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#410 : La peinture murale

Dans le but d'avoir des points en plus, Simon est volontaire pour peindre une fresque murale avec quelques garçons de l'école. Les autres volontaires n'aiment pas Simon parce qu'ils inhalent des vapeurs de peinture et qu'ils ont peur qu'il les dénonce. Quand un des garçons se retrouve à l'hôpital,Simon est accusé de fournir la peinture. Après avoir parlé au garçon, celui-ci décide de tout confesser à ses parents. Mary se met à apprécier ses travaux d'interêt généraux quand elle rencontre le garçon de ses rêves : Robbie Palmer. Eric et Annie hésitent à la laisser poursuivre sa relation à cause de la punition, mais ils permettent à Robbie de lui téléphoner. Matt est en colère quand il apprend queShana va aller à New York et que son père lui a fait une lettre de recommandation sans qu'il le sache.Ruthie gagne le premier prix à l'école avec son projet artistique : une sculpture des nez des Camden

 

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Popularité


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Titre VO
Who Nose

Titre VF
La peinture murale

Première diffusion
29.11.1999

Vidéos

Mary & Robbie - La rencontre (VO)

Mary & Robbie - La rencontre (VO)

  

Photos promo

Mary Camden (Jessica Biel) & Robbie Palmer (Adam LaVorgna)

Mary Camden (Jessica Biel) & Robbie Palmer (Adam LaVorgna)

Mary Camden & Robbie Palmer

Mary Camden & Robbie Palmer

Eric Camden (Stephen Collins) & Simon Camden (David Gallagher)

Eric Camden (Stephen Collins) & Simon Camden (David Gallagher)

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Écrit par
Réalisé par

Avec : Adam LaVorgna (Robbie Palmer) 

Guests :

  • Fred Meyers ..... Chad 
  • Greg Daniel ..... Carl Doker 
  • Christopher Marquette ..... Pete Lawrence 
  • Marianne Muellerleile ..... Mme Jasper 
  • Esther Scott ..... Mme Mason

SCENE 1 - CUISINE : ANNIE NOURRIT LES JUMEAUX.

ANNIE (à David) : Oui, c'est très bien. Tch-tch-tch-tch ! Allez.

MATT ARRIVE POUR MANGER.

ANNIE (à Sam) : Allez ! A ton tour ! Aaah ! Allez ! 

MAINTENANT, ELLE SE TOURNE VERS MATT. 

MATT : Ah ! Bonjour. 

ANNIE : Tu es pressé ? 

MATT : Je suis en pause. 

ANNIE : Tu travailles à la caféteria de l'hôpital. Alors, pourquoi tu ne manges pas à la caféteria de l'hôpital ? 

MATT : Parce que je travaille à la caféteria de l'hôpital. Et rien ne vaut la cuisine fait maison. 

ANNIE : Tu t'en sors bien. 

 

ERIC ARRIVE ET OBSERVE TOUS CES GESTES. 

ERIC : Oooh ! Glouglouglou ! Tu reprends des forces ? 

MATT : Hum ! Bon. Faut que j'y retourne. 

IL S'EN VA EN CLAQUANT LA PORTE.

ERIC : Il va me manquer, lui.

ANNIE : Ah ! Tu crois ?

ERIC : Ouais, quand il sera définitivement parti de la maison. 

ANNIE : En fin de compte, John et lui ne se débrouillent pas si mal. 

ERIC : Comme tu dis. Ils se débrouillent et ils ont une tannière. Ils reçoivent des filles.

ANNIE : (Air embarrassé.)

ERIC : Quoi ? 

ANNIE : Ce n'est pas pour recevoir des filles.

ERIC : Oh ! Tu ...

ANNIE : Non non non, ce n'est pas ça. Ils ... Ils étudient ... Ils euh ...

ERIC : Oui ? 

ANNIE : Ben, entre leurs cours et leur travail, ils n'ont pas le temps de faire la fête avec les filles. Et même si Matt avait le temps, il vient voir Shana.

ERIC : Il doit bien trouver le temps pour faire les choses importantes, hein. 

ANNIE : Tu as le sentiment que Shana et Matt se voient un peu trop ? 

ERIC : Euh ... Oh ... bon ...

ANNIE : Tu dois bien avoir un avis. Tu as toujours un avis sur tout. 

ERIC : Les muffins sont délicieux. 

ANNIE : Tu sais quelque chose. 

ROSIE ARRIVE AVEC SON MODELAGE.

ANNIE (se tournant vers Rosie) : Ah ! 

ROSIE : C'est mon projet artistique. 

ANNIE : Je dirais plutôt que c'est ce que tu as fait pendant que tu réfléchissais à ce que tu allais faire comme projet artistique.

ERIC : Qu'est-ce que c'est ? 

ROSIE : C'est une sculpture de mon nez. 

ERIC : Hum ! C'est ressemblant. 

ANNIE : C'est une empreinte. Je croyais que tu devais demander de l'aide à Simon, hier soir. 

ROSIE : Simon, l'artiste bien connu pour ses oeuvres, était trop occupé à travailler sur ses stupides devoirs. 

SIMON (en arrivant, vexé) : Ce n'est pas un devoir stupide, mais c'est un chef d'oeuvre. 

ANNIE : Hu-hum ...

LUCY (en arrivant) : Allez ! On se dépêche, là. 

ERIC LUI PASSE LES CLES. 

LUCY : Chouette ! C'est moi qui conduis. 

ANNIE : Et où est Mary ? 

LUCY : Oh ! Elle est au téléphone. 

SAM ET DAVID : (Gazouillements.)

ANNIE (après que les enfants soient partis) : D'accord. 

 

SCENE 2 - CHAMBRE DE MARY ET LUCY : MARY TELEPHONE.

MARY (au téléphone) : Moi aussi, mauvaises fréquentations, les filles de l'équipe de basket-ball. (...) Hum ... Non, ce n'est pas une plaisanterie. 

ON FRAPPE A LA PORTE.

MARY : Euh ... Ecoute, il faut que j'y aille. Alors, à cet après-midi. (...) Bye.

ELLE RACCROCHE ET OUVRE LA PORTE. 

ERIC : Ils t'attendent dans la voiture. 

ANNIE : Je vais faire des courses en ville, cet après-midi. 

ERIC : Et moi, je vais en avoir besoin après vos cours. Alors, ramène-la à la maison. Je te conduirai moi-même au chantier de travaux d'intérêt général. Coup de fil important ? 

MARY : Quoi ? 

ANNIE : Qui était-ce au téléphone ? 

MARY : Un ami. 

ERIC : Il sait que tu es en liberté surveillée ? 

MARY : Oui. Il est au courant. Je peux y aller, maintenant ? Je vais retarder tout le monde. 

ERIC : Oui. Vas-y. 

MAIS ERIC ET ANNIE DOUTENT SUR L'HONNÊTETE DE MARY.

ANNIE : Tu crois qu'elle dit la vérité ? 

ERIC : Tu veux dire, euh ... la vérité, rien que la vérité ? 

ANNIE (pour dire non) : Hu-hum.

ERIC : Non.

 

GENERIQUE

 

SCENE 3 - PRES DU COLLEGE : SIMON PASSE DEVANT LE COLLEGE ET SALUE TOUT LE MONDE. ON ENTEND DES ETUDIANTS SE PARLER ENTRE EUX.

UN GARCON : Salut, Simon.

UN AUTRE GARCON : Salut. 

PUIS, IL RENCONTRE UN DE SES PROFESSEURS, Mme JASPER. CELLE-CI EST OCCUPE DE PARLER AVEC UN AUTRE ELEVE.

Mme JASPER : Oui, bien sûr, mon petit. Il te le fait savoir. Ne t'inquiète pas. 

SIMON : Bonjour, Mme Jasper. Quelle belle journée, hein.

Mme JASPER : T'as l'air de bonne humeur, aujourd'hui. 

SIMON : Je me sens revivre depuis que j'ai accompli mon devoir. Madame, je suis fier de vous présenter ma dissertation.

Mme JASPER : Oooh !

SIMON : Je sais que même si j'ai un 20 à ce devoir, ma moyenne plafonnera à 17,8. Par conséquent, je pensais que vous pourriez me donner quelques points pour l'avoir rendu à vous.

Mme JASPER : Ah ! Je suis désolé, Simon. Je ne donne pas de points pour cela. Par contre, j'en rajoute à ceux qui acceptent de s'investir dans les activités extrascolaires. 

SIMON : C'est-à-dire ? 

Mme JASPER : Tu pourrais aider tes camarades du club d'art pictural sur leur projet. 

SIMON : Le club d'art pictural ? 

Mme JASPER : Ils peignent le fresque sur les vacances. Ca devrait te plaire.

SIMON : Me plaire ? Ca, c'est sûr.

Mme JASPER : C'est un groupe de très gentils garçons. Ils sacrifient leur temps libre pour mener à bien leurs projets. Tu pourrais peut-être les aider. Et qui sait, tu gagneras peut-être des points supplémentaires pour remonter ta moyenne. 

SIMON : D'accord, ça marche. 

 

SCENE 4 - ECOLE PRIMAIRE : ROSIE MONTRE SON PROJET A Mme MASON, PROFESSEUR D'ART PLASTIQUE. 

Mme MASON : C'est ... joli. Qu'est-ce que c'est ?

ROSIE : C'était un nez, mais j'ai marché dessus. 

Mme MASON : Un nez ? Oh ! Voilà qui est intéressant. 

ROSIE : J'ai mis de la pâte à modeler sur mon nez et voilà ! Pour vous dire la vérité, je ne savais pas quoi faire pour m'en débarrasser. 

Mme MASON : Eh bien, une échéance est peut-être source de motivation à la création, mais essaie de voir encore si la muse t'inspire davantage. 

ROSIE : Si c'est la même muse qui devait m'inspirer pour le cours de musique, je ne risque pas d'aller bien loin. 

Mme MASON : (Sourire.) 

 

SCENE 5 - VESTIAIRE DU LYCEE : MARY VEUT PARLER A LUCY.

MARY : Il faut absolument que je te parle de quelque chose.

LUCY : Je ne veux pas le savoir. Ca me fait trop peur. 

MARY : J'ai besoin de me confier à quelqu'un, Lucy. Je t'en prie. On dit toujours tout. 

LUCY : Non.

MARY : S'il te plaît. 

LUCY : Très bien. Je t'écoute, mais seulement si ce quelque chose n'est pas important. Parce que si ce quelque chose et important, laisse tomber. 

MARY : D'accord. Laisse tomber. 

LUCY EST FRANCHEMENT INTRIGUE PAR LE COMPORTEMENT DE SA SOEUR. 

 

SCENE 6 - CAMPUS DE L'UNIVERSITE : MATT REJOINT SHANA SUR LE CAMPUS ET LUI DONNE UN SANDWICH.

SHANA : Oh ! Il ne fallait pas.

MATT : Mais ce n'est pas grand-chose. Je l'ai eu à l'hôpital. 

SHANA TROUVE QUE SON SANDWICH A UNE TERRIBLE ODEUR.

SHANA (dégoûtée) : Vraiment, il ne fallait pas. Beuh ! Mais qu'est-ce que c'est que ça ? De la viande ? 

MATT : Oui. En tout cas, c'en était. 

SHANA : C'est trop gentil à toi de m'avoir apporté un déjeuner. 

MATT : C'est le moins que je puisse faire. Je te dois tout. Tu as complètement changé ma vie. Et j'en suis bouleversé. 

ILS S'EMBRASSENT. SHANA EST EMUE.

MATT : Qu'est-ce qu'il y a ? Ca ne va pas ? 

SHANA : (Non de la tête.)

ILS S'EMBRASSENT A NOUVEAU.

 

SCENE 7 - HALL DU COLLEGE : SIMON REJOINT SES GARCONS POUR CETTE ACTIVITE EXTRASCOLAIRE. MALHEUREUSEMENT, ILS NE SONT PAS TRES ACCUEILLANTS.

SIMON (aux garçons) : Salut, les gars. Je m'appelle Simon Camden. (Plusieurs le regardent de travers) Mme Jasper m'a demandé de vous aider à finir la fresque. 

CHAD : Ah ! T'es venu pour nous aider ? Ha ha ! 

STEVEN : Ouais, c'est ça. 

MITCH : Il peut nous être très utile. Tiens, va laver les pinceaux et les seaux à peinture. Allez ! 

D'AUTRES GARCONS : (Rires.)

SIMON (mécontent) : Génial ! Tu parles d'un plaisir. 

STEVEN : Hé ! Le plaisir, c'est pour plus tard, mec. 

STEVEN : Hé ! 

SIMON : Comment ça ? 

STEVEN : Euh ... Laisse tomber. 

SIMON S'EN VA. 

MITCH : Je suis prêt à parier qu'ils l'ont envoyé en espion pour faire capoter l'opération. 

CHAD : C'est clair. 

 

SCENE 8 - BUREAU / BUREAU D'UNE UNIVERSITE DE NEW YORK : ERIC OBTIENT UN ARRANGEMENT POUR FAIRE ADMETTRE SHANA A L'UNIVERSITE DE NEW YORK. 

Mr. DOKER : Révérend Camden, je suis ravi de vous avoir enfin. Carl Doker à l'appareil. Je suis le responsable des admissions de l'université à New York. Vous avez eu un entretien la semaine dernière avec un de mes collègues à propos de Shana Sullivan. 

ERIC : Oui, en effet, oui. 

Mr. DOKER : Les appréciations de ses professeurs de l'université de Crawford sont remarquables. Elle fait partie des dix pourcents de meilleurs réussites au test. Mais avant de prendre une décision, nous souhaiterions entendre vos arguments. Que diriez-vous sur Shana pour nous convaincre d'investir sur son avenir. 

ERIC : Tout ce que je sais sur Shana est susceptible de vous convaincre d'investir sur elle.

Mr. DOKER : Vraiment ? 

ERIC : Oui. Shana est une jeune fille déterminée. Là où elle est arrivée, elle ne doit qu'à elle. Elle a de l'ambition, elle est travailleuse, cultivée. Elle a accumulé deux jobs pendant ses années de lycée pour payer son université. D'ailleurs, elle travaille toujours malgré ses études à plein temps. Par ailleurs, elle trouve encore le temps de venir en aide aux autres, de ... C'est une jeune fille plaisante, très intelligente et ... Enfin, qu'est-ce que je pourrais dire d'autres ? Si vous lui octroyez cette bourse, vous ne serez sûrement pas déçu. 

Mr. DOKER : Hm ! C'est une recommandation émérite. 

ERIC : Euh ... Elle en vaut vraiment la peine. 

Mr. DOKER : Vous êtes bien placé pour juger les qualités des gens. Merci, Révérend. 

ERIC : Euh ... Avant que vous ne raccrochiez, cette bourse prendra effet à la rentrée prochaine ? 

Mr. DOKER : Non. Nous lui proposons une bourse dès janvier prochain après les formalités de transfert, bien sûr. 

ERIC : Aaah ! C'est formidable. Vous ne regretterez pas votre choix. 

Mr. DOKER : Au revoir, Révérend. 

ERIC : Au revoir. 

 

SCENE 9 - CHAMBRE DE SIMON : ROSIE ENTRE DANS LA CHAMBRE DE SIMON POUR OBTENIR L'EMPREINTE DE SON NEZ.

ROSIE (en lisant la couverture du livre que Simon est en train de lire) : "Comment se faire des amis et avoir de l'influence ?"

ELLE S'INSTALLE SUR LE LIT.

SIMON (en regardant la pâte à modeler) : Qu'est-ce que tu viens faire avec ça ? 

ROSIE : Il faut que je l'écrase sur ton nez. On n'a rien sans mal. 

SIMON : C'est l'artiste qui est censé souffrir. D'accord ? 

ROSIE : Tu sais, je ne suis pas encore une grande artiste. Sois gentil, c'est simple. Je vais te l'écraser sur le nez. Comme ça, j'obtiendrai son empreinte. 

SIMON : Mais j'aime bien mon nez. 

ROSIE : T'as promis à maman de m'aider.

SIMON : Tu ne veux pas qu'on cherche une autre idée de projet ?

ROSIE : J'ai un milliard d'idée, mais pour l'instant, c'est ça que j'ai envie de faire. Allez, allonge-toi et reste tranquille. 

SIMON : D'accord, mais ne l'écrase pas trop.

ROSIE : Ne t'inquiète pas, laisse faire l'artiste. 

ELLE APPLIQUA LA PÂTE A MODELER SUR SON NEZ. 

 

SCENE 10 - VOITURE D'ERIC / PARC : ERIC CONDUIT MARY SUR LE CHANTIER DE TRAVAUX D'INTERÊT GENERAL. ARRIVE LA, MARY SORT DE LA VOITURE.

ERIC : Au revoir.

PUIS, MARY JOINT LE GROUPE.

RESPONSABLE DU CHANTIER : Bon, tout le monde. Vous savez ce que vous avez à faire. On va nettoyer le parc et le bas-côtés de la chaussée. Ce n'est pas reluisant, mais il fallait y penser avant. Allez ! Au travail. 

MAIS PERSONNE NE BOUGE.

RESPONSABLE DU CHANTIER : Ca ne va pas se faire tout seul. Allez ! 

LE GROUPE SE MET AU TRAVAIL. MARY RENCONTRE UN HOMME.

MARY : Salut ! 

ROBBIE : Salut ! Ca va ? 

MAIS IL Y A UN RAPPROCHEMENT ENTRE EUX. MÊME LEURS SENTIMENTS SONT RECIPROQUES. C'EST CE QUE REMARQUE ERIC EN LES OBSERVANT. ENSUITE, IL REDEMARRE SA VOITURE. 

 

SCENE 11 - CHAMBRE DE MARY ET LUCY : MARY PARLE DE ROBBIE PALMER A LUCY.

LUCY : T'as rencontré un garçon sur le chantier des travaux d'intérêt général ?

MARY : (Oui de la tête.)

LUCY : C'est le garçon avec qui tu discutais au téléphone ? 

MARY : Oui, je savais que tu voudrais savoir.

LUCY : Mais non. Non, je ne veux rien savoir du tout. Je ne veux rien savoir. 

MARY : Il est craquant et il s'appelle Robbie. 

LUCY : Ben, super ! Maintenant, je connais son prénom.

MARY : Robbie Palmer. 

LUCY : Il n'y a pas de Robbie Palmer dans notre lycée, hein. 

MARY : Il va dans un autre lycée. 

LUCY : Ah ! Non ! Non non non non non. Non, je ne veux plus rien savoir. 

MARY : Robbie Palmer, Robbie Palmer, Robbie Palmer. Oh ! C'est merveilleux. J'adore son nom. On est condamnés à la même peine, ce qui nous permet de nous voir en permanence.

LUCY : C'est maman et papa qui vont apprécier. 

MARY : Maman et papa n'ont pas à le savoir. 

LUCY : Voilà comment on se retrouve complice à son corps défendant. 

MARY : Et enfin, pourquoi est-ce qu'à chaque fois que je fais quelque chose, tu stresses ?

LUCY : Dixit une fille reprise de justice. Peut-être que si tu arrêtais de faire ce genre de chose, j'aurais aucune raison de stresser. Tu vois ce que je veux dire ? 

MARY : Tu ne t'inquiètes pour rien. C'est une histoire de garçon, d'un merveilleux garçon. Ca n'a rien à voir avec ce que j'ai fait. Ce sont deux choses complètement différentes. Ne crois pas que je sois en train de préméditer un crime. 

LUCY : Non. Tu es censé expier un crime. 

MARY : Et alors, qui a dit que la punition devait être quelque chose de pénible ?

LUCY : Eh bien, eux.

MARY : Qui eux ? 

LUCY : Ben, les parents, par exemple. 

MARY : Et c'est pour ça qu'on ne leur dira rien. 

LUCY : Hmm ... 

 

SCENE 12 - CUISINE : MATT EST RENTRE A LA MAISON. IL PARAIT NERVEUX. ERIC ARRIVE ET REGARDE MATT EN TRAIN DE GRIGNOTER.

ERIC : A mon avis, l'oiseau ne quittera jamais le nid si tu lui donnes toujours la becquée.

ANNIE (en se retournant) : (Rire.)

MATT S'APPROCHE D'ERIC, CAR IL EST INTRIGUE DU COMPORTEMENT DE SHANA LORSQU'ELLE L'A EMBRASSE. 

ERIC : Quoi ? 

MATT : Est-ce que maman t'embrasse bizarrement quand vous avez un problème ? 

ERIC : Pourquoi ? Elle vient de t'embrasser, là ?

ANNIE (en se retournant) : (Rire.)

MATT : Non, mais je trouve que Shana m'embrasse bizarrement. 

ERIC : Euh ... Tu veux dire euh ...  mal ? 

MATT : Non non non, elle ne m'embrasse pas mal. Au contraire, elle m'embrasse mieux que jamais. Mais, j'ai l'impression qu'elle a quelque chose à se reprocher comme si elle allait me dire au revoir. 

ANNIE SE RETOURNE.

ERIC : Oh ben, vous êtes encore jeune et euh ... vous avez la vie devant vous et même si vous vous aimez énormément, il peut ... il peut se passer beaucoup de chose. 

MATT : Mais quelle chose ? Qu'est-ce que tu veux dire par là ?

ERIC : Ben, euh ... Je dis la même chose à tous les jeune gens de ton âge. 

MATT (énervé) : Je suis ton fils. Je suis en droit d'espérer mieux que ça. 

IL SORT DE LA MAISON, TRES FÂCHE.

ANNIE : Tu peux me dire ce qui s'est passé ? 

ERIC : Euh ... Je ...

ANNIE : Hm ? 

ERIC : Euh ... 

 

LE LENDEMAIN ...

 

SCENE 1 - COULOIR : ERIC VEUT PARLER A MARY A PROPOS DE ROBBIE. 

ERIC : Mary ! (Celle-ci se retourne) T'as rien de particulier à me dire ? 

MARY : Je ne vois pas. 

ERIC : Parce que quand quelqu'un cache une information sciemment, ben, sur le plan juridique, ça s'appelle un mensonge par omission.  

MARY : Ce serait moi, ce quelqu'un ? 

ERIC : On s'était bien mis d'accord pour que tu purges cette peine sans voir personne.

MARY : Je ne vois personne, mais pour ne pas être accusée de mentir par omission, il y a en effet un garçon dans le groupe de travaux d'intérêt général à qui j'ai adressé la parole.

ERIC : Ah ?

MARY : C'est juste un collègue. Le fait de purger notre peine ensemble peut difficilement être considéré comme une escapade romantique. 

ERIC : Ouais.

MARY : Euh ... Et puis, pourquoi est-ce qu'une punition devrait obligatoirement être désagréable ?

ERIC : Euh ... euh ... Parce que c'est une punition. Hein ? Dis-moi, il doit avoir un nom, ce jeune homme ? 

MARY : Oui, un nom charmant. Il s'appelle Robbie Palmer. Bon, ben maintenant, j'y vais ou je vais être en retard. 

ELLE EMBRASSE ERIC ET S'EN VA.

ERIC (murmurant) : Robbie Palmer, Robbie Palmer.

 

SCENE 2 - ECOLE PRIMAIRE : ROSIE MONTRE LE NEZ SCULPE DE SIMON A Mme MASON.

ROSIE : Je l'ai appelé "le nez de mon aîné". 

Mme MASON : Oh ! Tu sais, chérie ? Le nez et l'aîné, ça ne s'orthographie pas pareil.

ROSIE : Vous savez, madame, je dis ça parce que Simon est mon aîné et quand on est l'aîné, on a tendance à mettre son nez dans les affaires des autres. 

Mme MASON (en riant) : Ho ho ho ho ho ! C'est adorable. Rosie, c'est peut-être la première pièce d'un chef-d'oeuvre, mais tu as encore du travail. 

ROSIE : Génial ! J'adore la vie d'artiste. 

Mme MASON : (Rires et sourire.)

 

SCENE 3 - LYCEE : MARY REGLE SES COMPTES AVEC LUCY. EN EFFET, ELLE CROIT QU'ELLE A TOUT DIT AUX PARENTS A PROPOS DE ROBBIE. 

MARY : Tu n'as pas remarqué mon silence éloquente dans la voiture ? 

LUCY : Non.

MARY : C'est dommage. 

LUCY : Tant pis. 

MARY : Tu ne veux pas savoir pourquoi ? 

LUCY : Non. 

MARY : Pourquoi t'as parlé, Judas ? 

LUCY : Je croyais que tu étais une adepte du silence éloquent.

MARY : Tu as dit aux parents pour Robbie Palmer. Tu m'as trahie.

LUCY : Tu sais, t'as beau être sortie de prison, il y a à peine deux semaines. Sache que je ne t'ai jamais dénoncée. Tu es responsable de tes choix de vie. 

MARY : Alors, c'est que papa nous a vus. 

LUCY : Vous a vus ? Mais qu'est-ce que vous faisiez ? 

MARY : On ne faisait rien. On purgeait notre peine. Ca ne va pas plus loin que ça. 

LUCY : N'empêche que t'es tombée amoureuse. 

MARY : C'est peut-être tout ce que Dieu a trouvé pour que je retrouve mon amour-propre. Les voies du Seigneurs sont impénétrables. 

LUCY : Je crois effectivement que c'est grâce à Dieu si t'es sortie de cette prison. Mais par contre, je ne crois pas que c'est l'intérêt de savoir que t'as rencontré l'homme idéal en t'occupant des ordures. 

MARY : Tu pourrais essayer d'en parler aux parents. Tu leur dis un truc du genre "C'est génial que Mary ait enfin rencontré un garçon formidable." 

LUCY : Ah ! Pitié ! Ne me demande pas de passer d'un camp à un autre. Je suis ou ta soeur ou leur fille. Je ne peux pas être ta soeur et leur fille à la fois, même si c'est le plus formidable des garçons. 

MARY : D'accord. Alors, sois ma soeur, soeurette. 

ELLES SE SEPARENT. C'EST LE MOMENT D'ALLER AU COURS.

 

SCENE 4 - CAMPUS DE L'UNIVERSITE : SHANA SE RENSEIGNE SUR L'UNIVERSITE DE NEW YORK. TOUT A COUP, MATT ARRIVE ET LUI FAIT UNE PETITE FRAYEUR. 

MATT : Wouah !

ENSUITE, IL L'EMBRASSE ET S'APPROCHE D'ELLE.

SHANA : Qu'est-ce qu'il y a dans le sac ? 

MATT (en lui donnant un sandwich) : Cette fois, ça ne vient pas de l'hôpital. Je l'ai fait moi-même. 

MAIS ENSUITE, SHANA NE FAIT PLUS ATTENTION A MATT. ELLE EST TROP TRISTE DANS L'IDEE DE TRAVAILLER LOIN DE L'UNIVERSITE DE CRAWFORD.

MATT : T'as aucune raison de faire cette tête-là. Ce n'est pas moi qui ai tué la dinde. (...) Mais qu'est-ce qui ne va pas ? 

SHANA (en pleurant) : Je ne veux pas que tu t'inquiètes pour moi comme ça, tous les jours. T'as suffisamment de soucis sans qu'en plus tu t'occupes de moi. 

MATT : On prend soin l'un de l'autre. C'est justement ça, l'amour. 

SHANA : Je sais, mais ... tu ferais mieux de te concentrer sur tes études, ton travail. Tu as droit à un peu de bonheur. 

MATT : Toi, tu essaies de me dire quelque chose. 

SHANA : Non. Je veux juste un câlin. 

ILS SE SERRENT TRES FORT. 

 

SCENE 5 - COLLEGE : SIMON ET PETE SE RETROUVENT SEULS TOUS LES DEUX POUR PEINDRE LA FRESQUE.

PETE : Bonsoir, Mr. Michaels.

Mr. MICHAEL : Bonsoir. 

PETE SORT DE SON SAC DE LA PEINTURE EN BOMBE.

SIMON : Où t'as trouvé ça ? 

PETE : Chez moi. Chacun apporte son matériel. La peinture en spray, c'est plus rapide ... et vachement plus marrant. Ha ha ! 

IL SE MET A PULVERISER ET RENIFLER. SIMON TOUSSE.

SIMON : Comment tu peux respirer cette horreur ? 

PETE : Euh ... Tu sais, on s'y habitue. A vrai dire, tu ne vas pas tarder à aimer ça, toi aussi. Hé ! 

ILS TOUSSENT. 

SIMON : Où sont passés les autres ? 

PETE : Ah ? Ils sont allés s'envoyer une dose d'air pur dans les naseaux. 

SIMON : Moi aussi, j'aurais besoin d'air pur. 

PETE : (Rire.)

SIMON : Quoi ? 

PETE : Oh ! Rien. T'es ... t'es trop pur pour comprendre. Hé ! Je vais aller voir où ils en sont. Hé ! C'est du beau travail. Continue, c'est bien. 

 

SCENE 6 - PARC : SUR FOND MUSICAL, ON VOIT MARY ET ROBBIE S'AMUSER PENDANT LE TRAVAIL. MAIS C'EST DANS LES PENSEES DE ROBBIE. REELLEMENT, ILS SONT AU TRAVAIL, MAIS NE SE QUITTENT PAS DES YEUX.

 

SCENE 7 - CUISINE : ANNIE S'OCCUPE D'UN ALBUM PHOTO, TANDIS QU'ERIC EST DESESPERE DE LA TOURNURE QUE PREND CES TRAVAUX D'INTERÊT GENERAL.

ERIC : Mary a gagné et nous avons perdu. Je ne sais pas quoi faire. (...) C'est vrai. Quand ... quand on punit quelqu'un, on ne s'attend pas à ce que ça lui soit agréable, sinon ce n'est plus une punition. 

ANNIE : Non, mais que pouvons-nous faire ? 

ERIC : Ca ne m'aurait pas autant contrarié si elle m'avait parlé de l'existence de ce garçon depuis le début. Elle a menti par omission. Voilà ce qu'elle a fait. 

ANNIE : Oui. Et je n'aime pas ça. Sinon t'as rien à me dire à propos de Shana ?

ERIC : Beh ? 

ANNIE : Hm ? 

ERIC : Ne me regarde pas comme ça. Bon, d'accord. Dis, tu ... tu ... tu ne dis rien à personne et surtout pas à Matt.

ANNIE : Non. 

ERIC : J'ai écrit une lettre de recommandation pour que Shana intègre la fac de médecine à l'université de New York.

ANNIE : Shana a été admise à la fac ? C'est formidable pour elle ...

ERIC : Ouais.

ANNIE : ... mais c'est dur pour Matt. Tu ferais mieux de lui en parler. 

ERIC : Je ne peux pas, euh ... Elle préfére le lui dire elle-même lorsque ce sera officiel. 

ANNIE : Et qu'est-ce qui se passerait le jour où il l'apprendra que tu l'as su bien avant lui ? Hein ?

ERIC : J'imagine qu'il sera encore plus furieux après elle. 

ANNIE : Espérons.

ERIC : Espérons. 

ILS S'EMBRASSENT. 

 

SCENE 8 - COLLEGE : SIMON REVIENT AU CLUB D'ART PICTURAL. LES AUTRES GARCONS SONT REVENUS ET SE METTENT A RENIFLER DE LA PEINTURE.

SIMON (à Mitch) : Tu vas te payer un sacré mal de tête si tu fais ça. 

CHAD : (Crise de toux.)

PETE : T'as jamais sniffé ? C'est comme si tu marchais sur les nuages.

CHAD : (Rire.)

PETE : Tu veux essayer ? Ou tu es trop pur ?

CHAD : (Rire.)

MAIS SIMON SAIT A QUEL POINT CETTE PEINTURE CONTIENT UN PRODUIT TOXIQUE ET DANGEREUX.

PETE : Ouais, c'est bien ce qui me semblait. 

MITCH (menaçant Simon) : Hé, Camden ! Un mot à qui que ce soit et ta vie devient un enfer. 

TOUS LES GARCONS S'EN VONT, SAUF SIMON ET PETE. TOUT A COUP, PETE SAIGNE DU NEZ

PETE : Aaah ! 

SIMON : Ca ne va pas ? Bouge pas, je vais chercher de l'aide. 

PETE : Ca va. T'occupe. Ce n'est rien. Ca arrive tout le temps. N'oublie pas, pas un mot, hein. 

 

SCENE 9 - BUREAU / CHEZ SHANA : LE TELEPHONE SONNE.

ERIC (en décrochant) : Oui ? 

SHANA : C'est officiel. Ils m'ont appelée, je suis admise. Oh ! J'en reviens pas. Je rentre à l'université de New York. A New York, vous vous rendez compte ? Une des facs les plus cotées, la Grosse Pomme.

ERIC : Tu peux être fière de toi si tu as travaillé dur pour y arriver. 

SHANA : Je serais encore plus fière si je pouvais l'annoncer à Matt. 

ERIC : Tu sais, il finira par l'apprendre tôt ou tard. Alors, plus tôt tu le lui diras, mieux ce sera.

SHANA : Je sais, j'ai voulu lui en parler l'an dernier lors de ma demande à l'université de New York, mais je n'étais pas sûre que ce serait sérieux entre nous, alors, j'ai préféré ne pas aborder le sujet. J'étais persuadée que je ne serai pas admise, mais à présent que je le suis, ça va être difficile de le lui annoncer. Vous comprenez ? 

ERIC : Mais tu vas quand même le lui dire, n'est-ce pas ? 

SHANA : J'aurais bien aimé resté ici avec Matt. Malheureusement, je ne peux pas. L'université de New York, ça ne se refuse pas.

ERIC : Oui, des facs les plus cotées, la Grosse Pomme. 

SHANA : Oh ! Je vis un rêve éveillé. Je n'en suis toujours pas revenue. Rassurez-vous, je vais le lui dire, mais pas tout de suite. 

ERIC : Ouais. 

 

SCENE 10 - CHAMBRE DE SIMON : SIMON EST PREOCCUPE PAR CET INCIDENT AU COLLEGE. ELLE PASSE SES NERFS SUR UN SAC DE LINGE.

ANNIE (en arrivant) : Ca ne va pas avec le linge sale ?

SIMON : Maman, j'abandonne le club d'art pictural. 

ANNIE : Qu'est-ce qui se passe ? 

SIMON : Hm ... Je ... je sens qu'ils ne veulent pas de moi. 

ANNIE : Oh ! Ben voyons ! Pourquoi ils ne voudraient pas de toi dans le club ? 

SIMON : Je ne sais pas. C'est comme ça.

ANNIE : C'est parce qu'ils ne te connaissent pas. Accorde-leur une autre chance. Laissez-leur le temps de lier connaissance. 

SIMON : Maman, je n'ai pas envie de plus les connaître. 

ANNIE : Tu étais là-bas, ce matin. Il s'est passé quelque chose ? 

SIMON : Non, il ne s'est rien passé et j'ai changé d'avis. Je ne m'entends pas avec eux. 

ANNIE : Simon, tu t'entends avec tout le monde. Accorde-leur une seconde chance pour moi. 

SIMON : D'accord, je vais essayer. 

ANNIE : C'est bien. 

ELLE QUITTE LA PIECE. 

 

SCENE 11 - CUISINE : ROSIE ETAIT EN TRAIN DE MODELER LE NEZ DE MATT. CE DERNIER S'ENERVE A PROPOS DE LA CONVERSATION TELEPHONIQUE DE SON PERE.

ROSIE : Ne bouge pas.

MATT (énervé) : Et qu'est-ce qu'il raconte à Shana ? 

ROSIE : J'en sais rien. 

MATT : Depuis combien de temps ils discutent ? 

ROSIE : J'en sais rien. 

ERIC ARRIVE ET SE SERT A BOIRE.

ROSIE (à Eric) : Ne t'en vas pas. Tu passes après. 

MATT : Il faut que je parle à papa seul à seul. Hein ? 

ROSIE : D'accord, mais fais attention au moule, j'ai besoin de ce nez.

MATT : Oui, ça va aller. Ne t'inquiète pas. 

ROSIE S'EN VA.

MATT : De quoi vous discutiez avec Shana ? 

ERIC : Tu as entendu parlé du secret professionnel, j'imagine ? Je suis pasteur.

MATT : Et que fais-tu des obligations d'un père envers son fils ? 

ERIC : Je ne peux pas te parler du contenu de ce qu'on s'est dit. C'est confidentiel. 

MATT (en retirant le nez) : Et pourquoi saurais-tu quelque chose sur Shana et que j'ignore ? Et qu'est-ce qu'elle me cache ? Et pourquoi est-ce qu'elle me le cache ? 

ERIC : Parle à Shana. 

MATT : Ca, oui. 

IL S'EN VA LA VOIR.

 

SCENE 12 - ENTREE DE LA MAISON : ON SONNE A LA PORTE. ANNIE DEVALE LES ESCALIERS. ERIC OUVRE.

ROBBIE : Bonsoir, je m'appelle Robbie Palmer. Je suis un ami de Mary. On s'est connu au travail, enfin, sur le chantier de travaux d'intérêt général. 

ERIC : Mary est en liberté surveillée. Elle n'a pas le droit de sortir, ni maintenant, ni dans un proche avenir, d'ailleurs. 

ROBBIE : Euh ... Je sais, mais je tenais absolument à parler à ses parents. Mary n'est pas au courant de ma visite. 

ERIC : Hm ... ouais.

ERIC ET ANNIE LE FAIT ENTRER.

ROBBIE : Voilà. Je n'abuserai pas de votre temps. Je voulais juste vous rencontrer pour que vous me voyiez tel que je suis et non pas comme un délinquant qui purge sa peine. Ca ne veut pas dire que Mary soit une délinquante.

ANNIE : (Demi-rire.)

ERIC : Non, nous n'espérons que non. (...) Euh ... Vous disiez ? 

ROBBIE : Je voulais simplement vous expliquer comment j'en suis arrivé là. J'ai fait une bêtise une fois, mais une fois de trop.

ANNIE : Et quelle bêtise ? 

ROBBIE : Je suis allée à une soirée avec une bande de copains que je venais de ... de rencontrer. Le conducteur a brûlé un feu rouge. Il a failli tuer quelqu'un.

ERIC : Il était en état d'ivresse ? 

ROBBIE : Complètement ivre. Ouais. Il y avait de la bière dans la voiture, ce que j'ignorais jusqu'à ce que la police nous arrête. Il était accusé en tant que mineur de détention illicite d'alcool. Tout ça parce que j'étais dans la voiture. 

ERIC : Tu n'aurais pas dû. 

ROBBIE : Mais croyez-moi, je n'aurai plus jamais d'ennui avec la justice. 

SOUDAIN, LUCY LES EPIE.

ANNIE : Tu avais déjà eu affaire avec la justice ? 

ROBBIE : Non, madame, mais je mérite d'être condamné à servir la Communauté pour avoir été aussi stupide. D'ailleurs, ça me rend heureux de le faire. 

ERIC : Ca, j'en suis certain. 

ROBBIE : Tout ce que je demande, c'est votre permission de téléphoner à Mary. Je sais qu'elle est en liberté surveillée. Je ne voudrais pas lui attirer d'ennui en l'appelant. Et ce serait dommage de vous donner une mauvaise image, alors que j'espère que dans un avenir proche, Mary pourra à nouveau sortir et que vous ne verrez pas d'inconvénient à ce que ce soit avec moi. Mais ... mais pour l'instant, si vous m'autorisiez à appeler Mary, je vous en serai reconnaissant.

ERIC ET ANNIE VONT REFLECHIR A CETTE PROPOSITION.

 

SCENE 13 - COULOIR / ENTREE DE LA MAISON : LUCY, QUI A VU SES PARENTS DISCUTER AVEC ROBBIE, LE DIT A MARY. 

LUCY : Ah ben ! Il est gonflé de venir parler aux parents.

MARY : Alors, comment tu me trouves ? Est-ce que j'ai l'air différente ? 

LUCY : (Regard de haut.)

MARY : Sûrement, parce que pour la première fois de ma vie, je suis ... je suis vraiment amoureuse de quelqu'un. 

LUCY : (Regard de haut.)

TANDIS QUE MARY DEVALE LES ESCALIER, LES PARENTS EN ONT FINI AVEC ROBBIE. 

MARY : Alors ? 

ERIC : Nous avons rencontré ton ami Robbie. 

MARY : Il ne m'avait pas dit qu'il viendrait. Je vous le jure. Bon. Maintenant que vous l'avez rencontré et que vous avez vu qu'il est honnête et sérieux, j'espère que ça ne vous chagrinera plus qu'on bosse ensemble ? 

ERIC : Nous avons besoin d'un peu de temps pour y réfléchir. 

MARY : Génial ! 

ELLE REMONTE. 

 

SCENE 14 - CHEZ SHANA : MATT EST DANS L'APPARTEMENT DE SHANA ET EXIGE DES EXPLICATIONS SUR SON DEMENAGEMENT A NEW YORK.

SHANA : Tu veux une tasse de café ou ... ? 

MATT : Ce que je veux, c'est savoir ce que mon père sait et ce que je ne sais pas. Qu'est-ce que tu me caches ? Qu'est-ce qui se passe ? Parle-moi.

SHANA : J'imagine que ça veut dire non pour le café ? 

MATT : (Oui de la tête.)

SHANA : J'ai été admise à l'université de New York en médecine. Les cours commencent dès janvier prochain.

MATT : Ah ouais ? L'université de New York ? 

SHANA : (Oui de la tête.)

MATT : Et pourquoi tu ne m'en as pas parlé ? Tu n'as pas confiance en moi ? 

SHANA : Bien sûr que j'ai confiance en toi. 

MATT : Oui, mais pas suffisamment pour me dire que tu voulais aller à New York.

SHANA : Matt, je t'aime. Mais si je ne vais pas à New York, je vais le regretter toute ma vie. Et ça, ça ne va pas être bon, ni pour toi, ni pour moi. 

MATT : Tu parles comme si on n'en avait déjà parlé. 

SHANA : Je suis désolée. (...) Matt, je sais que ça peut paraître égoïste, mais j'hésitais à t'en parler parce que j'avais peur que tu fasses tout pour m'en dissuader, alors que c'est une chance à saisir. Jonas Salk y est allé.

MATT : Oh ben oui ! Là, c'est sûr. Ca change tout. En tout cas, Jonas Salk, quand il a été admis à New York, il en a touché un mot à sa petite amie, lui. Je ne sais pas ce qui me fait le plus mal, le fait que tu t'en ailles ou celui que t'en aies parlé à mon père en premier.

SHANA : On ne pourrait pas essayé d'en discuter tranquillement ?

MATT : Non. Là, tu vois, je crois que c'est trop tard. 

ILS SE QUITTENT.

 

LE LENDEMAIN ...

 

SCENE 1 - LYCEE : MARY ET LUCY SE RETROUVENT. 

MARY : Alors, le jury délibère toujours sur mon avenir avec Robbie ?

LUCY : Oui. Bonne chance. 

MARY : Tu pourrais peut-être assurer ma défense ?

LUCY : Tu rêves ? Maman et papa ne discutent pas de tes problèmes avec moi. 

MARY : Mais c'est parce qu'ils croient que tu t'en fiches. Alors, va les voir, montre-leur que tu te sens concernée. Tu peux le faire. Je sais que t'en es capable. Comporte-toi en soeur. 

LUCY : Jamais de la vie. 

MARY : Sois pas vache. Je le ferais si tu me le demandais. 

LUCY : Je ne peux pas être ta soeur et leur fille à la fois. C'est trop me demandé. Si je pose un pied dans chaque camp, je finirai en deux morceaux. Deux misérables morceaux.

MARY : Tu es une soeur pour six et une fille pour deux. Fais le calcul, tu es bonne en math. 

ELLES SE QUITTENT.

 

SCENE 2 - EN VOITURE PRES DU COLLEGE : ERIC CONDUIT SIMON A L'ECOLE. Mme JASPER ARRIVE ET LEUR FAIT PART D'UNE MAUVAISE NOUVELLE.

Mme JASPER : Bonjour, Révérend. Simon ? 

ERIC : Y a-t-il un problème ? 

Mme JASPER : Pete Lawrence s'est évanouie sur le chemin de l'école. Il saignait du nez et avait énormément de mal à respirer. 

ERIC : Vous savez comment il va, maintenant ?

Mme JASPER : Je l'ignore. Sa mère l'a emmené à l'hôpital. 

PUIS, ELLE S'ADRESSE A SIMON.

Mme JASPER : Dis-moi, tu n'as rien remarqué ?

SIMON : (Pas de réponse.)

ERIC : Simon ? 

LES GARCONS DU CLUB LES OBSERVENT ET ESPERENT QUE SIMON NE LES DENONCE PAS. AU LIEU DE CA, CE DERNIER NIE TOUT EN BLOC.

SIMON : Euh ... non. Rien ... rien de particulier. 

Mme JASPER : Peut-être que les autres pourront m'en dire davantage. 

ELLE S'EN VA.

ERIC : Ca te dit de sécher les cours, ce matin ? 

SIMON : (Oui de la tête.)

ERIC : Allons faire un tour. 

 

SCENE 3 - CUISINE : ANNIE FAIT LA VAISSELLE. MATT ARRIVE ENERVE.

MATT : Tu savais que papa avait fait une lettre de recommandation à Shana pour l'université de New York ? 

ANNIE : Tu pourrais commencer par dire bonjour.

MATT : Bonjour. 

ANNIE : J'étais au courant pour New York. 

MATT : Pff ! Ca me dépasse. Tout le monde l'était, sauf moi. 

ANNIE : Shana voulait te l'annoncer personnellement.

MATT : Non, mais comment a-t-il pu envoyé la fille que j'aime à des milliers de kilomètres de moi ? 

ANNIE : Il l'a envoyée nulle part. Il a juste écrit une lettre de recommandation. C'est elle qui a fait la demande d'admission. Ton père n'a fait que lui venir en aide.

MATT : J'aurais dû être la première personne à l'apprendre. Et maintenant, elle planifie sa vie toute seule et je n'y ai plus ma place ? Elle m'en a même pas parlé, mais je ne dois vraiment pas avoir beaucoup d'importance à ses yeux. 

MATT S'EN VA. SAM ET DAVID SE METTENT A GEMIR.

ANNIE : Vous, ce n'est pas le moment, hein. 

 

SCENE 4 - SALLE D'ATTENTE DE L'HÔPITAL : SIMON ET SON PAPA REND VISITE A PETE LAWRENCE. D'ABORD CE DERNIER RECOIT LA VISITE DE SA MAMAN ET LUI RACONTE TOUT.

ERIC : Tu es sûr de ne pas savoir ce qui arrive à Pete ? 

SIMON : Je ne suis pas sûr, mais j'ai une petite idée. Si tu cherches un peu, je serai obligé de balancer tout le club d'art pictural.

ERIC : Donne-moi un indice pour me mettre sur la voix. 

SIMON : Hm ! Les membres du club utilisent pas mal de peinture ... en bombe. Et dedans, c'est rempli de produit chimique.

ERIC : Tu veux dire qu'ils inhalent des vapeurs de peinture ? 

SIMON : (Oui de la tête.)

ERIC : Donc, Pete et ses petits camarades inhalaient des vapeurs de solvant ?

SIMON : Ouais, bien vu. 

ERIC : Inhaler des produits toxiques, c'est très grave. Pourquoi tu ne m'as rien dit ? 

SIMON : Je n'avais pas réalisé que c'était grave, au moins aussi grave. Je croyais que ça se limitait au saignement de nez. 

ERIC : Le saignement de nez, ce n'est que le début. Ces inhalations provoquent de sérieux dégâts au niveau du foie, des reins, du coeur.

SIMON : Et on peut en mourir ? 

ERIC : Les enfants en meurent chaque année. 

Mme LAWRENCE QUITTE LA CHAMBRE DE SON FILS. 

ERIC : Bonjour, je suis le père de Simon, Eric Camden. Vous êtes la maman de Pete ? 

Mme LAWRENCE : Oui. (se tournant vers Simon) Ainsi c'est toi, Simon ? 

SIMON : (Oui de la tête.)

Mme LAWRENCE : Tu es content de ce que tu as fait ? 

SIMON : Quoi ? Non non, mais j'ai ... j'ai ... j'ai rien fait. 

Mme LAWRENCE : Pete est un enfant sérieux. Il est bon élève et n'a jamais eu de problème. (se tournant vers Simon) Il a suffit qu'il traîne avec toi pour que tu l'envoies à l'hôpital. 

ERIC : Excusez-moi ?

Mme LAWRENCE : Vous connaissez mal votre fils. 

ERIC : Comment ça ? 

Mme LAWRENCE : La peinture en bombe que Pete a utilisé provient de votre garage. Pete dit que c'est Simon qui l'a apportée au lycée. 

SIMON : (Non de la tête.)

Mme LAWRENCE : N'approche plus jamais de mon fils. Tu lui as fait assez de mal comme ça. 

ELLE S'EN VA.

SIMON : Non, crois-moi. Je n'ai rien fait. Je peux te le jurer. 

ERIC (tout bas) : Oui, je te crois. 

 

SCENE 5 - CHAMBRE DE PETE A L'HÔPITAL : SIMON REND VISITE A PETE.

SIMON : Salut. Est-ce que ça va ?

PETE : Laisse-moi. Va-t-en. 

SIMON : Je ne peux pas. 

PETE : Pourquoi ? 

SIMON : Parce que ta mère croit que c'est de ma faute si t'es là.

PETE : Je sais. Elle gobe tout ce que je dis. 

SIMON : Je sais. Et je m'en fiche. Tu avais peur et il fallait bien que tu trouves un moyen pour rassurer ta mère. Quand t'iras mieux, tu lui diras la vérité. 

PETE : Si je faisais ça, les autres auraient de sérieux problèmes. 

SIMON : Par contre, ça ne te dérange pas de faire accuser quelqu'un d'innocent ? (...) Ecoute, dans d'autres circonstances, je pourrais me sacrifier pour un bon copain. Mais il faut que toi et ta bande, vous arrêtiez de sniffer, sinon, vous allez tous finir à l'hôpital, peut-être même pire que ça. 

ERIC OUVRE LA PORTE. PETE CONTINUE DE TOUSSER. 

 

SCENE 6 - ECOLE PRIMAIRE : ENFIN, ROSIE A FINI SON CHEF-D'OEUVRE. CA MERITE UNE RECOMPENSE.

ROSIE : Les nez des Camdens. (ou l'aîné des camden)

Mme MASON : Félicitations, Rosie ! Je n'ai jamais vu d'oeuvre d'art qui inspire autant.

ROSIE : Alors, je suis une artiste ?

Mme MASON : (Oui de la tête.)

ROSIE : C'est cool, mals vous savez, j'ai un peu de mal à faire admettre ça à ma famille. 

Mme MASON : Il arrive souvent que les gens les plus proches de nous ne voient pas ce que nous sommes réellement. Il est indispensable dans ce cas de faire appel à un oeil extérieur pour révéler ses talents.

ROSIE : J'espère qu'un jour, ma famille acceptera de reconnaître mes talents. 

Mme MASON : Et tu en as beaucoup. 

ROSIE (en souriant) : Merci. 

 

SCENE 7 - SALON : MATT REMERCIE ERIC DE L'AVOIR ELOIGNE DE SHANA.

MATT : Merci beaucoup, papa. C'est très gentil de t'être occupé de mes affaires.

ERIC : Mais je n'ai jamais cherché à m'occuper de tes affaires. J'ai incité Shana à t'en parler.

MATT : (Demi-rire.)

ERIC : Je ... je ne pouvais pas l'obliger à faire quelque chose qu'elle refusait de faire.

MATT : Oui, ben, t'aurais pu refuser de l'aider. 

ERIC : Matt.

MATT : C'est la petite amie de ton fils. C'est ce qu'on appelle un abus de pouvoir. 

ERIC : Si je m'en souviens bien, c'est justement parce que c'est ta petite amie que j'ai décidé de lui donner un coup de main. 

MATT : Elle n'a pas besoin de toi. Elle m'a, moi.

ERIC : Ce n'est pas aussi simple que ça. Et puis, pour ce qui est des lettres de recommandation, les universités préfèrent un avis autre que celui des petits amis. 

MATT : T'aurais dû me le dire. 

ERIC : Euh ... je ne pouvais pas. Les gens qui viennent me voir ont besoin de savoir que ce qu'ils me confient reste confidentiel. 

MATT : Mais je l'aime, papa. 

ERIC : Tu en es sûr ? 

MATT : Je viens de te le dire. 

ERIC : Tant mieux, parce que si tu aimes vraiment Shana, tu ne voudrais pas rendre sa décision d'aller à New York encore plus difficile qu'elle ne l'est déjà. Quelqu'un qui l'aimerait sincèrement comprendrait que ce qu'elle vit actuellement est un moment charnière de sa vie et ferait en sorte de l'épauler, de la rassurer au lieu de penser à ses ... ses propres intérêts.

MATT : Je ne sais pas si j'en suis capable. 

ERIC : Alors, c'est que tu ne l'aimes pas autant que tu le dis. 

 

SCENE 8 - CHAMBRE DE MARY ET LUCY : MARY VIENT PARLER A LUCY. ELLE EST TRES VEXEE.

LUCY : Un problème ? 

MARY : Papa et maman ont fait transférer Robbie sur un autre chantier. Ils ont dépassé les limites du tolérable. Ils sont des ... des ...

LUCY : Des parents. Tu veux que je sois une vraie soeur pour toi ? Ou tu veux que je descende et que je hurle après maman et papa ? Ou tu préfères que je te dise ce que j'en pense ?

MARY : Je veux que tu ailles en bas et que tu fasses un scandale à papa et maman. 

LUCY : (Regard de haut.)

MARY : Ne me dis pas que t'es d'accord avec eux ! 

LUCY : Mais je ne sais pas si je suis d'accord avec eux parce que je ne sais pas ce qu'ils ont fait ou pas fait. Mais j'ai confiance en eux. Et je suis sûre qu'ils ont fait ce qu'il fallait. Ils ne sont pas nés d'hier et ils en savent un peu plus que nous sur la vie.

MARY : Oui. Ben, la prochaine fois, j'irais demander l'avis de Rosie. 

LUCY : L'avis d'une petite fille âgée de huit ans ? Ah ! Ca, c'est mature. Si tu veux mon dernier avis en tant que soeur, permets-moi de te dire que ce n'est peut-être pas le moment de voir un garçon. Il est fort possible que les parents aient appris quelque chose sur lui que tu ignores. 

MARY : Toi, t'as parlé avec eux. Je me trompe ? 

LUCY : Je te donne mon avis de soeur. Je cherche tout simplement à t'éviter des problèmes.

MARY : Non, ça t'ennuie que je sois heureuse. Tout comme eux, d'ailleurs. 

LUCY : Oui, c'est ça. C'est une énorme conspiration. 

 

SCENE 9 - CHAMBRE DE SAM ET DAVID / COULOIR : SIMON JOUE AVEC LES JUMEAUX. ANNIE ARRIVE. 

ANNIE : Comment ça va ? 

SIMON : J'aurais quand même rencontré deux copains sympas. 

ANNIE : Je suis désolée, je t'ai encouragé à faire des efforts pour qu'ils t'acceptent. J'aurais dû chercher à savoir qui étaient vraiment ses nouvelles fréquentations et ... et pourquoi tu n'avais pas envie de t'en faire des amis. 

SIMON : Ce n'est pas de ta faute. J'aurais pu en parler plus tôt, mais je n'étais pas sûr de ce qu'ils faisaient et je n'avais jamais entendu parler de sniffer. Comment peuvent-ils trouver ça agréable ?

ANNIE : Je n'en sais rien. 

ERIC (en arrivant) : J'ai parlé avec Mme Jasper. Pete a avoué à sa mère que le groupe inhalait ces produits. La principale organise une réunion parents-élèves demain.

ANNIE : Hm ... Bien.

ERIC : Pete a promis d'appeler ses amis et de leur expliquer pourquoi il les avaient dénoncés. Personne ne t'accusera, toi. 

SIMON : De toute façon, je m'en fiche. 

ERIC : Très bien. 

SIMON : Comment va Pete ? 

ERIC : Le médecin a dit qu'il n'y avait pas de séquelles irréversibles. Et une fois sur pied, il devra faire une cure de désintoxication pour éliminer les produits chimiques de son organisme. Par ailleurs, j'ai proposé à ses parents de consulter un conseiller familial. 

MARY ARRIVE EN FRAPPANT A LA PORTE.

MARY : Euh ... Je peux vous parler ? 

ERIC : Ouais.

ANNIE : Oui, bien sûr. 

MARY ET LES PARENTS SORTENT DE LA PIECE. 

MARY : Robbie a été transféré. On ne travaille plus ensemble. 

ERIC : On le sait. 

MARY : Pourquoi vous avez fait ça ? 

ERIC : Les travaux d'intérêt général ne doivent pas devenir des travaux d'intérêt particulier. 

ANNIE : Tu ne peux pas faire ça dans ton propre intérêt, mais dans l'intérêt exclusif de la communauté pour payer ta dette. 

MARY : Génial ! Alors si j'ai bien compris, je suis obligée de me débarrasser d'un garçon formidable parce que je dois payer dans la douleur. C'est bien ça ? 

ERIC : Pas tout à fait, on a autorisé Robbie à t'appeler. 

ANNIE : Lorsque tu auras purgé la première partie de ta peine et que ta moyenne aura atteinte un niveau acceptable, nous reconsidérons la question de savoir si Robbie peut venir à la maison afin que tout le monde puisse plus ample connaissance.

MARY : Ce qui veut dire que vous ne m'interdisez pas de le voir ? 

ERIC : C'est ça. 

ANNIE : (Non de la tête.)

MARY : Je vous remercie infiniment. 

ANNIE : Infiniment ? 

ERIC : Tu es sincère ? 

ROSIE ARRIVE.

MARY : Il y a deux minutes, ça n'aurait pas été le cas. Il y a deux minutes, j'étais furieuse après vous. J'étais en pleine crise d'égocentrisme, mais grâce aux bons conseils de ma soeur, je vois les choses sous un autre angle. 

ROSIE : Tu parles de moi ? 

MARY : Hum ... Pas encore, mais ça viendra un jour, petite soeur. 

SOUDAIN, ANNIE PRÊTE ATTENTION AU CHEF-D'OEUVRE DE ROSIE. 

ANNIE (en riant) : Oooh ! Oooh !

MARY : Merci. 

ELLE S'EN VA.

ERIC : C'est le premier prix ?

ANNIE : Le premier prix. Hum ! 

ERIC : Ca, on ne peut pas dire qu'on a eu le nez creux. Pas vrai ? 

ANNIE : Ha ha ! 

ERIC : Hum ...

 

SCENE 10 - CAMPUS DE L'UNIVERSITE : MATT PASSE SA SOIREE A DORMIR SUR UN BANC. SHANA ARRIVE.

SHANA : J'ai eu ton message. Tu ne m'as pas fait venir pour me faire manger cette nourriture de l'hôpital ? 

MATT : Non. 

SHANA : Tu veux rompre. C'est ça ? 

MATT : Non non non, je ne veux pas rompre. 

IL LUI MONTRE UNE BOUTEILLE DE CHAMPAGNE.

SHANA : C'est quoi ? 

MATT : C'est pour fêter ça ? 

SHANA : Tu veux fêter quoi ? 

MATT : Je n'ai pas été la première personne à apprendre que tu allais à New York. Alors, je veux être la première à fêter ton départ. 

SHANA : Tu es la seule personne avec qui j'ai envie de fêter ça. 

ILS S'EMBRASSENT.

MATT : Ne te méprends pas, je ne suis pas heureux que tu ailles là-bas, mais ... Enfin, New York, c'est ... ça ne se refuse pas. 

SHANA : Tu es d'accord ? 

MATT : Oui, je suis d'accord. J'ai menti en te disant que j'étais bouleversé de ne pas avoir été le premier à être au courant pour New York. Ce qui me bouleversait, c'est ... c'est que t'allais t'éloigner de moi. J'ai fait preuve d'égoïsme. Je ne veux pas être un égoïste, je suis hyper heureux pour toi et je veux fêter l'événement comme il se doit.

SHANA SE MET A PLEURER.

MATT : Hum ... Je ne m'attendais pas à une telle réaction. 

SHANA : Non, je pleure parce que je suis très heureuse. Et ce qui me rend par-dessus tout heureuse, c'est qu'il y ait quelqu'un qui m'aime assez pour me laisser voler de mes propres ailes. Je sais que tu m'aimes de tout ton coeur.

MATT : Je t'aime plus que tout.

ILS S'EMBRASSENT.

FIN

Kikavu ?

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choup37, 15.04.2024 à 10:15

Il manque 3 votes pour valider la nouvelle bannière Kaamelott... Clic clic clic

chrismaz66, 15.04.2024 à 11:46

Oui cliquez;-) et venez jouer à l'animation Kaamelott qui démarre là maintenant et ce jusqu'à la fin du mois ! Bonne chance à tous ^^

Supersympa, 16.04.2024 à 14:31

Bonjour à tous ! Nouveau survivor sur le quartier Person of Interest ayant pour thème l'équipe de Washington (saison 5) de la Machine.

choup37, Hier à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, Hier à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

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