(Eric est allongé sur un lit d’hôpital pour être opéré)
L’infirmière : Révérend Camden, nous sommes prêts, le médecin aimerai savoir quelle musique vous voulez écouter pendant l’opération.
Eric : Il va y avoir de la musique ? Il devrait pas plutôt se concentrer sur mon cœur ?
L’infirmière : La musique les aides à se concentrer, et dans votre subconscient ça cous rend de bonne humeur. Alors qu’aimeriez-vous ?
Eric : Je voudrais Elvis, j’aurais aimé être le King.
L’infirmière : D’accord, va pour le King.
Eric : Oui
L’infirmière : Maintenant vous allez compter jusqu’à 10.
Eric : D’accord : 1, 2, 4, 10
(Eric se prend pour Elvis Presley et chante de ses chansons)
Présentation
(Eric chante toujours Elvis)
(Annie est au téléphone)
Voix au haut-parleur : Une infirmière est demandée aux urgences.
(Le téléphone sonne, Rosie va répondre)
Rosie : Allô
Annie : Rosie ?
Rosie : Arrêtes de m’appeler.
Annie : Est-ce que ça va ?
Rosie : Tout va bien ! Aussi bien que lorsque tu m’as appelé il y a dix minutes.
Annie : Ton père va bien lui aussi, ils viennent de commencer mais tout va bien.
Rosie : Qui te l’as dit ?
Annie : Une infirmière du bloc.
Rosie ; Et toi bien sûr tu l’a croit. Maintenant si papa te dit qu’il va bien, ça ne veut rien dire du tout puisqu’il ment. Il m’a mentit, il m’a dit qu’il allait bien et ce n’est pas vrai, j’ai plus confiance, c’est un menteur.
Annie : J’espère que tu changeras d’avis et que tu viendras, Madame Poole peut garder les jumeaux.
(Happy se met à aboyer)
Rosie : Il faut que je te laisse, Sam essaie de mettre David dans le séchoir.
(Lucy et Robbie sont assis à une table de la cafétéria de l’hôpital)
Lucy : On devrait y retourner.
Robbie : Ta mère nous a envoyé à la cafétéria parce qu’elle a besoin d’être un peu seule.
Lucy : Le week-end dernier nous étions tous au bowling et aujourd’hui papa se fait opérer. Et si je ne pouvais plus jamais parler à mon père, et s’il
Robbie : D’accord, ne prends pas les choses aux tragiques, il ne va rien arriver à ton père.
Lucy : Mais comment tu le sais ?
Robbie : J’ai la foi.
Lucy : J’aimerai l’avoir moi aussi. S’il arrivait quelque chose à mon père, maman serait toute seule et s’il arrivait quelque chose à Kévin, je me retrouverai seule aussi.
Robbie : Il n’arrivera rien ni à ton père ni à Kévin et vous ne vous retrouverez pas seules.
Lucy : Mais il peut arriver malheur à Kévin, il est officier de police et tous les jours il y a des gens qui tirent sur les officiers de police. Je l’aime et il pourrait mourir !
Robbie : Bon, quel rapport y-a-t-il entre l’intervention de ton père et le fait que Kévin puisse se faire tuer ?
Lucy : Ecoute, s’il lui arrive quelque chose mais qu’est-ce que je deviendrai moi ? Nous ne sommes pas mariés, même pas fiancés. Tout ce qu’il me laisserai c’est quelques bons souvenirs du temps qu’il a passé chez nous, mais rien d’autre.
Robbie : Tu veux dire que
Lucy : Je dis que j’ai plus de temps à gaspiller. J’aime Kévin et veux qu’on se maris, je me sens prête à présent.
Robbie : Quoi ?
Lucy : Je crois que je suis prête, je crois que je le suis. Mais c’est génial, je me sens prête à me marier.
Robbie : Non, non, non. C’est pas génial, c’est pas bien. Je devrais pas être le premier à être informé, tu n’as rien dis.
Lucy : Tu as raison, tu as raison j’ai rien dis.
Robbie : Oui
Lucy : Je sais pas ce qui m’a pris, c’est à Kévin que je dois le dire. Mais c’est parce que toi et moi on est si proche. Pas un mot n’est-ce pas ?
(Simon enter dans la salle d’attente avec une tasse de café qu’il donne à sa mère qui est assise)
Annie : Oh, merci.
Simon : Où est Matt ? Où est Mary ? Papa a une opération à cœur ouvert et où sont-ils ?
Annie : Ton frère aurait aimé être là mais ton père m’a dit que ça l’ennuierait beaucoup qu’à cause de lui Matt ne passe pas ses partiels. Il a insisté auprès de lui pour qu’il reste à la fac.
Simon : Qu’elle est l’excuse de Mary ?
Annie : J’ai appelé mais je ne l’ai pas eu.
Simon : Je sais pas comment tu peux accepter ça. Matt devrait être ici, Mary devrait être ici. Papa est en train de se faire opérer. C’est plus important que tout.
Annie : Ne leur en veux pas.
Simon : Je peux pas.
Annie : Je n’ai pas l’envie de parler d’eux mais plutôt de toi. Ecoute-moi, ne te sens pas coupable d’avoir parler à ton père comme tu l’as fais, tu t’es excusé et il t’a pardonné. C’est fini.
Simon : Je ne me sens pas coupable, je t’assure.
Annie : Simon
Simon : Eh, je suis en colère après eux, pas après moi. Je vais un tour.
(Simon sort de la pièce, Lou arrive au même moment pour parler à Annie)
Lou : Comment va Eric, il est encore en chirurgie ?
Annie : Oui, mais tout va bien.
Lou : Euh, je ne veux pas vous embêter avec ça Annie. Nous avons un énorme problème. J’ai parlé avec Eric de son opération la semaine dernière et il m’a dit que nous réglerions ça et bien sûr on ne l’a pas fait. C’est de ma faute aussi, je ne voulais pas le stresser avec ça. Ah, n’en parlons plus.
Annie : Qu’est-ce qu’il y a ?
Lou : Je crains qu’Eric ne soit pas en mesure d’assurer son service dimanche et on a personne pour prendre le relais.
Annie : Pourquoi pas Morgan Hamilton ?
Lou : Le révérend Hamilton n‘est pas libre et il ne sera pas de retour avant quelques semaines.
Annie : Alors vous voulez remplacer Eric par un étranger, c’est ça ?
Lou : Le soulager, pas le remplacer. J’aimerai trouver quelqu’un simplement pour deux ou trois dimanches. J’ai bien quelques noms en tête mais j’aimerai qu’Eric soit d’accord, et comme je l’ai dit je ne voulais pas vous ennuyer avec ça mais je suis vraiment despéré.
Annie : Je ne sais pas à qui nous pourrions demander, je ne veux pas que n’importe qui remplace Eric.
Lou : Pas le remplacer, juste le soulager. Et je suis désolé, je sais que vous avez d’autres soucis mais je ne voudrais pas qu’Eric s’angoisse à cause des problèmes de l’église.
Annie : J’avoue que n’y avais pas pensé.
Lou : Eric n’a pas dû y penser non plus. Et c’est pour ça que dimanche j’aurai une église pleine sans révérend.
Annie : Nous pourrions peut-être en parler à Eric quand ils auront fini de l’opérer, pour lui je ne crois pas que ce soit un problème.
Lou : Annie
Annie : Lou, je vous assure que pour lui ce ne sera pas un problème.
Lou : Vous savez je ne devrais pas être ici, enfin pas pour ça. Je vais aller passer quelques coups de fil pour essayer de résoudre le problème. Vous avez déjà assez de soucis comme ça. A plus tard Annie.
(Lou se lève et sort de la pièce. Annie sort à son tour et voit Ben dans le couloir)
Annie : Mais qu’est-ce que tu fais ici ? Est-ce que c’est Mary qui t’a envoyé ? Et comment va Mary, elle n’a pas appelé. Elle est avec toi ?
Ben : Kévin m’a appelé, il m’a tout expliqué. Je voulais vous aider, être auprès de vous. Je n’ai pas de nouvelles de Mary depuis un mois, elle est en Floride et moi à Buffalo. Désolé.
Annie : Non, c’est moi qui le suis.
Ils se font un câlin
Annie : Je te remercie d’être venu.
Ben : Où est Kévin ?
Annie : Il est au travail, il m’a dit qu’il passerait le nuit avec moi, je ne veux pas laisser Eric. Alors nous resterons ici tous les deux et ça permettra aux autres d’aller se reposer un petit peu.
(Ils se refont un câlin)
Annie : Avec ou sans Mary, ça fait plaisir de te voir Ben.
(Les jumeaux sont assis sur le canapé, Rosie est assise devant eux en train de leur faire la morale)
Rosie : Vous devez comprendre tous les deux que mettre son frère dans le séchoir à linge c’est mal, très très mal.
David : Tu peux le mettre dans le placard ?
Rosie : Ce n’est pas bien non plus.
(Les jumeaux hochent la tête)
Sam : Pourquoi t’es fâché contre papa ?
David : Oui pourquoi ?
Rosie : Je n’ai pas envie d’en parler.
Sam : Pourquoi ?
Rosie : Parce que
David : Pourquoi ?
Rosie : Juste parce que
Sam : Pourquoi ?
Rosie : Si vous arrêtez de ma poser des questions sur papa, je vous laisse m’enfermer dans le placard.
(Les jumeaux font comme s’ils fermaient leur bouche avec une fermeture)
(Sarah entre dans la salle d’attente)
Sarah : Madame Camden
Annie : Oh Sarah
(Elles se font un câlin)
Sarah : Mes partiels sont enfin terminés, Matt aurait aimer venir lui aussi mais il ne voulait pas décevoir Eric. Alors, alors c’est moi qui suis venue à sa place, vous ne m’en voulez pas ?
Annie : T’en vouloir ?
(Elles se refont un câlin)
Annie : Oh, je te remercie d’être venue, ça compte beaucoup pour moi.
Sarah : Et bien, vous et le révérend vous compté aussi pour moi.
Annie : Viens t’asseoir.
(Robbie se promène dans le couloir quand il voit Kévin arriver)
Kévin : J’ai reçu un message, je suis venu aussi vite que j’ai pu. Qu’est-ce qui se passe ? C’est le révérend Camden, il y a des complications ? Pourquoi tu souris ?
Robbie : Devine
Kévin : Je ne veux pas deviner.
Robbie : Tu veux un indice ?
Kévin : Je ne veux pas d’indice.
Robbie : Je peux pas te le dire.
Kévin : Me dire quoi ?
Robbie : Devine
Kévin : Euh, j’ai une arme et je n’ai pas peur de m’en servir.
Robbie : Je crois que Lucy est prête à présent.
Kévin : Prête à quoi ?
Robbie : Devine. Elle est prête à se marier, elle est prête à ce que tu lui demande. J’ai l’impression que ce qui est arriver à son père, ça l’a fait réfléchir et maintenant elle veut se marier.
(Robbie donne un coup à l’épaule de Kévin)
Robbie : Je pensais que tu serais plus content.
Kévin : Tu veux savoir pourquoi je ne le suis pas ? Je suis au boulot, je reçois un appel de mon supérieur qui me dit que je dois me rendre à l’hôpital. Alors je me dirige vers l’hôpital et je me demande ce qui se passe dans la mesure où le révérend subit une opération à cœur ouvert. Alors bien sûr après réflexion je me dis que si quelqu’un prend la peine de m’appeler pour me dire de venir à l’hôpital, c’est qu’il y a un problème. Un très gros problème et qu’il y a eu des complications pendant l’opération.
Robbie : Y’a pas de problème, le révérend va bien. Alors Lucy est prête, vas-y elle est à la cafétéria. Pourquoi tu bouges pas ?
Kévin : Je ne vais pas lui demander de m’épouser. Maintenant si tu veux bien m’excuser comme j’ai ma journée grâce à toi, je vais aller voir madame Camden.
(Kévin part et laisse Robbie en plan)
(Eric se prend toujours pour Elvis et continue à chanter)
(Annie et Lucy sont dans la salle d’attente)
Lucy : Maman, comment tu as su que papa était l’homme que tu devais épouser ?
Annie : Parce que c’était le bon. Je l’ai su à l’instant où je l’ai vu, j’ai su que c’était l’homme auprès duquel je voulais passer ma vie.
Lucy : J’aime Kévin et je crois que c’est le bon. Non, non je sais que c’est le bon, je veux être sa femme.
Annie : Je le sais.
(Elles se font un câlin)
(Sarah arrive au même moment avec des sandwichs)
Lucy : Merci
Annie : Merci, Sarah
Sarah : Où sont les garçons ?
Annie : Il y a une chose que j’ai apprise en donnant naissance à sept enfants, les hommes et les hôpitaux ne font pas très bon ménage. Ca doit être en rapport avec le fait qu’ils n’aiment pas attendre.
Lucy : Et j’ai suffisamment fais attendre Kévin. Je vais aller le rejoindre et lui dire que je suis prête. Je me demande vraiment pourquoi j’ai été si longue à ma décider.
Annie : Tu voulais être sûr, et tu l’es ?
(Lucy affirme en souriant et part retrouver Kévin)
Sarah : Qu’est-ce qui se passe ?
Annie : Lucy est amoureuse.
Sarah : C’est bien pour elle. Bon, est-ce que je peux faire autre chose que de vous apporter des sandwichs ?
Annie : Il y a quelque chose que tu peux faire pour moi, quelque chose que Matt ferait s’il était là et qui me soulagerais beaucoup.
Sarah : Je suis là et quoi que vous demanderez je le ferais.
Annie : Ca ne va pas être facile.
Sarah : Rosie
(Kévin est assis à une table de la cafétéria en train de manger, Ben le rejoins pour lui parler)
Ben : Mes félicitations
Kévin : Félicitations pour quoi au juste ?
Ben : Je sais pour toi et Lucy.
Kévin : Comment le sais-tu ?
Ben : Lucy me l’a dit, je l’ai croisé dans le couloir, elle te cherchait.
Kévin : Alors je vais l’éviter.
Ben : Pourquoi puisqu’elle est prête ?
Kévin : Et bien pour ça. Elle a dit à tout le monde sauf à moi qu’elle voulait se marier. Mais peu importe qu’elle me l’ait dit oui ou non parce que je ne lui demanderais rien.
Ben : Attends je te suis pas, tu voulais déjà épouser Lucy cinq minutes après que tu l’es vu pour la première fois. Tu lui as dit que tu attendrais qu’elle soit prête et maintenant qu’elle l’est et toi
Kévin : Elle n’a pas réfléchit posément, elle est bouleversée à cause d’Eric et elle a peur de perdre son père, elle a peur de ma perdre. C’est pas, c’est pas de l’amour c’est, c’est de la crainte.
Ben : Ca ne me suffit pas.
Kévin : D’accord, je suis pas certain que Lucy veuille vraiment se marier. Et si c’est le cas, ce n’est pas comme ça que je voyais les choses, ce n’est pas le tableau romantique que je m’étais fait. Pour moi être ici à attendre de savoir si son père va survivre je ne trouve pas ça romantique du tout. Je voulais inviter Lucy à dîner au restaurant avec des roses et des chandelles et je voulais le regarder dans les yeux, lui offrir une magnifique bague et lui demander d’être ma femme. Mais ce qui comptait encore plus que tout, c’était de demander sa main à son père. Et voilà, il est occupé en ce moment.
(Ben se met à rire)
Ben : Tu veux lui demander sa fille en mariage.
Kévin : Ne rigoles pas idiot, je suis plus romantique que toi.
Ben Arrêtes, je suis un romantique. J’ai couru à l’aéroport et j’ai demandé à Mary de m’épouser devant cent cinquante personnes.
Kévin : Ouais, et elle t’a dit non.
Ben : Pas parce que je ne suis pas romantique, parce qu’elle ne m’aime pas. Et pour être honnête je ne l’aimais pas non plus, mais ça n’empêche pas que plus romantique que moi ça n’existe pas. J’avais une cravate.
Kévin : Ah, j’avais oublié la cravate. Toutes mes excuses monsieur le romantique. Ecoutes, arrêtons de plaisanter. Ce que je veux dire c’est que c’est un tel bouleversement pour elle et que le fait de m’épouser lui fasse peur, je ne luis demanderais pas.
Ben : Mais n’importe quel changement de vie fait peur à tout le monde, on craint de ne pas faire le bon choix. C’est tout.
Kévin : Je ne suis pas d’accord.
(Kévin se lève et sort, Ben prend un raisin et va le rejoindre)
(Simon vient de raccrocher le téléphone, il croise Robbie dans le couloir)
Robbie : A qui tu parlais ?
Simon : A personne.
Robbie : Qu’est-ce qui t’arrives Simon ? Depuis cette fameuse soirée tu te comporte vraiment bizarrement.
Simon : J’en veux à Mary de ne pas être là.
Robbie : Eh, tu peux pas lui en vouloir pour ça. T’es pas très présent non plus.
Simon : Quoi ?
Robbie : Physiquement t’es là mais ta tête est ailleurs, et je sais pas pourquoi. Tu regrettes d’avoir dit certaines choses à ton père la semaine dernière, mais on ne savait pas qu’il était malade. Et il savait que tu ne savais pas. Et si tu avais su tu ne les aurait pas dit. Il sait que tu l’aimes.
Simon : T’as rien compris.
(Simon commence à partir)
Robbie : Eh bah dans ce cas explique-moi.
Simon : C’est impossible je ne peux pas t’expliquer, je ne peux expliquer à personne parce que je ne peux pas en parler.
Robbie : Parler de quoi ?
Simon : De ce dont tu veux que je parle.
Robbie : Et tu ne peux te confier ni à moi, ni à ta mère, ni à ton père, ni à Matt ou tes sœurs ou même Kévin ? Il faut que tu trouves quelqu’un à qui parler, parce que ta famille a besoin de toi et tu n’es pas avec eux. Alors quel que soit ce qui te préoccupe, ni penses plus. Parles-en, débarrasse-t-en mais fais quelque chose. Parce ton attitude ne peut aider personne, et surtout pas toi.
(Quelqu’un sonne à la porte, Rosie va vers la porte accompagnée des jumeaux)
Rosie : Qui est-ce ?
Sarah : C’est moi Sarah
(Les jumeaux ouvrent la porte)
Sam et David : Tante Sarah, tante Sarah. Tu nous as apporté un cadeau ?
Sarah : J’ai quelque chose pour vous dans ma valise. Salut Rosie.
Rosie : Ca ne va pas marcher Sarah.
Sarah : Qu’est-ce qui ne va pas marcher ?
Rosie : Ce que tu essaie de faire.
Sarah : Qu’est-ce que j’essaie de faire ?
Rosie : Tu sais bien.
Sarah : Non je sais pas.
Rosie : Si tu le sais.
Sarah : Non je sais pas.
Rosie : Tu le sais, eh on va pas continuer comme ça. Mon père m’a menti, je n’ai pas l’intention de lui pardonner, d’accord. Alors quel que soit ton plan, je peux t’assurer que tu ne réussiras pas à nous réconcilier.
Sarah : Je n’ai pas de plan, je voulais te proposer d’aller faire un tour.
Rosie : Un petit tour à l’hôpital ? C’est bien essayé mais c’est raté, je ne veux pas aller à l’hôpital.
Sarah : Je te promets que je t’emmènerais pas à l’hôpital, à moins bien sûr que tu me le demandes. Allez viens on va se promener, tu ne le regretteras pas.
Rosie : Et si jamais je regrette, est-ce que tu me donneras ton cheval ?
Sarah : Oui
Rosie : On peut pas laisser Sam et David.
Sarah : C’est pour ça que ta mère a appelé madame Poole, elle sera bientôt là. Allez prends ton manteau.
Rosie : Où est-ce que nous allons ?
Sarah : Faire une promenade.
(Rosie va chercher son manteau)
Sarah : Alors les garçons, comment ça va ?
(Annie est toujours dans la salle d’attente, Lou vient lui parler)
Lou : Alors, comment va-t-il ?
Annie : Je pense que ça va, pas de nouvelles, bonnes nouvelles.
Lou : Eh oui. Ecoutez, j’ai parlé avec les diacres et nous sommes tombés d’accord, nous pensons tous que les paroissiens comprendront si nous fermons l’église pour deux dimanches.
Annie : Quoi ?
Lou : Les gens pourront toujours venir se recueillir, mais jusqu’au retour d’Eric nous annulons tous les services religieux.
Annie : Vous allez fermer son église, l’église d’Eric.
Lou : Ecoutez, je ne veux surtout pas vous ennuyer avec cette affaire et il faut attendre qu’Eric sorte de la sale d’opération et que nous puissions lui parler mais ce serait trop tard Annie. Il ne s’agit pas de l’église, l’important c’est qu’Eric guérisse dans les meilleures conditions. Et je veux que vous sachiez que, que nous sommes tous avec lui dans cette épreuve, et avec vous bien sûr. L’église, les paroissiens, les diacres et moi nous, nous espérons tous qu’il se remettra vite et qu’il pourra reprendre sa place. Alors d’ici là, nous sommes tous prêts à faire des sacrifices.
Annie : L’église n’a jamais été fermée, jamais.
Lou : Ca se passera bien, ayez confiance. Si vous voulez bien m’excuser, je dois retourner ç l’église, je dois passer quelques coups de fils.
(Lou sort de la pièce, Simon arrive au même moment)
Simon : Bonjour. Excuse-moi maman mais il faut que j’aille parler à quelqu’un. Je peux pas te dire qui mais crois moi. C’est très important.
Annie : Ca devient une habitude.
Simon : Oui, mais au lieu d’aider un ami, c’est moi que je dois sauver. J’ai besoin de le faire. Je reviens dès que je peux.
(Lucy est en train de marcher dans le couloir quand elle croise Kévin et Ben)
Ben : Ne fait rien que tu puisses regretter.
Lucy : Tu peux nous laisser s’il te plaît ?
(Ben part rejoindre Annie et Robbie)
Lucy : J’étais justement en train de te chercher.
Kévin : Et moi je partais.
Lucy : Est-ce que ça va ?
Kévin : Hum
Lucy : Tu sais j’ai beaucoup réfléchis.
Kévin : Moi aussi, apparemment tout le monde est déjà au courant.
Lucy : Quoi ?
Kévin : J’ai rien dis.
Lucy : D’accord, tu sais cette question que tu voulais me poser mais tu attendais que je me sente prête. Eh bien ça y’est, je suis prête. Pose-la-moi. Alors, je suis prête. Pose-la-moi. J’ai dis pose-la-moi.
Kévin : Tu sais ce n’est ni le moment ni l’endroit.
Lucy : Oui effectivement, l’hôpital c’est pas un lieu très romantique. Alors demande-le-moi maintenant et ensuite tu le feras dans un endroit plus approprié. C’est pas très compliqué, tu me poses la question que tu attendais de me poser. Il te suffit simplement d’ouvrir la bouche et de parler. Allez vas-y, mais parle, parle. Est-ce que tu veux m’épouser oui ou non ?
Kévin : Non
Lucy : Non, qu’est-ce que ça veut dire ça ?
Kévin : Ca veut dire non.
Lucy : Tu m’as pas bien comprise, je t’ai dis que j’étais prête à accepter ta demande en mariage.
Kévin : Lucy, je ne te le demanderai pas.
Lucy : Pourquoi ?
Kévin : Parce que je n’ai pas envie.
Lucy : Alors quoi, est-ce que tu veux rompre ?
Kévin : Non
Lucy : Qu’est-ce que tu veux ? Tu veux pas rompre, tu veux pas qu’on se marie alors dis-moi. Qu’est-ce que tu veux exactement ?
Kévin : Je n’en sais rien, mais je sais que je ne te demanderai pas de m’épouser.
(Kévin se lève et part en laissant Lucy)
(Eric continue à se prendre pour Elvis)
(Annie, Kévin, Lucy, Ben et Robbie sont dans la salle d’attente)
Robbie : J’espère que le révérend va bien.
Annie : Je suis sûr qu’il va bien.
Lucy : Tu dois partir.
Kévin : De l’hôpital ?
Lucy : Non, de Glenoak. Je veux que tu quittes notre maison, fais tes bagages parce que tu n’es plus le bienvenue chez nous.
Kévin : Je ne quitterais pas Glenoak.
Lucy : Je te le conseille si tu veux pas avoir d’ennuie.
Kévin : Il faut qu’on parle.
Lucy : Tu vas me demander te t’épouser ?
Kévin : Non
Lucy : D’accord, on a parlé tu peux partir à présent.
Kévin : Tu réagis comme une folle, peut-être qu’avec ce qui se passe tu ferais bien te calmer.
Lucy : Didon bonhomme, c’est pas moi la folle. C’est pas moi qui change d’avis comme de chemise, c’est pas moi qui veux qu’on se marie et qui ne veut plus et puis qui… Mais enfin qu’est-ce qui t’arrives ?
Kévin : Bonhomme ?
Lucy : Tu t’en vas, que ça te plaise ou non je veux que tu partes maintenant. Je ne te pardonnerais pas ce que tu viens de faire. C’est toi qui m’as montré le chemin, tu as dis que tu m’aimais et que tu voulais m’épouser et puis tu me laisse tomber comme une vieille chaussette. Très bien, tu ne veux pas partir alors je pars. Je serais dans le couloir, très loin de Kévin.
(Lucy sort de la pièce furieuse)
Kévin : Qu’est-ce que vous avez à me regarder ?
(Kévin sort de la pièce dans la direction opposée de Lucy)
Annie : On devrait faire quelque chose. Mon mari subit une opération à cœur ouvert alors que diriez-vous de vous occuper de Kévin et de Lucy.
Robbie et Ben : D’accord
(Ben part en direction de Lucy tandis que Robbie part en direction de Kévin)
Annie : Oh mon dieu
(Sarah et Rosie s’installent à une table de la terrasse d’un café où se trouve une des amies de Sarah)
Sarah : Ca me fais plaisir de te voir, merci d’être venue.
Rosie : Bon, qu’est-ce qu’on fait là ?
Sarah : Suzanne, voici Rosie.
Suzanne : Ravi de te connaître. J’ai beaucoup entendu parler de toi.
Rosie : Et bah moi j’ai rien entendu sur vous.
Sarah : Faites connaissance toutes les deux et, et moi je vais commander des hamburger. Je serais à l’intérieur Rosie, tu sais Suzanne est vraiment l’une de mes meilleures amies, ça va aller. Et n’oublies pas, si tu regrettes mon cheval est à toi.
Rosie : Ouais, je suis d’accord.
(Sarah se dirige vers le café tandis que Suzanne et Rosie s’installent à la table)
(Simon est accoudé à un comptoir quand le sergent Michaels entre dans le restaurant et lui indique une table où ils vont s’asseoir)
Simon : Il fallait que je vous parle.
Sergent Michaels : Et ton père, ça ne va pas ?
Simon : Mon père est toujours en salle d’opération mais l’infirmière dit que tout va bien. Il faut que je parle à quelqu’un et il n’y a personne d’autre que vous. Vous vous souvenez la fois où je vous ai posé des questions sur l’abandon des bébés. Je vous ai dis que c’étais un devoir pour le lycée mais vous savez que j’ai aidé une amie.
Sergent Michaels : Oui je me doutais que c’étais pour ça.
Simon : E bien, le problème c’est qu’en aidant cette amie, en faisant ce que j’ai fais je me sens différent, ma vie a vraiment changé. Mais je ne peux en parler à personne, pas même à l’amie que j’ai aidé. Mais c’est pas le pire, le pire c’est que je me sens coupable parce que je voudrais qu’on est de la reconnaissance pour ce que j’ai fais, je voudrais que mon père comprenne. S’il savait ce que j’ai fais ce soir là, il saurait aussi pourquoi je lui ai dit ce que je lui ai dit, il comprendrait.
Sergent Michaels : Tu sais ce que je pense, je pense que ce sentiment de culpabilité que tu ressens n’est pas grand chose à côté de ce que dois ressentir ton amie en ce moment. D’accord, tu ne peux pas parler de ce qui c’est passé et tom amie non plus. C’est ça ?
Simon : Oui
Sergent Michaels : Qui d’après toi porte le plus gros fardeau, toi ou ton amie ? Je crois que c’est elle. C’est elle qui a abandonné cet enfant. Dis-toi que cette fille ne verra jamais son enfant grandir, se marier, avoir des enfants. C’est évidemment ce qu’elle voulait, mais c’est dur de ne pouvoir en parler à personne. Selon moi peut importe si elle a fait le bon choix ou non, nous savons tous qu’elle l’a fait, dans l’intérêt de l’enfant parce qu’elle ne pensait qu’à son bonheur. Ce qui ne change rien au fait que c’est ton amie qui portera toute sa vie la responsabilité de cet acte, espérant qu’un jour quand son enfant sera grand, il comprendra pourquoi elle a fait ce qu’elle a fait et lui pardonnera. Et même si l’enfant finit par lui pardonner, même si un jour il finit par réaliser que c’était un sacrifice, elle ne le saura jamais. C’est elle qui a pris cette décision, pas toi. Par contre toi tu l’as aidé et c’est bien, tu n’as pas à en douter. Et maintenant c’est terminé, tu dois tourner la page et te dire qu’il n’y a personne sauf ton amie et toi qui sauront ce qui c’est passé, et ce n’est rien d’autre que la vie ni plus ni moins que ça. Et n’oublies jamais, quelqu’un de plus haut que nous sait ce que tu as fais est bien et que ça a changé ta vie.
Simon : Qui ?
Sergent Michaels : Dieu, Dieu sait. Bon, si on se commandait une pizza. Et ensuite je te raccompagne à l’hôpital.
Simon : Merci
(Rosie est assisse à une table en compagnie de Suzanne)
Rosie : Tu n’as pas parlé à ton père pendant cinq ans !
Suzanne : Oui
Rosie : Pourquoi ?
Suzanne : J’étais fâchée avec lui.
Rosie : Pourquoi ça ?
Suzanne : Nous n’étions pas d’accord sur un point. Je ne voulais pas aller à l’université et il ne voulait pas comprendre. Alors on s’est beaucoup disputés et puis ensuite on s’est plus parlés.
Rosie : Cinq ans, c’est long pour rester fâché avec quelqu’un.
Suzanne : Oui mais ce qui est curieux c’est que plus le temps passe, moins tu parles et moins t’as envie de parler. Nous avons essayé à plusieurs reprises mais il ne voulait pas me pardonner et je ne voulais pas non plus, et nous avons laissé les années passées.
Rosie : Ce n’est peut-être pas trop tard.
Suzanne : Y’a à peu près six mois de cela je pensais sincèrement que c’était trop tard. Mon père a eu un accident, j’ai reçu un coup de téléphone de l’hôpital, son état était critique. Alors j’ai pris ma voiture, j’ai foncé et j’ai pensé que tout ce que je voulais c’était parler à mon père et lui dire que je l’aimais. Je me disais que c’était vraiment stupide d’avoir perdu toues ces années à vivre à ses côtés sans lui dire ce que je ressentais. Alors j’ai prié et j’ai espéré et j’ai juré que s’il survivait je trouverais bien un moyen de faire la paix avec lui, un moyen pour que nous puissions renouer le dialogue.
Rosie : Il a survécu ?
Suzanne : Il a survécu et on recommencé à se parler et on s’est plus arrêté, comme si on espérait combler ces cinq années de manque.
Rosie : Mon père m’a menti.
Suzanne : C’est pour ça que tu es fâchée contre lui et c’est pour ça que tu ne veux plus lui parler. Je sais que tu es fâchée parce qu’il t’a menti mais je pense que tu as surtout peur qu’il lui arrive quelque chose pendant l’opération, et je crois que c’est plus facile pour toi d’être fâchée que d’avoir peur. La colère est une vrai force et la peur non, c’est plutôt une faiblesse. C’est normal d’avoir peur pour lui, mais tu devrais lui dire ce que tu ressens plutôt que de lui cacher. Parle-lui, dis-lui que tu es en colère, ne laisse pas le silence s’installer, le temps perdu ne se rattrape pas.
(Sarah s’approche de la table)
Sarah : Je dois manger un autre hamburger ?
Rosie : Non
Sarah : Alors, je t’emmène aux écures ou je t’emmène à l’hôpital ?
Rosie : A l’hôpital, et ne dis pas je le savais sinon je prends le bus.
(Rosie s’en va)
Sarah : Merci
Suzanne : De rien et surtout tiens-moi au courant, d’accord.
(Ben et Lucy entre dans la cafétéria, Kévin et Robbie sont installés à une table)
Lucy : Combien de fois il faut que je te le répète, je ne veux pas de café.
Kévin : Oh non, bien essayé mais je ne veux pas parler à Lucy.
Lucy : Comment ça, je t’ai rien fais moi. C’est moi qui dois plus t’adresser la parole.
Kévin : Tu m’as dis de quitter ta maison et la ville.
Lucy : Parce que tu voulais plus m’épouser.
Kévin : Ce n’est pas ce que j’ai dis.
Lucy : Peu importe que tu l’aie dis ou non parce que je ne veux plus te parler.
(Lucy veut partir mais Ben l’a retient, ils vont s’asseoir en face de Kévin et Robbie)
Lucy : Je ne veux plus lui parler.
Ben : Mais moi si.
Kévin : Je ne veux plus lui parler.
Robbie : Mais moi si.
Ben : Alors Kévin, pourquoi tu ne veux pas l’épouser ?
Kévin : Je veux épouser Lucy.
Lucy : Mais pourquoi tu me l’as pas demandé ?
Kévin : Je croyais que tu ne parlais plus.
Lucy : S’il veut vraiment m’épouser Ben, pourquoi est-ce qu’il ne me le demande pas ?
Kévin : Eh bien Ben, je ne lui demande parce que je pense qu’elle veut m’épouser uniquement parce que son père est malade. Elle a peur, elle se sent vulnérable, elle changera d’avis quand son père sera guéri.
Lucy : C’est pas vrai.
Ben : Je croyais que tu voulais plus lui parler.
Lucy : La ferme !
(Lucy se lève et s’asseoit près de Kévin)
Lucy : Tu crois vraiment ce que tu viens de dire ?
Kévin : Si ce n’est pas vrai, pourquoi as-tu attendu le jour où ton père subi une opération pour me dire que tu voulais te dire ?
(Lucy et Kévin regardent Ben et Robbie)
Lucy : Bon ça c’est personnel, du balais.
(Ben et Robbie se lèvent et si dirige plus loin vers une autre table)
Lucy : Je veux qu’on se marie parce que, parce que je t’aime et je suis vraiment désolé d’avoir eu cette révélation dans la salle d’attente du service de cardiologie de l’hôpital. Mais ça ne change rien au fait que je t’aime et que je suis prête à devenir ta femme.
(Ils s’embrassent)
Lucy : Je suis prête.
Kévin : Tu veux vraiment que je te fasse ma demande en mariage ici, dans la cafétéria de l’hôpital ?
Lucy : Eh bien, c’est original.
Kévin : Encore une chose
Lucy : Quoi ?
Kévin : Je m’en occuperais plus tard. Oh, je n’ai pas de bague.
Lucy : Veux-tu cesser de trouver des excuses et me le demander avant que je change d’avis.
(Kévin s’agenouille pour faire sa demande)
Kévin : Lucy Camden, non je peux pas
Lucy : Quoi ?
Kévin : Je voudrais le faire mais je peux pas. Je veux le faire à ma façon et pas dans une cafétéria d’hôpital en attendant de savoir si l’opération de ton père s’est bien passée. J’espérais quelque chose de mieux, je voulais que ce soit une surprise.
Lucy : Alors tu vas pas me le demander ?
Kévin : Non mais je vais demander ta main à ton père. Et au moment où tu ne t’y attendras pas, je ferais pas demande à tes genoux.
Lucy : Je t’aime Kévin.
Kévin : Moi aussi je t’aime.
(Ils s’embrassent)
(Simon entre au même moment dans la cafétéria)
Simon : Venez avec moi, maman veut nous parler, l’opération est terminée.
Lucy : Est-ce qu’il va bien ?
Simon : Maman m’a rien dit du tout.
(Eric chante toujours en se prenant pour Elvis)
(Robbie, Ben, Kévin, Lucy et Simon sont dans la salle d’attente)
Lucy : Qu’est-ce qui se passe ? Où est maman ? Comment va papa ?
Simon : L’infirmière est venue la chercher.
Ben : C’est bon ou mauvais signe ?
Kévin : Bon je pense.
(Sarah et Rosie entre dans la salle)
Rosie : Comment va papa ? Où est-il ?
Lucy : L’opération est terminée, c’est tout ce qu’on sait.
Simon : Maman est avec lui.
Rosie : Il faut que je lui parle.
Kévin : Moi aussi.
Simon : C’est d’abord moi.
Lucy : Ou moi, je dois lui dire que Kévin et moi nous allons nous marier très prochainement, quand il l’aura demandé dans peu de temps j’espère.
Sarah : C’est bien, mes félicitations.
Rosie : Génial !
Kévin : Doucement il n’y a encore rien d’officiel, pour l’instant nous ne sommes même pas fiancés. J’ai un dernier détail à régler.
Lucy : Il veut officiellement demander ma main à papa, c’est terriblement romantique.
Rosie : C’est un hôpital, ils n’ont sûrement jamais vu ça.
Ben : Je suis romantique aussi, je portais une cravate. Une cravate. Les pompiers n’en portent jamais. Je suis un vrai romantique.
Kévin : Eh Ben
Ben : Ouais ?
Kévin : Fiche-nous la paix avec ta cravate.
(Annie entre dans la salle, tout le monde se lève)
Simon : Bonne ou mauvaise nouvelle ?
Annie : Bonne, votre père va bien. Il est déjà réveillé et ça c’est bien passé. Tout va bien. Oh, tu es là ma chérie.
Rosie : Je suis un peu en retard.
Annie : Tu es venue, c’est tout ce qui compte.
Rosie : Il faut que je parle à papa, il faut que je lui parle tout de suite.
Annie : D’accord, l’infirmière a dit un seul à la fois. Rosie sera la première, d’accord.
(Annie et Rosie sortent de la pièce)
Sarah : Je vais téléphoner à Matt, je vous rejoins.
(Sarah sort de la pièce)
Simon : C’est des larmes de joie ?
Lucy : Papa va bien.
Simon : Alors t’as heureuse. Je suis désolé.
Lucy : Pourquoi ?
Simon : Je n’étais pas là pour toi ni pour le reste de la famille. Mais c’est fini maintenant, je suis là.
Lucy : Je savais pas que t’étais pas là.
Simon : Je l’étais mais je suis revenu.
(Annie et Rosie entre dans la chambre d’Eric)
Eric : Oh c’est toi chérie, je suis content que tu sois là.
Rosie : Je suis désolée d’avoir été si longue.
Eric : T’en fais pas, aucun problème.
Rosie : Je suis désolée.
Eric : C’est moi qui est menti. Je suis désolé, j’aurais pas dû et j’aurais pas dû te dire que ça allait. C’est mal ce que j’ai fait.
Rosie : Je n’aurais pas dû ma fâcher. On se parlera toujours, d’accord même si on est fâché.
Eric : C’est ça.
Rosie : Je peux l’embrasser ?
Eric : Mais oui tu peux m’embrasser ma chérie.
(Rosie lui fait un bisou sur la joue et le sert dans ses bras)
(Kévin arrive au même moment)
Annie : L’infirmière a dit un seul à la fois.
Kévin : Je sais mais, mais je ne peux pas attendre. Monsieur, révérend Camden, papa, je vous demande la permission de demander à votre fille de m’épouser, ce que je n’ai pas encore fais mais que je ferais dans un futur proche, pour lui faire une surprise.
Eric : Vraiment, le seule chose que je puisse te dire c’est bienvenu dans la famille.
Kévin : C’est vrai ? Je vous remercie, merci révérend. Je tenais à votre bénédiction, je ne voulais rien entreprendre dans l’avoir.
Eric : Je te la donne Kévin.
(Lucy entre dans la chambre)
Lucy : Alors, est-ce qu’il te la demandé ?
Eric : Félicitation chérie.
Lucy : Je suis presque fiancée, je suis presque fiancée.
(Elle se penche pour l’embrasser et lui faire un câlin)
(Simon entre dans la chambre au même moment)
Simon : Je suis désolé pour ce que je t’ai dis l’autre jour, sincèrement.
Eric : T’excuse pas tout le temps fiston, je t’ai déjà dis que c’était pas grave.
Simon : J’étais préoccupé.
Eric : Quand je serais sorti on en reparlera, je sais qu’y a quelque chose qui t’ennui.
Simon : Plus maintenant c’est fini, j’ai tourné la page. Tu me pardonne ?
Eric : Mais oui, je t’aime Simon.
Simon : Moi aussi je t’aime.
(Simon se penche et embrasse Eric)
(Robbie rentre à ce moment là dans la chambre)
Robbie : Je peux venir aussi ?
Eric : Il est là.
Robbie : Vous allez bien, pour quelqu’un qui vient d’être opéré vous avez l’air en forme.
(Ben entre à son tour dans la chambre)
Ben : J’ai pensé que je ne serais pas de trop, y’a plutôt foule ici.
Annie : Vous devriez partir.
Lucy : On ne peut pas rester ?
Eric : Non, non restez, restez. Des nouvelles de Mary ?
Ben : Non
Eric : Même si t’es pas avec Mary et que c’est vraiment fini, tu feras toujours partie de la famille.
Ben : Ouais, Kévin s’est chargé de ça.
(Sarah entre dans la chambre)
Eric : Sarah ? Je suis content de te voir. Comment va Matt ?
Sarah : Il aurait aimé être ici avec vous, je viens de l’avoir au téléphone.
Annie : Eric j’ai besoin de te parler. Lou est passé tout à l’heure et il n’y a personne pour assurer le service de dimanche, alors les diacres pensent que le mieux serait de fermer l’église jusqu’à ton retour.
Eric : Quoi ? Fermer l’église.
Annie : Que pouvons-nous faire d’autre ?
Sarah : J’ai parlé à papa de votre opération et il m’a demandé s’il pouvait faire quelque chose. Et si vos paroissiens acceptent un rabbin plutôt qu’un pasteur, eh bien il peut bous remplacer. Vous savez que les rabbins ne travaillent jamais le dimanche.
Annie : J’appellerai Lou.
Eric : Ca me fait plaisir Sarah.
Sarah : Matt vous appellera demain.
Eric : Merci d’être venue.
(L’infirmière entre dans la chambre)
L’infirmière : Allez, tout le monde dehors. Dehors, dehors, dehors, dehors.
(Tout le monde sort de la chambre sauf Annie et l’infirmière)
L’infirmière : Vous avez une minute, il a besoin de se reposer.
(L’infirmière sort de la chambre)
Eric : Je t’aime. Tu me pardonne, tu me pardonne chérie de t’avoir menti ?
Annie : Oh oui ! Tu sors d’une très grave opération et tu me demandes si je te pardonne, drôle d’endroit. Oh je t’aime Eric, bien entendu que je te pardonne et si jamais tu recommence, je ne sais pas ce que je ferais. Je suis là Eric, tu peux compter sur moi.
Eric : Pour toujours ?
Annie : Oh oui !
(Ils s’embrassent)
(L’infirmière entre au même moment dans la chambre)
Annie : C’est à mon tour de partir.
Eric : Oui
Annie : Je vais revenir très vite.
(Annie sort, l’infirmière la suit et éteint la lumière)
Eric rêve qu’il est Elvis en compagnie de tous les autre à la plage, ils sont tous habillés en maillot de bain et collier de fleur et dans autour de lui.
FIN
Fait par orelye