(Eric se trouve dans le cabinet du docteur Dunne)
Docteur Dunne : Ah bon, eh bien c’est ce que vos médecins disent et moi-même nous suspections. Deux de vos artères sont bouchées à 70 % pour l’une, c’est pour cette raison que vous avez des douleurs dans la poitrine et des difficultés à respirer. Il était temps que vous veniez nous voir, ça progresse vite. Bon, il n’y a pas de temps à perdre. Il reste encore quelques examens à passer mais j’aimerai opérer le plus vite possible. Alors quand ? Lundi prochain ça vous va ?
Eric : Une opération à cœur ouvert, je pensais pas être aussi malade
Docteur Dunne : J’ai bien peur que si Eric
Eric : Je veux un deuxième avis
Docteur Dunne : Je suis votre deuxième avis
Eric : J’en prendrais un troisième, peut-être que vous avez mélangé mes examens avec ceux d’un autre. Vous savez, quelqu’un qui aurait besoin d’une opération à cœur ouvert.
Docteur Dunne : Vous avez une obstruction majeure et si vous vous souvenez l’attaque que vous avez déjà eu était due à un taux de cholestérol trop élevé.
Eric : Si je me souviens de ma dernière attaque ? Oh oui je m’en souviens très bien, et je me souviens de ce qu’elle a causé et je vous jure que j’ai réduis mes activités, que j’ai suivi un régime sans matière grasse et que je continu à prendre des médicaments pour faire baisser mon taux de cholestérol.
Docteur Dunne : Parfois ce n’est pas seulement le style de vie du patient qui est en cause mais plutôt son hérédité. Il doit y avoir des problèmes de cholestérol et d’infarctus dans votre famille.
Eric : Mon père n’a jamais eu ce genre de problème, de même que mon grand-père et mon arrière grand-père.
Docteur Dunne ; Parfois aussi il n’y a aucune explications mais quel qu’en soit les raisons le fait est que vous avez deux artères bouchées et que nous devons vous soigner.
Eric : Je pensais, enfin je veux dire que je suis très occupé en ce moment. Je pourrais pas simplement prendre un médicament ou quelque chose ?
Docteur Dunne : Des opérations de ce genre sont pratiquées sue beaucoup de patients et on a de très bons résultats. Et puis vous êtes encore jeune, en bonne santé, vous êtes le candidat idéal pour un double pontage. Avec cette méthode nous évitons la greffe du cœur et qui plus est la convalescence est de courte durée. Vous passez moins de temps à l’hôpital et vous évité les complications habituelles que l’on rencontre avec une opération classique. Vous serez sur pied dans une semaine.
Eric : Il n’y a pas d’autres choix possibles ?
Docteur Dunne : A ce stade, cette opération est votre seule option. Maintenant, si vous avez besoin de moi pour parler à votre famille, pour leur expliquer la procédure, j’en serais ravi. En fait je ne pensais pas que vous viendriez seul, je pensais qu’Annie aurait aimé connaître les résultats. Annie est au courant n’est-ce pas ? Vous lui en avez parlé ? Je ne suis pas le premier médecin que vous voyez cette semaine. Ecoutez, dans un premier temps vous devez en parler à votre famille. Vous devez mettre vos affaires en ordre.
Eric : Mes affaires en ordre ?
Docteur Dunne : Avec une intervention il y a toujours des risques ou des éventuelles complications. Parlez-en à votre famille.
Eric : Oui
Présentation
(Eric est en compagnie de Doc à une terrasse d’un café)
Eric : Je dois subir une opération à cœur ouvert, lundi prochain
Doc : Eh alors ?
Eric : Une opération à cœur ouvert
Doc : Ecoutez Eric, je m’occupe surtout des malades en fin de vie, alors vous savez ce que c’est d’aider les gens pour lesquels il n’y a plus de traitement. Vous vous avez un traitement précis. Vous avez de l’espoir. Bien, donc vous savez qui je suis et ce que je fais d’accord, qu’attendez-vous de moi ? En quoi puis-je vous aider ?
Eric : Eh bien, je dois le dire à ma famille. Je pensais que vous pourriez leur parler pour les préparer
Doc : Vous ne leur en avez pas parlé ?
Eric : Non pas encore. Je ne peux pas les regarder dans les yeux et leur dire que je serais peut-être plus là la semaine prochaine.
Doc : Et où serez vous ?
Eric : Comment où je serais, je serais peut-être mort !
Doc : Oui, si vous ne vous faites pas opérer.
Eric : Au contraire ! Si je me fais opérer, vous savez ça peut arriver pendant l’opération.
Doc : Qui vous a dit ça ?
Eric : Mon médecin.
Doc : Premièrement nous savons tous qu’un médecin ne peut vous dire quand et comment vous allez mourir. Et deuxièmement, si votre médecin pense réellement que vous allez mourir, je vous conseille d’en voir un autre !
Eric : Il ne m’a dit que j’allais mourir, il m’a dit de mettre mes affaires en ordres parce qu’avec une opération il peut y avoir des risques ou des complications.
Doc : Oui, dans la vie aussi il y a des risques et des complications. Vous pouvez traverser la rue et vous faire écraser par un bus avant de vous rendre à l’hôpital.
Eric : Mais ça n’arrivera pas.
Doc : Rien ne va arriver d’ailleurs, et votre vie est parfaitement en ordre. Les gens qui vous entourent savent que vous les aimez et vous savez aussi qu’ils vous aiment. Ceux que veut dire que tout ce qui vous reste à faire, c’est dire à votre famille que vous allez être opéré. Allez répéter après moi, tout va bien se passer
Eric : Tout va bien se passer
Doc : Bon, alors lorsque vous le direz à votre famille, il vous suffira simplement de penser tout va bien se passer, cette opération n’est pas grand chose. N’oubliez jamais ce principe, si vous êtes calme eux aussi seront calmes. Si vous n’êtes pas inquiet, il ne le seront pas non plus. Si vous n’en faites pas une affaire d’état, ils n’en feront pas une affaire d’état.
Eric : Je peux y arriver.
Doc : Oui vous pouvez
Eric : Parce que ce n’est pas grand chose
Doc : exactement
Eric : Bien, d’accord
(Annie entre dans la chambre de Simon)
Annie : Ton père vient d’appeler, il sera bientôt à la maison, il veut que nous nous réunissions.
Simon : Quel est le problème ?
Annie : Il m’a pas dit ce que c’était, mais en tout cas il veut nous voir tous ensemble.
Simon : Qu’est-ce que tu racontes, tu sais toujours ce qu’il y a. Qu’est-ce qu’il y a ?
Annie : Il veut nous dire quelque chose à tous.
Simon : D’accord ne me dit rien. Après cette réunion, est-ce que je pourrais aller chez Cécilia ?
Annie : La semaine prochaine, j’en parlerai à papa
Simon : Pourquoi vous vous liguez toujours contre nous ? L’un de vous deux ne pourrais pas être de notre côté de temps en temps ?
Rosie : Qu’est-ce qui se passe ?
Annie : Une réunion de famille dans le salon, papa ne va plus tarder
Rosie : D’accord, qui a fait quoi ? A qui devons-nous cette réunion de famille ? Ca faisait très longtemps qu’on en avait pas eu. La dernière fois c’était quand Matt est venue à la maison avec Sarah. Est-ce que papa ramène une fille juive à la maison ?
Annie : Je vous attends dans le salon
(Annie sort de la chambre)
Rosie : Il s’agit peut-être de toi ?
Simon : J’ai rien fait, d’ailleurs je fais jamais rien et tu n’as pas idée de ce qu’est ma vie. Alors garde pour toi tes accusations et ne te mêles pas de mes affaires.
Rosie : Désolé, seulement Mary n’est pas là et Lucy ne cause jamais de problème. T’es le seul en course, enfin je disais ça comme ça. Eh, c’est peut-être moi.
(Annie entre dans la chambre de Lucy et Rosie)
Annie : Excuse-moi, ton père sera là dans une minute
Lucy : Mais je suis en train de travailler
Annie : Et ça peut pas attendre ?
Lucy : Non ça peut attendre, c’est pour demain. Je dois me définir en écrivant mon autobiographie, les plus belles choses que j’ai accompli dans ma vie.
Annie : Ce n’est pas si difficile que ça.
Lucy : Si ça l’est. Je déteste ce genre de sujet.
Annie : Alors pourquoi tu l’as pris ?
Lucy : Ca fait partie du travail des étudiants en théologie, il pense qu’un bon écrivain ferait un meilleur pasteur parce qu’un pasteur qui c’est écrire écrit de plus beaux sermons. Je veux pas être un auteur créatif et je déteste écrire sur moi-même. Je préfère la Bible, je peux écrire dessus. Jésus, Dieu, je peux écrire sur eux. Mais moi, qu’est-ce que j’ai fais, quel est mon plus bel exploit, qu’est-ce que j’écris sur moi ?
Annie : Tu as déjà accompli beaucoup de choses dans ta vie
Lucy : Comme quoi ? J’ai pas abandonné mon seul fils simplement pour que l’homme puisse avoir une vie éternelle, j’ai pas créé le monde moi, j’ai pas inventé une religion.
Annie : Alors fais quelque chose, je suis sûr que tu vas être très brillante. Mais tu le feras après notre réunion. Allez viens.
(Eric entre dans le jardin, il se parle à lui-même)
Eric : Tout va bien se passer, cette opération n’est pas grand chose, je peux m’en arranger. Est-ce que ça va bien se passer ? Est-ce que c’est vraiment pas grand chose ? Est-ce que je vais m’en sortir ? Je répète, est-ce que je vais m’en sortir ? Dites quelque chose.
(Kévin entre dans la maison et tombe sur Robbie)
Robbie : Un de tes amis m’a donné ça.
Kévin : C’est une contravention, tu vas prendre le ramassage scolaire.
Robbie : Non, non, non. Je peux pas faire ça, je n’ai plus de carte depuis un an et le règlement est formel, tu ne peux pas utiliser le ramassage si tu n’as pas la carte depuis le début de l’année.
Kévin : Ah, c’est trop bête
Robbie : Non, je pense que c’est bien pire que trop bête. Si je peux pas utiliser le ramassage scolaire, ça veut dire que ma compagnie d’assurance va m’augmenter et je n’ai pas les moyens de payer pour l’instant.
Kévin : Alors il va falloir que tu fasses de l’auto-stop.
Robbie : C’est impossible, je peux pas faire du stop, j’ai rien fait de mal.
Kévin : Payes ton amende.
Robbie : Peut-être qu’il y a un autre moyen
Kévin : que de payer l’amende ? Bien sûr. Tu crois vraiment que je vais mettre ma carrière en péril pour une simple amende ? Maintenant si ça ne t’ennuie pas, j’ai une réunion.
(Tout le monde enter dans le salon pour la réunion)
Annie : Alors voyons, 1, 2, 3
Simon : Où est papa ?
Rosie : Dans le jardin, il est assis sur un banc et il se parle à lui-même. Allez voir si vous me croyez pas.
Annie : Vous autres, attendez ici.
(Annie sort de la pièce)
Lucy : Bon, puisque Matt et Mary ne sont pas là, je suis la plus âgée. Donc je vais aller voir, vous autres vous attendez ici.
(Lucy sort de la pièce)
Kévin : Je suis avec Lucy et qui plus est je suis le plus vieux, vous autres attendez ici.
(Kévin sort de la pièce)
Robbie : Je suis le plus vieux après Kévin, vous autres vous attendez ici.
(Robbie sort de la pièce)
Simon : Je suis le plus vieux dans cette pièce.
Rosie : Et si tu pars je serai la plus vieille
Simon : Après toi Rosie.
(Simon et Rosie commence à partir mais se rendent comptent qu’ils ont oubliez les jumeaux)
Rosie : Les jumeaux !
(Tout le monde entre dans le jardin pour rejoindre Eric)
Eric : Annie
Annie : Il faut qu’on parle.
Eric : D’accord, mais vous préférez pas à l’intérieur ?
Annie : Je veux dire tous les deux, on a besoin de parler.
Eric : Oui mais moi je veux parler à tout le monde en même temps
Annie : Très bien, tu veux que nous ayons un conseil de famille avant que nous ayons parlé tous les deux ? Très bien ! D’accord, fais ta réunion, vas-y on t’écoute !
Rosie : Nous n’avons plus d’argent ?
Eric : Quoi ?
Rosie : Le père de mon amie Samantha a convoqué sa famille parce qu’ils n’avaient plus d’argent et qu’ils devaient partir dans le Wisconsin.
Eric : Nous ne sommes pas ruinés.
Rosie : Est-ce que vous allez divorcer ?
Eric : Non, nous n’allons pas divorcer non plus.
Rosie : C’est ce qui est arrivé à Jane. Est-ce que tu dois partir en Afrique dans le cadre d’une mission ? On a gagné un voyage à Disneyland ? Est-ce que
Eric : Et si je vous disais pourquoi je vous ai réuni, hein ? D’accord, je vais vous le dire ce n’est pas une affaire d’état, tout va bien se passer. Nous allons réussir à gérer ça tous ensemble. J’ai besoin d’aller au bowling.
Annie : Quoi ?
Eric : Pas seulement moi, on va tous y aller, on y va en famille et on y va ce soir.
Annie : Nous allons tous au bowling. C’est pour ça que tu nous as tous réuni.
Eric : Oui, il faut passer plus de temps en famille, le bowling c’est idéal ! Après dîner, on va se préparer pour passer un bon moment en famille, en jouant au bowling.
(Eric s’en va pour rentrer dans la maison)
Rosie : Bon, qu’est-ce qu’il a papa ?
Annie : Il va bien, tout va bien, nous allons tous au bowling !
(Annie s’en va pour rentrer dans la maison)
Rosie : Bon, qu’est-ce qu’elle a maman ?
(Eric est au téléphone avec Doc)
Doc : Vous ne leur avez pas dit ?
Eric : Non
Doc : Et vous allez jouer au bowling ?
Eric : Oui
Doc : Qu’est-il advenu de votre décision de rester calme et de ne pas vous inquiéter, ce n’est pas une affaire d’état.
Eric : Ce sont des mensonges, c’est une affaire d’état, moi j’en fait une affaire d’état. Je ne peux pas leur dire.
Doc : Eh bien Eric, qu’allait vous faire quand vous irez à l’hôpital et que vous ne rentrerez pas chez vous ? A ce moment là votre famille aura des soupçons.
Eric : Ils sont tous très occupés, ils ne s’en apercevront même pas.
Doc : Ne dites pas de bêtises. Mais je vous le répète, vous devez leur dire ce qui vous arrive.
Eric : Oui mais j’ai encore besoin d’un peu de temps avant de parler à ma famille et avant que tout bascule. Parce que après les choses être vraiment différentes, et je ne peux pas affronter cette opération sans tenir compte des autres, d’Annie, des enfants. Alors avant que notre vie change
Doc : vous allez au bowling
Eric : Oui, quand les enfants étaient plus jeunes nous y allions assez régulièrement. C’était très amusant, on jouait au bowling, on discutait. C’est un beau souvenir et ce soir je voulais que nous passions du temps en famille, que nous nous amusions. Parce que demain
Doc : Non mais je vous comprends, je pense que vous avez tendance à dramatiser la situation mais je vous comprends.
Eric : Alors j’ai besoin de temps pour dire aux gens à quel point ils comptent pour moi, avant qu’ils sachent que je dois subir cette opération. J’ai besoin de parler à mes parents, ma sœur, à tous ceux que j’aime avant que l’angoisse de ma mort vienne planer au-dessus de leur tête.
Doc : Alors comme ça vous pensez que vous pouvez appeler tout le monde, leur dire que vous les aimés sans que cela n’engendre chez eux aucune espèce d’inquiétude ?
Eric : C’est bien ce que je pense. Bon il faut que je vous laisse, j’ai encore du travail.
Doc : Oui d’accord. Bon, si vous avez besoin de parler je suis là.
Eric : Merci. Euh docteur ?
Doc : Oui ?
Eric : Je vous aime bien.
Doc : Je vous aime bien moi aussi.
(Lucy et Kévin sont dans la chambre de Lucy et Rosie en train de discuter sur le lit)
Lucy : T’as pas répondu à ma question.
Kévin : T’as question à propos de Robbie ? Tu crois que c’est le moment d’en parler ?
Lucy : Il est pas descendu ce soir et je soupçonne que ça a quelque chose à voir avec toi.
Kévin : Peut-être mais je n’ai pas envie d’en parler.
Lucy : S’il ne s’agit pas de toi, il s’agit peut-être de moi ? Vous vous êtes disputez à cause de moi c’est ça ?
Kévin : Je n’ai pas envie d’en parler
(Ils se lèvent tous les deux)
Lucy : C’est à cause de moi ? Tu vas m’en vouloir d’être sortie avec lui pendant combien de temps ?
Kévin : J’ai dit non parce que je ne voulais pas le faire, ça n’a rien à voir avec toi. Tu ne me crois pas.
Lucy : Non, je te crois pas.
Kévin : Si on laissait tomber ?
Lucy : Je veux pas, je veux savoir Kévin.
Kévin : Laisse tomber, il est temps d’aller au bowling.
Lucy : Bon, d’accord d’accord. Si c’est pas à cause de moi alors prouve-le, dis-moi ce que Robbie t’as demandé de faire et qui a pu causer cette rupture entre vous.
Kévin : Je ne peux pas, et ce n’est pas une rupture, cesse de donner de l’importance à ce qui n’en a pas.
Lucy : D’accord, alors dis-moi si tu as déjà eu des relations sexuelles.
Kévin : Quoi ?
Lucy : Bah oui, tu ne veux pas me parler de Robbie alors tu vas peut-être me parler de toi. Je t’ai demandé la semaine dernière si tu avais connu une autre fille, tu m’as pas répondu alors dis-moi, j’ai besoin de savoir maintenant.
Kévin : Comment peux-tu passer de ma dispute avec Robbie à ce que j’ai pu faire dans le passé ?
Lucy : Réponds à mes questions.
Kévin : Quelles questions ?
Lucy : Celles à propos de Robbie et celles qui concernent tes ex petites amies.
Kévin : Aucune anciennes petites amies ne comptent, aucune relations. Est-ce que ça te vas ?
Lucy : Ce sera comme ça quand on sera mariés ?
Kévin : On se disputera à cause de Robbie ? J’espère que non.
Lucy : Non, de ne pas me dire les choses. Parce que si c’est ça je préfère te le dire tout de suite, je ne le supporterais pas. J’ai pas envie de finir comme ma mère.
Kévin : De quoi est-ce que tu parles ?
Lucy : Papa ne veut pas aller au bowling, il lui cache quelque chose et à nous aussi. Et le fait de ne pas lui dire, ça va finir pas la rendre folle et elle est déjà à moitié folle. Et je ne veux pas devenir folle comme ma mère !
Kévin : Trop tard.
(Simon et Rosie ramène dans la cuisine les plats utilisés pendant le dîner, Annie est en train de faire la vaisselle et les jumeaux mangent une glace)
Simon : Puisque je suis en période de restriction, pourquoi je dois aller au bowling. Je hais le bowling !
Annie : Parce que le bowling est une activité familiale et que tu fais partie de la famille.
Simon : S’il te plaît maman je t’en prie, ne m’oblige pas à aller au bowling. Je suis beaucoup trop grand. Je ne veux pas qu’on me voit au bowling le jeudi soir avec toute ma famille.
Rosie : Je crois franchement qu’il ne nous dit pas tout non plus.
(Simon sort de la cuisine)
Rosie : Pourquoi les hommes de la famille sont si secrets ? C’est pas comme les femmes qui peuvent rien garder pour elles. Papa ne t’as toujours pas parlé ? Je ferais mieux d’aller me préparer pour le bowling. J’adore le bowling, j’adore ma famille, j’adore jouer au bowling avec ma famille.
(Rosie sort de la cuisine, Robbie arrive peu après)
Annie : Eh, tu n’es pas venu dîner.
Robbie : J’avais pas faim.
Annie : Qui y a-t-il entre toi et Kévin ?
Robbie : Je préfère pas en parler, et puis je viendrais pas au bowling, vous n’avez pas besoin de moi.
Annie : Si, on a besoin de toi. Et on a également besoin que toi et Kévin fassiez la paix tous les deux.
(Robbie sort de la cuisine, Kévin arrive peu après)
(Annie nettoie les jumeaux qui ont de la glace sur eux)
Annie : Viens, que je te nettoie.
Kévin : Je crois pas que je vais venir au bowling ce soir.
Annie : C’est à cause Robbie ?
Kévin : Non à cause de Lucy, je ne me soucie pas de Robbie.
Annie : Kévin, tu dois déjà le savoir mais je tiens à te le répéter. Faire partie de la famille ça veut dire supporter le bon et la mauvais, ce qui est agréable et ce qui est désagréable. Maintenant que tu vis sous notre toit et que tu veux épouser ma fille, tu fais partie de la famille comme Eric et comme Lucy même si tu es fâché avec elle. Et Robbie en fais partie lui aussi. Tu vois ce que je veux dire ?
Kévin : Je vais au bowling. Je vous attends à la voiture.
Annie : Je rassemble la troupe.
(Eric est au téléphone avec Hank)
Eric : Alors, je voulais simplement que tu saches que tu compte beaucoup pour moi, pas seulement comme beau-frère mais comme ami.
Hank : D’accord Eric, qu’est-ce qu’il y a ?
Eric : Il n’y a rien du tout, ça faisait longtemps qu’on c’était pas parlé et j’avais envie d’entendre le son de ta voix.
Hank : Je te la demande encore une fois, qu’est-ce qu’il y a ?
Eric : Mais rien du tout, je ne peux pas t’appeler juste pour te dire
Hank : que tu m’aimes ? Non tu ne peux pas m’appeler juste pour me dire que tu m’aimes. Alors maintenant dis-moi ce qu’il y a.
Eric : Julie est là ? Y’a longtemps que je lui ai pas parlé.
Hank : Julie n’est pas encore rentrée.
Eric : Ah, c’est domage. A son retour tu pourras lui dire que je l’embrasse ?
(Eric entend du bruit, il sait que c’est Annie et panique)
Eric : Il faut que j’aille au bowling. Bye.
(Eric raccroche le téléphone)
Hank : Au bowling ?
Annie : A qui parlais-tu ?
Eric : Je parlais à des gens.
Annie : A des gens.
Eric : Hum
Annie : Tu es enfermé ici au téléphone depuis une heure à parler à des gens.
Eric : Ouais
Annie : Eh bien dès que tu auras fini de parler à des gens, je pense que tu pourras nous rejoindre en bas pour aller au bowling.
Eric : D’accord
Annie : S’il te plaît, pourquoi tu ne me dis rien ? Pourquoi, pourquoi tu veux qu’on aille tous jouer au bowling ?
Eric : Eh oui parce que le bowling c’est amusant. Tu n’aimes pas le bowling ?
Annie : Si, j’adore jouer au bowling. Mais ce que j’adore encore plue que le bowling, c’est que tu sois honnête envers moi, il y a aussi autre chose que j’aime plus que le bowling, c’est que tu me dises ce qui te tracasses. Quel que soit ce que tu me cache, est-ce que ce ne serait pas plus facile de me le dire ? Allez dit-le moi, je vais ne vais pas crier, je ne vais pas pleurer, je serais digne. Mais dit-le moi.
Eric : Je t’aime, si tu savais comme je t’aime. Je t’aime pour toi et aussi parce que tu es ma femme, le mère de mes enfants, je ne te le dis pas assez souvent. Et je veux que tu saches que je ne peux même pas imaginer ce que serait ma vie sans toi.
(Eric prend Annie dans ses bras et l’embrasse)
Eric : En avant, allons au bowling.
(Tout le monde est au bowling, ils prennent leurs chaussures)
Eric : Merci
(Simon prend Eric à part pour lui parler)
Simon : Maman dit qu’elle va te parler mais je préfère le faire parce qu’elle ne comprend pas.
Eric : Qu’est-ce qu’elle ne comprend pas maman ?
Simon : Que j’ai besoin de sortir avec mes amis. Et Cécilia est mon ami et on a envie de sortir.
Eric : Je vois. Mais ta mère pense que sortir le soir avec Cécilia c’est plus qu’un simple rendez-vous entre copains.
Simon : Et c’est vrai.
Eric : Seulement pour l’instant tu es toujours puni, tu ne peux ni sortir ni faire un tour.
Simon : Mais pourquoi ?
Eric : Parce que tu as fais quelque chose qui mérite que nous ne levions pas ta punition. Et tu sais ce qu’on dit, si tu ne veux pas prendre de risque ne commet pas de crime.
Simon : Je pensais que l’important c’était d’apprendre la leçon.
Eric : C’est ça.
Simon : Eh bien j’ai appris ma leçon. Et cette file est tellement formidable qu’elle ne m’attendra pas indéfiniment.
Eric : Je comprends ton inquiétude, pendant que tu es puni Cécilia à d’autres rendez-vous et ça t’ennuies parce que pour toi elle n’est pas simplement une amie.
Simon : J’en sais rien, mais je sais qu’elle est sortie avec un joueur de football.
Eric : Et tu as peur de la perdre, mais tu as tors. Il faut que tu supportes ça encore une semaine ou deux. Tu sais moi ce que je ne supporte pas dans la vie ?
Simon : Ces chaussures de bowling ?
Eric : Je vais te le dire Simon ce que je ne supporte plus dans la vie. C’est l’idée qu’un jour je ne sois plus présent pour être sûr que vous apprendrez ce que vous devez apprendre. Va choisir une boule.
(Simon s’en va, Rosie arrive en compagnie des jumeaux)
Eric : Eh, t’as pas envie de jouer avec une petite boule ?
Rosie : Je veux pas de ces machins là.
(Kévin s’installe à une table pour manger, Lucy arrive juste après)
Lucy : Ca y’est j’ai enfin compris, je me demande comment je m’en suis pas aperçue plus tôt. Tu veux pas aider Robbie parce que tu penses qu’on a fait plus que sortir ensemble, c’est ça ? Eh bien c’est faut. Comme je te l’ai déjà dis, on a fait que s’embrasser, rien de plus. Et la nuit qu’on a passés ensemble, rien non plus. On a discuté et ensuite on s’est endormi.
Kévin : Ravie de l’apprendre.
Lucy : Alors maintenant dis-moi.
Kévin : Te dire quoi ?
Lucy : Eh bien je veux savoir, dis-moi si tu as déjà eu quelqu’un d’autre.
Kévin : Je ne peux pas.
Lucy : Tu veux savoir ce que je pense.
Kévin : Pas vraiment.
Lucy : Je pense que si tu n’avais pas connu de filles, et que ç n’ai pas compté pour toi, tu m’en parlerais. Et puisque tu veux pas m’en parler, ça veut dire que tu as connu une autre fille à laquelle tu pensais et dont tu préfère ne pas parler parce que tu continues à penser à elle et parce que tu voudrais qu’elle revienne !
Kévin : De qui ?
Lucy : La femme avec qui tu étais.
Kévin : Mais qu’elle femme ?
Lucy : Celle dont tu ne veux pas me parler.
Kévin : Chaton, tu ne peux devenir folle parce que tu l’es déjà.
(Lucy part folle de rage, Robbie arrive au même moment pour parler à Kévin)
Robbie : Querelle d’amoureux. Peut-être qu’on peut d’entraider, aide-moi avec mon amende et moi je t’aide avec Lucy. Elle m’écoute, je connais les femmes Camden, je parle leur langue.
(Kévin part en laissant Robbie)
(Annie en compagnie des jumeaux va parler à Eric)
Annie : Je vais prendre une autre piste pour laisser les jumeaux lancer quelques boules.
Eric : D’accord
Annie : Tu es malade, c’est ça ?
Eric : Non
Annie : Si tu l’es
Eric : Non
Annie : Est-ce que tu me mens ?
Eric : Non
Annie : Alors pourquoi Hank est ici ?
Eric : Hank ? Mais parce qu’il aime le bowling.
(Eric se lève et part rejoindre Hank)
Eric : Qu’est-ce que tu fais ici ?
Hank : J’ai compris.
Eric : Compris quoi ?
Hank : Quel est le diagnostic ? Qu’est-ce que tu as exactement ? Qu’est-ce que te dis les médecins ? Qu’est-ce tu fais au bowling ?
Eric : Quoi ? Comment ça ?
Hank : Arrêtes, ton coup de téléphone, le ton de ta voix. J’ai senti l’angoisse de un homme face à sa propre mort. Comme je sais que tu ne pars pas à la guerre, je présume que tu es malade.
Eric : Il faut que je subisse un double pontage.
Hank : C’est tout ?
Eric : C’est tout ? C’est une opération à cœur ouvert.
Hank : Oui je sais et alors ? Enfin je veux dire qu’avec les techniques modernes en matière de chirurgies, tu n’as aucune raison d’avoir peur.
Eric : Oh bah ne te gènes pas, prends ma place.
Hank : Tu vas finir par m’angoisser.
Eric : Si ça se peut te consoler, moi aussi je suis angoissé.
Kank : Comment la famille a pris la nouvelle ?
Eric : Heu, comment
Hank : Tu n’as rien dis ?
Eric : J’ai essayé de leur dire, mais j’ai pensé que le bowling était une meilleure idée et puis
Hank : Je ne suis pas d’accord.
Eric : Je leur dirais demain, ce soir j’ai envie de
Hank : jouer. Qui est ton médecin ?
Eric : Le docteur Dunne.
Hank : Et bien si tu dois subir une opération ç cœur ouvert, c’est incontestablement le meilleur.
Eric : Oui
Hank : Si je peux faire quelque chose ?
Eric : Surtout ne le dis pas à personne, pas même à Julie. Tu me le promets ?
(Ils se serrent dans les bras)
Hank : Eric, moi aussi je t’aime.
(Tout le monde est assis, ils attendent Eric pour commencer à jouer)
Eric : Alors, tout le monde est prêt à jouer ? Bon, chacun a choisi sa boule ? On peut commencer. Je crois que le mieux serais de se diviser en deux équipes, comme au bon vieux temps.
Simon : Deux équipes ?
Eric : Oui
Annie : Votre père dit que se serait mieux de faire deux équipes, alors on fait deux équipes.
Rosie : Des équipes c’est bien.
Robbie : D’accord, mais je joue pas avec Kévin.
Eric : D’accord, alors Kévin et toi serez les capitaines. Ca vous semble pas super génial ?
Simon : Super génial
Rosie : Super génial
Lucy : Super génial
Robbie : Moi ça me va, je prends une équipe.
Kévin : Et moi je prends tous ceux qu’ils veulent te battre.
Eric : Entendu, alors Lucy tu fais équipe avec Kévin.
Lucy : Je veux pas jouer avec lui.
Eric : D’accord, tu vas dans l’équipe de Robbie.
Lucy : Je veux pas avec lui, tout est sa faute.
Robbie : Qu’est-ce que j’ai fais ?
Lucy : J’ai pas envie d’en parler.
Kévin : Et moi non plus.
Lucy : Ca c’est amusant, très amusant !
Eric : Lucy, tu dois faire partie d’une équipe.
Lucy : Mais je veux pas ! Je vais jouer avec les petits et maman.
(Lucy part plus loin)
Eric : Tu veux bien jouer avec Kévin ?
Simon : Je veux pas être dans une équipe, je ne veux même pas être ici et tu sais très bien où j’aimerai être.
Annie : Simon, ne rêves pas tu ne quitteras pas ce bowling. Alors tu choisis une équipe, tu nous fais un sourire et tu fais semblant de bien t’amuser. Et c’est valable pour tout le monde. Votre père avait envie de venir au bowling avec sa famille, alors on fait une partie de bowling.
Simon : L’équipe de Kévin.
Eric : Bien, je joue avec Robbie et toi Rosie tu vas… Non, laissons tomber les équipes. Bien, nouveau plan. Que pensez-vous de vous quatre contre moi ?
Simon : Je m’en fiche. Euh, ça me paraît très bien.
Eric : Parfait, lanceur vous êtes prêt, en position.
(Tout le monde lance des boules pendant que Annie et Lucy s’occupent des jumeaux)
(Eric regarde les scores, Lucy vient chercher ses chaussures)
Eric : C’est curieux j’ai l’impression que tu es fâchée, qu’est-ce que tu as Lucy ? Je peux t’aider ma chérie ?
Lucy : Kévin ne veut plus me parler, je joue au bowling et je n’ai encore rien d’accompli de positif dans ma vie alors que je dois faire un devoir sur le sujet. Alors tu peux m’aider ? Non, non personne ne peut m’aider !
(Lucy s’en va, Rosie arrive et demande à Eric d’approcher)
Eric : Où sont passés les autres ?
Rosie : Papa, personne n’avait envie de jouer au bowling. Ni toi non plus d’ailleurs.
Eric : Ouais, mais finalement tout le monde a eu l’air de bien s’amuser.
Rosie : Maman nous l’a demandé et elle a eu raison. Parce que depuis que tu es rentré tu nous fais peur. Est-ce que ça va ?
Eric : Oui
Rosie : ne me ment pas, je n’aime pas les mensonges et si tu me mens je serais vraiment en colère contre toi.
Eric : Tu vas bien toi ? Est-ce que tu sais combien je t’aime ?
Rosie : Oui je le sais, tu me le répète tout le temps. J’ai répondu à ta question, réponds à la mienne, est-ce que ça va ?
Eric : Sait-tu que tu es vraiment unique, sais-tu Rosie les qualités qui sont en toi, sais-tu les qualités d’intelligence et de cœur ?
Rosie : Oui, je sais tout ça parce que tu me le dis tout le temps.
Eric : Promet-moi que quoi que tu fasses tu garderas toujours ces qualités. Parce que ma chérie le monde a besoin de gens comme toi, aujourd’hui plus que jamais. Ce sont les gens comme toi qui réglerons les problèmes que ma génération va laisser à la votre.
Rosie : Tu ne m’as toujours pas répondu, je t’écoute.
Eric : Je vais bien.
Rosie : Tu ne me mens pas n’est-ce pas.
(Rosie s’en va, mais Annie veut aussi des explications)
Annie : Mais à moi tu me mens, n’est-ce pas ?
Eric : je te remercie de m’avoir aidé à motiver les enfants, on s’est bien amusés. Enfin moi je me suis bien amusé.
Annie : S’il te plaît, je te le demande pour la dernière fois, dis-moi ce qui te tracasse. Est-ce que c’est ta santé ?
Eric : Qu’est-ce qui te fais croire que c’est ma santé ?
Annie : Beaucoup, beaucoup d’années de mariage. Parce que je te connais et que je t’ai épousé pour le meilleur et pour le pire
Eric : Annie, je vais très bien, très bien.
Annie : j’abandonne, j’abandonne je te demanderais plus rien. Ce que je veux c’est rentrer chez moi, et c’est ce que je vais faire ! Tu peux rester ici à jouer jusqu’à ce que tes mains tombent, out tu peux parler à Hank ou bien parler à des gens. Parce qu’une chose est sûr, moi je ne te parlerais plus !
(Eric entre dans la cuisine où se trouve déjà Simon)
Eric : Ca n’a pas était très brillant. Simon, il s’est passé quelque chose la semaine dernière lorsque tu es sortie de la maison pour aller aider une de tes amies. Et je t’ai autorisé cette sortie sans te demander quoi que ce soit.
Simon : Je ne peux pas te dire ce que j’ai fais.
Eric : J’ai compris au son de ta voix que c’était quelque chose d’extrêmement important, peut-être la chose la plus importe que tu n’es jamais eu à faire de ta vie. Je sais que tu seras un homme dont je pourrais être fier, mais tu es encore un peu jeune et tu as encore besoin d’aide. Et je pense que le mieux c’est que tu reste encore une semaine à la maison avec nous sans sortir.
Simon : Tu n’as aucune idée de ce qu’est ma vie, tu n’as aucune idée de ce que vis ton fils. Tu n’as aucune idée de ce que les gens me demandent, de ce que je dois faire, des choses dont je ne peux pas te parler. Tu n’en as aucune idée.
Eric : Je ne sais pas non plus ce qu’est ma vie. Je suis désolé mais la semaine prochaine tu reste ici.
Simon : Pourquoi ?
Eric : Je peux pas te le dire maintenant, peut-être demain matin.
Simon : C’est toujours le lendemain, ou l’autre semaine, ou plus tard. C’est bon.
(Simon commence à partir puis se retourne)
Simon : Au bowling ce soir, tu as dit que ce qui t’effrayé c’était, c’était ce qui pourrait arriver si tu n’étais pas là pour m’apprendre les choses que tu veux que j’apprenne. Je vais te dire ce qui arriverai si tu n’étais pas là, je serais un garçon normal. Je ne vivrais pas continuellement dans l’idée du bien et du mal. Et je ferais mes propres erreurs comme les autres, j’apprendrai pas moi-même, sans être traité comme un délinquant juvénile. Je serais moins sous les spots et plus dans l’ombre, je serais heureux.
Eric : Simon, tu ne le penses pas.
Simon : Si je le pense.
Eric : Je t’aime
Simon : Alors aime-moi un peu moins.
(Robbie vient voir Kévin dans l’appartement du garage)
Kévin : Quoi ?
Robbie : Alors la dispute entre toi et Lucy a commencé parce que tu as refusé de lui parler de mon amende. Pourquoi t’as pas voulu lui dire ?
Kévin : Parce que ça n’a rien à voir avec ta petite amende, elle pensait à autre chose. Si tu es comme un grand frère pour elle, je n’avais pas besoin de lui en parler.
Robbie : C’est plutôt gentil de ta part, vu que tu ne m’aimes pas.
Kévin : C’est la maturité, essaie tu peux y arriver. Quelque chose me dit que tu n’étais pas loin avant que j’arrive.
Robbie : Quoi qu’il en soit, je sois désolé.
Kévin : Pour ?
Robbie : Pour la pâté que je t’ai mis au bowling.
Kévin : Ah, je vais essayer de moins te détester d’accord.
Robbie : Merci, moi aussi.
(Eric frappe à la porte de la chambre de Lucy et Rosie)
Eric : Je viens simplement te souhaiter bonne nuit. Où en est ta dissertation ?
Lucy : Comment se fait-il qu’à presque 21 ans je n’ai encore jamais accompli un acte majeur, hein ? J’ai jamais rien accompli d’ailleurs, ni un acte majeur, ni un acte mineur.
Eric : Parfois une personne peut accomplir une grande chose mais sans que les autres le sachent, et peut-être sans même que cette personne n’ai réellement conscience de ce qu’elle fait. Parce que ce qu’elle accompli est plutôt mentale, et ce genre d’acte n’ai pas de ceux qui permettent d’avoir sa photo dans le journal ou un award mais sont plutôt des actes qui ont la faculté de rendre une personne meilleure. Et ce que je veux te dire, c’est tu fais partie de ces personnes.
Lucy : Tu peux écrire ma dissert ?
Eric : Non mais je peux te donner des idées. Bon, tu es intelligente, tu es douce, tu es agréable, tu fais tout pour aider les autres, tu es une fille merveilleuse et une sœur très dévouée. Tu as des principes et aussi difficile que se soit pour toi tu te fais un devoir de les respecter. Et tu lance constamment des défis à toi-même, à ta famille, à tes amis. Tu te passionnes pour les choses qui concercent les gens qui sont près de toi et que tu aimes. Toi Lucy Camden, tu es quelqu’un de fantastique et si un jour on distribuait des récompenses pour la personne la plus méritante, tu aurais la récompenses la plus élevée.
Lucy : Merci.
(Ils se prennent dans les bras)
Lucy : Ecoute papa, je sais que ça ne me regarde pas et je ne sais pas ce qu’il y a entre toi et maman mais tu devrais lui parler quand même, elle est inquiète pour toi.
Eric : Et je sais que ça ne me regarde pas non plus, et je ne sais pas ce qu’il y a entre Kévin et toi mais tu devrais aussi lui parler.
Lucy : Il veut plus me parler, il est très fâché contre moi et je lui en veux pas, parce que je me suis comportée comme une idiote.
Kévin : Je voudrais te parler.
Eric : Bonne nuit
Lucy : Bonne nuit
(Eric embrasse Lucy et sort, Kévin entre dans la chambre)
Lucy : Je suis désolé. J’ai parlé à Robbie et je sais pourquoi tu ne veux pas l’aider, je sais que ça n’a rien à voir avec moi. Je suis désolé d’avoir fais pression sur toi pour que tu me parles des tes anciennes relations.
Kévin : Je ne peux pas toujours te dire ce que tu veux savoir et j’ai les raisons. Tout comme ton père a ses raisons pour ne pas dire à ta mère ce qui le préoccupe en ce moment. Et pour informations, quelles que soient les femmes de mon passé c’est le passé, mais l’avenir c’est uniquement avec toi que je le vois. Je t’aime Lucy Camden, tu es folle mais je t’adore. Ca va mieux ?
Lucy : Ca va plus que mieux.
(Ils s’embrassent)
(Eric couche les jumeaux)
Sam : Je t’aime papa
David : Moi aussi je t’aime papa
Eric : Moi aussi les garçons
Sam : J’aime bien Spiderman
David : Moi j’aime bien Batman
Sam : Moi aussi j’aime bien Batman
Eric : Je vais vous dire, j’aime bien Batman moi aussi.
Sam : T’aime pas Spiderman ?
Eric : Si je l’aime bien
David : Lequel t’aime le plus ?
Eric : Batman
David : Pourquoi ?
Eric : Je sais pas pourquoi, et maintenant dodo
Sam et David : 1, 2, 3
(Ils soufflent comme pour éteindre une bougie)
(Eric se parle à lui-même)
Eric : C’est la conversation la plus intéressante que j’ai eu aujourd’hui.
(Eric croise Rosie dans le couloir)
Eric : Bonne nuit
Rosie : Bonne nuit
(Rosie commence à monter les escaliers qui mènent à sa chambre)
Eric : Attends chérie, Kévin et Lucy sont dans la chambre.
Rosie : Ils sont en train de se rabibocher. Je les laisse tranquille ?
Eric : Donne leurs deux minutes et ensuite tu y vas.
Rosie : A vos ordres capitaine. J’ai aimé le bowling.
Eric : C’est vrai ?
Rosie : C’était comme ça quand nous étions jeunes ?
Eric : Non c’était différend, parce que nous somme différends, nous avons tous changés, c’est la vie.
Rosie : Oui mais la famille c’est la famille, je crois que c’est de toi.
Eric : Oh je suis honoré, je t’aime.
Rosie : Je t’aime moi aussi. Papa ?
Eric : Oui ?
Rosie : Je suis contente que tu ailles bien, j’étais inquiète pour toi.
(Rosie monte dans sa chambre et Eric va dans la sienne, Annie est déjà couchée)
Eric : Maintenant je peux te parler.
Annie : Vraiment, et bien moi j’en ai plus envie.
Eric : Tu avais raison, il s’est passé quelque chose et j’ai besoin de te dire ce que c’est. Je le dirais aux enfants demain mais je veux te le dire avant. Il faut que je subisse une opération du cœur, un pontage, un double pontage.
Annie : Je savais que c’étais ta santé.
Eric prend Annie dans ses bras, elle pleure.
FIN
Fait par orelye