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#102 : Secret de famille

Renée, l'amie de Matt, est enceinte. Elle est rejetée par son père et son petit-ami. Etant seule, Matt décide de rester toute la nuit avec elle afin de l'aider à surmonter sa solitude. Mary, quant à elle, sort avec Jeff, le meilleur ami de Matt. Toute la famille Camden est inquiète sachant que Matt passe le plus clair de son temps avec Renée. Happy, la chienne, attend des petits et c'est Simon qui doit l'annoncer à toute sa famille.

Popularité


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Titre VO
Family secret

Titre VF
Secret de famille

Première diffusion
23.09.1996

Plus de détails

Captures  I  Épisode n°002

  • Écrit par : Brenda Hampton
  • Réalisé par : Mark Sobel

Les acteurs principaux :

Les acteurs secondaires et guests stars :

  • Alice Hirson ... Jenny Jackson
  • Graham Jarvis ... Charles Jackson
  • Ryan Bittle ... Jeff
  • Matthew Linville ... Jimmy Moon
  • Michael Cade ... Lou
  • Ashlee Levitch ... Renee Nicholson
  • Cliff Bemis ... Mr. Nicholson
  • Rebecca Cross ... Nurse
  • Marilyn O'Connor ... Mrs. Nash
  • Jennifer Fenton ... Jennifer
  • David O'Donnell ... Young Man
  • Megan Paul ... Wendy

Il n'est pas facile de maintenir un secret dans une maison avec sept personnes. Simon essaye de trouver le bon moment pour dire à ses parents que leur nouvelle chienne Happy va avoir des chiots.

En attendant, Annie essaye de convaincre sa mère de changer d'avis à propos du traitement contre sa leucémie. Cependant, Jenny est sûre qu'elle décèdera d'une mort calme plutôt que d'embêter sa famille avec les traitements difficiles.

Annie et Eric décident donc de ne pas avertir leurs enfants de la maladie de leur grand-mère. Matt voit des larmes dans les yeux de sa mère et il suspecte qu'elle lui cache quelque chose.

Matt cache quelque chose à ses parents lorsqu'il sort de la maison en empruntant la voiture. Il dit qu'il va à la bibliothèque alors qu'il part rendre visite à une amie,Renee.

A l'école, le jour suivant, Matt parle à Jeff au sujet de Mary et de leur relation.

Plus tard, Annie invite Renee à diner à la maison afin de mieux la connaître. LorsqueRenee arrive, Matt essaye de cacher à ses parents que la jeune fille est enceinte.

Eric et Annie sont choqués d'apprendre que la jeune fille est enceinte mais très vite elle leur explique que Matt n'est pas le père.

Simon demande si ce serait le bon moment pour dire qu'Happy attend des chiots. Après le dîner, Eric explique à Renee qu'elle a vraiment besoin de ses parents et surtout d'un père pour l'enfant.

Matt explique que la mère de Renee a abandonné sa famille il y a des années et que ni le père de Renee ni son petit ami ne veut entendre parler de cette grossesse.

Mary intervient pendant la discussion pour dire que Jeff a décommandé son rendez-vous et elle est furieuse après Matt qui interfère dans sa vie amoureuse.

Eric dit à Matt qu'il ne devrait pas laisser Jeff, qui a deux de plus que Mary, sortir avec elle.

Eric traverse la ville pour essayer de parler au père de Renee mais celui-ci ne semble pas vouloir en entendre parler.

Lorsqu'Annie discute avec Matt, celle-ci finit par lui avouer que sa grand-mère est atteinte d'une leucémie. Matt est bouleversé et accepte de ne rien dire au reste des enfants Camden.

De son côté, Eric essaye de parler au petit ami de Renee en lui proposant un emploi pour son frère. Eric est étonné de voir que le jeune garçon ne semble pas concerné par la grossesse de Renee. Après quelques moments, il accepte de venir chez les Camden et remercie le révérend pour l'offre d'emploi et il se demande si Ericpourrait l'aider aussi. Il lui propose alors de venir au service de dimanche.

A l'école, Mary passe un accord avec Jeff, celui-ci convient qu'ils doivent éviter les baisers. Après ça, Mary obtient finalement son premier rendez-vous avec lui.

En attendant, Simon a une grande idée, ile veut ouvrir un stand de limonade pour gagner un peu d'argent. Ses parents suggèrent qu'il fasse autre chose pour servir la communauté.

Simon décide donc d'offrir gratuitement sa limonade à la fin du service de dimanche. Cependant une vieille femme veut absolument payer sa limonade.

Pendant le service, Renee chante un solo alors que Matt entre dans l'église en compagnie du père de celle-ci. Eric sourit, sachant que des retrouvailles heureuses vont avoir lieu. 

Fait par Julie

AVANT LE COMMENCEMENT DU DEUXIEME EPISODE, ON VOIT DES COURTS EXTRAITS DE L'EPISODE PRECEDENT.

 

EXTRAIT 1 - PENDANT LE PETIT DEJEUNER, MATT ANNONCE A TOUT LE MONDE QU'ELLE SORT AVEC UNE FILLE.

MATT : Je sors, ce soir.

ERIC : Avec qui tu sors, ce soir ?

MARY : Une étudiante, une fille qui a un an de plus que lui.

 

EXTRAIT 2 - ROSIE VOIT LUCY FAIRE LE POIRIER.

ROSIE : Qu'est-ce que tu fais ?

LUCY : Je m'efforce de devenir une femme. Alors, fiche-moi la paix.

 

EXTRAIT 3 - ERIC PARTI, SIMON FAIT SA PRIERE.

SIMON : Bien joué, mon Dieu. Maintenant, tout ce que t'as à faire, c'est faire entrer un chien dans le jardin et je suis sûr que c'est en ton pouvoir.

 

EXTRAIT 4 - ERIC FAIT APPARITION AU SEIN DES FIDELES DE L'EGLISE.

LA CHORALE (en chantant) : Amen.

 

EXTRAIT 5 - SIMON ACCOURT VERS LE JARDIN OU IL APERCOIT UN CHIEN.

SIMON : Oui ! C'est vrai. Regardez ! Dieu existe.

 

EXTRAIT 6 - JENNY REVELE A SON ETAT DE SANTE A ANNIE.

ANNIE : Maman, qu'est-ce qui se passe ?

JENNY : Je suis atteinte de leucémie.

ANNIE : Oh ! Maman. (Etreinte.)

 

DEBUT DE L'EPISODE

 

SCENE 1 - CHAMBRE DE SIMON ET ROSIE : SIMON ENTRE DANS SA CHAMBRE. QUELLE EST SA SURPRISE DE VOIR HAPPY EN TRAIN DE MACHONNER LES CHAUSSURES D'ERIC.

SIMON (en hurlant) : Happy ! Non ! Je t'ai dit qu'il ne fallait pas manger les chaussures de papa.

IL EXAMINE LA CHAUSSURE TROUEE.

SIMON : Aaah ! C'est malin. Ils seront assez en colère quand ils découvriront que tu vas avoir des petits.

IL CACHE LA CHAUSSURE SOUS LE LIT. ROSIE SE POSE DES QUESTIONS.

ROSIE (regardant Simon sous le lit) : Qu'est-ce que tu fabriques ?

SIMON : Euh ... je prépare une surprise pour papa.

ROSIE : Quel genre de surprise ?

SIMON : J'accroche toutes ses chaussures ici. Tu vois ? Alors, ne dis rien à personne. Promis ?

ROSIE : Promis.

SIMON : Tu me le jures ?

ROSIE : (Non de la tête)

SIMON : Promets-moi seulement de ne rien dire à personne.

ROSIE : Je te le promets.

 

SCENE 2 - ENTREE DE LA MAISON : LES GRANDS-PARENTS S'APPRETENT A SORTIR DE LA MAISON. JENNY DOIT SE FAIRE SOIGNER A L'HOPITAL.

ANNIE : Incroyable ! Cette semaine a passé à une vitesse ...

JENNY (en descendant des escaliers) : Je suis aussi de ton avis, chérie.

SIMON : Je t'aurai donné un coup de main, si tu me l'avais demandé. Donne-moi une valise.

ERIC : Non, ça va aller, Simon. Ca a un équilibre.

JENNY (à Simon) : Quelle bonne idée ça a été de te trouver cette chienne à la fourrière. Tu deviens un jeune homme très responsable.

SIMON : Oui, et je vais le devenir plus encore, vous allez voir.

MATT : Super ! Tu m'aideras à nettoyer la cuisine.

SIMON : Ben, voyons ...

MARY : Et encore merci d'avoir raccourci ma jupe, grand-mère.

ANNIE : Euh ... quelle jupe ?

ERIC : Raccourcie de combien ?

LUCY : Grand-père, merci de m'avoir abonnée à Sassy.

MATT : Merci de m'avoir offert ce couteau de l'armée suisse.

CHARLES : Je vois qu'on ne sait pas garder les secrets dans cette maison, n'est-ce pas ? (Rire général.)

ANNIE : Vous ne voulez pas rester quelques jours de plus avec nous ?

ROSIE : Simon, non.

CHARLES : On essaiera, oui.

ERIC : Il doit rester quelques dollars sur votre compte en banque.

ANNIE : J'aimerais tellement que vous restiez.

JENNY : Je vais revenir bientôt, ma chérie, je te le promets.

LEURS ETREINTES SONT DE PLUS EN PLUS FORTES. ANNIE VERSE UNE LARME. MATT SE POSE DES QUESTIONS.

ERIC : Allez ! Il est temps qu'on y aille.

CHARLES : Absolument. Il est temps de se dire au revoir.

JENNY : Ca a été un vrai bonheur de passer cette semaine avec vous. (à Matt) Au revoir, mon grand.

CHARLE S'APERCOIT QU'ERIC A UNE CHAUSSURE DIFFERENTE A CHAQUE PIED.

CHARLES (à Eric) : Vous avez un problème avec votre pied ?

ERIC : Euh ... je n'arrive pas à trouver l'autre chaussure.

SIMON : Il perd tout, grand-père, c'est normal. (à Eric) Je te la chercherai, papa.

ERIC : Ah ça, c'est gentil, Simon.

TOUT LE MONDE SORT DE LA MAISON, MATT RETIENT ANNIE POUR CONNAITRE LES SECRETS DE SA GRAND-MERE.

MATT : Maman, dis-moi ce qui se passe avec grand-mère. Je sais qu'il y a quelque chose et je m'estime assez grand pour savoir ce que c'est.

ANNIE : Je regrette, chérie, ce n'est vraiment pas le moment.

MATT : Mais tu me le diras, c'est promis ?

ANNIE : Oui, mais une autre fois.

ELLE SORT DE LA MAISON.

 

SCENE 3 - JARDIN : ANNIE PARLE A SA MAMAN DANS LE JARDIN, JUSTE AVANT DE PARTIR. ERIC EST OCCUPE A CHARGER LA VOITURE.

ANNIE (à Jenny) : Tu ne veux vraiment pas rester ici pour suivre un traitement ?

JENNY : Non, je ne veux pas, Annie. Je t'assure, je ne veux pas imposer cette épreuves aux enfants. Ils ne le méritent vraiment pas.

ANNIE : Je sais, mais enfin, tu ne crois pas ...

CHARLES ET ERIC INTERVIENNENT DANS LEUR DISCUSSION.

ERIC : Vous n'avez pas à supporter le poids de ce secret, l'un et l'autre.

CHARLES : Ecoutez, nous avons eu l'un et l'autre plus de temps pour réfléchir à cette question que vous. Prenons plutôt la vie au jour le jour comme elle vient et regardons ce qui se passe.

JENNY : Merci, mon trésor.

ANNIE (aux parents) : Vous reviendrez nous voir ?

JENNY : Mais oui, dans deux semaines, au plus tard.

ANNIE : Je compte sur vous.

JENNY : Promis, juré.

ELLE L'EMBRASSE.

CHARLES : Parole de scout.

JENNY : Tout ira bien.

ANNIE : Papa. 

ELLE ACCOURT POUR EMBRASSER SES PARENTS.

ANNIE : Au revoir, maman.

ERIC ET ANNIE OUVRENT LES PORTIERES DE LEUR VOITURE.

ANNIE : Bon. Eh bien, bon voyage.

JENNY : Merci.

ANNIE : Appelez-moi quand vous serez arrivé.

JENNY : D'accord.

ERIC : Ta mère s'inquiète plus pour ses petits-enfants que pour elle-même. Elle est incroyable.

ANNIE : Quand est-ce qu'on va le leur dire ?

ERIC : Oui, il sera toujours assez tôt pour le leur annoncer.

ANNIE : Oui.

 

GENERIQUE

 

SCENE 4 - CUISINE : SIMON EST OCCUPE A LAVER LA VAISSELLE. MARY ET LUCY S'AMENENT AVEC DES ASSIETTES SALES. MATT ENTEND SONNER LE TELEPHONE.

MATT : Allô ?

MAIS, ON A RACCROCHE.

MATT : Une fois de plus, ça a raccroché. (à Mary et Lucy) Qui doit vous appelez, exactement ?

MARY ET LUCY : Personne.

MARY ET LUCY S'EN VONT. MATT REGARDE FIXEMENT ROSIE, OCCUPEE A DESSINER.

MATT : Rosie. Hm hm hm !

CELLE-CI LA REGARDE EN SOURIANT. MATT LA PREND ET TENTE DE LUI PARLER.

MATT : Là. Dis-moi, Rosie, tu connais mon copain Jeff ?

ROSIE : Oui.

MATT : Est-ce que tu sais si Mary attend un appel de lui ?

ROSIE : Motus.

MATT (en la faisant descendre de la table) : Oui ... Allez ! file.

SIMON : Matt, à ton avis, dans combien de temps Happy va avoir ses petits ?

MATT : Je ne sais pas. Pourquoi ?

SIMON : Parce que je ne sais pas combien de temps je pourrai tenir comme ça. Je ne sais plus quoi faire pour retarder le moment d'annoncer aux parents la mauvaise nouvelle.

MATT : Oooh ! Si ce n'est que ça, je crois que je peux t'aider. Remplis le lave-laisselle et ensuite, nettoie le plan de travail de la cuisine. J'ai un coup de fil à passer.

SIMON : Merci.

 

SCENE 5 - CHAMBRE DE MARY ET LUCY : MATT EST SUR LE POINT DE TELEPHONER A RENEE. LUCY, PAR CONTRE, ATTEND UN APPEL DE JIMMY.

LUCY : On pourrait au moins avoir le signal d'appel.

MARY : Ou le renvoi d'appel.

LUCY : Ou bien le blocage d'appel.

MARY : Ou une deuxième ligne.

LUCY : Ou des beepers.

MARY : Ou un fax.

LUCY : Ou un portable.

MARY : Faut pas rêver. Tant que papa sera pasteur, on ne pourra pas avoir une vie normale.

LUCY DECROCHE LE TELEPHONE.

MATT (au téléphone) : Raccroche.

MARY : Je ne vais pas recevoir d'appel de sitôt.

LUCY : Ouais, moi non plus.

MARY : De qui tu attends un appel ?

LUCY : De quelqu'un qui va peut-être m'appeler.

MARY : Son nom ?

LUCY : Ca ne te regarde pas.

 

SCENE 6 - CUISINE : MATT EST OCCUPE DE TELEPHONER A RENEE.

MATT : Eh bien, je vais passer t'apporter à manger.

RENEE : Ce n'est pas nécessaire, je n'ai même pas faim.

MATT : Je passerai dès que j'aurais fini.

RENEE : Ne t'inquiète pas. Je vais aller me coucher tôt.

MATT : Mais il faut absolument que tu manges.

 

SCENE 7 - CHAMBRE DE MARY ET LUCY : MARY PRIVE LUCY DE FRANCHIR LA PORTE JUSQU'A CE QU'ELLE LUI DIT LE NOM DE SON PETIT AMI.

MARY : Allez, dis-le moi.

LUCY : Il n'y a rien à dire, je t'assure.

MARY : Dis-le moi ou tu ne reverras jamais plus la salle de bain.

LUCY : Je dois y aller. Laisse-moi passer.

MARY : Est-ce que tu as vraiment envie d'y aller ?

LUCY : Oui.

MARY : Tu en as vraiment besoin ?

LUCY : Oui.

MARY : Tu sais ce qui est bon pour ça ? Les chatouilles.

LUCY : Non non, pas les chatouilles.

MARY : Tu ne me laisses pas d'autres solutions.

PUIS, ELLE ACCOURT VERS LUCY POUR LA CHATOUILLER.

LUCY : Mary ! Non ! Pas ça. Je vais te le dire. C'est d'accord ! C'est d'accord.

MARY : Bon, alors, comment il s'appelle ?

LUCY : Ne ris pas, hein. Il s'appelle Jimmy Moon.

MARY (en riant) : D'où est-ce qu'il sort, un nom pareil ?

LUCY : Je ne sais pas, mais il est mignon.

MARY : Je vois. Alors, un conseil : ne parle pas de ça à papa et maman. Ils acceptent assez mal mon histoire avec Jeff et j'ai quand même 14 ans. D'autre part, je ne veux pas que tes histoires de garçons puissent avoir des incidences sur les miennes.

LUCY : Je fais quoi s'il appelle et que c'est eux qui répondent ?

MARY : Dis que c'est un garçon qui est tombé malade à l'école et qui t'appelait pour ses devoirs. 

LE TELEPHONE SONNE. MARY DECROCHE LA PREMIERE.

MARY : Allô ?

JEFF : Salut, Mary.

MARY : Ah ! C'est toi, Jeff ? (à Lucy) Tu ne devais pas aller quelque part ?

LUCY : Ca peut attendre.

 

SCENE 8 - ENTREE DE LA MAISON : ANNIE ENTRE DANS LA MAISON.

ANNIE (à Simon) : Ca va, chéri ?

SIMON : Ca va, maman. Je vais ranger ma chambre.

ANNIE : C'est très bien. tu as aidé Matt à nettoyer la cuisine ?

SIMON : Oui, j'ai même rempli le lave-vaisselle et nettoyer le plan de travail.

ANNIE : C'est formidable.

SIMON S'APPRETE A MONTER. MATT ARRIVE.

MATT : Tu me prêtes la voiture pour aller à la bibliothèque ?

ANNIE : La bibliothèque ?

MATT : Ouais.

ANNIE : Tu vas à la bibliothèque ?

MATT : Ecoute, ce n'est quand même pas la première fois.

ANNIE : Je te la laisse. Mais ne sois pas en retard.

MATT : Je ne serai pas en retard, je serai prudent au volant, je ne parlerai pas à des inconnus et je regarderai en traversant. (Etreinte.) Maman, je ne pars pas sur le front, je vais juste à la bibliothèque.

ANNIE (en riant) : A tout à l'heure.

 

SCENE 9 - LES TROIS CHAMBRES : CETTE NUIT, LA FAMILLE CAMDEN DORMENT DANS LEUR LIT. AYANT ENTENDU DES ABOIEMENTS, SIMON SE REVEILLE ET S'APERCOIT QUE MATT N'A PAS DORMI.

SIMON : Matt ?

 

LE LENDEMAIN ...

 

SCENE 1 - CUISINE : ERIC ATTEND MATT DE PIED FERME JUSQU'AU PETIT MATIN. IL SE FERA REPRIMANDER DES SON ARRIVEE.

ERIC (ayant entendu Matt rentrer) : A la cuisine ! Tout de suite.

TOUT LE MONDE SE REVEILLE ET S'APPRÊTE A QUITTER LEUR CHAMBRE.

ERIC : Au fait, il est quelle heure ?

MATT (regardant sa montre) : Cinq heures et quart.

ERIC : Eh bien, je ... je vois que ta montre fonctionne. Attends, euh ...

IL PREND LE TELEPHONE.

ERIC : Ah ! Le téléphone marche aussi très bien. Dans ce cas, tu risques de gros problèmes.

MATT : Je le crains, oui.

ERIC : J'ai tellement de questions en tête que je ne sais pas par laquelle commencer. Euh ... tout d'abord, dis-moi, où étais-tu ?

MATT : Chez une amie.

ERIC : Une amie ?

MATT : C'est une amie que tu ne connais pas.

ERIC : Ah ! C'est une amie. Intéressant, hein. Comment as-tu pu oser faire une chose pareille ? T'es tombé sur la tête, ou quoi ?

INSTALLES SUR LA CAGE D'ESCALIER, LES AUTRES ENFANTS ECOUTENT DISCRETEMENT LA CONVERSATION.

ANNIE : Les enfants !

SIMON : Si tu penses que je peux être utile à quelque chose, appelle-moi. D'accord ?

ERIC (entendu de loin) : Tu te rends compte que tu devais rentrer dans la soirée et qu'on t'a attendu, toute la nuit ? Tu n'as même pas téléphoné. Et puis, tu n'as aucune excuse.

MATT : Je suis allé à la bibliothèque et ensuite, je suis passé voir cette amie car elle ne se sentait pas très bien.

ANNIE (en intervenant dans cette conversation) : Pourquoi ? Qu'est-ce qu'elle a ?

MATT : Elle a des problèmes ... au niveau du ventre, un truc féminin.

ANNIE : Féminin ? Ah ! Je vois.

MATT : Je ne pensais pas y rester toute la nuit. Seulement, je ne suis endormi sur le canapé.

ERIC : Bien. Que ça ne se reproduise plus jamais. Ou plutôt, moi, je vais faire en sorte que ça ne se reproduise plus jamais.

 

SCENE 2 - CHAMBRE DE MARY ET LUCY : MARY ET LUCY SE DEMANDENT OU MATT AVAIT PASSE LA NUIT.

MARY : Quel dommage qu'on n'ait pas pu s'approcher, on aurait dû attendre que maman soit en bas.

LUCY : Attends, examinons les faits et tachons de raisonner.

MARY : Fait numéro un, il a dit qu'il allait à la bibliothèque.

LUCY : Le fait est qu'il ne va jamais à la bibliothèque.

MARY : Fait numéro deux, il a passé la nuit hors de la maison.

LUCY : Le fait est qu'il a dû passer la nuit avec une fille.

MARY : A vrai dire, ce n'est pas un fait, mais une forte probabilité, alors passons aux hypothèses. Première hypothèse, il a passé la nuit avec une fille.

LUCY : Deuxième hypothèse, ils se sont bécotés pendant toute la nuit.

MARY : Le fait est que tu es beaucoup trop jeune pour que je puisse jouer à ce jeu avec toi. Prépare-toi plutôt pour l'école.

ROSIE (arrivant dans la pièce) : Qu'est-ce que vous faites ?

MARY : Rien, espèce de marmotte.

ROSIE S'INSTALLE SUR LES GENOUX DE MARY.

MARY : Quelqu'un a des ennuis ?

LUCY : Qu'est-ce qui te fait croire que quelqu'un a des ennuis ?

ROSIE : Parce que je suis descendue à la cuisine et papa m'a dit juste "Bonjour".

LUCY : Et alors ?

ROSIE : D'habitude, il dit toujours "Bonjour, petit poussin".

LUCY : Il a peut-être simplement oublié.

ROSIE : S'il est comme ça, c'est que quelqu'un a fait une bêtise.

MARY : Eh bien, c'est Matt. Mais tu n'as pas à t'inquiéter parce que ce qu'il a fait, n'est pas très grave.

ROSIE : Je suis certaine que si.

 

SCENE 3 - CHAMBRE DE SIMON : SIMON ENTRE DANS LA CHAMBRE. PEU DE TEMPS APRES, MATT, DE MAUVAISE HUMEUR, ENTRE A SON TOUR.

SIMON : Alors, t'as fait une grosse bêtise ?

MATT (en soupirant) : J'ai l'impression.

SIMON : Qu'est-ce que t'as fait ?

MATT : Comment ça, qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai découché.

SIMON : C'est génial ! C'est ce que je pensais.

MATT : Et en quoi c'est génial ?

SIMON : T'as dormi chez une fille ?

MATT : Pourquoi ?

SIMON : Ce sera encore mieux.

MATT : Bon, écoute, je ne comprends rien.

SIMON : C'est simple. Si t'as fait quelque chose de vraiment mal, par exemple le genre de bêtise qui peut t'envoyer en prison.

MATT : Personne ne va aller en prison.

SIMON : C'est un exemple. Si c'est quelque chose de très grave, Happy et moi, on est sauvés.

MATT : Pourquoi ?

SIMON : Tu ne comprends pas que c'est le moment idéal pour leur annoncer qu'elle va avoir des petits ? Des petits, ce ne serait rien à côté de ce que t'as fait.

MATT : Mais tu es fou, tu vas leur annoncer une mauvaise nouvelle après une mauvaise nouvelle ?

SIMON : Pourquoi pas ?

MATT : Parce que la colère qu'ils ont contre moi, il la passeront sur toi.

SIMON : Aaah !

MATT : Ecoute, suis mon conseil, attends qu'ils aient reçu une bonne nouvelle pour le leur dire.

SIMON : Espérons qu'ils auront une bonne nouvelle bientôt. Est-ce que tu l'as embrassée ?

MATT : Mais de quoi je me mêle ?

PUIS, C'EST LA BATAILLE D'OREILLERS.

 

SCENE 4 - CUISINE : ANNIE EST OCCUPEE A APPRENDRE L'ALPHABET A ROSIE. PENDANT CE TEMPS, ERIC RECHERCHE SES CHAUSSURES.

ROSIE : J.

ANNIE : J.

ROSIE : K.

ANNIE : K.

ROSIE : L, M, N, O.

ANNIE : L, M, N, O. Sauf que ce sont quatre lettres différentes. L, M, N et O.

ROSIE (en riant) : D'accord.

ANNIE : P.

ERIC (en arrivant) : Euh ... je cours toujours après mes chaussures.

ROSIE : (Rire)

ANNIE (à Rosie) : Dis-moi, chérie, tu n'aurais pas les chaussures de papa, par hasard ?

ROSIE : (Non de la tête)

ERIC (à Rosie) : Tu sais, papa a vraiment besoin de ses chaussures. Alors, si tu sais où elles se trouvent, euh ... Hm ?

ROSIE S'EN VA.

ERIC : Bon, je mettrai celles du dimanche.

ANNIE : (Rire)

ERIC : Euh ... t'as pas vu mes clés ?

ANNIE : A côté de l'évier.

ERIC : A côté de l'évier. Où ça, à côté de l'évier ? Ah ! Et euh ... mon alliance ?

ANNIE : Sur le lavabo.

ERIC : Le lavabo ... Maintenant, je n'ai plus qu'à mettre la main sur la liste des gens auxquels je dois rendre visite.

ANNIE FOUILLE SON MANTEAU ET LUI DONNE LES CLES.

ERIC : Voilà ... Merci.

PUIS, ILS S'EMBRASSENT.

ANNIE : Je ne sais pas ce que tu ferais sans moi.

ERIC : En tout cas, ça, je ne le ferai pas.

ILS S'EMBRASSENT UNE NOUVELLE FOIS.

ANNIE : Tu sais ce que je me disais ?

ERIC : Que dès que Rosie irait à l'école, on pourrait se promener tous nus.

ANNIE : Non.

ERIC : N'empêche qu'on pourrait.

ANNIE : Je me disais qu'il y a une autre raison pour que Matt ait découché. Il nous a pas tout dit.

ERIC : Toi, t'as le chic pour gâcher les plus beaux instants.

ANNIE : Euh ... oui.

ERIC : Tu crois qu'il a eu des rapports sexuels ?

ANNIE : Non ... non. Je suis sûre que non.

ERIC : Et qu'est-ce qui te fait dire ça ?

ANNIE : L'intuition.

ERIC : T'as pas autre chose que l'intuition ?

ANNIE : Si, je lui ai demandé et il a dit non.

ERIC : Aaah oui ! S'il a dit non, tant mieux.

ANNIE SE SENT RASSUREE.

ERIC : Mais il va quand même être puni. Je vais lui interdire de se servir de la voiture pendant au moins un mois.

ANNIE : Euh qu'est-ce que tu dirais d'une semaine ?

ERIC : Trois.

ANNIE : Mais il conduira les enfants à l'école parce que sinon la punition, c'est moi qui vais la faire.

ERIC : D'accord. Mais pour aller et revenir de l'école. C'est tout.

ANNIE : Entendu. Et à la bibliothèque. Il ne faut pas le décourager d'aller à la bibliothèque.

ERIC : On ne sait même pas s'il est allé à la bibliothèque.

ANNIE : J'ai vu les livres qu'il a empruntés quand il est parti ce matin.

ERIC : Très bien. La bibliothèque et l'école.

ANNIE : Parfait ! Deux semaines.

ELLE L'EMBRASSE.

ERIC (l'embrassant à son tour) : Trois.

ANNIE : D'accord.

ERIC (préoccupé) : Tu sais où sont mes belles chaussures ?

ANNIE : Les neuves qui te font mal aux pieds ?

ERIC : Oui.

ANNIE : Tu les as mises dans le placard du couloir après l'office du dimanche.

ERIC : T'as raison. Qu'est-ce que je ferai sans toi ?

 

SCENE 5 - CHEMIN DU LYCEE : APRES L'ECOLE, MARY ARRANGE UN RENDEZ-VOUS AVEC JEFF.

MARY : Salut, les garçons.

JEFF : Salut, Mary. Il faudrait que je te voies, tout à l'heure.

MARY : Ah oui ?

JEFF : Oui. (Rire.)

MATT : Non, tu ne la verras pas.

JEFF : Ah oui ? Et pourquoi ?

MATT : Ben, parce que c'est ma soeur.

JEFF : Il va bien falloir qu'elle sorte avec un garçon, un jour au l'autre.

MATT : Oui, il n'est pas nécessaire que ce soit avec toi.

JEFF : Pourquoi pas avec moi ?

MATT : Parce que je te connais et que je te connais depuis toujours, d'ailleurs.

JEFF : Et après ? Tu sais que j'aime bien ta soeur. Elle n'est pas comme les autres.

MATT : Comment ça ?

JEFF : Avec elle, je peux parler sport.

MATT : Si tu la voyais uniquement pour parler sport, ça me serait égal.

JEFF : Et qu'est-ce que tu t'imagines ? Que je vais devenir entreprenant avec elle ?

MATT : Non, mais c'est elle qui risque de le devenir avec toi.

 

SCENE 6 - HOPITAL : ERIC REND VISITE AUX PERSONNES A L'HOPITAL. SES CHAUSSURES LUI SERRENT LES PIEDS. IL VOIT UNE DAME SORTIR DE SA CHAMBRE AVEC UN DEAMBULATEUR.

LA DAME : Je me sens beaucoup mieux.

ERIC : Ah ouais ! C'est ce que je vois, en effet.

LA DAME : Oh oui, je peux marcher.

SOUDAIN, ERIC A UNE AFFREUSE CRAMPE, CE QUI FAIT QU'ON LE VOIT MARCHER EN BOITANT. ENSUITE, SOUS L'EMPRISE DE LA DOULEUR, IL MARCHE AVEC UN PLATEAU-REPAS. ENSUITE, IL TELEPHONE A ANNIE. UNE INFIRMIERE ARRIVE DISCRETEMENT EN PLEINE CONVERSATION.

ERIC (se massant le pied) : Oh ! Euh ... euh ... euh ... bien, elle dit qu'elle va beaucoup  mieux. Oui, c'est vrai, elle va beaucoup mieux et elle me demande de te remercier pour les fleurs. (...) Oui oui, ça lui a fait très plaisir.

ANNIE : Tant mieux.

ERIC : Tu sais, finalement, je me demande si ... si je ne vais pas rentrer plus tôt à la maison ? Et après tout, je crois euh ... que je travaillerai aussi bien là-bas qu'au bureau.

ANNIE : C'est une excellente idée ... Tu m'entends ? J'ai dit que ça me ferait énormément plaisir.

ERIC : Hein ? Ah ! Parfait. C'est ce que je vais faire, alors.

ANNIE : A tout à l'heure.

ERIC : C'est ça. (Il raccroche.)

L'INFIRMIERE : Bonjour, monsieur.

ERIC : Bonjour.

L'INFIRMIERE : C'est la première fois que je vous vois dans cet hôpital.

ERIC : Ah oui, je suis ... je suis Eric Camden. (en lui serrant la main) Enfin, le pasteur, Eric Camden.

L'INFIRMIERE : Ah ! Elle est bien bonne. Vous êtes pasteur ?

ERIC (en bagayant) : De l'église de ... de ... de ... de Glenoak. C'est ... c'est ... j'étais avec ma femme.

L'INFIRMIERE : Aaah !

ERIC : Ah oui, je suis marié, hein ... depuis 18 ans.

L'INFIRMIERE : Et vous ne portez pas d'alliance ?

ERIC : Je l'ai laissée près du lavabo.

L'INFIRMIERE : Je suppose que vous avez aussi oublié votre col, près du lavabo ?

ERIC : Non, nous ne portons plus de col. Mais je ... je ... je suis réellement marié et je ... je suis père de cinq enfants.

L'INFIRMIERE : On a tous cinq enfants.

ERIC : Ah oui, c'est vrai, je vous assure.

L'INFIRMIERE : Ecoutez, je ne sais pas si tout ce que vous dites est vrai, mais je sais reconnaître quelqu'un qui a mal aux pieds, alors euh ... si vous voulez, il y a un cordonnier tout près, je peux sortir et lui demander s'il peut vous agrandir un peu vos chaussures.

ERIC : Mais, c'est à dire que ... vous êtes sûre ? Ca ne vous pose pas de problème ?

L'INFIRMIERE : Aucun problème, je vous assure.

ERIC (en lui donnant ses chaussures) : Merci. Je serai en gériâtrie, au septième étage.

ILS SE QUITTENT.

 

SCENE 7 - COLLEGE : DEUX FILLES DE SA CLASSE SE METTENT A PARLER DE JIMMY A LUCY.

WENDY : T'en as de la chance. Tâche de garder ton calme et tout se passera bien.

UNE AUTRE FILLE ARRIVE.

JENNIFER : Il est juste au coin de l'allée.

WENDY : T'as vraiment de la chance. Jimmy Moon est très mignon.

JENNIFER : Le voilà.

A CAUSE DE TOUTES CES RELEXIONS, JIMMY CROISE LUCY SANS LA VOIR, CE QUI FAIT CRAQUER LUCY.

WENDY : Désolée.

JENNIFER : Allez ! Viens.

JIMMY SE RETOURNE. LUCY A RETROUVE LE SOURIRE.

 

SCENE 8 - CUISINE : LES ENFANTS CAMDEN RENTRENT DE L'ECOLE. ANNIE EST OCCUPEE A PREPARER LE DINER.

MARY : J'ai fait ce que j'ai pu pour lui souffler la réponse, mais ça n'a servi a rien. Bonsoir, maman.

MATT : Salut, maman.

SIMON : Bonsoir, maman.

LUCY : Bonsoir, maman.

ANNIE (les voyant ouvrir le frigo) : Ne vous empifrez pas, nous allons bientôt dîner.

MARY : Je meurs de faim.

LUCY : Moi aussi.

MATT VOIT MARY ET LUCY PRENDRE DES CHIPS.

MATT : Doucement, les filles ! Laissez-en pour les autres.

ANNIE : Happy s'est un peu empâté, dernièrement. Tu ne trouves pas, Simon ?

SIMON : Euh ... si si, un peu, je lui donne probablement trop à manger. C'est pour ça, tu comprends ? Je vous ai promis à toi et à papa que je lui donnerai à manger. J'essaie seulement de faire mon travail du mieux que je peux.

LUCY : Maman, est-ce que quelqu'un m'a appelée ?

ANNIE : Non non, chérie, personne, je regrette.

SIMON : Je pense aussi qu'elle ne fait pas suffisamment d'exercices. Alors, ce que je vais faire avant de m'occuper de mes devoirs, c'est l'emmener faire un tour dehors et jouer un petit moment avec elle. Il y a aussi autre chose que je peux faire.

ANNIE : Euh ... quoi ?

SIMON : Je peux emmener Rosie se promener avec moi, comme ça, elle ne t'embêtera pas.

ROSIE : Je n'embête pas maman, j'ai tout fait pour l'aider.

SIMON : Mais tu peux m'aider à sortir la chienne.

ROSIE : Je peux t'aider pour la surprise ?

ANNIE : Quelle surprise ?

SIMON : Ce n'est rien, c'est juste une surprise.

ROSIE : (Eclat de rire)

SIMON : Viens, Rosie.

CELLE-CI SUIT SIMON.

MATT (à Mary) : Ne touche pas au téléphone. Je dois appeler quelqu'un.

MARY : Je regrette, moi aussi.

ANNIE : Attends une seconde, Matt.

MATT : Oui ?

ANNIE : Ne fais pas de projet. D'accord ? Ton père et moi, nous avons décidé de te priver de la voiture pendant trois semaines.

MATT (en colère) : Mais pourquoi ?

ANNIE : Tu n'es pas rentré, hier soir.

MATT (id.) : Enfin, je vous ai dit que je n'avais rien fait.

ANNIE : Tu aurais quand même dû nous appeler.

MATT : Je ne pouvais pas. Je m'étais endormi.

ANNIE : Matt !

MATT : D'accord.

ANNIE : Je me sentirai mieux si tu me disais avec qui tu étais.

MATT : Avec une amie. Voilà tout.

ANNIE : Une amie du lycée ?

MATT : Je l'ai rencontrée à la bibliothèque, il y a quinze jours.

ANNIE : Qu'est-ce que tu fais à la bibliothèque ? Tu ne vas jamais à la bibliothèque.

MATT : Et maintenant, j'y vais. Je ne vois pas où est le mal.

ANNIE : Il n'y a aucun mal, au contraire. C'est pour ça que tu auras le droit de prendre la voiture pour aller à la bibliothèque et au lycée. Mais ce sera tout. Elle t'aide à rédiger ton devoir ?

MATT : Non.

ANNIE : Désolée.

MATT : Je l'amènerai à la maison un de ces jours pour que tu fasses sa connaissance. Ca te va ?

ANNIE : J'en serai ravie. Quand ça ?

MATT : Oh ! Je t'en prie.

ANNIE : Aussitôt qu'elle sera rétablie.

MATT : Ecoute, on en reparlera. D'accord ?

ANNIE : J'y compte bien. Après le dîner, avec ton père.

MATT : Je peux aller à la bibliothèque ?

ANNIE : Oui. On dîne à 6 heures.

MATT : Entendu. A tout à l'heure.

IL PART.

ANNIE : A tout à l'heure. (en criant) J'aimerai pas être à ta place.

 

SCENE 9 - JARDIN : ROSIE ET SIMON SONT ENCORE OCCUPES A JOUER AU CHIEN ET LEUR MAÎTRE.

SIMON : Saute, maintenant ! Allez, attrape ! Vas-y, attrape ! Attrape ! Bravo, c'est très bien. Je vais pouvoir apprendre ça à Happy.

IL SE RETOURNE ET VOIT HAPPY MACHONNER UNE CHAUSSURE.

SIMON : Ah non ! Pas une chaussure de papa ! Non ! T'es vilaine, tu sais.

IL EXAMINE LA CHAUSSURE TROUEE ET LA CACHE SOUS SA VESTE.

SIMON : Oooh ! Rosie, j'ai besoin de toi pour détourner l'attention de maman. D'accord ?

ROSIE : Euh ...

SIMON : Va là-bas et dis-lui que t'a soif.

ROSIE : Mais enfin, je n'ai pas soif.

SIMON : Ca n'a pas d'importance.

ROSIE : Oh si, ça en a.

SIMON : Vous ne m'aidez vraiment pas, toi et Happy.

 

SCENE 10 - CUISINE : ANNIE PREPARE DES COOKIES. TOUT A COUP, LE TELEPHONE SONNE.

ANNIE (en raccrochant) : Allô ?

RENEE : Bonjour. Est-ce que Matt est là, s'il vous plaît ?

ANNIE : Euh ... je suis sa mère. Matt n'est pas à la maison.

RENEE : Oh ! Bon. Vous pouvez lui dire que Renée a appelé ?

ANNIE : Bien sûr. Je lui dirai. Il devrait être rentré à l'heure du dîner.

RENEE : Bien, merci.

ANNIE : Est-ce que vous vous sentez mieux ?

RENEE : Ah ! Matt vous a dit ?

ROSIE ARRIVE.

ANNIE : Oui. Euh ...

ROSIE : Maman, je peux avoir un verre d'eau ? C'est pour Simon.

ANNIE (à Rosie) : Oui, chérie. Renée, si vous voulez venir dîner avec nous, j'ai préparé un rôti et je serai absolument ravie de rajouter une assiette.

SIMON ARRIVE A SON TOUR.

RENEE : Vous croyez ? C'est gentil, en tout cas.

ANNIE : Alors, c'est d'accord ? A 6 heures ?

RENEE : D'accord. Comptez sur moi. Je viendrai.

ANNIE : Bien. A tout à l'heure.

ENSUITE, IL DONNE LE VERRE D'EAU A SIMON.

ANNIE : Ah ! Tiens, voilà, Simon.

SIMON : Merci.

ANNIE : Je peux accrocher ton blouson ?

SIMON : Non, ça va. Je vais le faire. C'est mon beau blouson. Je vais monter le ranger dans l'armoire et mettre un sweat-shirt ou ... ou un pull. Comme ça, je ne le salirai pas, sinon, il faut le donner à nettoyer.

IL S'EN VA.

ANNIE (se doutant de quelque chose) : Hm !

 

SCENE 11 - CHAMBRE DE MARY ET LUCY : MARY ESSAIE DE TELEPHONER A JIMMY A LA PLACE DE LUCY, MAIS LA LIGNE EST OCCUPEE.

MARY : C'est pas trop tôt.

LUCY : Qu'est-ce que tu fais ? Tu l'appelles ?

MARY : Bien sûr. Toi aussi, appelle Jimmy. Il vaut mieux ça que d'attendre.

LUCY : Oh non ! Pas question.

 

SCENE 12 - SALLE A MANGER : SIMON AIDE SA MAMAN A METTRE LA TABLE.

ANNIE (en arrivant avec la salade) : Et voilà.

ERIC (en arrivant) : Bonsoir.

ANNIE : Bonsoir, chéri.

SIMON : Bonsoir, papa. Regarde, je mets la table et pourtant, c'était le tour de Matt.

ERIC : Ah oui !

ANNIE (en embrassant Eric) : J'ai parlé à Matt de la sanction et on en discutera après le dîner.

ERIC : Bien.

ANNIE (en voyant Eric mal chaussé) : Où sont passé tes chaussures ?

ERIC : Ah ? (Rires.) C'est idiot. Une infirmière les a portées chez le cordonnier pour les agrandir. Seulement, c'est fermé pendant le week-end.

ANNIE (lui montrant l'alliance qu'il a oubliée de mettre à son doigt) : Elle était mignonne, hein ?

ERIC : Ah ! (Murmures.) C'est pour qui, l'autre couvert ?

ANNIE : L'amie de Matt. Je l'ai invitée à dîner avec nous.

MARY ET LUCY AMENENT DES PLATS.

MATT (en arrivant) : Comment ça ? Quelle amie ?

ANNIE : Renée a appelé juste après que tu sois parti. Et comme elle disait qu'elle allait mieux, je l'ai invitée à la maison.

MATT : C'est pas vrai !

ERIC : Euh ... si tu disais merci, tu ne crois pas que ce serait mieux ?

MATT : Mais maman ...

ERIC : Quel est le problème ?

ANNIE : Excuse-moi. Tu as dit que tu allais l'inviter. Il m'a semblé que le moment était opportun.

MATT : Non, le moment n'est pas opportun.

ERIC : Et pourquoi ça ?

MATT : Parce qu'il ne l'est pas, c'est tout.

TOUT A COUP, ON SONNE A LA PORTE.

SIMON : Ne bougez pas. Je vais voir qui c'est.

PUIS, IL S'ABSENTE UN MOMENT.

MARY : Quelle mouche a piqué Simon ?

LUCY : Oui, il est vraiment lèche-botte, en ce moment.

ERIC : Ah ! Vous avez remarqué ça, oui ?

MATT : Il faut que je vous dise quelque chose, avant.

SIMON ARRIVE AVEC RENEE.

RENEE (en se présentant à la famille) : Bonsoir. J'espère que je ne suis pas en retard ?

ERIC : Euh ...

MATT : Euh ... bonsoir.

RENEE : Bonsoir.

MATT SE RAPPROCHE DE RENEE POUR LA LEUR PRESENTER.

MATT (à Renée) : Je te présente ma famille.

MAIS ERIC ET ANNIE NE LUI RESERVENT PAS UN TRES BON ACCUEIL.

SIMON (indiscrètement) : Est-ce que vous allez avoir un bébé ?

ERIC ET ANNIE (en criant) : Simon !

RENEE : Non. Effectivement, je vais avoir un bébé, mais Matt n'en est pas le père.

OUF ! ERIC ET ANNIE SONT SOULAGES.

SIMON (indiscrètement) : Et bien, voilà une bonne nouvelle !

ERIC ET ANNIE : Simon !

SIMON : Euh ... le moment est peut-être venu de vous annoncer qu'Happy va aussi avoir des petits et que elle a mangé les chaussures de papa.

ANNIE ET ERIC SONT CONSTERNES. CE DERNIER REGARDE EN L'AIR.

 

SCENE 13 - SALLE A MANGER : TOUT LE MONDE SE REUNIT POUR LE DÎNER. SIMON S'ADRESSE A RENEE EN LUI POSANT BEAUCOUP DE QUESTIONS.

SIMON : Alors, tu vas te marier ?

RENEE : Ah ! Peut-être quand je serai plus vieille.

SIMON : Pourquoi ? T'as quel âge ?

RENEE : 17 ans.

SIMON : Ca fait un peu jeune.

RENEE : Oui.

SIMON : T'as envie d'avoir d'autres enfants ?

RENEE : Non, je trouve que c'est amplement suffisant.

SIMON : Maman en a eu cinq.

ERIC (leur trouvant un autre sujet de discussion) : Euh ... mais si quelqu'un nous racontait comment sa journée à l'école s'est passée, aujourd'hui ? Hein ? Hm ... Hm ...

SIMON : Alors, personne ?

PERSONNE NE REPOND.

LUCY : (Non de la tête)

ERIC (en regardant les enfants) : Non ? Non ? Hum ...

SIMON : Alors, où en étais-je ?

 

SCENE 14 - SALON : APRES LE DINER, MATT A UNE CONVERSATION AVEC SON PAPA A PROPOS DE RENEE.

ERIC : Je ne comprends pas pourquoi tu as jugé qu'il valait mieux ne pas m'en parler.

MATT : Il faudrait que je te dises tout, alors que tu ne veux pas me dire ce qui se passe avec grand-mère ?

ERIC : S'il te plaît, Matt, ne ... ne détourne pas la conversation.

MATT : D'accord. Mais je veux quand même savoir.

ERIC : Tu sauras en temps voulu.

MATT : Et pourquoi pas maintenant ?

ERIC : Parce que maintenant, j'ai envie que nous parlions de Renée et de toi.

MATT : Il n'y a rien entre Renée et moi. Je te l'ai dit. On est amis.

ERIC : Sincèrement, je suis fier que tu sois l'ami de quelqu'un qui a besoin d'amis, en ce moment.

MATT : Mais ?

ERIC : Mais rien. Renée a besoin d'amis, en ce moment, mais ... ce dont elle a besoin surtout, c'est de ses parents et du père de son enfant.

MATT : Sa mère est partie, il y a des années et son père ne veut plus entendre parler d'elle.

POUR ERIC, C'EST EMBARRASSANT.

 

SCENE 15 - CHAMBRE DE MARY ET LUCY : LES DEUX FILLES SE METTENT A JOUER LES FUTURS MAMANS.

MARY : Ha ! Tu t'imagines avoir 17 ans  et être enceinte ?

LUCY : Je ne me vois pas déjà en train d'embrasser un garçon.

MARY : Moi, si.

LUCY : Toi, tu devrais faire attention.

MARY : Voyons ! On ne tombe pas enceinte en s'embrassant.

LUCY : Mais qu'est-ce qu'il y a exactement entre le moment où on s'embrasse et celui où on tombe enceinte ? Pfff !

MARY : Ecoute, ne va pas plus loin que le baiser et tu ne craindras pas d'avoir un enfant.

LUCY : Je n'ai pas pu avoir de réponse de papa.

MARY ET LUCY SE PRECIPITENT SUR LE TELEPHONE DES QU'IL SONNE. MARY DECROCHE LA PREMIERE.

MARY : Allô ?

JEFF : Bonsoir, Mary.

MARY : Bonsoir, Jeff. (...) Quoi ?

 

SCENE 16 - SALLE A MANGER : MATT ET ERIC PARLENT DE RENEE. CETTE DISCUSSION EST INTERROMPUE PAR MARY.

MATT : Je ne comprends pas. Il y a pleine de filles qui font ça constamment et rien n'arrive. Renée l'a fait une fois. C'est vraiment pas juste. Elle est si gentille.

ERIC : Ce n'est pas une punition, Matt, c'est une sorte d'accident biologique, mais c'est la vie.

MARY (en arrivant) : J'aimerais bien dire un mot à Matt, si tu permets.

ERIC : Tu sais que nous étions en pleine conversation ? Euh ... mais qu'est-ce qui se passe ?

MARY (fâchée contre Matt) : Qu'est-ce que tu as raconté à Jeff ?

MATT : C'est entre moi et Jeff.

MARY : Ca ne l'est plus, désormais. Il a annulé notre sortie. Je ne peux pas croire que tu lui ais dit que je voulais l'embrasser. Tu n'es qu'un idiot.

MATT : Jeff est mon meilleur ami. On parle souvent de ce genre de chose. Ma soeur veut sortir avec lui, eh bien, on parle de ma soeur.

MARY : Merci, tu es trop gentil.

MATT : Tu voulais te servir de lui pour qu'il t'embrasse, c'est tout.

MARY : Non, ce n'est pas vrai.

ERIC : Ah ouais ... ça va, calmez-vous. Euh ... s'il te plaît, Mary, tu permets que je fasse une suggestion ?

MARY : Tu y tiens vraiment ?

ERIC : Euh ... pour être vraiment sincère, oui oui, j'y tiens beaucoup. Si tu ne veux pas te servir de Jeff pour qu'il t'embrasse, alors fais-le-lui savoir. Dis-lui, euh ... qu'il n'y a pas le feu. Hein ? Euh ... dis-lui que tu veux apprendre à le connaître et passer des moments agréables avec lui et un jour, lorsque plusieurs, plusieurs, plusieurs, plusieurs, plusieurs euh ... soirées auront passé, une fois que vous aurez appris à bien vous connaître l'un et l'autre, vous pourrez vous embrasser ... ou pas.

MARY : Tu crois que ça peut marcher ?

ERIC : Ca peut valoir la peine d'essayer. L'important, c'est de se parler, de ... de garder la communication toujours ouverte.

MAIS PENDANT QU'IL PARLAIT, MARY QUITTAIT DISCRETEMENT LA PIECE.

MATT (en colère) : Mary est trop jeune pour sortir avec quelqu'un. L'exemple de Renée ne t'a pas servi de leçon ?

ERIC EST ABASOURDI.

 

SCENE 17 - CUISINE : ANNIE EST OCCUPEE A RANGER LES RESTES DE PLAT. RENEE LUI PARLE.

RENEE : On a mis un préservatif, on l'a pas utilisé correctement, c'est tout. Enfin, selon toute vraisemblance. Quand j'ai appris que j'étais enceinte, j'ai tout de suite su que je voulais garder le bébé. Je ne voulais pas le faire adopter. Et voilà ! Dites-moi, ça fait mal ... de faire un bébé ?

ANNIE : Euh ... je ne vais pas répondre à cette question. En revanche, ça aide d'être bien préparée. Est-ce que tu suis des cours ?

RENEE : Non, pas encore.

ANNIE : Eh bien, il y a des cours gratuits à la maternité. Je peux me renseigner pour toi ?

RENEE : Oui, merci. Vous savez, ce n'est pas vraiment comme ça que j'imaginais mon avenir. C'est vrai, je pensais que je serai chanteuse ou prof de musique ou bien astronaute. Tout sauf mère célibataire. Si ça se trouve, je serai peut être la première chanteuse mère célibataire astronaute. (Rires.)

 

SCENE 18 - CHEZ Mr. NICHOLSON : POUR SE RENDRE CHEZ LE PAPA DE RENEE, ERIC A EMPRUNTE LES CHAUSSURES DE MATT. EN SE DIRIGEANT DEVANT LA MAISON, IL FRAPPE PLUSIEURS FOIS A SA PORTE.

ERIC (à Mr. Nicholson qui ouvre la porte) : Bonsoir.

Mr. NICHOLSON : Oui ?

ERIC : Euh ... je suis un ami de votre fille et ...

Mr. NICHOLSON : Je regrette, je n'ai pas de fille.

IL LUI FERME LA PORTE AU NEZ.

ERIC : Euh ... (au bout de la deuxième tentative) Votre fille m'a demandé de vous dire qu'elle allait bien et qu'elle ...

Mr. NICHOLSON LUI FERME A NOUVEAU LA PORTE AU NEZ. ERIC FAIT UNE AUTRE TENTATIVE.

ERIC : Bonsoir. Je m'appelle Eric Camden. Je suis pasteur de l'église de Glenoak. Ecoutez, moi aussi, j'ai trois filles.

Mr. NICHOLSON : Ah oui ?

ERIC : Ouais.

Mr. NICHOLSON : L'une d'elles est enceinte ?

AUSSITOT QU'IL AIT REFERME UNE DERNIERE FOIS LA PORTE,  ERIC EST SUR LE POINT DE CRAQUER.

 

SCENE 19 - CHAMBRE DE SIMON ET ROSIE : SIMON MONTRE A SA MAMAN LES CHAUSSURES QUE HAPPY AVAIT MACHONNEES ET QUE SIMON AVAIT CACHEES SOUS LE LIT.

ANNIE : Pour les petits de Happy, ce n'est pas ta faute, mais tu aurais dû nous prévenir pour les chaussures dès que Happy s'est attaqué à la première.

SIMON : C'est ce qu'on appelle la sagesse retrospective, c'est ça ?

ANNIE : Oui oui, c'est ça.

SIMON : Ne t'inquiète pas, maman. Je trouverai un moyen pour lui en payer, des nouvelles ?

ROSIE : Ah oui ? Comment ?

SIMON : Ecoute, Rosie, ceci est une conversation de grandes personnes.

ROSIE : Ah ! Vraiment ?

 

SCENE 20 - CUISINE : MATT ET ANNIE PRENNENT LE CAFE. C'EST LE MOMENT POUR MATT DE CONNAITRE LA VERITE SUR SA GRAND-MERE.

ANNIE (A Matt qui arrive) : Ca va ?

MATT : Oui.

ANNIE (en le regardant nu-pieds) : Où sont tes chaussures ?

MATT : Je viens de ... de les prêter à papa. Tu permets que j'en boive une tasse ?

ANNIE : Tu t'es mis au café ?

MATT : Oui.

ANNIE : J'étais loin d'imaginer ça.

ELLE LUI SERT DU CAFE.

ANNIE : Tu sais, il y a quelque chose sur moi que tu ignores aussi.

MATT : Qu'est-ce que c'est ?

ANNIE : Eh bien, j'étais excellente en littérature anglaise.

MATT : Je ne suis pas mauvais non plus. Tu sais, si j'obtiens un A pour ce papier, je me serai dispensé d'examen.

ANNIE : Et c'est pour ça que tu vas à la bibliothèque ? C'est pour ça que tu nous a fait toutes ces cachoteries ?

MATT : Je ne veux pas que ça porte malheur.

SOUDAIN, QUELQUE CHOSE LE PREOCCUPE.

MATT : Si je te pose une question franche, tu me répondras franchement ?

ANNIE : Je ferai ce que je peux.

MATT : Est-ce que grand-mère va mourir ?

ANNIE : On a diagnostiqué chez elle une forme de leucémie qu'il est très difficile de soigner à un stade aussi avancé.

MATT : Donc, elle est condamnée ?

ANNIE : Oui ... Oui, Matt, elle est condamnée.

 

SCENE 21 - COULOIR : UN INSTANT PLUS TARD,ERIC ETEINT LA LUMIERE DANS LE COULOIR ET DESCEND.

 

SCENE 22 - CUISINE : ENTRETEMPS, MATT SE CONCENTRE SUR SON DEVOIR.

ERIC (en arrivant) : Tu travailles ?

MATT : Oui.

ERIC : Ta mère m'a dit que vous aviez ... discuté. Ca va ?

MATT : Si ça n'allait pas, tu me dirais que grand-mère a bien vécu sa vie, c'est ça ?

ERIC : Matt.

MATT : Ecoute, je n'ai pas envie de parler de ça.

IL ABANDONNE SES COURS.

ERIC : Une autre fois.

MATT : Oui. (en s'approchant d'Eric.) Je pense qu'il ne faut pas en parler aux enfants. Ils ne sont pas assez grand pour comprendre ce genre de chose.

 

LE LENDEMAIN ...

 

SCENE 1 - PRES DU LYCEE : MARY ET JEFF SE FIXENT UN RENDEZ-VOUS.

JEFF : Alors, à quelle heure je peux passer te prendre ?

MARY : Viens vers sept heures et demie et n'oublie pas qu'il y a une condition.

JEFF : Pas de baisers, je sais.

RIRE ET CLAQUEMENT DE MAINS.

 

SCENE 2 - PETITE MAISON : DANS LA COUR, UN JEUNE GARCON REPARE SA MOTO. ERIC VIENT LUI RENDRE VISITE. CE JEUNE GARCON EST EN FAIT, UNE CONNAISSANCE DE RENEE QU'ERIC LE PREND POUR SA PETITE AMIE.

ERIC : (Râclement de gorge) : Bonjour, je suis Eric Camden, le pasteur de l'église de Glenoak. J'aurais aimé vous voir pour parler avec vous d'une amie qui s'appelle Renée Nicholson.

LE GARCON : Pourquoi faire ?

ERIC : Je crois qu'elle va avoir besoin de votre aide.

LE GARCON : (Soupir.) Regardez notre maison. Vous croyez qu'on a un trésor enfoui dans le jardin ?

ERIC : A vrai dire, je me demandais si vous accepteriez de prendre un emploi ... au cas où le bébé aurait besoin de nourriture, d'un toit, de vêtements.

LE GARCON : Ecoutez, j'ai postulé comme chercheur nucléaire, il n'y a pas d'embauche.

ERIC : Ouais ... Si ça vous intéresse, il y a peut-être de l'embauche au club de billard. Ce n'est pas aussi prestigieux que le nucléaire, enfin, c'est un boulot de serveur payé au salaire minimum ... Mon adresse est sur la carte. C'est assez angoissant d'avoir une fille, alors si je peux faire quoi que ce soit pour vous, appelez-moi surtout.

IL S'APPRÊTE A RENTRER.

LE GARCON : Alors, c'est une fille ?

ERIC SE RETOURNE.

ERIC : Oui, vous allez avoir une petite fille. Félicitations.

 

SCENE 3 - AUX ABORDS DU COLLEGE : APRES L'ECOLE, LUCY S'APPRETE A RENTRER A LA MAISON.

WENDY : Au revoir, Lucy.

JENNIFER : Au revoir, Lucy. A demain.

JIMMY (en croisant Lucy) : Lucy ? Est-ce qu'il y a des gens qui sont venus te voir pour te dire que je t'aime bien ?

LUCY : Euh ...

JIMMY : Toi, tu m'aimes bien ?

LUCY : C'est à dire que ...

JIMMY : Ca va ! Ca va ! Moi non plus. Je crois qu'on nous a joué un mauvais tour, c'est tout.

LUCY (le voyant partir) : Euh ... s'il te plaît, attends.

 

SCENE 4 - JARDIN : MATT SE MET A PENSER A SA GRAND-MERE ET A RENEE.

SIMON (en arrivant) : Matt. Euh ... tu sais, je crois qu'on devrait discuter d'homme à homme.

MATT : D'accord. Qu'est-ce qu'il y a ?

SIMON : J'ai beaucoup réfléchi.

MATT : Tu ne devrais pas. Tu pourrais te faire du mal.

SIMON : Arrête, je parle sérieusement.

MATT : Excuse-moi. Vas-y. Je t'écoute. A quoi tu réfléchis ?

SIMON : A Renée.

MATT : C'est à papa que tu devrais parler.

SIMON : Non, je pense que c'est à toi que je dois en parler.

MATT : Franchement, je ne suis pas sûr de pouvoir répondre à tes questions, Simon.

SIMON : Ce n'est pas vraiment une question, c'est plutôt une sorte ... d'observation.

MATT : Je verrai ce que je peux faire.

SIMON : Je pense que tu devrais épouser Renée.

MATT : Non, mais tu débloques, là !

SIMON : Non, écoute, elle est gentil, t'es gentil. Je parie que le bébé sera très gentil.

MATT : Simon, je ne peux pas épouser une fille sous prétexte qu'elle est gentille. Renée et moi, on est amis, tu sais. On n'est pas amoureux. Si je me marie, je veux être amoureux.

SIMON : Je ne comprends pas. Elle est adorable, elle est mignonne, elle sait se tenir à table. Qu'est-ce que tu lui reproches, exactement ?

MATT : Rien.

SIMON : Alors, tu vas y réfléchir ?

MATT : Non, Simon. Tu sais pourquoi ? Parce que je ne veux que le bonheur de Renée. Et son bonheur, ce serait d'épouser quelqu'un dont elle serait amoureuse, quelqu'un de responsable et d'équilibré.

SIMON : Je n'avais pas pensé à ça. T'es pas quelqu'un de responsable, c'est vrai.

MATT : Tu as trois secondes. Trois ... deux ... un ...

ILS SE METTENT A COURIR L'UN DERRIERE L'AUTRE.

 

SCENE 5 - BUREAU : ERIC TRAVAILLE SUR SON ORDINATEUR. IL RECOIT LA VISITE DU PETIT AMI DE RENEE, LOU.

ANNIE : Ce jeune homme voudrait te parler.

LOU : Merci. (Il s'approche d'Eric.) Bonjour, euh ... je suis venu pour vous remercier ... pour le travail. J'ai eu le travail au club de billard. Je suis allé là-bas dès la fin de mes cours.

ERIC EST ABASOURDI.

LOU : Je m'appelle Lou, l'amie de Renée. Euh ... je suis le papa.

ERIC : Mais ... mais ... j'avais cru comprendre que ... que le garçon que j'ai rencontré ce matin, euh ... c'était ...

LOU : Non non non non ! Lui, c'est mon frère ainé. Il dit qu'il aurait bien pris le boulot si vous entendez parler d'autre chose.

ERIC : Aaah ! Bien sûr. Mais j'essaierai de trouver quelque chose également. Euh ... à propos, euh ... j'ignore si ça vous intéresse, mais il y aura un service spécial, ce dimanche à l'église.

LOU : Euh ... euh ... oui, seulement, je vais sûrement travailler.

ERIC : Le dimanche, le club de billard est fermé.

LOU (en tombant des nues) : Ah !

 

SCENE 6 - CHAMBRE DE MARY ET LUCY : MARY CHERCHE UN VETEMENT POUR SON RENDEZ-VOUS AVEC JEFF. LUCY, ELLE, EST FORT PLONGEE DANS LA LECTURE ET PLEURE EN MÊME TEMPS.

MARY : Je n'arrive pas à le croire. J'ai enfin réussi à trouver un garçon avec lequel je vais pouvoir sortir. Le baiser n'est pas d'actualité pour l'instant, mais on sort ensemble.

MARY A L'IMPRESSION QUE LUCY NE L'ECOUTE PAS. CELLE-CI EST NOYEE DANS SON CHAGRIN.

MARY (en s'approchant de Lucy) : T'as un problème, Lucy ?

LUCY : Ce n'est rien.

MARY : Alors, pourquoi tu pleures ?

LUCY : C'est l'article que je lis qui est très triste.

MARY (ôtant son magazine) : Ca te fait pleurer, Sassy ?

LUCY : Je me suis complètement tournée en ridicule en face de Jimmy Moon. Et maintenant, il ne veut plus de moi.

MARY : Alors, c'est lui, l'imbécile, pas toi.

 

SCENE 7 - CUISINE : ANNIE EST EN GRANDE CONVERSATION AVEC MATT AU SUJET DE GRAND-MERE.

ANNIE (à Matt) : Aujourd'hui, j'ai dit à ta grand-mère que nous avions eu une discussion. Et je me disais que si tu voulais, tu pourrais lui passer un coup de fil juste pour lui dire, euh ... un petit bonjour.

MATT : Je ne saurai pas quoi lui dire.

ANNIE : Eh bien, dis-lui tout simplement que tu penses à elle, comme tu l'as toujours fait. Je lui ai parlé de Renée, elle était impressionnée par le fait qu'elle se soit confiée à toi.

MATT : Elle sait que j'ai découché et que je suis privé de voiture pendant trois semaine ?

ANNIE : Eh oui, je lui dis toujours tout.

ERIC (en arrivant) : Matt, on n'a pas eu l'occasion de parler de ta grand-mère.

MATT : A quoi bon en parler ?

IL S'EN VA. ERIC N'EN REVIENT PAS.

ERIC (très surpris) : Hem ... euh ... Ca alors ! Les gens viennent me raconter leur vie mais mon fils ne veut pas discuter avec moi, sauf si je le coince dans une pièce. Comment ça se fait ?

ANNIE : C'est avec moi qu'il discute.

ERIC : Mais tout de même ... Je parlais avec ma mère de mes problèmes et j'en parlais aussi avec mon père.

ANNIE : Ah oui ? Ce père avec lequel tu parles au téléphone une fois par semaine du temps qu'il fait ?

ERIC : Tous les deux, on est des fans du temps qu'il fait.

ANNIE : (Rire)

SIMON (en arrivant) : Ecoutez. Voici la solution que j'ai trouvée, si vous êtes d'accord tous les deux.

ERIC : C'est quoi ?

SIMON : C'est très simple. Je vais vendre de la citronnade.

ERIC : Euh ... dis-moi, combien de fois tu as déjà vendu de la citronnade ?

SIMON : Euh ... pleines de fois ?

ERIC : Et combien de fois tu as pris la peine de rembourser ta mère pour tous les invendus ?

SIMON : Euh ... combien de fois, maman ?

ANNIE : Jamais !

ERIC : Non.

SIMON : Mais je crois que j'ai découvert un secret, maman. C'est l'emplacement, l'emplacement et l'emplacement.

ERIC : Euh ... Ecoute-moi bien. Simon, je sais ... à quel point c'est difficile pour un enfant de ton âge de se faire de l'argent. Alors, pourquoi tu n'essaierais pas de faire un travail utile pour la communauté ? Je ne sais pas, essaie de rendre service aux autres gens et moi, je rachèterai moi-même mes chaussures.

SIMON : Tu sais, c'est une bonne idée.

ANNIE : Qu'est-ce qui est une bonne idée ?

SIMON : Je distribuerai la citronnade.

ERIC : Mais voyons, ce n'est pas je que je voulais dire.

SIMON : Je sais, papa, mais réfléchis, entre ne rien faire et aller à l'église, grâce à ma citronnade, beaucoup plus de gens viendront à l'église.

ANNIE : (Eclats de rire)

SIMON : Alors, t'es d'accord ?

ERIC : On verra, Simon, on verra.

 

SCENE 8 - CHAMBRE DE MARY ET LUCY : MARY ENCOURAGE LUCY A TELEPHONER A JIMMY.

LUCY : Oh non ! Je ne peux pas lui parler.

MARY : Si, tu peux. Dis seulement que tu ne savais pas quoi lui dire aujourd'hui et que tu crains qu'il ne l'ait mal pris.

LUCY (tombant sur le répondeur) : Salut. Euh ... je ne savais pas quoi te dire aujourd'hui et je crains que tu ne l'aies mal pris.

ELLE RACCROCHE.

LUCY : J'ai eu le répondeur. (Rire.)

 

SCENE 9 - SALON : ERIC TRAVAILLE SUR SON PORTABLE. ANNIE EST EN TRAIN DE LIRE, A ROSIE, L'HISTOIRE DU PETIT CHAPERON ROUGE.

ANNIE (en lisant) : "Alors, le petit Chaperon Rouge sortit de la maison toute heureuse à l'idée d'offrir à sa grand-mère, sa galette et son petit pot de beurre. Elle traversa les prés et les champs, elle entra dans la forêt en chantant." On arrête ici pour ce soir. On reprendra demain, d'accord ?

MATT (en arrivant) : Je peux aller à la bibliothèque ?

ERIC : La bibliothèque ? Un vendredi soir ?

ANNIE : Je pensais que tu avais fini ton papier.

ERIC : Si tu penses rencontrer Renée, je crois que Lou a prévu d'y passer pour la voir, ce soir.

MATT : Oui, je suis au courant. Elle me l'a dit. Alors, est-ce que je peux aller ailleurs ?

ERIC : Non, Matt, je regrette. Pas pendant trois semaines.

MATT SOUPIRE.

ERIC : Sauf si tu as envie de jouer au billard. On se fait une petite partie ?

MATT : Non, merci. Je ne suis pas aussi désespéré.

ERIC : Alors, peut-être le prochain week-end.

MATT : Peut-être.

TOUT A COUP, ON SONNE A LA PORTE. HAPPY ABOIE.

ANNIE : Oh ! Ca doit être Jeff.

TOUT LE MONDE ACCOURT VERS LA PORTE D'ENTREE. EN VOYANT JIMMY DEVANT LA MAISON, ERIC ET ANNIE FONT LES ETONNES.

JIMMY : Euh ... bonsoir. Est-ce que Lucy est là ?

DES REGARDS S'ECHANGENT. LUCY APPRAÎT DISCRETEMENT EN LUI FAISANT SIGNE.

 

SCENE 10 - CHAMBRE DES PARENTS : ERIC ET ANNIE FONT UN PEU DE LECTURE AVANT DE DORMIR.

ANNIE : Tu as parlé avec le père de Renée ?

ERIC : J'ai laissé un message. Je reviens tout de suite. Je crois que je n'ai pas fermé la porte d'entrée à clé.

ANNIE : Moi, je l'ai fait.

ERIC : Ah ! Je vais me chercher un verre de lait. T'en veux un ?

ANNIE : Non non, je vais y aller.

ERIC : Non non non, je m'en occupe.

ANNIE : Tu sais, tu ne devrais pas montrer de façon aussi évidente que tu l'attends. Mary pensera que tu ne lui fais pas confiance. Du reste, elle ne passera pas le seuil de la porte avant 23 heures précise, c'est-à-dire, l'heure limite légal.

ERIC : Ca se voit tant que ça que je l'attends ?

ANNIE : Oui.

ERIC : Ca m'est égal.

ERIC QUITTE LA CHAMBRE ET SE DIRIGE DANS LE COULOIR.

 

SCENE 11 - COULOIR : ERIC CROISE LUCY.

LUCY : Papa. Tu vas guetter le retour de Mary ?

ERIC : Oh non non, pourquoi ? J'ai envers ta soeur une confiance absolue. Dis-moi, ton ami Jimmy a l'air bien sympathique.

LUCY : Oooh ! Tu sais, ce n'est qu'un camarade de classe. Il est venu me voir pour savoir quel devoir il fallait faire. Il a été malade.

ERIC : Tu sais ce qu'on a en commun ?

LUCY : Quoi ?

ERIC : Pour mentir, on est aussi mauvais l'un que l'autre.

LUCY : T'as raison. Excuse-moi, papa.

ERIC : Excuse-moi aussi. Maintenant, je vais dans le salon attendre ta soeur.

LUCY S'ECLATE DE RIRE. ERIC DESCEND OUVRIR LA PORTE.

 

SCENE 12 - CUISINE : MATT TELEPHONE A GRAND-MERE.

MATT (au téléphone) : Tout va bien, grand-mère. J'appelle pour dire bonjour. Je suis content que tu sois encore debout. Oui, trois semaines. Enfin, maman me réduira peut-être la peine à deux.

PENDANT CETTE CONVERSATION, ERIC ARRIVE ET ENTEND TOUT.

 

SCENE 13 - ENTREE DE LA MAISON : APRES AVOIR EPIE MATT, IL SE REND A L'ENTREE ET ENTEND HAPPY ABOYER SUR LE PALIER.

ERIC : Ah ! Tu veux faire un tour, toi ? Allez ! Je te donne deux minutes, Happy. Fais vite.

ERIC SE DIRIGE VERS LA PORTE ET L'OUVRE. QUELLE EST SA SURPRISE DE VOIR MARY ET JEFF S'EMBRASSER.

ERIC (aussitôt que Mary et Jeff se sont retournés) : Ca va ?

MARY ET JEFF NE REPONDENT PAS. ERIC PREND UN AIR CONSTERNE ET FERME LA PORTE.

MARY : Où en étions-nous ?

ILS CONTINUENT A S'EMBRASSER.

 

LE LENDEMAIN ...

 

SCENE 1 - PRES DE L'EGLISE : SIMON DISTRIBUE DE LA CITRONNADE ... GRATUITEMENT.

SIMON : Tenez, monsieur. Merci d'être venu.

ANNIE (aux personnes qui l'entoure) : Toi aussi, tu attends pour de la citronnade ? Excuse-moi. Bonjour, monsieur. C'était une très belle journée, n'est-ce pas ? Bonjour.

SIMON : Tu vois, je t'avais dit que c'était une bonne idée.

ANNIE : Oui, mais le service va bientôt commencer. Alors, tu devrais faire geler ton stand.

SIMON : D'accord.

ANNIE : On se retrouve à l'intérieur. (à Matt) Tu viens ?

MATT : Est-ce que j'ai le choix ?

ANNIE : Euh ... prends Simon avec toi. D'accord ?

MATT : Entendu.

UNE VIEILLE DAME : Pourquoi est-ce que tu ne fais pas payer ta citronnade, Simon ?

SIMON : Moi, je voulais bien faire payer pour acheter à papa des chaussures neuves, mais ils ne voulaient pas.

UNE VIEILLE DAME : Ton papa a besoin de chaussures neuves ?

SIMON : Oui. Est-ce que vous savez ce que ça peut coûter, des chaussures ?

LA VIEILLE DAME NE REPOND PAS, IL LUI DONNE UN BILLET.

UNE VIEILLE DAME : Tu donneras ça à ton papa.

SIMON : Wouah ! Merci.

UNE VIELLE DAME (aux autres paroissiens) : Le pasteur a besoin de chaussures neuves. Excusez-moi. Le pasteur a besoin de chaussures neuves.

UN MONSIEUR : Comptez sur nous.

 

SCENE 2 - EGLISE : LA PLUPART DES GENS SE REUNIT A L'EGLISE. D'ABORD, ERIC APERCOIT L'INFIRMIERE LUI MONTRANT SES CHAUSSURES.

ERIC : Ha ha ha ha ! Bon. Bonjour, euh ... j'ai pas mal de nouvelles à vous annoncer, ce matin ...

 

SCENE 3 - PRES DE L'EGLISE : SIMON MONTRE A MATT, UN GOBELET PLEIN D'ARGENT.

SIMON : Hé ! Matt ! Regarde.

MATT : Qu'est-ce que c'est que ça ?

SIMON : C'est pour offrir des chaussures à papa. Viens, il va être très content.

MATT : Euh ... je vous rejoins tout de suite.

SIMON : D'accord.

 

SCENE 4 - EGLISE : ERIC CONTINUE SON DISCOURS.

ERIC : A présent, je pense que tout le monde est arrivé.

SIMON ARRIVE.

ERIC : Pour commencer, j'aimerais souhaiter la bienvenue au dernier membre de notre chorale, Renée Nicholson.

AVANT QUE CELLE-CI NE CHANTE, ON VOIT ARRIVER LOU, SON PETIT AMI ET PERE DE SON ENFANT. SIMON S'ASSIED A CÔTE D'ANNIE ET LUI MONTRE LES BILLETS.

ANNIE : Oh ! Simon !

RENEE (en chantant) : I see an angel ... it has spread its wings ... above my head and my heart ... the joy and love around me ...

 

SCENE 5 - PRES DE L'EGLISE : MATT EST RESTE AVEC LE PERE DE RENEE.

Mr. NICHOLSON : Vous savez, c'est ma fille, la choriste.

MATT : Ah oui ? (...) Venez.

IL LE FAIT ENTRER.

 

SCENE 6 - EGLISE : RENEE CONTINUE DE CHANTER. MATT ET Mr. NICHOLSON ARRIVENT.

RENEE (en chantant) : I see an angel ... it has spread its wings ... above my head and my heart ... the joy and love around me ... has filled me so ... has given me the chance to be ... an angel ... I see an angel ... around me ...

CETTE CHANSON DONNE LE SOURIRE A SON PERE AINSI QU'A LOU.

FIN DE L'EPISODE

Fait par Engelsnad

Kikavu ?

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CastleBeck, Avant-hier à 11:48

Il y a quelques thèmes et bannières toujours en attente de clics dans les préférences . Merci pour les quartiers concernés.

Sonmi451, Aujourd'hui à 12:03

Merci par avance à tout ceux qui voteront dans préférence, j'aimerais changer le design de Gilmore Girls mais ça dépend que de vous.

choup37, Aujourd'hui à 12:56

Effectivement, beaucoup de designs vous attendent dans préférences, on a besoin de vos votes

sabby, Aujourd'hui à 16:31

C'est voté pour moi Et en parlant de design, le SWAT a refait sa déco. N'hésitez pas à venir voir

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