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#117 : Chacun son choix

Mary rencontre une adolescente rebelle et fait le mur pour la rejoindre à une soirée. De son côté, Simon trouve 50 dollars dans le jardin avec lesquels il achète des furets. 

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Popularité


4 - 4 votes

Titre VO
Choices

Titre VF
Chacun son choix

Première diffusion
14.04.1997

Première diffusion en France
23.04.2000

Photos promo

Annie (Catherine Hicks) & Lucy Camden (Beverley Mitchell)

Annie (Catherine Hicks) & Lucy Camden (Beverley Mitchell)

Eric (Stephen Collins) & Lucy Camden (Beverley Mitchell)

Eric (Stephen Collins) & Lucy Camden (Beverley Mitchell)

Matt (Barry Watson) & Lucy Camden

Matt (Barry Watson) & Lucy Camden

Matt (Barry Watson) & Mary Camden (Jessica Biel)

Matt (Barry Watson) & Mary Camden (Jessica Biel)

Eric & Annie Camden

Eric & Annie Camden

Matt & Mary Camden

Matt & Mary Camden

Plus de détails

ÉPISODE 017

Écrit par : Sue Tenney
Réalisé par : Kevin Inch 

Acteurs principaux : Stephen Collins (Eric Camden), Catherine Hicks (Annie Camden), Barry Watson (Matt Camden), Jessica Biel (Mary Camden), Beverley Mitchell (Lucy Camden), David Gallagher (Simon Camden), Mackenzie Rosman (Ruthie Camden

Acteurs secondaires :

Apparitions : Keri Russell (Camille), Paul Johansson (Tom Harrison), Robin Curtis (Judy Calloway)

SCENE 1 - LYCEE : MARY EST EN RETENUE. ELLE SE REND DANS LA SALLE D'ETUDE. ELLE PASSE CHEZ SON PROFESSEUR DE MATH POUR LUI PRESENTER LA LETTRE D'AVERTISSEMENT.

LE PROFESSEUR : Vous êtes en retenue, pas en récréation. Alors, asseyez-vous et faites au moins semblant d'être ici parce que vous avez été punie.

MARY S'ASSIED EN FACE D'UNE FILLE, QUI LUI PARLE.

CAMILLE : T'en fais pas, ils ne vont pas te mordre. (Mary s'éclate de rire.) Enfin, sauf celui-là, peut-être.

ELLES REGARDENT EN RIANT, LE JEUNE GARCON QUI RONGE SON CRAYON.

CAMILLE : Je m'appelle Camille.

MARY : J'ai entendu parler de toi. Moi, c'est Mary Camden.

CAMILLE : J'ai aussi entendu parler de toi. Tu es la fille du pasteur, c'est bien ça ?

MARY : J'ai l'hab.

CAMILLE : Alors, pourquoi t'as été collée ?

MARY : Arrivée en retard. Et toi, qu'est-ce que t'as fait ?

CAMILLE : J'ai fumé.

MARY : Oh !

CAMILLE : Dans le vestiaire des garçons.

MARY (riant) : Hè ! Wouaw !

CAMILLE : Qu'est-ce que tu fais, ce soir ? Tu veux venir au centre commercial ?

MARY : Je dois demander à mes parents, d'abord.

CAMILLE : Pour venir au centre commercial ?

MARY : Ouais, ils me surveillent d'assez près.

CAMILLE : Bon. Eh ben, il va falloir le faire lâcher un petit peu de lest.

MARY : Hm !

 

SCENE 2 - HALL D'ENTREE : ANNIE REPARE UNE PORTE. ROSIE LUI PARLE. CELLE-CI A ENVIE D'AVOIR UN NOUVEL ANIMAL.

ROSIE : Alors, un hamster.

ANNIE : Non, je n'aime pas les hamsters.

ROSIE : Je ne peux pas avoir autre chose ?

ANNIE : Non, je ne pense pas. Happy suffit largement à la famille.

ROSIE : Mais Happy est l'animal de Simon. J'en veux un à moi. Et un poisson rouge comme on gagne à la fête ? Ca ferait pas de souci pour toi ?

ANNIE : Ca ne.

ROSIE : Ca ne, quoi ?

ANNIE : On ne dit pas "ça fera pas", on dit "ça ne fera pas".

ROSIE : D'accord. Alors, je peux en avoir un ?

ANNIE : Non, chérie. (Et elle ajoute en riant) Ha ha !

ROSIE : Je peux promener Happy ?

ANNIE : Non, pas toute seule. Tu attends Simon. D'accord ?

ROSIE ACCEPTE. MATT, LUCY ET SIMON ARRIVENT.

ANNIE : Bonsoir, les enfants. Où est Mary ?

MATT : A son entraînement de basket.

ANNIE : En dehors de la saison ?

MATT : Oh, que veux-tu ? Ces joueuses sont toutes de vrais mordues.

ANNIE : Hm ... effectivement ... Oh ! Lucy ! Ton père veut te parler. Il est dans son bureau.

LUCY : J'ai fait quelque chose ?

ANNIE : Ah ! Je peux savoir pourquoi vous vous sentez coupables dès que l'un de nous veut vous parler ?

MATT : L'expérience.

ANNIE LES REGARDE EN RIANT.

 

SCENE 3 - EN DEHORS DE LA MAISON : UN HOMME SORT D'UN TAXI GARE PRES DE LA MAISON. AU MOMENT OU IL PAIE LE CHAUFFEUR, UN BILLET TOMBE DE SON PORTEFEUILLE. MAIS IL NE L'A PAS VU. PUIS, IL VIENT SONNER CHEZ LES CAMDEN, ANNIE, EN OUVRANT LA PORTE, ACCUEILLE UN HOMME TRES SEDUISANT. C'EST UN JEUNE PASTEUR EPILEPTIQUE : TOM HARRISON.

TOM : Annie.

ANNIE : Tom. Mais quelle bonne surprise ! Entrez. (Puis, les deux personnes s'embrassent.) Hm ... comment allez-vous ? Ha ha ...

ERIC ARRIVE TRES SURPRIS, PUIS TRES ENERVE CAR IL A PEUR QUE SA FEMME LUI SOIT INFIDELE.

 

GENERIQUE

 

SCENE 4 - CUISINE : ANNIE PREPARE LE THE POUR LA VISITE DE TOM ET L'AMENE DANS LE SALON.

ANNIE : Alors, Tom ? Ca y est ? Vous êtes pasteurs ?

TOM : Non, pas encore. Je suis toujours en attente de mes galons.

ANNIE : Vous nous avez manqué. Je crois que vous avez été le meilleur assistant que mon pasteur de mari n'ait jamais eu.

ERIC : Hum ...

ANNIE : Euh ... je suppose que vous êtes toujours à Denver ?

TOM : Pour le moment, oui.

ERIC : Que voulez-vous dire ?

TOM : Eh bien, je dois admettre que je commence à m'en lasser un peu et je voudrais m'offrir quelques vacances.

ERIC : Vous auriez pu trouver un meilleur endroit que Glenoak.

TOM : J'avoue que je pensais que vous auriez peut-être besoin d'engager un nouvel assistant.

ERIC : Oh ! Je regrette que vous n'ayez pas appelé avant. Il n'y a pas de place dans notre budget pour une pareille dépense pour le moment.

TOM : Ca ne fait rien. Ce voyage a été décidé ... mais au dernier moment. Je n'en attendais rien de concret. Aussi ... si l'un de vous avait la gentillesse de m'appeler un taxi, j'aimerais trouver une chambre dans un petit hôtel pas cher et y rester quelques jours.

ERIC : Ca, je pense que je peux vous avoir un bon prix dans un hôtel dont je connais le directeur.

TOM : Parfait.

ANNIE : Aller à l'hôtel ? Mais c'est hors de question. Je serai offensée si vous ne restiez pas chez nous. Vous avez tant de choses à nous raconter. Hein ?

TOM : Eh bien, si vous insistez.

ANNIE : Et comment ?

ERIC : Mais oui, pourquoi pas ?

TOM : Merci, c'est gentil. Oh, si vous permettez, j'aimerais bien me rafraîchir un peu.

ANNIE : C'est au premier dans le couloir, à gauche.

APRES DE TOM AIT QUITTE LE SALON, ERIC ET ANNIE CONTINUENT LA DISCUSSION. ERIC A UN PRESSENTIMENT QUE TOM GARDE UN SECRET.

ANNIE : Oh, ce n'est pas formidable.

ERIC : Euh ... euh ... pas pour moi, non. Je n'ai jamais eu d'atome crochu avec Tom, tu sais.

ANNIE : Et je pensais le contraire.

ERIC : Euh ... ce qui me gêne, c'est que ... j'ai toujours l'impression qu'il cache quelque chose.

ANNIE S'EN VA. LUCY ARRIVE.

LUCY : Quoi que j'aie fait, je te demande pardon.

ERIC : De quoi me parles-tu ?

LUCY : Maman a dit que tu avais quelque chose à me dire.

ERIC : Ah oui ! Euh ... je voulais simplement te rappeler que tes cours de confirmation commencent dimanche prochain. Tu as treize ans, donc, tu peux fréquenter l'église comme une adulte, désormais.

LUCY : C'est tout ?

ERIC : Ouais.

LUCY : Ouf ! Je croyais que c'était important. C'est bon. Inscris-moi.

 

SCENE 5 - DANS LA RUE : SIMON ET ROSIE SE PROMENENT AVEC HAPPY.

ROSIE : Je peux tenir la laisse ?

SIMON : Je te l'ai laissé tenir pendant presque toute la promenade.

ROSIE : Ouais, c'est vrai. T'as raison.

APRES QUELQUES SECONDES, SIMON ET ROSIE APERCOIVENT UN BILLET DE 50 DOLLARS A TERRE.

SIMON (s'exclamant) : Regarde.

CES DEUX ENFANTS ACCOURENT DEVANT CE BILLETS. ROSIE SE MET A LE RAMASSER. SIMON LE LUI PREND.

ROSIE : Il est à moi.

SIMON : Il est à moi, maintenant.

ROSIE : C'est moi qui l'ai pris la première. Je vais dire à maman.

SIMON : Ben, ça alors !

ROSIE : je me demande qui l'a perdu.

SIMON : Apparemment, personne de la famille. C'est un billet de 50 dollars.

ROSIE : Peut-être, on devrait le rapporter.

SIMON : A qui ? Au trottoir ? On ne sait même pas à qui il est.

ROSIE : On devrait le donner à papa.

SIMON : On pourrait le donner à papa ou bien, on peut d'abord en discuter entre nous comme des adultes.

ROSIE : D'accord. Discuter de quoi ?

SIMON : Comment on peut le dépenser.

FINALEMENT, ROSIE TROUVE QUE L'IDEE DE SIMON EST BONNE. AINSI, ILS RENTRENT PRECIPITAMMENT A LA MAISON POUR EN DISCUTER.

 

SCENE 6 - CUISINE : MARY RENTRE A LA MAISON.

ANNIE : Ah ! Bonsoir. Comment s'est passé l'entraînement ?

MARY : Très bien.

ANNIE : Ah ! Je vous admire vraiment, toi et les autres filles, d'entretenir votre jeu en dehors de la saison.

MARY : Merci. Je peux aller au centre commercial avec Camille, ce soir ?

MATT : Non, pas question. Enfin, j'imagine qu'après l'entraînement, tu dois être trop fatiguée pour aller au centre commercial.

MARY : Je ne suis pas trop fatiguée et je veux aller me promener avec Camille.

ANNIE : Attends une minute ! Qui est Camille ? Je n'ai jamais entendu parler de cette personne.

MARY : C'est une nouvelle. Elle est arrivée à l'école et elle n'a pas encore beaucoup d'amis.

ANNIE : Bon, d'accord. Je veux bien, mais pas trop tard et après le dîner. On a un invité : Tom Harrison.

MARY : Oooh ! Ce garçon très mignon qui était en formation avec papa pour être pasteur ?

ANNIE (pour dire oui) Hu-hum. Alors, prends les serviettes et aide-moi à mettre la table.

MARY : D'accord.

MARY EST PARTIE AIDER ANNIE. MATT L'ACCROCHE AU PASSAGE.

MATT : Dis, tu ne devrais pas sortir avec une fille comme Camille.

MARY : Elle est gentille. Quel est ton problème ?

MATT : Elle n'est pas gentille. Elle a la réputation d'être bizarre, vraiment bizarre.

MARY (en colère) : Ah oui ? Eh ben, toi aussi, mon vieux.

 

SCENE 7 - CHAMBRE DE SIMON ET ROSIE : SIMON ET ROSIE DISCUTENT DU BILLET RAMASSE DANS LA RUE.

SIMON : Bon, alors. La meilleure chose à faire serait de rendre le billet. Seulement, d'un autre côté, puisqu'on ne sait pas à qui le rendre, on pourra faire quelque chose de bien avec et ce sera aussi bien que de le rendre.

ROSIE : Oui, mais peut-être, ce serait mieux de le dire à maman et à papa.

SIMON : Oui mais, si on leur dit qu'ils nous autorisent à garder le billet, ils ne voudront pas qu'on le dépense. Il faudra le mettre dans la tirelire.

ROSIE : Ca, ce n'est pas bien du tout.

SIMON : C'est une décision importante, Rosie. Il faut qu'on fasse le bon choix. Tirons à pile ou face : pile, on garde le billet et face, on verra ce qu'on fera.

ROSIE : D'accord.

SIMON FAIT TOURNER UNE PIECE DE MONNAIE ET LA FAIT TOMBER AU REVERS DE SA MAIN.

SIMON : C'est pile.

ROSIE : Ouais.

SIMON : 50 dollars, c'est une somme importante.

ROSIE : Combien ça fait ?

SIMON : 50 dollars ? Eh bien, ça fait 5000 penny.

ROSIE : Mais on est riche ! (Rires.)

 

SCENE 8 - SALON : LUCY APPARAIT DANS LA PIECE OU TOM EST EN TRAIN DE LIRE.

 LUCY : Salut, Tom.

TOM : Lucy ? Ah ! Je n'arrive pas à croire que c'est toi. Quel âge as-tu, maintenant ?

LUCY : 13 ans.

TOM : Wouaouh !

LUCY : Comme tu dis. Je commence ma confirmation, dimanche prochain, tu sais. Et maman pense que tu pourrais m'aider à étudier.

TOM : Je pense que je peux le faire ... Mais tu sais, choisir sa religion est un des choix les plus importants que quelqu'un puisse être amené à faire. Et moi, avant de faire ma confirmation, j'ai approfondi tous les autres choix possibles.

LUCY : Je n'avais jamais pensé que j'avais un choix à faire en la matière et que j'allais simplement rejoindre l'église de papa.

TOM : Non, tu es toujours placée devant un choix. C'est une décision qui t'engage pour toute une vie. Et elle ne doit pas être prise à la légère.

 

SCENE 9 - CUISINE : ERIC ET ANNIE PREPARENT LE DINER. ERIC EST OCCUPE A GRIGNOTER DE LA SALADE.

ANNIE : Tu veux de la garniture de salade ?

ERIC : Non, j'attendrai le dîner. Je ne sais pas quoi, mais je t'assure qu'il se passe quelque chose avec Tom qu'on ignore, toi et moi.

ANNIE : Oh ! Tout ce que je sais, c'est qu'il est charmant, séduisant, charismatique et qu'il a un véritable talent d'orateur.

ERIC : Tu le trouves séduisant ?

ANNIE (en riant) : Ha ha ha !

ERIC : Tom ?

ANNIE : Oui, il est séduisant.

ERIC : Aaah !

ANNIE : Mais naturellement, pas autant que toi. Hm ?

ERIC (rassuré) : Oooh ! (Dès qu'ils s'embrasse, Tom arrive.)

TOM : Je peux vous aider à préparer le dîner ? Il faut que je gagne mon gîte.

ANNIE : Oh ! Bien sûr.

TOM : Des lasagnes végétariennes ? Je n'en reviens pas. Vous vous êtes souvenus que je suis végétarien ?

ANNIE : Je m'en souviens parfaitement.

TOM : Et comment vous faites la béchamel, alors ?

ANNIE : Franchement, je n'ai pas toujours trouver le moyen de faire une béchamel végétarienne sans le lait.

TOM : C'est très simple. Tout ce qu'il vous faut, c'est du bouillon de légumes et de la farine de maïs.

ANNIE : Oh ! C'est vrai. Oh ! Je profiterai de votre séjour ici pour vous demander la recette du gâteau au chocolat de votre grand-mère. (Simon et Rosie arrivent.)

SIMON : Papa, tu peux nous emmener au centre commercial ?

ROSIE : Oui, papa, c'est super important.

ERIC : Pourquoi faire ?

SIMON : On a quelque chose à voir là-bas.

ERIC : Ah ! Désolé, mais euh ... nous allons manger très tôt et le centre commercial, euh ... je n'aime pas vraiment ça. (Mary et Matt arrivent à leur tour.)

MATT : Oh ! Mais Mary y va justement avec son amie Camille. Pourquoi Simon et Rosie n'iraient pas avec elles ?

ERIC : Bonne idée, Matt.

VOYANT QU'ERIC A FINI PAR L'ACCEPTER, MARY REGARDE FROIDEMENT MATT.

ERIC : Je te remercie, Mary. Le dîner est dans cinq minutes.

MATT : Tiens bien, on sera prêts.

JUSTE AVANT DE S'EN ALLER, MARY DONNE UN COUP DE BALLON A MATT. ANNIE NE PEUT S'EMPECHER DE RIRE.

TOM : Vous savez, Annie, euh ... j'aimerais beaucoup vous parler de quelque chose mais, je n'arrive pas à savoir si je dois le faire ou non.

ANNIE : Vous pouvez le faire. Je sais écouter. J'ai de très bonnes références.

SA MALADIE LE TRAVAILLE. IL NE SAIT COMMENT L'ANNONCER.

ANNIE : Est-ce que vous avez des problèmes en tant que pasteur parce que j'ai beaucoup d'expériences dans ce domaine ?

TOM : Oui, si l'on veut. Le fait est ... non, je ne veux pas vous ennuyer. Je crois qu'il vaut mieux que nous nous occupions de choses ... un peu plus agréables.

ANNIE : Vous êtes sûr ?

TOM : Oui, je suis sûr.

ANNIE : Si vous changez d'avis, vous savez où me trouver.

PENDANT QU'ANNIE MET LES LASAGNES AU FOUR, TOM PREND DES MEDICAMENTS.

 

SCENE 10 - BUREAU : PLUS TARD, ERIC TRAVAILLE DANS SON BUREAU. ANNIE LUI APPORTE DU CAFE EN SE RACLANT LA GORGE.

ERIC : Ouais, ouais ... Ah ! Merci. J'espère que ça ne t'ennuie pas de t'occuper de Tom. Tu comprends ? J'ai tellement de paperasse à faire en ce moment que je suis ...

ANNIE : Vraiment ? Quel genre de paperasse ?

ERIC : Ah ! La paperasse habituelle de l'église, tu le sais bien.

ANNIE : Ah oui ! Eh bien, quand tu auras fini, tu pourras peut-être réserver un peu de ta paperasse habituelle de l'église à Tom. D'accord ?

ERIC : Oooh ! Est-ce que je suis obligé ? (Annie a l'air d'insister.) Laisse-moi me cacher pendant euh ... 20 minutes au moins.

ANNIE (tout bas) : D'accord. (Ils s'embrassent.)

ERIC : Tu ne veux pas te cacher avec moi ? (Ils s'embrasse à nouveau. Lucy arrive.)

LUCY : Oh ! Pardon. Excusez-moi. Je repasserai.

ERIC : Oh ouais, ouais, c'est ça.

ANNIE : Oh non non, Lucy, reviens. Allez, entre. Hm.

ANNIE QUITTE LA PIECE. ELLE SENT BIEN QUE LUCY A QUELQUE CHOSE A DEMANDER A SON PAPA.

ERIC : Qu'est-ce que je peux faire pour toi ?

LUCY : En fait, je voulais seulement regarder un livre sur le bouddhisme.

ERIC : Tu dois faire un exposé ?

LUCY : Non, pas exactement. Et ... je parlais avec Tom de ma prochaine confirmation religieuse et il m'a encouragé à examiner toutes les options qui s'offrent à moi.

ERIC : Comme le bouddhisme.

LUCY : Oui, pour commencer.

ERIC : Hm ! Pourquoi le bouddhisme ?

LUCY : Je ne sais pas. Richard Gere s'y intéresse.

ERIC : Ah oui. Oui ... bon ... C'est bien, euh ... (se dirigeant vers la bibliothèque) Tiens, le voilà. Est-ce que je peux te proposer autre chose ? Nous avons le judaïsme, le catholicisme, l'hindouisme, les Soufis. Et les Soufis, c'est très intéressant.

LUCY : Non, je vais déjà examiner le bouddhisme pour l'instant. Merci.

ERIC : Oui.

LUCY : Tu n'y vois aucun inconvénient, n'est-ce pas ?

ERIC : Aucun inconvénient. Il est normal que tu connaisses un peu mieux les autres religions.

LUCY S'EN VA. ERIC BOIT SON CAFE MAIS IL LE TROUVE TROP CHAUD.

 

SCENE 11 - CENTRE COMMERCIAL : PENDANT QUE MARY ET CAMILLE CHOISISSENT UNE ROBE POUR LA SOIREE, SIMON ET ROSIE S'ENNUIENT DE LEUR COTE. LE PREMIER REGARDE FIXEMENT MARY.

MARY : Quoi ?

SIMON : On s'ennuie ici. On ne peut pas aller voir les animaux ? La boutique est juste à côté. On promet qu'on ne va pas s'égarer, ni parler à des inconnus. On sera très sage. (Mary refuse.)

CAMILLE : Oh ! Laisse-les faire. Tu te comportes comme une mère au lieu de jouer les grandes soeurs gentilles.

SIMON : Elle a raison.

MARY : Je ferai peut-être mieux d'aller avec eux.

CAMILLE : Non, je veux que tu me donnes ton avis sur cette robe.

SIMON : Je peux te le dire tout de suite, elle t'ira très bien. (Camille se met à rire.)

CAMILLE : Ecoute, laisse-moi juste essayer ça et on ira après, à la boutique d'animaux pour les récupérer, je te le promets. (Mary accepte finalement. Simon et Rosie s'en vont.) Tiens, essaie cette robe.

MARY : Non, ça va. Je n'ai besoin de rien.

CAMILLE : Ah oui ? Même pour aller à une fête d'étudiants, tu es parée ?

MARY : C'est quelle fête d'étudiants que tu parles ?

CAMILLE : Ce soir, il faut que tu viennes. Il y aura pleins de garçons un petit peu plus vieux, je veux dire, plus mûrs, autre chose que ces crétins qu'on voit au lycée. Crois-moi, ce sera la folie totale.

MARY (en riant) : C'est déjà bien qu'on m'ait laissé venir au centre commercial. Mes parents ne me laisseront pas aller à une soirée à 9 heures et demie, encore moins à une fête d'étudiants. Faut pas rêver.

CAMILLE : Oui, et c'est pour ça que tu ne leur diras pas. Hé hé hé !

 

SCENE 12 - SALON : ANNIE ET TOM JOUENT AUX CARTES.

TOM : Est-ce que je suis en train de vous battre ? (Annie lui répond en riant.) Je ne vous avais jamais battu au gin. (Il sort une carte représentant un roi.) Je suis le roi du gin. Un jour, on chantera mes louanges.

ANNIE : Oui ! gin ! Montrez votre jeu. (Tom étale ses cartes.) Oooh ! 45 plus 20. Puisque je suis sortie la première, 65 points pour moi, c'est moi la reine du gin.

TOM : Vous n'avez pas le droit.

ANNIE : Admettez-le. Ha ha ! (Eric arrive en plein milieu de cette partie de carte.)

ERIC : Excusez-moi. Je suis vraiment désolé d'interrompre votre partie. Je viens de parler au téléphone avec Judy Calloway. Elle ne va pas bien.

TOM : C'est la même Judy qui vivait avec cet artiste ? Celui qui s'habillait en star de rock quand il venait à l'église ?

ANNIE : Oui, Judy l'a épousé et puis, ils ont divorcé peu de temps après. Et il y a six mois environs, cet homme s'est suicidé. Judy a beaucoup de mal à surmonter tout ça.

ERIC : Et Tom, vous pourriez venir avec moi. Je crois que Judy s'ennuie un peu en ma compagnie.

TOM : Non, je regrette. Je ne brille pas dans ce genre de situation.

ERIC : Bon.

TOM : Je suis désolé. Je suis fatigué de mon voyage. Je vais aller me coucher.

ANNIE : Et ... et notre partie ? On ne la finit pas ?

TOM : J'ai la migraine. Excusez-moi.

APRES QUE TOM SOIT PARTI, ERIC ET ANNIE SE REGARDENT. ERIC PRESSENT TOUJOURS QUE TOM GARDE UN SECRET.

ERIC : Quelque chose ne va pas.

ANNIE : Hm, je sais. Mais laissons-lui un peu de temps, s'il te plaît.

ERIC : Il faut que j'aille rendre visite à Judy.

ANNIE : Je serai ravie d'aller avec toi, si tu veux.

ERIC : Ca, c'est une bonne idée. (Rire.)

ERIC ET ANNIE PARTENT VOIR JUDY. CETTE DERNIERE PREVIENT MATT.

ANNIE : Matt ? Ca t'ennuie de rester avec Lucy ? Ton père et moi, on sort un moment.

MATT : Non, pas du tout. (après leur départ) Je n'en ai rien à faire, de toute façon.

IL S'ASSIED ET LIT UN LIVRE.

 

SCENE 13 - CENTRE COMMERCIAL : SIMON ET ROSIE SONT DANS L'ANIMALERIE. EN REGARDANT LES HAMSTERS, ILS ECOUTENT UNE CONVERSATION TRES INTERESSANTE.

VENDEUR : 530 dollars, ça me fait couvrir les deux prochaines livraisons plus celle d'aujourd'hui.

CLIENT : Je n'ai presque plus de frais généraux et les hamsters se multiplient comme des lapins. C'est aussi rentable que de placer à la banque.

VENDEUR : On vend ces petits démons aussi vite que vous les livrez. (Rire.) C'est curieux, les enfants veulent des chiens et des chats et les parents veulent des hamsters.

CLIENT (en tendant la main au vendeur) : J'aime faire affaire avec vous. (Il lui serre la main et s'en va.)

SIMON : T'entends ça ? Ce type fait de l'argent en élevant des hamsters.

ROSIE : Et il en gagne beaucoup.

SIMON : Si on peut élever des chiens, on peut élever des hamsters.

ROSIE : Ce serait génial.

SIMON : Mais il faudra les cacher jusqu'à ce qu'on gagne assez pour aller à l'université.

ROSIE : Papa serait très content. (Un autre client douteux s'amène.)

L'HOMME AUX FURETS : Tu me prends un couple de furets ?

VENDEUR : Ecoute, je t'ai dit de ne plus remettre les pieds ici. Vendre des furets, c'est illégal.

L'HOMME AUX FURETS S'EN VA. SIMON ET ROSIE SE DIRIGENT VERS LE VENDEUR EN ESPERANT QU'IL PUISSE LEUR VENDRE DES HAMSTERS.

SIMON : Viens ... (au vendeur) S'il vous plaît, on voudrait deux hamsters, un mâle et une femelle.

ROSIE : Si vous en avez deux déjà mariés, on les prendra aussi.

VENDEUR : Euh ... où sont vos parents, les enfants ?

SIMON : Eh bien, ils sont restés à la maison. On voudrait leur faire une surprise.

VENDEUR : Ah ! Je suis désolé. Je ne vends pas d'animaux aux mineurs.

SIMON ET ROSIE SONT MECONTENTS. ALORS QU'ILS S'APPRETENT A REJOINDRE MARY ET CAMILLE, L'HOMME AUX FURETS LES APPELLE.

L'HOMME AUX FURETS : Pssst ! Venez voir.

LES DEUX ENFANTS S'ARRETENT DEVANT CET HOMME QUI TIENT CES DEUX FURETS A L'INTERIEUR DE SON BLOUSON.

SIMON : C'est quoi, ces animaux ?

L'HOMME AUX FURETS : Des furets. C'est le haut de gamme des petits rongeurs.

ROSIE : Ils sont mignons.

L'HOMME AUX FURETS : Mignons ? Ces petites merveilles sont les animaux les plus rentables qu'on puisse trouver sur le marché et ils exigent très peu de soin. Ils se contentent d'une boîte à chaussures percée de trous, d'un peu d'exercice et ils mangent des miettes de pain.

SIMON : Attendez ! Combien ils coûtent ? Nous, on a seulement 50 dollars.

ROSIE : Ca représente 5000 penny.

L'HOMME AUX FURETS : Vous plaisantez ? Normalement, il valent 50 dollars pièce. Mais, vous m'avez l'air sympathique. Je vous les laisse pour le prix d'un seul. (Simon regarde Rosie en souriant.)

SIMON (en lui serrant la main) : D'accord.

 

SCENE 14 - CHAMBRE DE MARY ET LUCY : LUCY PARLE A MATT.

MATT : Quoi ?

LUCY : Tu savais que les bouddhistes pensent que la souffrance est inhérente à la vie ?

MATT : Alors, je dois être bouddhiste ?

LUCY : Ce n'est pas drôle.

MATT : Tu sais, tu peux passer des journées entières à étudier le bouddhisme. Dimanche matin prochain, tu seras au cours de confirmation.

LUCY : Pas nécessairement. Papa voit d'un très bon oeil le fait que je me renseigne sur les autres religions.

MATT : C'est une manoeuvre. Je ne sais pas ce qu'il a dans sa manche, mais crois-moi, c'est un de ses moyens sournois de t'amener à faire exactement ce qu'il veut que tu fasses.

 

SCENE 15 - CHEZ JUDY : ERIC ET ANNIE RENDENT VISITE A JUDY.

JUDY : Je suis très heureuse que vous ayez pu venir.

ANNIE : Je sais que vous ne voulez pas retourner à l'église mais quand vous serez prête, je serai ravie de passer vous prendre et m'asseoir près de vous.

JUDY : L'église me manque. Mais ce qui ne me manque pas, ce sont toutes les questions et les ... mines contrites qu'on me fait lorsque je passe. On dirait que Bill n'était pas contente de faire jaser la ville entière de son vivant. En fait, son suicide a fait pour ainsi dire de lui, la curiosité de Glenoak.

ERIC : Empêcher les gens de répondre à des ragots est un pouvoir que j'aimerais avoir mais ...

JUDY : Je ne sais pas pourquoi les gens veulent à tout prix qu'il y ait des raisons à tout. Apparemment, Bill pensait qu'il n'avait pas d'autres moyens pour résoudre ses problèmes que de mettre fin à ses jours.

ERIC : Vous vous souvenez de Tom Harrison, le pasteur assistant que nous avions, il y a deux ans ?

JUDY : Qui était assez séduisant ?

ERIC : Vous le trouvez séduisant ?

JUDY : Oui. Il est revenu ?

ANNIE : Oui, il va rester deux ou trois jours chez nous.

JUDY : Vous auriez dû l'amener. Nous avions quelque chose en commun. On ne pouvait pas s'entendre avec Bill. (Les regards d'Eric et Annie se croisent.) Excusez-moi si je suis un peu sur les nerfs. Et même avec un bon thérapeute, j'éprouve encore de la colère. En vérité, je suis encore très en colère.

AYANT PITIE D'ELLE, ANNIE LUI TIENT LA MAIN.

 

SCENE 16 - HALL D'ENTREE : MARY RENTRE A LA MAISON AVEC SIMON ET ROSIE. CES DEUX ENFANTS S'ECLATENT DE RIRE EN TENANT LES FURETS SOUS LEUR VESTE ET S'APPRETENT A MONTER DANS LEUR CHAMBRE.

MARY (à Simon et Rosie) : Vous avez fini, oui ? Vous n'avez pas cessé de vous tortiller pendant tout le trajet.

MATT (croisant Simon et Rosie près de la cage d'escalier) : Pourquoi vous riez comme ça, vous ?

SIMON : Ah ! Pour rien. Où sont les parents ?

MATT : Ils sont allés voir quelqu'un.

SIMON : Eh ben moi, je pense que je vais aller me coucher. Bonne nuit.

ROSIE : Moi aussi. (Rire.)

APRES, CE SERA LE TOUR DE MARY. MATT N'Y CROIT PAS.

MARY : Ouais ? Eh ben, je vais aller faire la même chose.

MATT : Ben, il n'est que 9 heures.

MARY : Je suis fatiguée.

MATT : Ah non ! Pas possible. Qu'est-ce qui se passe ?

MARY : Rien. Je suis simplement fatiguée. Je vais aller me coucher. Voilà.

 

SCENE 17 - CHAMBRE DE MARY ET LUCY : EN REALITE, ELLE VIENT VOIR LUCY POUR LUI DEMANDER DE MENTIR POUR ELLE.

MARY : Lucy, je voudrais que tu me rendes un immense service.

LUCY : Je t'écoute.

MARY : Je vais aller à une soirée d'étudiants.

LUCY : Mais oui, c'est ça. Et moi, je vais à une rave avec Johnny Depp. Maman et papa t'ont autorisée à aller à une soirée d'étudiants ?

MARY : Non, ils ne sont pas rentrés. Je vais sortir en douce et je veux que tu occupes Matt à la cuisine. Et si quelqu'un veut entrer ici, dis que je suis en train de dormir.

LUCY : T'es sûre de vouloir faire ça ?

MARY : Oui. Allez, vas-y. (Lucy se lève et s'apprête à franchir la porte.)

LUCY : Bonne chance.

MARY : Je te devrais beaucoup.

LUCY : Tu n'auras pas passé dix ans pour me remercier.

ELLE FERME LA PORTE. MARY SOUPIRE PROFONDEMENT.

 

SCENE 18 - CUISINE : SE PLIANT AU DEVOIR DE MARY. LUCY S'OCCUPE DE MATT. CELUI-CI SE SERT A BOIRE.

LUCY : La même chose pour moi, barman. (Matt lui donne le verre.) Ca me fait plaisir de passer cette soirée avec toi. C'est vrai, on n'a pas souvent l'occasion de parler.

MATT : Ah ! Et de quoi voudrais-tu qu'on parle ?

LUCY : Eh bien, cette histoire de bouddhisme. C'est beaucoup plus compliqué que je ne le pensais, finalement.

MATT : Alors, ne sois pas bouddhiste.

LUCY : Non ... non ... j'ai ... j'ai ... j'ai vraiment besoin de ton conseil. C'est important, Matt. Sois gentil.

 

SCENE 19 - HALL D'ENTREE : D'UN AUTRE COTE, MARY DEVALE LES ESCALIERS, AINSI QUE SIMON ET ROSIE QUI LA SUIT. ELLE FRANCHIT DISCRETEMENT LA PORTE AU MOMENT OU CES DERNIERS ENTRENT DANS LA CUISINE. LES DEUX FURETS SE SONT SAUVES. HAPPY LES POURSUIT.

 

SCENE 20 - DANS LA RUE : CAMILLE ATTEND MARY PRES DE LA MAISON. CELLE-CI MONTE DANS SA VOITURE.

CAMILLE : Je savais que tu viendrais. (Elle lui donne la robe) Mets ça.

MARY : Qu'est-ce que c'est ?

CAMILLE : La robe que tu as essayée dans la boutique.

MARY : Il y a encore l'antivol dessus.

CAMILLE : Tu ne t'attendais quand même pas à ce que je te l'achète, en plus ? Oh ! Attends.

TOUT EN ESSAYANT D'ARRACHER L'ANTIVOL, CAMILLE A UN PEU DECHIRE SA ROBE.

CAMILLE : Voilà. Maintenant, elle a une fente sur le côté et c'est parfait, parce que tu as des jambes superbes. Allez, passe-la. Avec ça, tu auras l'air très sexy.

MARY N'AIMERAIT PAS METTRE SA ROBE DEVANT LA MAISON. ELLE LE FERA DES QUE LA VOITURE DEMARRE.

 

SCENE 21 - CUISINE : MATT EN A UN PEU ASSEZ D'ENTENDRE LUCY PARLER D'UN MEME SUJET.

LUCY : Tu comprends ? La vraie question, ce n'est pas de savoir si je veux devenir bouddhiste, mais si je suis assez informée pour choisir une religion quelconque à ce moment de ma vie. Je veux dire, je ne suis pas la même personne que j'étais, il y a seulement un an. Et qui peut dire qui je serai, d'ici un an, franchement ? Et pourtant, je pense qu'il est important d'avoir des principes religieux.

MATT SE REVEILLE. ERIC ET ANNIE SONT DE RETOUR A LA MAISON.

MATT : Ah ! Sauvé !

ANNIE : Désolés ! Comment vont les enfants ?

MATT : Oh ! Ils avaient faim. Ils sont venus grignoter ici trois fois.

ANNIE : Tu ne leur as pas donné des sucreries ?

MATT : Bah ! Ils avaient faim.

ANNIE : Ils n'ont pas réveillé Tom avec leurs aller et venues.

LUCY : Oh ! Mais ça ne risquait pas. Tom n'est pas là. Il est sorti. Il est parti se promener.

ANNIE : Mais il est déjà très tard.

ERIC : Il a dit où il allait ?

MATT : Non.

ERIC : Et où est Mary ?

LUCY : Oh ! Elle est revenue du centre commercial. Elle est allée se coucher. Elle était épuisée.

ANNIE : Elle se sent bien, j'espère.

LUCY : Oooh ! Je vais aller vérifier.

ERIC : J'avoue que j'ai une petite faim, moi aussi.

ANNIE : Aaah ! Que veux-tu que je te prépare ?

ERIC (en ouvrant l'armoire) : Je me contenterai d'un bon steak de célibataire.

MATT : Qu'est-ce que c'est ?

ANNIE : Un bol de céréales. (Elle regarde la boîte trouée.) Oh ! Ca alors ! Regarde. On a des souris, et des grosses souris. Oh ! J'espère que nous avons encore des pièges.

MALGRE CA, ERIC EN VERSE DANS UN BOL. MATT A L'AIR DEGOUTE.

MATT : Tu vas manger ça après les souris ?

IL A L'AIR PLUS DEGOUTE LORSQU'ERIC EN MET UNE POIGNEE DANS LA BOUCHE. CELUI-CI LE REGARDE FROIDEMENT.

 

SCENE 22 - CLUB DE BILLARD : TOM EST ALLE PRENDRE UN VERRE. IL PARLE AU BARMAN, QUI EST UNE VIEILLE CONNAISSANCE.

EDDIE : Je vous serre un dernier verre, Tom ?

TOM : Oh non ! Cinq, c'est ma limite. Surtout que c'est moi qui me reconduis à la maison.

EDDIE : Mais étant donné que vous rentrez à pied, je pense que vous pouvez en reprendre un.

TOM : Non, merci. Il est temps que je m'en aille.

EDDIE (en lui serrant la main) : Au fait, ça m'a fait plaisir de vous revoir, Tom.

TOM : Je n'avais pas été d'une bonne compagnie, pourtant.

EDDIE : Mais tenir compagnie, c'est mon travail.

TOM : Combien je vous dois ?

EDDIE : Sept cinquante.

TOM : Très bien. (Il examine le contenu de son portefeuille.) C'est curieux, je pensais avoir un billet de 50 dollars ... Tenez ! Gardez la monnaie.

EDDIE : Merci. Vous êtes sûr que ça va ?

TOM (assez froid) : Je n'ai jamais dit ça.

IL MET SON MANTEAU ET QUITTE LE CLUB.

 

SCENE 23 - MAISON DE FRATERNITE : MARY SE REND A CETTE FETE D'ETUDIANTS ET FAIT LA CONNAISSANCE DE DEUX GARCONS PLUS AGES QU'ELLE. L'UN D'EUX S'APPROCHE DE CAMILLE.

CAMILLE : Salut !

APRES QUE CELUI-CI AIT EMBRASSE CAMILLE, IL FAIT LA CONNAISSANCE DE MARY.

JASON : Salut, je m'appelle Jason.

MARY (en lui donnant la main) : Salut ! Mary ! (Un autre garçon s'approche.)

CAMILLE : Max, je te présente mon amie Mary.

MAX : Enchanté. Tu veux une bière ?

MARY : Non, merci.

CAMILLE : Donne-lui une bière et j'en veux une aussi.

AUSSITOT QUE CES DEUX GARCONS SONT PARTIS CHERCHER DE LA BIERE, MARY EXIGE DES EXPLICATIONS A CAMILLE SUR CETTE FETE D'ETUDIANTS.

MARY : C'est quoi ? Où est la fameuse fête ?

CAMILLE : On est en petits comités. Moi et Jason, toi et Max. Il est mignon, Max, non ?

MARY : Je t'interdis de me laisser seule ici. Tu me le promets ?

CAMILLE : Tu rigoles, là !

MARY : Je ne rigole pas du tout. Non.

CAMILLE : Arrête un peu de faire ta gamine. D'accord ? Joue-la plus relax.

JASON (revenant avec de la bière) : Une bière pour toi ... et une pour toi. Tu viens, ma puce ? Je crois qu'ils préfèrent rester seuls.

MAX (à Mary) : Tu veux retirer ta veste ?

MARY (tout bas) : Oui.

MAX : Et si on allait s'asseoir ?

MARY : D'accord.

 

SCENE 24 - CHAMBRE DE SIMON ET ROSIE : SIMON ET ROSIE EXAMINENT UNE BOITE EN CARTON QUI CONTENAIT LES DEUX FURETS.

SIMON (à sa plus grande surprise) : Ils ont disparu.

ROSIE : Euh ... et aussi nos 5 millions de penny.

SIMON : Mais non, c'est 5000 penny.

ROSIE : C'est pareil. Ils ont disparu quand même.

LORSQU'ANNIE ENTRE DANS LEUR CHAMBRE ET QUE HAPPY FRANCHIT LA PORTE, SIMON ET ROSIE CACHENT LA BOITE SOUS LA COUVERTURE.

ANNIE : Oh ! Mais qu'est-ce que vous faites ? Vous devriez être au lit.

SIMON : On y est.

ANNIE : Tu sais très bien ce que je veux dire. Bon, je vais chercher Happy et puis, je reviendrai vous border.

SIMON : Euh ... tu ne veux pas que j'aille chercher Happy, maman ? Elle a été un peu fofolle toute la soirée. Je me demande ce qu'elle a.

ANNIE : C'est normal. Il y a des souris dans la maison.

SIMON ET ROSIE : Des souris ?

ANNIE : Hm ! Soyez tranquille. Je vais poser des pièges dès demain.

ANNIE S'EN VA ET FERME LA PORTE. SIMON ET ROSIE SONT DESESPERES.

 

SCENE 25 - CHAMBRE DE MARY ET LUCY : ENSUITE, ANNIE ENTRE DANS LA CHAMBRE DE MARY ET LUCY.

ANNIE (à Lucy) : Bonne nuit.

LUCY : Bonne nuit.

ANNIE : Bonne nuit, Mary.

LUCY (en se levant) : Maman, il faut que je te parle. Mais je ne veux pas réveiller Mary. Tu comprends ?

ANNIE : Oui, bien sûr. Qu'y a-t-il, chérie ?

LUCY : J'ai encore quelques doutes à propos de cette histoire de confirmation.

ANNIE : Ah ! Et tu veux que nous en parlions ?

LUCY : En fait, peut-être que je devrais en parler avec papa. Non pas que je n'essaie pas ton opinion, seulement, ça concerne peut-être davantage papa puisque c'est lui qui a tout déclenché.

ANNIE : D'accord, ce n'est pas un problème. (Lucy embrasse Annie. Celle-ci s'en va.) Chuuut !

ANNIE FERME LA PORTE. LUCY A EU BIEN CHAUD.

 

SCENE 26 - BUREAU : PENDANT QU'ERIC MANGE SON BOL DE CEREALES, LES FURETS SE METTENT A COURIR DANS TOUTE LA PIECE. DES QU'IL ENTEND DES CRIS, IL ENLEVE SES LUNETTES. IL A CRU VOIR QUELQUE CHOSE COMME ... DES SOURIS. LUCY ENTRE ET LUI REMET LE LIVRE.

LUCY : Je voulais seulement te rendre ton livre sur le bouddhisme.

ERIC : Ah ! Merci.

LUCY : Et par hasard, tu n'aurais pas quelque chose sur les Quakers ?

ERIC : Ah ! Tu as éliminé toutes les religions originaires d'Orient ?

LUCY : Oui, je ne suis pas très douée pour la méditation.

ERIC : Hem, je vois. En fait, la méditation, c'est un peu comme la prière sauf que ... c'est moins de parole et plus d'écoute.

LUCY : Tu sais bien que je préfère parler.

ERIC : Et alors, dis-moi. Pourquoi tu veux être une Amie ?

LUCY : Pardon ?

ERIC : Quoi que les Quakers s'appellent généralement entre eux "Amis".

LUCY : Peu importe comment ils s'appellent, ils sont pacifiques, non-violents et de plus, ils ont une conscience sociale très développée.

ERIC : Ouais, c'est vrai. Savais-tu aussi que dès qu'a recommencé la Reconstruction de la nation, les Quakers ont rebâti les églises qui avaient été brûlées ?

LUCY : Euh ... non, je l'ignorais. (Elle bâille.)

ERIC (lui donnant le livre) : Tiens.

LUCY : Merci, papa.

ERIC : De rien.

LUCY : Tu es certain que ça ne ... ça ne t'ennuie pas du tout ?

ERIC : Non non, absolument pas.

EN SE RASSEYANT, ERIC FAIT UN FAUX-PAS. EN FRANCHISSANT LA PORTE, LUCY CROISE ANNIE QUI ENTRE A SON TOUR.

LUCY (en se préparant à se coucher) : Euh ... bonne nuit, maman.

ANNIE : Bonne nuit, chérie. (Elle ferme la porte.) Tu sais, si les recherches de Lucy te posent un problème, tu devrais me le dire.

ERIC : Je ne veux pas qu'elle ... qu'elle choisisse mon église parce que c'est mon église.

ANNIE : Si tu le penses vraiment, quelle tolérance de ta part ! Je m'inquiète pour Tom. J'ai l'impression qu'il cache quelque chose.

ERIC : Ouais, il n'a pas caché qu'il ne voulait pas aller chez Judy.

ANNIE : Il aidait beaucoup les gens quand il travaillait avec toi. Il a déjà été confronté à la souffance plusieurs fois. (Eric est préoccupé.) Ca ne va pas ?

ERIC (embarrassé) : Ca ne va pas, en effet. Enfin, qu'est-ce qu'il a, ce garçon ?

ANNIE : Peut-être que le travail le fatigue trop. Peut-être qu'il est déprimé. Qu'est-ce que tu en penses ?

ERIC : Je ne sais que penser. Je vais à sa recherche. (Il se lève.) Tu peux me biper s'il revient avant moi.

ANNIE : Hm ! D'accord.

 

SCENE 27 - MAISON DE FRATERNITE : MARY S'ENNUIE BEAUCOUP A LA FETE. ELLE DEMANDE MEME DE RETOURNER A LA MAISON.

MAX : Tu es sûre que tu ne veux pas de bière ?

MARY : Oui, j'en suis sûre.

MAX : Très bien. (Camille et Jason arrivent.)

MARY : Camille, je peux te parler une seconde ?

CAMILLE : Oui. 

MAX : Hé, mec !

JASON : Ouais.

MAX : Elle semble assez nerveuse. T'es sûre qu'elle a 18 ans ?

JASON : Elle a dit qu'elle avait 18 ans ?

MAX : Camille a dit qu'elle les avait.

JASON : Eh bien, alors, c'est qu'elle les a.

CAMILLE : Alors, tu t'amuses bien ?

MARY : Non, je ne m'amuse pas du tout. Je veux rentrer chez moi.

CAMILLE : Eh bien, moi, je suis navrée mais je ne suis pas prête à partir. Peut-être que ton cavalier peut te ramener.

MARY : Il a bu toute la soirée.

CAMILLE : Il va falloir que tu fasses un choix, alors. Soit tu m'attends, soit il te ramène.

CAMILLE RETOURNE AUPRES DES DEUX GARCONS, LAISSANT MARY TOUTE SEULE.

 

SCENE 28 - CHAMBRE DES PARENTS : ANNIE EST EN TRAIN DE LIRE DANS SA CHAMBRE. TOUT A COUP, ELLE APERCOIT CES DEUX BESTIOLES SURGIR DU TIROIR DE SA TABLE DE NUIT. ELLE EST EFFRAYEE.

ANNIE (en hurlant) : Ah ! Des souris ! J'ai vu des souris ! Ah ! Je les ai vues là, dites ! (Simon arrive en courant.)

SIMON : Maman, ce ne sont pas des souris, mais des furets. Ce sont nos furets. (Matt, Simon, Rosie et Happy arrivent à leur tour.)

ANNIE : Comment ça, nos furets ?

SIMON : Eh bien, nos furets sont très affectueux, ils se reproduisent en captivité.

ANNIE : J'espère qu'ils ne vont pas se reproduire chez les Camdens.

SIMON : Non, pas pour l'instant. Ecoute, c'est un peu long à expliquer.

ANNIE : Oui oui, j'ai tout mon temps, Simon. Et tu n'iras nulle part. Plus jamais.

 

SCENE 29 - CHAMBRE DE MARY ET LUCY : PENDANT CE TEMPS, LUCY RECOIT UN APPEL DE MARY.

LUCY : Non, papa est parti, il y a environ une heure. Et maman a vu une souris. Alors, tout le monde s'est précipité dans sa chambre, comme si on pouvait se précipiter pour voir une souris.

MARY : Appelle Matt tout de suite.

 

SCENE 30 - CHAMBRE DES PARENTS : SIMON LUI EXPLIQUE POURQUOI IL A ACHETE SES FURETS.

SIMON : Et d'ici que j'allais à l'université, les études coûteront 25000 dollars, chaque année. Ou bien approximativement, l'équivalent de 500 furets. Si le prix actuel du furet se maintient et seulement s'il se maintient. Si jamais il augmente, t'entendras un jour à l'hôpital : "Docteur Camden, on appelle le docteur Simon Camden".

LUCY ARRIVE. LA DISCUSSION EST INTERROMPUE.

LUCY : Désolée de t'interrompre, Matt. Mais on te demande au téléphone.

MATT SE LEVE D'URGENCE. LUCY LE RETIENT.

LUCY : Non, je veux dire, c'est ... une fille. Tu veux peut-être parler avec cette fille dans l'autre pièce ? J'ai l'impression que c'est une fille ... très spéciale, hein ?

MATT S'EN VA. LUCY REGARDE CES PETITES BETES QU'ELLE NOMME EGALEMENT DES SOURIS.

LUCY : Hm ! Mais les souris ont subi de sacrées mutations.

SIMON : Ce ne sont pas des souris, mais des furets. Ils n'ont pas muté. Ils sont adorables.

ROSIE : Achète-en un couple et aidez-nous à aller à l'université.

MATT ARRIVE APRES AVOIR TELEPHONE A MARY.

MATT : Maman, une de mes amies était à une fête qui dégénère et ... je vais aller la chercher et la ramener.

ANNIE : Euh ... euh ... Matt !

MATT : Oui.

ANNIE : Tu la dépose et tu reviens. Il est tard.

MATT : D'accord.

MATT FERME LA PORTE. ANNIE REVIENT A LA DISCUSSION.

ANNIE (à Simon) : Quant à toi, on reparlera de tes projets d'études, mais tu vas ramener ces bestioles, là ou tu les as trouvées. Compris ?

SIMON : Ca va poser un problème.

ROSIE EST D'ACCORD AVEC SIMON.

 

SCENE 31 - EGLISE : ERIC REND VISITE A TOM. CELUI-CI EST PARVENU A REVELER SON SECRET.

ERIC : Tom.

TOM : Excusez-moi, j'étais seulement  ...

ERIC : Non non, ne vous excusez pas. C'est moi. Je ne voulais pas vous déranger.

TOM : Ca ne fait rien. Vous m'avez déjà mis en attente.

ERIC : Qu'est-ce qui se passe, Tom ? On a travaillé deux ans ensemble et j'ai l'impression de ne pas vous connaître. Que venez vous faire, en réalité, à Glenoak ? (Pas de réponse.) Il a oublié ça.

TOM : J'envisage de quitter l'église avant qu'on me demande de le faire.

ERIC : Et pourquoi vous demanderez tant de le faire ?

TOM : J'ai effrayé la congrégation et je me suis complètement ridiculisé, dimanche dernier pour un sermon.

ERIC : Pourquoi ?

TOM : J'ai eu une crise. Je souffre d'épilepsie.

ERIC : D'épilepsie ? C'est ça que vous cachiez ?

TOM : Oui. Et dans mon cas, ce n'est pas le genre de crise où on regarde fixement le vide devant soi en faisant des gestes répétitifs un peu bizarres, non. Non, moi, je perds conscience et je m'agite de façon convulsive sur le sol.

ERIC : Le haut mal ? Vous voulez parler de ce genre d'épilepsie ?

TOM : Exactement.

ERIC : Je suis désolé. J'étais loin d'imaginer. Vous êtes suivis par quelqu'un ? Vous êtes sous traitement ?

TOM : Oui, oui, je prends des médicaments et je vois un médecin. Mais tous les deux ans, une crise se produit et c'est arrivé dimanche dernier. Je l'ai senti arriver. Mes mains ont commencé à trembler, j'avais la migraine, ma bouche avait un goût de ... de métal. J'aurais pu faire passer ça en dormant, mais je devais dire mon sermon.

ERIC : Vous n'auriez pas pu en parler à votre pasteur ? Vous pensiez qu'il n'était pas capable de comprendre ?

TOM : Jusqu'à la semaine dernière, personne ne le savait. Maintenant, tout le monde sait. Si vous aviez vu le regard quand je suis revenu à moi, ils étaient terrifiés. Et je ne veux plus jamais revoir ces gens. Je ne veux plus qu'ils me revoient. Je ne veux plus que personne ne me revoie dans un état pareil.

ERIC : Vous êtes sûrement l'homme le plus fort que j'ai jamais vu.

TOM : Pardon ?

ERIC : Je ne sais pas comment vous avez pu dissimuler tout cela pendant si longtemps en essayant en même temps de venir en aide aux autres.

TOM : Non ... non, je n'ai aucune force en moi. Je ... je me sens un peu comme Judy, en ce moment. Je ne veux pas répondre aux questions, m'expliquer, dire ce qui s'est passé. Et comme son mari, je n'ai plus envie de me battre pour ma vie.

ERIC : Je n'ai pas ce sentiment. J'ai l'impression que vous faites face pour la première fois. Je ne pense pas que Dieu vous ait mis en attente. Je pense qu'il vous a conduit ici.

 

SCENE 32 - EN ROUTE : MATT EST VENU CHERCHER MARY. CELLE-CI EST PARVENU A S'ECHAPPER DE LA MAISON DE FRATERNITE. QUAND ELLE MONTE DANS LA VOITURE, MATT EST TRES EN COLERE CONTRE ELLE.

MATT : Je n'arrive pas à te comprendre.

MARY : Je sais que tu as raison. Je n'aurais pas dû faire ça. Mais je ne veux pas qu'on parle de ça, maintenant. D'accord ? Je veux seulement rentrer à la maison.

MATT : Très bien.

AVANT DE DEMARRER, CAMILLE ACCOURT VERS LA VOITURE.

CAMILLE (en frappant la vitre juste à côté de Mary) : Tu t'en vas déjà ? (Matt sort de la voiture.) Qu'est-ce qui se passe ?

MATT : En effet, elle s'en va. Toi aussi, d'ailleurs.

CAMILLE : Oooh ! Merci de jouer avec moi les papas poules mais, j'ai ma voiture et pense qu'on va rentrer seule chez moi.

MATT : Tu prendras ta voiture, demain. Je ne laisserai pas une mineure de 16 ans avec des étudiants.

CAMILLE : Mais détends-toi, monsieur le moraliste. Ce n'est pas la première fois.

MATT : Si à trois, tu n'es pas entrée dans la voiture, c'est moi qui t'y mets. Un ... deux ...

FINALEMENT, CAMILLE, EN SOUPIRANT, FINIT PAR OBTEMPERER.

 

SCENE 33 - CUISINE : ANNIE A DECIDE DE NE PLUS GARDER LES FURETS DANS LA MAISON. ILS SONT ENFERMES DANS UN CARTON.

ANNIE (aux furets) : Surtout, ne vous inquiétez pas. On vous trouvera une maison, une autre maison que la nôtre. D'accord ? (Tom et Eric arrivent.)

TOM (à Annie) : Je suis épuisé. (Etreinte.) Je pense que je vais aller me coucher. Pour de bon, cette fois.

ERIC : Je suppose que t'as mis les souris en cage ?

TOM : Des souris ? Vous avez des souris à la maison ?

ANNIE : Non, nous avons des furets dans la maison.

ERIC : Quoi ?

ANNIE : Simon et Rosie les ont achetés au centre commercial pour 50 dollars.

ERIC : D'où sortaient-ils une pareille somme, ces deux-là ?

ANNIE : Ils ont trouvé un billet de 50 dollars dans l'allée.

TOM : Ah ! C'est sûrement le billet ... Les veinard ! Vous allez les laisser garder, ces animaux ?

ANNIE : Non, ils s'estiment heureux que ce soit eux que je garde, finalement.

TOM : Je peux les avoir ? Les furets, je veux dire ...

ANNIE : Euh ... c'est que ... ils sont protégés ?

TOM : Oui, je sais. C'est pour ça qu'on n'en trouve jamais. Mais je crois que ce serait de merveilleux compagnons pour moi.

ANNIE SE MET A RIRE. TOM S'EN VA AVEC LES FURET ET DEUX LIVRES.

ANNIE : Alors ?

ERIC : Notre ami Tom a eu une histoire incroyable. Il va te la raconter lui-même avant de retourner à Denver, demain.

ANNIE : Euh ... est-ce que tu as dit "notre ami" ?

ERIC : Aaah oui ! Depuis que je sais ce qu'il cachait, je le vois d'un tout autre oeil. (Matt rentre avec Mary.)

ANNIE (en parlant de Mary) : Attendez ! C'est ça, l'amie qui était à la soirée ?

MATT : Mary voudrait vous dire quelque chose.

MARY (honteuse) : Je suis sortie en douce pour aller à une fête d'étudiants avec Camille.

ERIC : Combien de bêtises tu peux avouer en une seule phrase ? Et qui est Camille ?

MARY : Une fille que j'ai rencontrée en retenue.

ERIC : Oooh ! Ca, c'est l'endroit idéal pour bavarder et se faire des amitiés solides et durables.

MARY : Je sais que j'ai eu tort. Je te demande pardon.

MATT : Oh ben ... moi, je vous laisse. Reviens me voir quand ils auront fini. (Matt s'en va.)

ANNIE : Est-ce que tu vas bien ?

MARY : Oui, très bien.

ERIC : Encore heureux. Mais qu'est-ce qui t'a pris ? Je voudrais que tu m'expliques quel est le cheminement d'idée qui t'a amenée à la conclusion que c'était une chose à faire ? J'ai besoin de savoir. C'est par rapport à mes convictions.

MARY : Au départ, j'ai pensé que ce serait un peu comme une aventure.

ANNIE (durement) : Tu en veux de l'aventure ? Tu vas ranger ton placard. Et contrairement à ton père, je me fiche de savoir pourquoi tu pensais que ce serait une bonne chose à faire, parce que moi, je te dis que ça n'en était pas une. Et je peux te dire autre chose aussi, c'est que j'espère que tu as bien profité de l'air libre, parce que tu n'es pas prête de respirer à nouveau. Lycée, église et maison pour les 30 prochains jours. Pas de télé, de téléphone, rien du tout. Et sois une prisonnière modèle, sinon ce sera 30 jours de plus. Est-ce que tu m'as bien comprise ? (Mary répond oui.) Ta soeur a menti pour te protéger ?

MARY : Elle n'a pas vraiment eu le choix.

ANNIE : Elle avait eu le choix, comme toi, d'ailleurs. Et vous avez fait le mauvais choix.

ERIC : Bon, ben ... on reparlera de tout ça, demain matin.

MARY : D'accord.

ANNIE : On est heureux que tu sois revenue sans qu'il ne te soit rien arrivé. Tu sais qu'on t'aime.

MARY : Oui.

MARY S'EN VA DANS LA CHAMBRE OU ATTEND MATT.

ANNIE : A mon avis, Lucy doit avoir la même punition que Mary pendant ces quatre semaines. Si on n'arrive pas à empêcher ces deux petites de conspirer contre nous, on n'y arrivera jamais au cours des prochaines années.

ERIC : Je suis d'accord, mais ne sois pas trop sévère avec Lucy, car j'ai un plan qui devrait l'amener à se présenter au cours de confirmation à la première heure, dimanche prochain.

ANNIE : Je croyais que tu voulais lui laisser du temps pour réfléchir.

ERIC : Elle le fera autant qu'elle le voudra, mais elle le fera au premier rang du cours de confirmation.

ANNIE : Je suis un peu étonnée de t'entendre dire ça, monsieur le tolérant.

ERIC : Mais je suis aussi étonné moi-même, mais que veux-tu ? J'ai une journée difficile.

ANNIE : Ouais.

 

SCENE 34 - CHAMBRE DE MATT : MATT PARLE A MARY.

MATT : Les garçons ne pensent pas comme les filles. Alors, quand il s'agit de ce genre de chose, tu dois me faire confiance.

MARY : Je sais. (Elle enlève sa veste.)

MATT : Où est-ce que tu as eu cette robe ?

MARY : Camille l'a volée pour que je puisse la mettre.

MATT : Quoi ?

MARY : Je ne savais pas qu'elle l'avait volée. Elle me l'a donnée dans la voiture quand elle est passé me prendre.

MATT : Et tu l'as mise et tu es allée à une fête d'étudiants ?

MARY : Oui.

MATT : Certains choix peuvent changer une vie, heureusement, ça n'a pas été le cas de celui-ci.

MARY : Oh ! Je sais. C'était stupide de ma part. Je regrette tout ce que j'ai fait.

MATT : Bon, c'est fini. Tout va bien. Mais je te préviens, dorénavant, je te surveillerai comme le lait sur le feu.

 

SCENE 35 - COULOIR : PENDANT LES ETREINTES, ERIC SE MET DEVANT LA PORTE. ANNIE ARRIVE EN SE RACLANT LA GORGE.

ERIC : Je ne faisais que ...

ANNIE : Ecouter la porte, je vois. Tu sais que ce n'est pas beau, ça ?

ERIC : Je te rejoins tout de suite. Je vais dire bonne nuit à Lucy.

ANNIE : Oooh ! Elle doit sûrement déjà dormir.

ERIC : Je parie que non.

 

SCENE 36 - CHAMBRE DE MARY ET LUCY : ERIC FRAPPE A LA PORTE DE LA CHAMBRE DE MARY ET LUCY ET ENTRE.

ERIC : Bonne nuit, Lucy.

LUCY : Bonne nuit, papa.

ERIC : Bonne nuit, Mary.

LUCY : Bonne nuit. (Mary arrive.)

MARY : Bonne nuit, papa.

ERIC : Bonne nuit, Mary.

ALORS QU'IL S'APPRETE A FERMER LA PORTE, LUCY A QUELQUE CHOSE A LUI DIRE.

LUCY : Oh ! Papa.

ERIC : Oui, mon trésor ?

LUCY : J'irai au cours de confirmation, dimanche prochain.

ERIC : Très bien, je me ferai un plaisir de t'y recevoir. (Il ferme la porte.)

 

LE LENDEMAIN ...

 

SCENE 1 - EGLISE : TOM PRONONCE SON DISCOURS.

TOM : Nous sommes constamment placés devant l'obligation de faire des choix, certains plus faciles que d'autres. Dois-je aller à cette soirée même si mes parents ne veulent pas que j'y aille ? Dois-je protéger ma soeur ou mon frère alors que je sais ce qu'ils font peut leur faire courir un danger ? Dois-je dépenser cet argent que j'ai trouvé ? Et puis, il y a les choix plus difficiles entraînant des conséquences plus graves. Dans quelle mesure dois-je laisser mes enfants prendre seuls leurs décisions ? Dois-je faire face à mes problèmes ou bien les ignorer ? Dois-je rester tourné vers le passé ou entrer dans l'avenir ? Comment savoir quelle décision il faut prendre ? Un ami m'a donné ce conseil. Demandez-vous à qui profitera ce choix. Si ce choix profite à vous, profitera-t-il à quelqu'un d'autre ? Profitera-t-il à la vie même ? Si ce n'est pas le cas, c'est peut-être le mauvais choix. Vous permettez que je vous cite, Révérend ?

ERIC : Non. Il ne reste plus que trois minutes avant de partir pour l'aéroport.

TOM : C'est vrai. (à Judy) Merci pour l'essayage de la robe et de la répétition.

JUDY : Non, merci à vous.

ERIC : On peut vous déposer ?

JUDY : Non. Je vais rester un peu, Révérend. Ca fait du bien de pouvoir être ici.

SIMON : Papa, comme on est venus à l'église, aujourd'hui, on doit quand même revenir demain ?

ERIC : Et bien, à vrai dire, j'avais envie de vous proposer de venir à l'église, tous les samedis. Vous serez tous d'accord, bien sûr ?

LES ENFANTS CAMDEN : Non !

ANNIE NE PEUT S'EMPECHER DE RIRE. TOUT LE MONDE QUITTE L'EGLISE. LES DEUX FURETS, MALGRE LEUR PRISON, PARVIENNENT A S'ECHAPPER.

FIN DE L'EPISODE

Fait par Engelsnad

Kikavu ?

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Les 15, 16 et 17 mars prochains aura lieu la convention années 90 à Hartford, dans le...

Mackenzie Rosman est maman

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C'est sur son compte Instagram que l'actrice Mackenzie Rosman a annoncé la bonne...

Le quartier fait peau neuve !!!

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Le quartier fait peau neuve avec un tout nouveau design signé Profilage après plus deux ans avec...

Calendrier du mois

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Le quartier vous propose de passer ce mois de Mars 2022 avec Lucy Camden et Sandy Jameson. >> Le...

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Locksley, 25.03.2024 à 20:10

Pas beaucoup de promo... Et si vous en profitiez pour commenter les news ou pour faire vivre les topics ? Bonne soirée sur la citadelle !

choup37, 26.03.2024 à 10:09

La bande-annonce de la nouvelle saison de Doctor Who est sortie! Nouvelle saison, nouveau docteur, nouvelle compagne, venez les découvrir

Sas1608, Avant-hier à 18:25

Pour les 20 ans de la série, le quartier de Desperate Housewives change de design ! Venez voir ça !

mnoandco, Hier à 19:49

Nouveau design sur Discovery of Witches, n'hésitez pas un faire un p'tit détour même sans connaître la série.

Sas1608, Aujourd'hui à 07:38

Nouveau design saison 20 sur le quartier de Grey's Anatomy. Venez donner vos avis . Bonne journée !

Viens chatter !