurant) : Alors, tu t'en fiches ? Hu ... hu ...

ERIC (la prenant dans ses bras) : Oooh ! Oooh ! Oooh ! Allons, Plaintif, calme-toi. Allons, il n'y a pas de raison de s'en faire. Simon va bien.

ANNIE : Plaintif ?

ERIC : Ouais. Tu m'as dit hier soir que tu te sentais comme plaintive, le chagrin, le huitième nain de Blanche Neige et les Sept Nains.

ANNIE, VEXEE, LE REPOUSSE. SOUDAIN, LE TELEPHONE SONNE.

ERIC (décrochant) : Allô ?

MERLE : Quitte ta femme et tes enfants et viens me rejoindre.

ERIC : Comment ? Moineau !

MERLE : Qui d'autre te demanderait d'abandonner femme et enfants ?

ERIC : Ha ha ha ! Ouais ... C'est ... c'est Moineau. C'est une vieille copine de lycée.

ANNIE (un peu jalouse) : Ha ha ! Et alors ?

MERLE : Je te dérange, peut-être. Tu es occupé à ressusciter un mort ? Tu veux me dire quelque chose ?

ERIC : Rien d'important. Je parlais à ma femme.

MERLE : Ah ! Euh ... oui oui oui, j'en suis navrée, alors. Je suis pour quelques jours à Glenoak. Rappelle-moi, je suis à l'auberge du Lion d'or et j'aimerais qu'on se voie.

SOUDAIN, ERIC EST SURPRIS QU'ELLE AIT RACCROCHE AUSSI VITE.

ERIC : Elle a raccroché.

ANNIE : Une ex ? Avoue.

ERIC : Euh ... une simple amie.

ANNIE : Mais tu peux l'inviter à venir dîner ce soir. Après tout, j'ai un excellent souvenir de Serena, ton autre ex.

ELLE S'EN VA.

ERIC : Ouais. Dieu sait.

UN JEUNE COUPLE ARRIVE. TIM, AMPUTE D'UN BRAS ET SA FEMME, AMY.

ERIC : Ah ! Bonjour.

TIM : Bonjour. Voici ma femme, Amy.

ERIC : Enchanté.

AMY : Bonjour.

TIM : Moi, je m'appelle Tim.

LES MAINS SE SERRENT.

TIM : C'est à cause de ça qu'on voulait vous voir. Comme vous le constatez, j'ai un handicap.

AMY : On ne veut pas vous demander de prier qu'il retrouve son bras. Ha !

ERIC : Je vous en prie. Asseyez-vous.

TOUS TROIS S'ASSEYENT.

TIM : Votre ami Lou nous a conseillé de vous parler. Il dit que vous pourrez peut-être m'aider.

ERIC : Oui.

TIM : J'ai une prothèse, en général. Je la supporte mal. De temps en temps, je l'ôte au bureau. Hier, mes collègues me l'ont volée.

AMY : Et ils trouvent ça très amusant.

ERIC : Oui, c'est ...

 

SCENE 4 - DEVANT L'HÔPITAL : MATT ET CHERYL S'EMBRASSENT.

CHERYL : Je te promets de faire très attention à ta voiture. Je serai prudente.

L'INFIRMIERE EN CHEF ARRIVE.

INFIRMIERE : Camden.

ELLE FAIT COMPRENDRE A MATT QU'IL EST EN RETARD.

MATT (à Cheryl) : Hum ... Il faut que j'y aille.

IL EMBRASSE UNE SECONDE FOIS CHERYL ET SORT DE LA VOITURE. L'INFIRMIERE CONTINUE A L'ATTENDRE.

INFIRMIERE : Allez ! Au travail ! Lèvre-en-feu.

 

SCENE 5 - SUR LA ROUTE / ARRÊT DU BUS : CHERYL CONTINUE SON CHEMIN JUSQU'A L'ARRÊT DU BUS. LA, IL CROISE SIMON.

CHERYL : Salut, Simon.

SIMON : Qu'est-ce que tu fais dans la voiture de Matt ?

CHERYL : Oui et toi, qu'est-ce que tu fais à cet arrêt de bus ?

SIMON : Je me suis trompé de bus. Je suis parti en sens inverse.

CHERYL : J'avais quelque chose d'important à faire et ma voiture est au garage. Matt me prête la sienne. Grimpe.

SIMON PREND PLACE DANS LA VOITURE.

CHERYL : Un ennui ?

SIMON : J'ai des tas d'ennuis, mais je n'ai pas envie d'en discuter.

CHERYL : Mais je pourrai me contenter de t'écouter. Tu me raconteras ça en chemin ?

SIMON : Non. Tu me ramènes chez moi, mais pas de question.

CHERYL : Bien.

 

SCENE 6 - CHEZ LE COLONEL / CHAMBRE DE LUCY : MARY TELEPHONE A LUCY.

MARY : Grand-mère a fait frire le poisson que le Colonel a rapporté, alors, bonjour l'odeur dans la maison.

LUCY : En dehors de ça, quoi de neuf pour toi ?

MARY (en allumant une bougie) : Oh ! Je postule pour devenir pompier.

LUCY : Beh ... Pourquoi tu veux faire ça ?

MARY : Et pourquoi pas ?

LUCY : Beh ... Bon, je n'en sais rien, mais euh ... jamais je t'ai entendu dire que t'avais cette vocation.

MARY : Non, c'est tout nouveau.

LUCY : Et pourquoi ?

MARY : Beh ... Parce qu'en fait, si Wilson et moi, on se marie et qui vient à disparaître, il faudra que j'ai de quoi faire vivre Billy. C'est pour ça que je cherche un travail, un emploi stable. Le Colonel dit que la fonction publique, c'est pas mal, alors, puisque la police, c'est fichu, je me rabats sur pompier.

LUCY : Je ne sais pas. Essaie de postuler à la mairie.

MARY : C'est aussi ce que le Colonel a dit. Tu parles comme une grand-mère ?

LUCY : Euh ... je t'en prie. Je ne suis pas une grand-mère. Et même si je suis conservatrice, où est le mal, hein ? Je préfère être comme je suis avec mes principes vieillots.

SOUDAIN, LE RIDEAU PREND FEU.

MARY : Bon. D'accord. Pourquoi est-ce que tu prends la mouche ?

MARY REMARQUE UNE ODEUR DE FUMEE.

MARY (s'écriant et se tournant vers l'incendie) : Au feu !

DEPUIS CE TEMPS, LUCY N'ENTEND PLUS RIEN AU TELEPHONE.

 

SCENE 7 - SALLE A MANGER : DANS LA SOIREE, LES CAMDEN PASSENT A TABLE. ERIC ARRIVE AVEC MERLE ET LA PRESENTE A TOUTE LA FAMILLE.

ERIC : Moineau, je te présente ma petite famille. Voici ma femme, Annie ...

ANNIE : Enchantée ...

ERIC : ... et ... euh ... Voilà. Sam et David, ...

MERLE : Hmm !

ERIC : ... Lucy, Rosie, Simon et Robbie.

MERLE : Oooh ! Ils sont tous à vous ?

ERIC : Euh ...

ROBBIE : Euh ... excepté moi. Je suis l'ex-petit ami de celle qui manque, Mary. Elle vit à New York.

MERLE : Une belle famille. Attends que je vois si j'ai bien tout retenu. Euh ... là, c'est Sam et David, ...

SAM ET DAVID : Hum ...

MERLE : ... là, Rosie ...

ROSIE : Ou bien Chookie. C'est mon surnom.

ERIC : Ah ?

MERLE : Ah ? C'est un surnom adorable. Chookie. Là, nous avons Simon. Je n'ai pas eu de mal à le retenir parce que j'ai eu un petit ami à New York qui s'appelait Simon.

ROSIE : Alors, Lucy et vous avez un point commun ? Elle a aussi un ex-petit ami à New York. Un ex-fiancé. Excuse-moi.

LUCY : Tais-toi.

ROSIE : Ah ! Je sais. Tu seras notre Lady Liberté en référence à la statue du même nom, vu que tu t'es libérée à New York.

LUCY EST CHOQUEE.

ROBBIE : Euh ... trouve autre chose, Chookie.

MERLE : Moi, je crois que je m'en tiendrai à Lucy.

ERIC : Oui.

MERLE (à Robbie) : Et ... toi, c'est Robbie ?

MATT (en arrivant) : Et moi, Matt. Mais appelez-moi Lèvres-en-feu. J'ai hérité de ce surnom grâce à Cheryl.

ERIC : Ouais ... Notre fils aîné, Matt.

MERLE : Hum ...

ANNIE (à Merle) : Je t'apporte un couvert.

ANNIE S'ABSENTE UN MOMENT.

MATT : Ah ! Génial ! Tout le monde se fiche qu'on me surnomme Lèvres-en-feu, mis à part le service juridique. Hum ... Et vous, vous êtes euh ...

ERIC : Une vieille amie d'école, Moineau.

MATT : Enchanté.

ROSIE : Pourquoi on surnomme Moineau ?

MERLE : Mon père m'appelait Canne-de-moineau, dans le temps, euh ... sans doute parce que j'ai toujours eu ce qui s'appelle des cannes de moineau. Jugez vous-même.

PENDANT QU'ELLE LEUR MONTRE SES JAMBES DIFFORMES, ANNIE ARRIVE. ROBBIE, SEUL, SE MET A RIRE.

MERLE : Avec le temps, heureusement, les gens ont oublié les cannes pour ne garder que Moineau.

ANNIE : Oui et il vaudrait peut-être mieux qu'on vous rende votre prénom pour ménager le coeur défaillant d'Eric. Je peux savoir votre vrai nom de baptême ?

MERLE : Merle. Alors, continuer à m'appeler Moineau. Vous voulez bien ?

ANNIE : Ah ! Bien sûr, mais ... Merle, c'est aussi un joli prénom.

MERLE : En nom d'oiseau, je préfère encore Moineau.

ANNIE : Alors, si c'est votre choix, va pour Moineau.

MERLE : Merci.

SIMON (à Matt) : Le Service Juridique ? Mais pourquoi ?

MATT : C'est du délire. J'ai dû demandé à Cheryl de me ramener parce que les filles m'appelaient Lèvre en feu et que le médecin-chef qu'ils détestent a dit que ça pouvait dégénérer en un problème de harcèlement sexuel. Alors, je suis arrêté jusqu'à ce que le Service Juridique donne son avis. Non, mais t'imagines ?

ANNIE : On viendra sur l'appellation Lèvres-en-feu plus tard. Pour l'instant, dis-moi ce que Cheryl faisait avec ta voiture et pitié, dis-moi que c'était important, parce que ton assurance ne couvre pas Cheryl.

MATT : Oh ! Ca l'était. Elle avait un truc important à faire.

ROBBIE : Mais elle travaille le soir.

ROSIE : Cheryl et Robbie sortaient ensemble avant que Matt devienne son copain.

MERLE (tout bas à Rosie) : Là, je te suis.

SIMON : Cheryl va à la fac. Elle avait un cours.

ROBBIE : (Rire.) Cheryl ?

MATT : Elle ne veut pas que les gens le sachent.

ROBBIE : Pourquoi ça ?

MATT : Parce qu'elle n'a pas envie que les gens se fichent d'elle.

ERIC : On peut remettre cette discussion à plus tard ?

SIMON (irrité) : Non, je préfère qu'on règle ça maintenant. Je ne vous comprends pas. C'est quoi, cette manie de donner des surnoms et de se moquer des gens ? Personne n'a de respect pour les autres ? Franchement, ça m'écoeure, moi. Je trouve ça vraiment trop nul.

SIMON SE LEVE ET S'EN VA.

ERIC : Ah ! Laisse, je m'en occupe.

ERIC N'HESITE PAS A SE LEVER, LUI AUSSI. ANNIE ET MERLE SE REGARDENT EN SOURIANT.

 

SCENE 8 - COULOIR / CHAMBRE DE SIMON / CHEZ MICK : ERIC A L'INTENTION DE PARLER A SIMON. CELUI-CI S'ENFERME DANS SA CHAMBRE. AU MOMENT MÊME OU IL CLAQUE LA PORTE, LE TELEPHONE SONNE. ERIC VA LE CHERCHER DANS SA CHAMBRE ET DECROCHE.

ERIC : Allô ?

MICK : Bonsoir. Je peux parler à Simon ? C'est Mick du lycée.

ERIC : Ne quittez pas.

IL FRAPPE A LA PORTE DE SA CHAMBRE ET ENTRE.

SIMON (perturbé) : Quoi ?

ERIC : Téléphone.

SIMON : Et qui c'est ?

ERIC : Mick du lycée.

SIMON PREND LE TELEPHONE.

SIMON : Allô ?

MICK : Salut, Simon. C'est Mick, celui que tu as défendu tout à l'heure. Tu sais, au lycée contre les trois balaises.

SIMON : Oui, je me souviens.

MICK : Voilà. Je ... je voulais te remercier de ce que tu as fait. T'es super cool.

SIMON REMARQUE QU'ERIC ESPIONNE LA DISCUSSION.

SIMON : Tu permets ?

ERIC : Il faudra que je te voie après le dîner. Je ... je viendrai te monter un plateau.

SIMON : Merci.

ERIC QUITTE LA PIECE. LA CONVERSATION AVEC MICK CONTINUE.

SIMON : Ce sont des nazes, ces trois mecs. Et tu le sais.

MICK : Ouais, des gros nazes. C'est pour ça que je vais les dégommer.

SIMON : Euh ... comment ? Tu vas quoi ?

MICK : Tu leur as dit toi-même. Ca pétera. Un jour, s'ils n'arrêtent pas leurs vannes idiotes, je leur ferais sauter la tête.

SIMON : Hum ... Mais ... mais attends. Tu blagues, là ?

MICK : Non, c'est sérieux, très sérieux. Et c'est eux qu'ils l'auront voulu.

SIMON : D'accord, ils exagèrent, mais ... mais de là à dire que tu vas tirer sur eux, faut pas non plus pousser.

MICK : Je déménage tous les ans ou presque. A chaque fois, c'est le même cinéma. Je suis le naze de service, celui dont on se moque.

SIMON : Tirer sur ces mecs ne va pas résoudre ton problème.

MICK : Et alors ? Il faudrait que je m'écrase et que j'encaisse encore les vannes qu'ils sortent ? Il faudrait que je souris chaque fois qu'on me démolit ? C'est ça que tu veux ?

SIMON : C'est mieux que de sortir un flingue.

MICK : Pas pour moi.

SIMON : Pour toi comme pour tout le monde. Enfin, quoi ? Tu te vois tirer sur des mecs ?

MICK : Ouais. Sur eux. Il y a comme ça que je réussirai à avoir la paix. Si je ne fais rien, c'est eux qui auront ma peau. Ecoute, oublie ça. Tout ce que je voulais, c'était de te dire merci et ... ne t'en fais pas. Toi, tu ne crains rien.

 

SCENE 9 - CHAMBRE DE SIMON / POSTE DE POLICE : UN INSTANT PLUS TARD, ERIC EXIGE DES EXPLICATIONS SUR LE COMPORTEMENT DE SIMON. IL EST PERSUADE QU'IL CACHE QUELQUE CHOSE.

ERIC : C'est pour ça ? Parce que tu t'es trompé de bus ? T'en as par-dessus la tête de le prendre et ... et tu rêves d'être en âge de partir d'ici ?

SIMON : Oui.

ERIC : Il y a autre chose.

SIMON : Si tu veux chercher d'autres raisons, je ne peux pas t'en empêcher, mais il n'y a rien de plus que ça.

ERIC : Et t'as compris la raison pour laquelle tu voyages en bus ?

SIMON : Oui, je prends le bus parce que je veux me sentir indépendant et parce que c'est la preuve que je m'assume comme un adulte à part entière.

ERIC : Alors, pourquoi tu n'es pas content ?

SIMON : Tu as pris un car bondé, déjà ? Je te jure, c'est l'enfer.

ERIC : Tu es en colère contre le manque de confort des bus bien que tu ne te sentes plus autonome grâce à eux ... mais pas en colère contre ta mère et moi.

SIMON : Pitié ! J'en ai assez de cette discussion. Je suis fatigué et j'ai eu une sale journée.

ERIC : Et il n'y a rien eu en dehors de cette erreur de bus pour te pourrir la journée ? C'est drôle, mais mon petit radar me dit que tu t'es trompé de bus parce que tu ne faisais pas attention et que tu étais contrarié. A mon avis, il s'est passé autre chose bien avant, quelque chose en rapport avec des railleries puisque c'est ... c'était le thème de ton laïus au dîner.

SIMON : Faut croire que ton radar déraille.

ERIC : Là, tu te trompes. Il sort de révision.

SIMON : Ecoute, cette discussion tourne en rond, maintenant. Et je voudrais bien pouvoir faire mes devoirs parce que j'en ai un paquet.

ERIC : Bon. Très bien. Je ne te force pas, mais si demain, tu as envie d'en discuter, ... Je te laisse à tes devoirs.

SIMON : (Oui de la tête.)

ERIC : Ouais.

ERIC SORT DE LA PIECE ET FERME LA PORTE. SIMON TELEPHONE A LA POLICE.

OPERATEUR : Poste de police de Glenoak.

SIMON : Oui. Ici, Simon Camden. Je pourrais parler au Sgt. Michaels ?

OPERATEUR : Ne quittez pas.

Sgt. MICHAELS : Simon ? Qu'est-ce qui se passe ?

SIMON : Merci de prendre mon appel. J'ai un ennui. En fait, c'est même un gros problème et je n'ai rien dit à mon père parce la dernière fois que j'ai eu un problème aussi grave, il a failli y rester.

IL FAISAIT ALLUSION A JOHNNY, L'EX-PETIT AMI DE DEENA. (Voir l'épisode 3.07)

 

SCENE 10 - CHEZ LE COLONEL / CHEZ WILSON : MARY DORT. SOUDAIN, LE TELEPHONE SONNE. MARY SE LEVE POUR DECROCHER.

MARY : Allô ?

WILSON : Euh ... Excuse-moi de t'appeler aussi tard, mais je viens seulement de rentrer. Je voulais te dire bonsoir.

MARY : Bonsoir.

WILSON : Est-ce que ça va ?

MARY : Oh ! Très bien. Compte tenu du fait que j'ai bien failli faire brûler la maison.

WILSON : Quoi ? Il y a eu le feu ?

MARY : J'ai allumé une bougie qui a mis le feu aux rideaux.

WILSON : Il y a eu des blessés ?

MARY : Non, aucun, mais il a fallu faire venir les pompiers.

WILSON (en riant) : Ha ha !

MARY : Oh ben, ce n'est pas la peine de te marrer en douce, parce que ce n'est pas drôle.

WILSON : Je sais. Oui. Je sais. Ce n'est pas drôle, ça. Ca t'a donné l'occasion de mieux voir de quelle façon les pompiers interviennent et c'est une expérience que tu pourras utiliser à ton entretien, demain matin. (...) Le tout, c'est de voir le comique de tout ça.

MARY : Et si, moi, je ne trouve rien de comique à ça ?

WILSON : Ah ! Eh bien, dans ce cas, l'officier qui conduira ton entretien d'embauche risque de croire que tu n'as pas le sens de l'humour et c'est ... ce n'est pas une bonne chose.

MARY : Et pourquoi ça ?

WILSON : Parce qu'une femme qui veut travailler dans une caserne doit avoir le sens de l'humour.

MARY : Ah oui ? Et pourquoi ?

WILSON : Parce que tu seras sûrement la seule femme de ta brigade, voire même de toute la caserne et ... et on se moquera de toi. 

MARY : A propos de quoi ? Moi, je dis qu'ils ne pourront pas s'en prendre à moi. Ce serait du harcèlement et ils risqueraient gros.

WILSON : Je déraille complètement. C'est vrai, tu es bouleversée à cause de l'incendie. Je suis là depuis tout à l'heure à te parler de choses dans le vide, alors que rien n'est fait. Je te vois déjà engagée, faisant partie d'une caserne, victime de harcèlement, traînant un gars en justice. Faut revenir sur terre. Tu n'as pas passer l'entretien. Garde du recul, si possible. Déjà, passe l'entretien d'embauche et tu verras.

MARY : Et je dois prouver que j'ai le sens de l'humour ?

WILSON : Si tu veux mon avis, oui. (...) Tu ne m'en veux pas au moins ? (...) Je t'aime.

MARY : Je t'aime, moi aussi.

WILSON : Bonne chance pour demain.

MARY : Merci. Bonne nuit.

WILSON : Bonne nuit.

ILS RACCROCHENT.

 

SCENE 11 - CUISINE / APPARTEMENT DE CHERYL : ROBBIE TELEPHONE A CHERYL. MATT SE TROUVE JUSTE DERRIERE LUI.

ROBBIE : J'avais surtout honte parce que j'ai rigolé bêtement quand Simon nous l'a dit. C'est une réaction stupide, parce que sincèrement, c'est bien. T'as vraiment beaucoup de cran de le faire. Tu peux être fière de toi.

CHERYL : C'est gentil. Ca me touche que tu dise ça. C'est dur.

ROBBIE : Je m'en doute, mais tu y arriveras, tu verras. N'en veux pas à Simon de nous l'avoir dit. Il l'a fait sans penser à mal.

MATT MONTE.

CHERYL : Je sais bien. Pourquoi je lui en voudrais ? Je voulais que personne ne le sache. Je ne lui aurais pas dit.

 

SCENE 12 - CHAMBRE DE LUCY : LUCY ET ROSIE SE PARLENT EN DORMANT.

ROSIE : Libère-toi, confie tes noirs secrets à Chookie. Tu dormiras mieux.

LUCY : Tu vas arrêter de t'appeler Chookie ? C'est agaçant, à la longue.

ROSIE : Quoi ? Que je parle de moi à la troisième personne ou que j'ai un surnom contrairement à toi ?

LUCY LA REGARDE FROIDEMENT.

ROSIE : Quoi ? Je t'ai vexée, Lady Liberté ?

LUCY (agacée) : Oh ! Tu me lâche un peu.

ROSIE : Hé ! Tu pourrais être plus gentille.

LUCY : Et tu crois que t'es gentille, toi ?

ROSIE : Tu pourrais me dire ce qui s'est passé.

LUCY : Ca m'étonne que tu ne l'aies pas découvert, à fureter, telle une grosse fouine trop curieuse. C'est comme ça qu'on devrait te surnommer. Sale fouine, pas Chookie, sale fouine.

ROSIE : Je ne suis pas une fouineuse.

LUCY : Si et une une voleuse. C'est ce que Robbie pense, même s'il ne veut pas te le dire en face.

ROSIE : Chookie, c'est gentil comme surnom. Il voulait seulement me taquiner un peu.

LUCY : Ah oui ? Et pourquoi il te taquine toujours, hein ? Pour pouvoir dire le mal qu'il pense de toi. Dors bien, sale fouine.

 

SCENE 13 - CHAMBRE DES PARENTS : ERIC ET ANNIE DORMENT. SOUDAIN, CETTE DERNIERE SE REVEILLE ET SE REND COMPTE QU'ERIC LA REGARDE.

ANNIE : Pourquoi tu me fixes comme ça ?

ERIC : Pour rien. Je n'arrive pas à dormir.

ANNIE : Pourquoi ?

ERIC : Oh ! C'est sans doute un peu mal venu d'être là à me plaindre, alors que tu as reçu mon amie si gentillement, mais quant à parler de mon coeur défaillant, je dois avouer que j'ai été un peu blessé.

ANNIE (en pleurant) : Oh ! Excuse-moi. C'est venu comme ça sans réfléchir. (Gémissement.) Je fais tout de travers.

ERIC : Oh ! Allons ! Mais qu'est-ce qu'il y a ? Oh mais ! Il ne faut pas pleurer à cause de ça.

ANNIE : Ce n'est rien. Ca va passer. Quand je commence, je ne peux plus m'arrêter.

ERIC : Oui, je vois ça. Je veux dire, ce n'est pas grave. J'ai eu tort d'aborder le sujet.

ANNIE : Oui, c'est vrai que t'aurais pas dû, parce que maintenant, je me sens coupable.

ERIC : Il n'y a pas de raison.

ANNIE : Ouais. Tu peux retirer ton bras ? Ca me met mal à l'aise.

ERIC : Oh ! Pardon.

ANNIE : Aaah ! J'aime bien Moineau. Elle est gentille.

ERIC : Ouais. C'est une fille bien. Seulement, je n'arrête pas de me demander de quoi elle veut me parler.

ANNIE : Quoi que ce soit, je te fais confiance. Tu trouveras les mots pour l'aider.

ERIC (en souriant) : Je l'espère.

IL TOUCHE SA MAIN. ANNIE SE RETOURNE.

ERIC : Bon.

 

SCENE 14 : CUISINE / POSTE DE POLICE : ROBBIE EST OCCUPE A TELEPHONER. SIMON ARRIVE.

SIMON (à Robbie) : Tu peux raccrocher ? J'ai besoin du téléphone.

ROBBIE (à Cheryl) : Faut que je te laisse. Au revoir.

IL RACCROCHE ET LUI PASSE LE TELEPHONE.

ROBBIE : Tiens.

PUIS, IL MONTE DANS SA CHAMBRE. A CE MOMENT-LA, SIMON TELEPHONE A LA POLICE.

OPERATEUR : Poste de police de Glenoak.

SIMON : Puis-je parler au Sgt. Michaels ?

OPERATEUR : Ne quittez pas.

Sgt. MICHAELS : Simon, je pensais te rappeler ce soir. Je suis passé voir Mick chez lui. J'ai essayé de le faire parler autant que j'ai pu. J'ai dit que j'avais reçu une série d'appels anonymes d'élèves nous signalant que depuis la rentrée, des jeunes ennuyaient Mick et que je voulais en savoir un peu plus.

SIMON : Et ?

Sgt. MICHAELS : J'ai discuté avec son père de la situation, un bon moment. D'après ce que j'ai réussi à savoir sur lui, Mick est un garçon à priori sans histoire, équilibré et tranquille. Il ne torture pas les animaux. Il a de bons copains avec lesquels il est resté en contact bien qu'il ait beaucoup déménagé. Ce n'est pas un garçon violent fasciné par la violence, il n'écoute pas de hard-rock, il n'a pas de posters morbides, il ne s'est jamais battu. C'est un bon élément au lycée, aucun problème de discipline, ni rien.

SIMON : Ce qui veut dire qu'en fait, je me serais trompé ?

Sgt. MICHAELS : T'as bien fait de nous appeler. Il a parlé de tuer ? Et si à priori ce garçon à l'air sain, il peut très bien y avoir chez lui des prédispositions à la violence, puisqu'il a émis des menaces. Alors, je te demande un service. Mets ton père au courant.

SIMON : Mais la dernière fois ...

Sgt. MICHAELS : Chaque situation est différente.

SIMON : Mais si vous n'avez rien trouvé d'inquiétant, autant oublier tout ça.

Sgt. MICHAELS : Tant qu'il reste un doute, il y a des précautions à prendre. Parles-en à ton père.

SIMON : Je le lui dirai demain matin.

IL RACCROCHE.

 

LE LENDEMAIN ...

 

SCENE 1 - CUISINE : APRES LE PETIT-DEJEUNER, ILS ENTENDENT ROSIE.

ROSIE (entendue de loin) : Au cas où ça intéresserait quelqu'un, je veux entrer maintenant dans la cuisine.

ROSIE ARRIVE.

ROBBIE : Bonjour, Chookie.

ROSIE SE MET A BOUDER.

ROBBIE : A ce soir, alors. (regardant Rosie) A plus.

MAIS ROSIE REAGIT TOUJOURS EN BOUDANT. DES QUE ROBBIE QUITTE LA TABLE, ELLE LUI TIRE LA LANGUE.

ANNIE : Tu boudes ?

ROSIE : Il dit que je vole ses gâteaux. Pour lui, je suis une voleuse et au lieu de le dire et de reconnaître qu'il m'en veut, il le laisse entendre en se moquant de moi et en m'appelant Chookie, mais ... tu lui diras que j'ai bien reçu le message et que je ne veux plus qu'il m'appelle Chookie dans mon dos.

ANNIE : Mais pourquoi tu ne lui dis pas ?

ROSIE : Je ne lui adresse plus la parole, moi.

ELLE QUITTE LA TABLE. ANNIE EST COMPLETEMENT A BOUT.

 

SCENE 2 - BUREAU DE L'EGLISE : ERIC RECOIT LA VISITE D'UNE CONNAISSANCE DE TIM, L'HOMME MANCHOT.

ROLAND : Je suis un peu en retard. Je devais faire le plein de croissants. Ha ha ha ! Je suis Roland Rodgers. C'est mon patron qui m'envoie. Vous voulez me voir ?

ERIC (lui serrant la main) : Enchanté de vous connaître. Eric Camden.

ROLAND : Pasteur.

ERIC : Juste Eric.

ROLAND : Ou Monsieur le Ministre ? (Eclats de rire.)

ERIC : Asseyez-vous. (...) En fait, j'ai ... j'ai rencontré un de vos collègues de bureau, hier au soir.

ROLAND : Oh non ! C'est à cause du bras ? C'est une blague.

ERIC : C'est plus à propos de la personne qui l'a perdu, je dirais.

ROLAND : Mon patron a arrangé ce rendez-vous uniquement pour qu'on discute d'un bras ? Je n'y crois pas.

ERIC : Et pourtant ...

ROLAND : C'est un canular.

ERIC : Oui, il y a beaucoup de ce genre de canular dans votre service.

ROLAND : Mais c'est anodin. On rit également de moi ou encore du petit Jacky, notre nain de jardin. On sort des blagues sur Helen, la fille avec des hanches de fermière, sur Lisa et ses dents de lapin ou bien George et ses énormes feuilles de chou. Ha ha ! Dans notre service, il y a de l'ambiance. Je peux vous dire qu'aucun de nous ne s'en prend à votre manchot, en particulier.

ERIC : Tim.

ROLAND : Tim, soit.

ERIC : Je crois savoir que l'un de vous a volé son bras.

ROLAND : Il est tout le temps en train de l'ôter. On a voulu lui faire une farce. S'il avait ri au lieu de le prendre aussi mal, il l'aurait récupéré depuis longtemps.

ERIC : Aaah ?

ROLAND : Comme il nous prend de haut, ça devait arriver.

ERIC : Comme Tim, je ne comprends pas ce qu'il y a de drôle à s'amuser à cacher la prothèse d'un handicapé. Tim veut qu'on lui rende son bras. Alors, veillez à ce qu'il le récupère au plus vite.

ROLAND : Quoi ? Aurais-je des comptes à vous rendre ?

ERIC : Non, mais celui auquel moi aussi je rends des comptes. Mais le fait est que votre P. D. G. vous a envoyé ici de façon à éviter une plainte en bonne et due forme.

ROLAND : Une plainte ? Mais c'était une blague totalement anodine.

ERIC : Ce n'est pas si anodin. C'est fait pour blesser comme vous quand on vous traite de ... gros lard. C'est pour vous rabaisser et pour que vous pensiez que vous n'êtes rien du tout en dehors de ce groupe. Il faut vraiment que je vous explique ces choses-là ?

ROLAND : Ca fait des années qu'on me lance ce genre de vanne. Si je ne voulais plus en entendre, j'aurais déjà perdu deux ou trois kilos ou même vingt-cinq. Ha ha ha !

ERIC : C'est une chose de savoir rire de ses propres petits défauts. C'en est une autre de devoir supporter les moqueries de gens qui vous humilient. Et c'est ce que ces gens-là font tant avec Tim qu'avec vous, mais vous êtes leur chef. C'est vous qui avez l'autorité. Servez-vous-en. C'est en votre pouvoir de faire changer les choses, alors faites qu'elles changent. Mettez un terme à ça. Vous le pouvez. Agissez.

ROLAND SE MET A REFLECHIR AU CONSEIL D'ERIC. TOUT A COUP, ON APERCOIT SIMON. IL A PEUT-ETRE DÛ LES ENTENDRE DISCUTER. SANS UN MOT, IL S'EN VA.

 

SCENE 3 - CHEZ LE COLONEL : MARY SE REGARDE DANS LA GLACE ET SE PARLE A ELLE-MÊME.

MARY : Enchanté. Mary Camden, pyromane. Vous avez vu mon dernier incendie ? Euh ... Enchanté. Mary Camden. Mettre le feu, je sais faire. A vous de m'apprendre à l'éteindre. Hem ! Hmm ... (Soupir) Bonjour, monsieur. Mary Camden. Merci de me recevoir. Il n'y a pas quelque chose qui brûle ? Ha ha ha ha ha !

 

SCENE 4 - COULOIR : LUCY VA PRECIPITAMMENT DANS SA CHAMBRE DES QU'ELLE VOIT SA MAMAN ARRIVER AVEC LES JUMEAUX.

ANNIE : Bonjour, Lucy. On peut parler ?

LES JUMEAUX : (murmures.)

LUCY REVIENT.

ANNIE : Tu ne nous as toujours pas expliqué ce qui s'était passé entre toi et Jeremy et ton père et moi, on voudrait bien le savoir.

LUCY : Il faut que tu comprennes que pour l'instant, ça me gêne beaucoup d'en parler.

ANNIE : Jeremy a rompu ?

LUCY : Non.

ANNIE : Alors, c'est toi qui a rompu ?

LUCY : Je n'ai pas envie d'en parler.

ANNIE : Mais tu l'as dit à Robbie.

LUCY : Oui et je le regrette. Et si on changeait de sujet, maintenant ?

ANNIE : Oui, euh ... j'ai une question. Est-ce que tu sais pourquoi Rosie en veut à Robbie ?

LUCY : Ca se pourrait.

 

SCENE 5 - GARAGE : CHERYL RECUPERE SA VOITURE.

LE GARAGISTE (à Cheryl) : Merci.

PUIS, ELLE SE JOINT A MATT.

CHERYL : Ma voiture est prête. Merci de m'avoir déposé.

MATT : Tu ne m'embrasses pas ?

CHERYL : C'est toi qui m'a dit "plus d'effusion en public".

MATT : Non, j'ai seulement dit "pas à côté de mon lieu de travail où les gens me surnomme Lèvre en feu". T'es bizarre, aujourd'hui. T'as quelque chose contre moi ?

CHERYL : Ce que je ressens, tu t'en fiches.

MATT : Tu veux dire "en général" ou "sur un problème particulier" ?

CHERYL : On dirait que tu ne vois pas que ça m'angoisse d'aller à la fac.

MATT : Alors que Robbie le voit. Je l'ai vu te téléphoner, hier soir.

CHERYL : Il me connait depuis longtemps et il a vu comment ma mère me traitait et ... et je n'arrive pas à t'en parler encore.

MATT : Et tu crois qu'un jour, tu pourras te confier à moi ?

CHERYL : Oui.

ELLE RETOURNE AU GARAGE. MATT, BOULEVERSE, S'APPRÊTE A RENTRER.

 

SCENE 6 - LYCEE : SIMON ET MICK SE RETROUVENT DANS LE HALL.

MICK : C'est toi qui as envoyé ce flic chez moi, hier soir ? Ca veut dire quoi ? T'as eu peur ?

SIMON : Ce n'est pas franchement rassurant de savoir que t'as envie de les tuer.

MICK : Ce n'était pas sérieux.

SIMON : Ah oui ? T'avais pas trop l'air de plaisanter, pourtant.

MICK : J'avais la haine parce qu'hier, ils ont abusé, mais de là à vouloir tuer des gens, il y a vraiment un pas.

SIMON : Oui, et excuse-moi de m'être trompé. Si je me suis trompé, bien sûr.

LES TROIS GARCONS D'HIER ARRIVENT.

GARCON 1 : Tiens, tiens, tiens, qui voilà. C'est notre petit pasteur avec Frisette.

CES GARCONS CONTINUENT DE RIRE. MICK LES REGARDE FROIDEMENT. SIMON OBSERVE SA REACTION.

 

SCENE 7 - BUREAU DE L'EGLISE : ERIC TELEPHONE A LA POLICE.

ERIC : Oui. Ici, Eric Camden. Je pourrais parler au Sgt. Michaels ?

OPERATEUR : Désolé, il a dû s'absenter.

ERIC : Je crois qu'il voulait me joindre et ... Ca ne fait rien. Je rappellerai plus tard. Au revoir.

DES QU'IL RACCROCHE, MERLE ARRIVE EN FRAPPANT A LA PORTE.

ERIC : Bonjour.

ILS SE RAPPROCHENT.

ERIC : Tu es sûre ? Tu ne veux pas que je t'emmène déjeuner, alors ?

MERLE : Non, une autre fois. J'ai un peu l'estomac noué et ... je préfère qu'on parle, après, je me sentirai sans doute mieux.

ERIC : Je l'espère.

MERLE : Bon. Autant que je t'explique tout de suite de quoi il s'agit. Tu te souviens de Ben, mon petit frère ?

ERIC : Oui, un boute en train.

MERLE : Mon père se moquait constamment de son pied. Ben a un pied-bot, comme mon père. C'est une infirmité héréditaire. Mon père a toujours pensé qu'en faisant des réflexions sur son infirmité, ça lui permettrait de mieux affronter les réflexions des autres.

ERIC : Je ne me souviens pas que Ben avait un pied-bot.

MERLE : Comme beaucoup de ses vieux amis au lycée, parce que ... ils ne leur faisait qu'oublier. Il avait tellement de qualités. C'était un garçon gentil, tendre, serviable, amusant, subtil, toujours très drôle. Il me manque. Ben.

ERIC : Que s'est-il passé ?

MERLE : Il y a un an, il a eu un fils. Et lui aussi souffre d'une malformation du pied. Mon père l'a très mal accepté. Ca a été une déception pour lui, ce qu'il a exprimé immédiatement en se moquant assez durement du bébé. Un mois après la naissance de son fils, Ben a quitté la ville avec sa famille, un départ sans retour. Et depuis, je ne les pas revus. Comme mon père est mort cet été, je n'ai plus de famille. Tout ça parce que jamais mon père n'a voulu accepter la petite imperfection physique de son fils et a passé son temps à l'humilier. Ben en a souffert toute sa vie et mon père aussi. Quand je repense à eux, je ne sais pas lequel des deux a le plus souffert, mais je sais que mon père a souvent blessé Ben.

ERIC : Ton problème, c'est retrouver Ben ?

MERLE : Non, je le trouverai bien un jour. Enfin, du moins je pense. Ce que je veux, c'est que tu m'aides à pardonner à mon père. Mon psychothérapeute dit que j'ai besoin de pardonner à mon père d'avoir fait souffir Ben, d'avoir provoqué son départ, mais je ne peux pas. Je me culpabilise.

ERIC : C'est vrai que le pardon, c'est ... c'est difficile à atteindre. Souvent, on dit qu'on pardonne à une personne comme si on croyait que ... que c'est en notre pouvoir de pardonner, mais il n'y a ... il n'y a que Dieu seul qui a ce pouvoir. Plutôt que de pardonner, il faut essayer de ... tourner la page. Laisse Dieu pardonner ton père. C'est son affaire. Toi, tu n'as pas à t'en occuper. Si ce n'est pas en notre pouvoir de pardonner, ce qui est en notre pouvoir, c'est d'aller de l'avant, alors, pense plutôt à ton frère. Le passé, il faut l'enterrer.

MERLE : Si seulement j'arrivais à tourner la page pour de bon, je voudrais ne plus le ressentir, cette nécessité de pardonner à mon père. Mais comment oublier la façon dont il a agi ?

ERIC : Et plus encore, comment oublier que tu l'as jugé ?

MERLE : C'est ce que j'ai fait sans m'en rendre compte. Je l'ai jugé.

ERIC : Imagine à quel point le monde serait plus agréable si personne ne jugeait les autres.

SIMON ARRIVE EN FRAPPANT.

SIMON : Euh ... Pardon de vous déranger, mais j'ai besoin d'un conseil. Je peux te voir ?

ERIC : Euh ...

SIMON : Je sais. Seulement, tu vois, c'est une question de vie ou de mort.

ERIC (étonné) : Hein ?

 

SCENE 8 - CUISINE : ANNIE S'OCCUPE DU LINGE. ROBBIE ARRIVE.

ANNIE : Euh ... Comme Rosie ne te parle plus, c'est moi qui suis chargée de te dire de ne plus l'appeler Chookie.

ROBBIE : Pourquoi ? Je croyais que ça lui plaisait.

ANNIE : Oui, ça lui plaisait jusqu'à ce que Lucy lui dise que ce surnom, c'était une façon de te moquer et que pour toi, elle n'est qu'une sale fouine.

ROBBIE : Non, ce n'est pas du tout ça.

ANNIE : Ce serait très bien que tu le lui dises. Elle le vit très mal. Et elle t'aime beaucoup.

ROBBIE : Vous voulez rire ? Elle est folle de moi.

ANNIE (en pleurant) : Je sais.

ELLE RECOMMENCE A PLEURER. ELLE SE RAPPROCHE DE ROBBIE.

ANNIE : Oui. Nous aussi, on t'aime beaucoup. Ho ! ... Ho !

 

SCENE 9 - HÔPITAL / APPARTEMENT DE CHERYL : LE TELEPHONE SONNE.

UN MEDECIN (à l'infirmière) : Vous vous en occupez ?

L'INFIRMIERE DECROCHE LE TELEPHONE.

INFIRMIERE : Dispensaire ?

CHERYL : Allô ? Est-ce qu'il me serait possible de parler à Matt Camden ?

SOUDAIN, CE DERNIER ARRIVE.

INFIRMIERE : Camden !

MATT SE RETOURNE ET S'APPROCHE DE L'INFIRMIERE.

INFIRMIERE : C'est pour vous, Lèvres-en-feu. (Rire.)

MATT : Ne venez pas vous en prendre à moi quand on vous virera pour harcèlement sexuel.

INFIRMIERE : Comme ça, je vous harcèle ?

MATT (prenant le téléphone) : Non.

L'INFIRMIERE RIT HAUTEMENT ET PUIS S'EN VA.

MATT (téléphonant à Cheryl) : Allô ?

CHERYL : Salut, Matt. Je te dérange peut-être, mais je n'arrive pas à te dire ce que je veux te dire en face.

MATT : C'est si gênant ?

CHERYL : Oui, c'est très gênant de parler de ça. C'est au sujet de ma mère et de son compagnon. Tu vois, ils me surnommaient Blondie et me traitaient de demeurée et d'abruti fini. J'ai voulu leur prouver qu'ils se trompaient en réussissant dans mon travail, mais c'est toujours pareil. Pour eux, je suis toujours Blondie, godiche et bête et j'ai droit aux mêmes blagues. Si je vais à la fac, ce n'est pas pour leur prouver qu'ils se sont trompé, c'est pour moi. Je veux me prouver que je peux le faire et j'ai une pression énorme sur les épaules parce que si je m'étale, alors, ce sera la preuve que je suis bien une stupide blonde.

MATT : Non, ce n'est pas le bon résonnement. Les études, ce n'est pas pour prouver des choses aux gens, c'est ... c'est pour apprendre. On suit tous des cours dans ce but pour apprendre. Tu n'aurais pas besoin d'aller en cours si tu savais déjà tout. Et puis, ne te mets pas la pression. Il n'y a aucune raison que ça se passe mal. Les études, c'est une bonne chose et ... et moi, je veux que tu n'aies que des bonnes choses. Alors, oublie ta mère et son compagnon. Oublie ce qu'ils disent. Ils ne te connaissent pas. Comment est-ce qu'ils te connaîtraient ? A seize ans, ils t'ont dit d'aller vivre seule.

CHERYL : Si je pouvais les chasser de ma tête ...

MATT : Qu'est-ce qui t'en empêches ?

CHERYL : Si j'échoue, j'aurai une excuse toute trouvée pour eux. Je pourrais leur dire que c'est leur faute. J'étais stupide d'après eux. (...) Je ne suis peut-être pas stupide, mais j'étais bête de croire leurs paroles. Merci, Matt.

MATT : Pas de quoi.

CHERYL : Je vais filer à mon cours.

MATT : A ce soir, alors.

ILS RACCROCHENT.

 

SCENE 10 - CHAMBRE DE LUCY : ROBBIE FRAPPE A LA PORTE. ROSIE INTERROMPT SA LECTURE ET QUITTE LA PIECE, LE LAISSANT SEUL AVEC LUCY.

ROBBIE (intrigué par Rosie) : Pourquoi ?

LUCY : Si encore il y avait un pourquoi ...

ROBBIE : Je n'ai jamais dit que Rosie était une sale fouine. Tu trouves que Rosie est une sale fouine, toi ?

LUCY : Parfois.

ROBBIE : Tu as peur qu'en fouinant, elle découvre ce qui s'est passé entre Jeremy et toi ? Avoue-le.

LUCY : Sans ta bonne idée de lui trouver un surnom stupide, j'aurais pas à supporter qu'elle m'appelle Lady Liberté. Je déteste ça, moi.

ROBBIE : Tu vas le leur dire quand ?

LUCY : Pourquoi je le leur dirais ?

ROBBIE : Parce qu'ils s'inquiètent sincèrement. Ils comprendront, tu sais.

ANNIE ARRIVE.

ANNIE : Je ne viens pas vous espionner. Robbie, si tu veux toujours parler à Rosie, elle est dans la cuisine.

A MOT COUVERT, ANNIE DEMANDE A ROBBIE DE QUITTER LA PIECE. LUCY SERA OBLIGEE DE DIRE CE QU'ELLE A SUR LE COEUR.

LUCY : Bon, d'accord. Tu l'auras voulu. Quand tu épouses un homme, tu épouses aussi sa famille. Et je ne veux plus épouser Jeremy parce que je ne veux pas épouser sa famille.

ANNIE : Tu aurais pu continuer la fac, tout de même.

LUCY : Je ne pense pas que je serai un bon ministre du culte.

ANNIE : Pourquoi ?

LUCY : Parce que la famille de Jeremy tournait en dérision tout ce que je disais en me traitant de bonne soeur. Ils me surnommaient Mère Theresa.

ANNIE : Peut-être une femme formidable.

LUCY : Je ne suis pas Mère Theresa. Il n'y a qu'à voir ce que j'ai dit à Rosie, c'est une preuve, ça. Ce serait déjà beau si j'accomplissais une seule des cinquante millions de choses fantastiques qu'elle a faites.

ANNIE : Oui.

LUCY : Ils boivent, fument des pétard. Tous les soirs, ils font la bringue et malgré ça, ... ben, je les aime bien. Oh ! Je n'approuve pas leur façon de vivre, c'est vrai, mais ... mais c'était sympa, je les aimais bien, mais eux, ne m'aimaient pas. C'est dur d'être rejeté.

ANNIE LA PREND DANS SES BRAS.

ANNIE : Comment peut-on critiquer mon bébé parce qu'elle se montre adulte ?

LUCY : C'est un autre monde que le nôtre chez eux.

 

SCENE 11 - CHEZ LE COLONEL / CHEZ WILSON : LE TELEPHONE SONNE. MARY NE DECROCHE PAS.

VOIX DE MARY AU REPONDEUR : Vous êtes chez Mary. Laissez un message après le bip.

WILSON (essayant de l'atteindre) : Mary, je sais que tu es là. J'ai appelé le Colonel. Réponds-moi. Dis-moi ce qui s'est passé.

MARY (en décrochant) : Voilà ce qui s'est passé. Ils ne veulent pas de moi. Ils trouvent que je ne prends pas au sérieux ce boulot à cause des blagues que j'ai faites pour les convaincre que j'avais le sens de l'humour.

WILSON : Oh !

MARY RACCROCHE.

 

SCENE 12 - CUISINE : ROBBIE CHERCHE ROSIE DANS TOUTE LA MAISON.

ROBBIE (en criant) : (Soupir.) T'as gagné, j'abandonne, Chookie.

ROSIE SE TROUVAIT CACHEE DANS UNE ARMOIRE.

ROSIE : T'abandonnes toujours.

ROBBIE : Je n'ai jamais dit que tu étais une sale fouine. J'ai dit que tu fauchais les gâteaux. Rien d'autre.

ROSIE : Mais tu me trouves fouineuse.

ROBBIE : Je ne trouve pas que tu sois fouineuse. Pour moi, t'es un bout d'chou. Et je trouve que Chookie, ça te va bien et je sais que tu fauches mes cookies parce que c'est un jeu entre nous. Et surtout, ça me plaît d'avoir un petit nom pour toi parce que ça fait quelque chose de plus qui nous rapproche. J'ai toujours voulu une petite soeur et je ... je t'aime beaucoup.

ROSIE : Pourquoi est-ce que j'ai écouté cette méchante ?

LUCY (en arrivant) : Hum ...

ROSIE (en se retournant) : Oups !

LUCY : C'est vrai que je me suis montrée assez méchante et je m'en veux de t'avoir fait une telle crasse. Je sais bien que Robbie t'adore et ... pour être honnête, euh ... on a tous tendance à fouiner, même moi. Dans une famille de sept enfants, c'est bien normal.

ROSIE : Qui je dois embrasser en premier ? Je suis trop aimée.

LUCY / ROBBIE : (Rire.)

LUCY ET ROBBIE S'APPROCHENT DE ROSIE POUR LA CÂLINER. DE L'AUTRE CÔTE DE LA PIECE, ANNIE PREPARE LE DÎNER. SIMON ET ERIC ARRIVENT.

SIMON : Bonsoir, maman.

PUIS, IL MONTE DANS SA CHAMBRE. ANNIE PREND ERIC DANS SES BRAS.

ERIC : Est-ce que je peux savoir ce qui me vaut ce câlin ?

ANNIE : Tu as décidé de lever la punition ? Le bus, c'est terminé. Alors, ...

ERIC : Non, il va continuer à prendre le bus. C'est bon pour lui.

ANNIE : Alors, qu'est-ce qu'il y a ?

ERIC : Ce qu'il y a, eh bien, il va faire une intervention devant toutes les classes du lycée, demain.

ANNIE : Sur quoi ?

ERIC : Comment changer le monde.

ANNIE : (Gémissements.)

 

LE LENDEMAIN ...

 

SCENE 1 - LYCEE : SIMON EMET SON DISCOURS DEVANT TOUTE LA CLASSE.

SIMON : Le lycée, ça devient la jungle. Et je n'ai plus envie d'attendre que d'autre prenne en charge notre sécurité. Chaque fois qu'il y a un tireur fou dans un lycée, on découvre après coup que le jeune voulait régler ses comptes, que tout partait d'une envie de se venger ou bien de se faire justice. Alors, c'est carrément le Far-West, en fait. On se moque de vous et vous sortez une arme ? Ceux qui se moquent des autres forment des meutes. Ils agissent en bandes et vous incitent à entrer dans leur jeu en enfonçant des gens qui sont vulnérables, fragiles. Ils les torturent à petit feu. Et on s'en fout. On les laisse faire. On regarde, mais on ne s'en mêle pas, ou pire encore, on peut même se joindre à eux. Ca se passe dans les couloirs ou sur internet. Les railleries qui isolent un élève ou un groupe d'élèves des autres doivent cesser. Et pour ça, le seul moyen, c'est que nous, on n'entre pas dans ce jeu-là. Ce qui compte, ce n'est pas qui commence. Ce qui compte, c'est de réagir face aux moqueurs, ne plus être complice des bandes. Après tout, on a le pouvoir d'intervenir. Nous, on a le pouvoir de faire bouger les choses. On a le pouvoir de sauver des vies. Alors, on doit utiliser ce pouvoir et réagir. Il y aura toujours des brutes dans les écoles et il y aura toujours des faibles, des gens populaires et d'autres pas trop populaires. Il y aura toujours ceux qui roulent les mécaniques et ceux qui rasent les murs. Ca, on n'y peut rien. Mais il y a une chose qu'on peut faire dès aujourd'hui, faire taire les moqueurs qui vont trop loin, avant que quelqu'un ne les fasse taire avec une arme, parce qu'on ne sait pas jusqu'où les choses peuvent aller, si une victime qui parle de venger lance des mots en l'air ou s'il est capable de passer à l'acte. Tout ce qu'on sait, c'est qu'on peut faire changer les choses.

PENDANT LE DISCOURS DE SIMON, MICK OUVRE SON CASIER DEVANT LE Sgt. MICHAELS ACCOMPAGNE D'ERIC, DU DIRECTEUR DE LYCEE ET DES PARENTS DE MICK. CELUI-CI EST BEL ET BIEN EN POSSESSION D'UNE ARME.

 

FIN.

Kikavu ?

Au total, 50 membres ont visionné cet épisode ! Ci-dessous les derniers à l'avoir vu...

whistled15 
13.02.2022 vers 11h

nalalove 
03.03.2021 vers 22h

ficoujyca 
15.02.2019 vers 22h

Aloha81 
29.07.2018 vers 15h

Brendar 
15.07.2018 vers 22h

Dawsey400 
22.05.2018 vers 18h

Derniers commentaires

Avant de poster un commentaire, clique ici pour t'identifier.

Sois le premier à poster un commentaire sur cet épisode !

Contributeurs

Merci aux 2 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

diana62800 
Engelsnad 
Ne manque pas...

Rejoins l'équipe HypnoCheck pour vérifier les informations des épisodes de la citadelle.
L'équipe HypnoCheck recrute ! | En savoir plus

L'équipe HypnoDiff, chargée de la saisie des synopsis et des news diffusions, recrute.
L'équipe HypnoDiff recrute ! | Plus d'infos

Le nouveau numéro d'HypnoMag est disponible !
HypnoMag | Lire le nouveau numéro !

Alternative Awards : À vos nominés
Alternative Awards | On compte sur vous !

Activité récente
Actualités
Convention années 90

Convention années 90
Les 15, 16 et 17 mars prochains aura lieu la convention années 90 à Hartford, dans le...

Mackenzie Rosman est maman

Mackenzie Rosman est maman
C'est sur son compte Instagram que l'actrice Mackenzie Rosman a annoncé la bonne...

Le quartier fait peau neuve !!!

Le quartier fait peau neuve !!!
Le quartier fait peau neuve avec un tout nouveau design signé Profilage après plus deux ans avec...

Calendrier du mois

Calendrier du mois
Le quartier vous propose de passer ce mois de Mars 2022 avec Lucy Camden et Sandy Jameson. >> Le...

Calendrier du mois

Calendrier du mois
Le quartier vous propose de passer ce mois de Février 2022 avec Eric et Annie Camden. >> Le...

Newsletter

Les nouveautés des séries et de notre site une fois par mois dans ta boîte mail ?

Inscris-toi maintenant

HypnoRooms

choup37, 18.04.2024 à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, 18.04.2024 à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

choup37, 19.04.2024 à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

CastleBeck, Aujourd'hui à 11:48

Il y a quelques thèmes et bannières toujours en attente de clics dans les préférences . Merci pour les quartiers concernés.

Viens chatter !