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#505 : Baby-sitting

Les tensions augmentent encore quand Julie laisse Mary garder Erica, à condition qu'elle n'ai pas de visiteurs. Quand Frankie arrive et demande à Mary de lui garder son bébé Mercy, Mary ne peut pas s'empêcher de l'aider. Ensuite, Mary est découverte avec une bouteille de bière ouverte pendant le baby-sitting. Lucy est volontaire pour surveiller la soirée de Ruthie et jeter un oeil sur les jumeaux. Simon veut changer son image en se faisant percer l'oreille. Matt suit une fille qui ne veut rien avoir à faire avec lui. Eric et Annie se heurtent aux amis de Mary

 

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Popularité


4.33 - 3 votes

Titre VO
Blind

Titre VF
Baby-sitting

Première diffusion
30.10.2000

Première diffusion en France
15.04.2001

Photos promo

Matt Camden (Barry Watson)

Matt Camden (Barry Watson)

Plus de détails

Écrit par : Sue Tenney 
Réalisé par : Burt Brinckerhoff 

Avec : Ed Begley Jr. (Docteur Hank Hastings), Michael Canavan (Steve), Chyler Leigh (Frankie), Deborah Raffin (Julie Camden Hastings), Kyle Sabihy (Jim), Nathan West (Johnny) 

Guests :

  • Ashley Edner ..... Sarah 
  • Merritt Hicks ..... Kim 
  • Ashley Hughes ..... Rachel
  • Dylan Jones ..... Serveuse
  • Jessica Friedman ..... Babs

SCRIPT A CONTINUER / A REPRENDRE

 

 

SCENE 1 - UNIVERSITE : À LA BIBLIOTHEQUE DE L'UNIVERSITE, MATT DISCUTE AVEC UNE FILLE QUI LUI PLAÎT.

KIM (enlevant son casque) : On ne se connaît pas ?

MATT : C'est marrant. Justement, je me posais la question.

KIM : J'ai travaillé, le mois dernier, à la bibliothèque. Kim.

MATT : Aaah oui. C'est pour ça que ton visage me disait quelque chose. Matt. (Ils se serrent la main.)

KIM : Matt Camden ?

MATT : Ouais.

KIM : Tu sortais avec Heather Cain, avant.

MATT : Oui.

KIM : Oui, et Heather est sourde. (Matt répond oui.)

MATT : Euh ... Est-ce que ... tu veux ... tu veux faire une pause, le temps d'aller prendre ... un café ?

KIM (froidement) : Non, merci.

ELLE REMET SON CASQUE. MATT PARAÎT CONTRARIE.

 

SCENE 2 - CUISINE / CHEZ HANK ET JULIE : ROSIE DEMANDE A SA MAMAN L'AUTORISATION D'INVITER SES AMIES A LA MAISON.

ROSIE : Elles peuvent venir, s'il te plaît ? C'est important pour moi. Ce sont mes deux meilleures amies.

ANNIE : Tu as deux meilleures amies ?

ROSIE : Rachel est ma meilleure amie dans ma nouvelle école et Sara est ma meilleure amie dans l'ancienne école.

ANNIE : On a une semaine très mouvementée. Elles ne pourraient pas venir dormir samedi prochain ?

ROSIE REPOND PAR UN SOUPIR.

LUCY : Je peux t'aider à surveiller la soirée de Rosie.

ROSIE EST AUX ANGES.

ANNIE : Tu es volontaire pour les garder ?

ROSIE (suppliant Lucy) : Porte-toi volontaire ! Pitié !

LUCY : (Rire.) Je n'ai rien de prévu pour samedi soir, alors oui, je les garderai.

ROSIE (toute contente) : Oui !

ELLE QUITTE LA PIECE.

ANNIE : Oooh ! Tu vas souffrir. Tu n'imagines pas ce qui t'attend.

LUCY : Elles arriveront après le dîner, se colleront devant une vidéo et à dix heures, hop ! Au lit.

ELLE QUITTE EGALEMENT LA PIECE. LE TELEPHONE SONNE. ANNIE DECROCHE.

ANNIE : Allô. (...) Ah ! Bonjour, Julie. Ca va ? (...) Hank déménage son bureau et tu dois le seconder ? (Mary arrive.) Ah ! Je vais voir. (à Mary) Euh ... Tu peux faire du baby-sitting pour Julie, demain ?

MARY : C'est son jour de chance. Ca tombe bien. Je suis libre et fauchée. (Elle prend le téléphone.)

ERIC : Fauchée ? Tu es fauchée ?

MARY (au téléphone) : Bon. A quelle heure je dois venir ?

JULIE : Je t'aime beaucoup et je ne veux pas que ça te blesse, mais je comptais le demander à Lucy, plutôt. Tu comprends ? Tu manques un ... un petit peu de sérieux et je ... Pour tout te dire, ça m'ennuie de te confier Erica.

MARY : Laisse-moi te prouver que tu peux me faire confiance. Tu veux ?

JULIE : (Soupir.) Bon. D'accord.

MARY RACCROCHE.

MARY (à ses parents) : Je vous remercie.

ERIC : Mais on ne lui a rien dit. (Annie a la même réaction qu'Eric.) Dis donc, euh ... tu as dit que tu étais fauchée. Mais jusqu'à quel point ?

MARY LUI REPOND PAR UN SOUPIR ET UN REGARD FROID ET PUIS S'EN VA.

 

GENERIQUE

 

LE LENDEMAIN ...

 

SCENE 1 - CHAMBRE DE SIMON : SIMON SE FAIT UNE BEAUTE. IL SE COIFFE DE FACON TRES CHIC.

 

SCENE 2 : CHAMBRE DE MARY ET LUCY / CHEZ FRANKIE ET JOHNNY : MARY RECOIT UN APPEL DE FRANKIE.

MARY : Allô ?

FRANKIE : Mary ?

MARY : Salut, Frankie.

FRANKIE : Est-ce que tu pourrais me garder Marcy, aujourd'hui ? Je sais que je t'ennuie, mais ... ça fait une semaine que ma mère a coupé les ponts avec moi. Et euh ... tu es ma seule amie. Je ne connais personne d'autre.

MARY : Je comprends mais je fais du baby-sitting pour ma tante toute la journée.

FRANKIE : Ben, c'est parfait. Tu peux prendre Marcy.

MARY : Non, ma tante en ferait un drame.

FRANKIE : Tu ne lui dis rien.

MARY : Non, je regrette. Une autre fois.

 

SCENE 3 - CHAMBRE DES PARENTS : ROSIE ET LUCY ACCOURT VERS LA CHAMBRE DE LEUR PARENTS

ROSIE (s'écriant et s'appêtant à téléphoner) : Sara et Rachel vont arriver.

LUCY : Mais t'as le temps ! Elles n'arrivent que ce soir.

ROSIE : Non, elles arrivent maintenant.

LUCY : Beh ! Il n'est que dix heures.

ROSIE : Et alors ?

LUCY : Tes amies viennent dormir ici, passer la nuit avec toi. La nuit, ce n'est pas la journée. Ca ne commence qu'à sept heures.

ROSIE : Oui, mais moi, je veux que ça dure plus. Elles doivent venir pour la journée et la nuit. Super, hein ?

ROSIE S'EN VA EN COURANT.

ANNIE : Tu es sûre que tu t'en sortiras ?

LUCY : Je peux tenir une journée, oui. Et je pourrais me charger des jumeaux, si tu veux. Papa et toi, vous pouvez prendre votre journée. Je surveillerai Rosie et ses copines et Sam et David.

ANNIE LUI REPOND PAR UN CLIN D'OEIL ET QUITTE LA PIECE AVEC LUCY.

 

SCENE 4 - COULOIR : SORTIES DE LA CHAMBRE, CES DEUX DERNIERES CROISENT SIMON.

SIMON : Et comment je suis avec la raie ?

ANNIE : Oooh ! Tu es trognon.

SIMON : Je n'ai pas envie d'être trognon. Je suis au lycée, maintenant.

ANNIE : Hum ... Je suis désolée, mais tu es trognon. (Elle s'en va.)

SIMON : Je ne suis pas trognon, j'ai passé l'âge. (Lucy s'éclate de rire.) Je veux changer d'image, devenir un autre Simon. Un Simon dur et viril, cool en un mot.

LUCY : Le nouveau Simon daignera peut-être surveiller Rosie avec moi. On s'amusera bien.

SIMON : Désolé. Je ne tomberai pas dans le piège. Tu devras te débrouiller sans moi.

SIMON S'EN VA. LUCY N'EST PAS DU TOUT CONTENTE.

 

SCENE 5 - CHAMBRE DE SAM ET DAVID : ANNIE ESSAIE D'HABILLER SAM ET DAVID EN FONCTION DE LEUR CHOIX.

ANNIE : Celui-là ou celui-là ? (Sweat rouge ou sweat blanc imprimé.)

L'UN D'EUX LUI REPOND EN LUI MONTRANT LE SWEAT BLANC.

ANNIE : Oui, t'as raison. C'est beaucoup plus joli.

SOUDAIN, ELLE ENTEND ERIC FRAPPER A LA PORTE.

ANNIE (à Eric) : Allez ! Vite ! Aide-moi à habiller les garçons. Il faut qu'on décampe aussi vite que possible. Lucy veut bien jouer les baby-sitters. Elle va s'occuper de Rosie et de ses amies et surveiller Sam et David. Il faut qu'on file avant qu'elle ne change d'avis. Aucune copine l'appelle et lui propose une sortie.

ERIC : Lucy assure la relève à la maison ?

ANNIE : Elle a Simon pour la seconder et mon numéro de portable pour les urgences.

ERIC : On a toute la journée pour nous, alors ?

ANNIE, AUX ANGES, LUI REPOND OUI.

ERIC : Je l'adore Lucy.

ANNIE : Moi aussi. (Eclats de rire.)

 

SCENE 6 - CHEZ HANK ET JULIE : AVANT DE PARTIR, HANK ET JULIE DONNENT A MARY CES QUELQUES REGLES.

HANK : Je reprends. Le téléphone sonne et on demande à me parler. Comment tu t'en sors ?

MARY : Je dis que tu n'es pas là pour l'instant et je prends le message.

HANK : Bien. Alors, supposons ...

MARY : Ecoute, vous pouvez partir, l'esprit tanquille. Je me débrouillerai. Je n'ai plus douze ans. J'ai dix-huit ans et j'ai déjà fait du baby-sitting. Je sais répondre au téléphone, ouvrir si on sonne à la porte, j'ai le numéro de mes parents pour les urgences plus celui de la police. Donc, oubliez vos angoisses. Allez-y ou c'est moi qui m'en vais.

HANK : Entendu. On dînera au restaurant après en avoir fini à l'hôpital.

JULIE : Donc, nous ne serons pas de retour avant dix ou onze heures.

MARY : Oui, si vous vous décidez à partir.

JULIE : Et aucune visite. On est d'accord ?

MARY : Pas même de coup de téléphone.

HANK : Ha !

MARY : Sauf s'il faut que je téléphone à la police.

JULIE : On en fait trop, je sais. Mais pour nous, c'est une grande première. On n'a jamais laissé le bébé toute une journée.

MARY : Ca alors ! On ne s'en douterait pas.

ELLE RECOIT UNE TAPE SUR SES GENOUX.

HANK (à Erica) : Au revoir, mon poussin. Au revoir. (Il la prend dans ses bras.)

JULIE : Au revoir, ma poussinette. (Rire - Hank.)

MARY : Bon. Vous partez ? Au revoir.

ELLE REPREND ERICA.

HANK : Euh ...

HANK ET JULIE SORTENT DE LA MAISON EN SE TOURNANT VERS MARY.

MARY : J'aurais dû demander le double.

 

SCENE 7 - APPARTEMENT DE MATT ET JOHN : MATT PARLE A JOHN DE SA RENCONTRE.

MATT : J'ai rencontré une fille à la bibliothèque et je crois bien qu'Heather lui a dit des trucs vraiment moches sur moi. Quand je l'ai invitée, elle a dit non. Heather m'a sûrement démoli.

JOHN : Oh ! Ce n'est pas le genre d'Heather. Je n'y crois pas une minute.

MATT : Non, t'as tort. Elle m'a démoli. C'est sûr.

JOHN : Je ne l'ai jamais entendu dire du mal d'un de ses amis. C'est quelqu'un de bien. Ce ... ce n'est pas une vipère.

MATT : Elle m'a plaqué le jour du mariage.

JOHN : Oui, parce qu'elle a les pieds sur terre. Elle t'a fait une fleur, ce jour-là. Tu devrais au contraire la remercier. C'est toujours pareil avec toi. Tu vois une nana, tu veux l'inviter, elle te dit non et tu en fais une histoire. Reconnais-le. Jamais tu encaisses qu'une fille puisse te jeter.

MATT : Hum ! Alors là, tu te trompes. Hum !

JOHN (le regardant longuement) : Oh non ! Je crains le pire quand tu as ce regard.

MATT : Quoi ? Quel regard ?

JOHN : Ce regard-là, ça veut dire que tu mijotes un coup, une bêtise de première.

MATT : Je vais faire un tour.

JOHN : Pour faire un truc débile.

MATT PART EN SOUPIRANT.

JOHN : Débile.

 

SCENE 8 - CHAMBRE DE SIMON / CHEZ JIM : SIMON EST AU TELEPHONE AVEC JIM.

SIMON : Je dois trouver un moyen de changer mon image. C'est nul ! On me voit comme un gentil garçon et un ... petit. C'est fini. Je ne suis plus un petit garçon, je suis un mec.

JIM : Ouais, un vrai mec.

SIMON : Un gamin n'a pas de moustache. Ca a une voix haut perchée et ça n'est pas là à penser aux filles constamment. Ouais, je dis bien constamment.

JIM : Ben ... Faut peut-être que tu changes de coiffure.

SIMON : Ah ... J'ai essayé, et il faut un changement plus radical, un truc qui marque et qui fasse comme voyant les filles se disent immédiatement. Voilà un mec.

JIM : Pourquoi pas un tatouage ?

SIMON : Hum ... Ca ferait un peu trop mec, ça.

 

SCENE 9 - CHEZ HANK ET JULIE : PENDANT SON BABY-SITTING, MARY RECOIT UNE VISITE.

MARY (en ouvrant la porte) : Frankie ? Mais qu'est-ce que tu fais là ?

FRANKIE : J'ai téléphoné chez toi. Ta soeur a dit où je pourrais te trouver.

MARY : Tu aurais dû me passer un coup de fil. Ma tante et mon oncle m'ont interdit d'avoir des visites.

FRANKIE : Ils sont sortis. Et je ne suis pas une visite, mais une amie.

MARY : D'accord, tu peux entrer, mais seulement une minute.

ELLE LA LAISSE ENTRER.

FRANKIE : Ecoute, tu dois m'aider. Je suis vraiment embêtée. Je t'en prie, garde-moi Marcy, s'il te plaît. Sois sympa, rends-moi un service. Je serai là dans une heure. Ta tante et ton oncle sont partis pour toute la journée. Johnny voit une autre fille. Je veux le suivre et le prendre la main dans le sac. Pour ça, il faut que tu gardes la petite pour moi.

MARY : Rien qu'une heure. Promis ?

FRANKIE : Deux, mais pas plus.

MARY : Tu ne me la laisses pas plus ?

FRANKIE : C'est promis. Je reviens vite. (Elle lui passe son sac.) Je t'amène Marcy.

MARY : Tu l'as laissée seule, dehors ?

FRANKIE (haussant les épaules) : La voiture est fermée à clef. T'es génial. T'es vraiment une bonne amie. (Elle s'en va chercher Marcy.)

MARY (en son absence) : Moi, je dirais plutôt une bonne poire.

 

SCENE 10 - EN RUE : ERIC ET ANNIE S'APPRETENT A PASSER LEUR SOIREE AU BILLARD.

ANNIE : (Rire.) Il faut qu'on profite de cette occasion.

ERIC : Ouais.

ANNIE : Ca fait une éternité qu'on n'a pas eu tout un samedi rien que pour nous. Cette liberté, c'est une chance inouie. On va pouvoir s'offrir une journée de rêve. (Rire.)

SOUDAIN, SUR LEUR CHEMIN, ILS APERCOIVENT JOHNNY AVEC UNE FILLE ... QUI N'EST PAS FRANKIE.

ANNIE : Des jeunes de la paroisse ?

ERIC : Ouais. Lui, oui, en tout cas. Je me suis porté garant pour lui, la semaine dernière.

ANNIE : C'est Frankie et Johnny ?

ERIC : Ouais, c'est ... c'est Johnny, mais elle, ce n'est pas Frankie. (De plus, ils s'embrassent.) Tu sais qu'ils ont été libérés à condition de régler leur problème avec la drogue et l'alcool ? Ils devaient rencontrer l'éducateur, aujourd'hui même.

ANNIE : Mais peut-être qu'ils y sont allés.

ERIC : Ca, ça m'étonnerait beaucoup parce que les sessions sont tous les samedis de neuf heures à cinq heures.

ANNIE : Bon. On profite de notre journée ?

ERIC : Dès que j'aurais gâché la sienne.

 

SCENE 11 - CUISINE : ROSIE RECOIT D'ABORD SARA A LA MAISON. TOUTES DEUX PORTENT DES HAUTS TALONS.

ROSIE : Pourquoi les filles portent des talons si hauts ?

SARA : Pour sortir avec les garçons, banane.

ROSIE : Pourquoi ?

SARA : Pour être grand comme eux.

ROSIE : Moi, je sortirai avec des garçons petits, moi.

SARA : Des nains ?

ROSIE : Pas des nains, des garçons normalement petits.

SARA : D'accord. Des petits, juste ce qu'il faut.

ROSIE : Rachel va arriver bientôt. Je suis sûre que tu vas bien l'aimer.

SARA : Il ne devait y avoir que nous.

ROSIE : Oui, seulement nous deux et Rachel.

SARA : Les enfants, ça craint. Je n'aime que les adultes. Ils te promènent en voiture, ils t'offrent des bonbons et ils t'emmènent voir des films interdits au moins de treize ans. Les adultes sont cool, mais les enfants, non.

ROSIE : Je suis une enfant.

SARA : Toi, tu es différente. Bon, je rentre.

ROSIE : Je veux que tu restes pour voir Rachel. Je veux qu'elle soit ton amie.

VOILA LUCY QUI ARRIVE AVEC RACHEL !

LUCY : Regardez qui est là.

ROSIE : Rachel !

LES TROIS FILLES SE RAPPROCHENT DEVANT LUCY.

ROSIE : Rachel, voilà Sara. Sara, voilà Rachel.

CES DEUX FILLES SE REGARDENT FROIDEMENT ET SANS UN MOT.

LUCY : Que diriez-vous de déjeuner dehors ? Je vais préparer un petit pique-nique pour vous.

RACHEL : Manger dehors, c'est sale. Il y a pleins d'insectes.

LUCY : Mais on peut pique-niquer dans la cuisine.

SARA : Tu as du soda orange ? J'adore le soda orange.

RACHEL : Je déteste le soda orange et Rosie aussi.

SARA : Rosie aime le soda orange.

LUCY : Qui veut un petit gâteau ?

RACHEL : Rosie est ma meilleure amie. Et je sais qu'elle aussi, elle déteste le soda.

SARA : C'était ma meilleure amie, avant.

RACHEL (en hurlant) : N'empêche que moi, je connais beaucoup mieux que toi, ses goûts. Na !

SARA (de même) : Je connais ses goûts.

RACHEL : Non. Pauvre cloche !

LUCY : Tenez ! Prenez un petit gâteau. Chocolat amande, c'est bon, ça. Hmm !

RACHEL : C'est quoi, sa couleur préférée ?

SARA : Bleu.

RACHEL : Pourpre. Qu'est-ce qu'elle veut faire une fois grande ?

SARA : Véto.

RACHEL : Non, reine Elisabeth. Tu ne sais rien du tout d'elle. Moi, je sais tout. C'est une danseuse et une artiste. Et elle aime monter à cheval. C'est ma meilleure amie à moi.

SARA : Non, elle aime écrire des contes, faire du vélo et explorer. C'est ça, la vraie Rosie. Cette Rosie est ma meilleure amie.

COMPTE TENU DE LA TENSION QUI REGNE ENTRE CES DEUX FILLES, ROSIE N'EN PEUT PLUS.

RACHEL : Toi, tu ne sais rien du tout sur Rosie.

SARA : Non, c'est toi qui te trompes sur elle.

RACHEL (à Rosie) : Tu aimes faire du vélo, inventer des contes et boire du soda orange ?

ROSIE REPOND OUI. RACHEL PREND UN AIR DEGOÛTE ET PUIS S'EN VA.

SARA : Tu vois que les enfants, ça craint.

SARA S'EN VA EGALEMENT. ROSIE SE TOURNE VERS LUCY.

LUCY : Bon. Ben. Elles ont l'air de bien s'entendre, hein.

ROSIE : Arrête ! Tu te fiches de moi.

PENDANT QU'ELLE MONTE REJOINDRE SES DEUX AMIES, SIMON ARRIVE. SES VÊTEMENTS ONT ETE DECOUPES.

SIMON : Et qu'est-ce que tu dis de ça ?

LUCY : J'en dis que maman va te tuer quand elle verra que tu as déchiré les manches de ta chemise toute neuve.

SIMON : Ce sont mes fringues.

LUCY : Oui, mais tu ne les as pas payés. Tu auras des comptes à rendre à maman pour les manches.

LUCY ET SIMON S'EN VONT CHACUN DE LEUR CÔTE.

 

SCENE 12 - CHEZ HANK ET JULIE / HÔPITAL : MARY RECOIT UN APPEL DE HANK.

MARY (au téléphone) : Allô ? (...) Ils ne sont pas là, mais je peux prendre un message. (...) Hank, je sais que c'est toi.

HANK : Euh ... oui.

MARY : Qu'est-ce que tu veux ?

HANK : Euh ... Tout se passe bien ?

MARY : Oui, c'est ton cinquième coup de fil et j'ai eu Julie, il y a dix minutes. Ca se passe toujours bien.

HANK : Bon.

ENSUITE, ILS RACCROCHENT.

MARY (à Erica) : Bon. C'était encore ton père. Il est toqué mais il t'adore.

SOUDAIN, ERICA FAIT TOMBER SON BIBERON.

MARY : Hmm ... Ca t'amuse, ça, hein ?

PENDANT QU'ELLE RAMASSE LE BIBERON, ELLE RECOIT DES CORN-FLAKES SUR LA TÊTE.

MARY (en s'asseyant) : Oui, j'aurais vraiment dû demander le double.

 

SCENE 13 - SALLE DE BILLARD : ERIC ET ANNIE ENTRENT DANS LA SALLE DE BILLARD. LA, ILS TIENNENT UN OEIL SUR JOHNNY ET SA NOUVELLE MAÎTRESSE.

ANNIE (installée à une table) : On va continuer à le suivre toute la journée ?

ERIC (de même) : Pour une fois qu'on a du temps, je me doute bien que tu aurais préféré autre chose, mais ... je me sens responsable de ces jeunes. Je me suis porté garant pour Johnny et Frankie afin qu'on les relâche. Il m'a promis de voir l'éducateur.

ANNIE : Pourquoi tu ne vas pas lui dire deux mots ?

ERIC : Ben, je fonctionne autrement. Je n'ai pas envie de gâcher ta journée. Si tu veux qu'on s'en aille, allons-nous-en.

ANNIE : Mary a promis qu'elle ne les reverrait pas.

ERIC : Oui, elle n'a rien promis, mais ... elle a promis tellement de choses.

ANNIE : Allez, vas-y. Passe-moi le menu.

ELLE PREND LA CARTE EN MÊME TEMPS QU'ELLE OBSERVE LE NOUVEAU COUPLE.

 

SCENE 14 : APPARTEMENT DE MATT ET JOHN / CHEZ KIM : JOHN SE FAIT A MANGER. MATT ARRIVE.

MATT : Salut. Je n'ai pas trouvé Heather.

JOHN : Au moins, ça t'a évité de faire un truc bête.

MATT : Je suis retourné à la bibliothèque et j'ai le téléphone de Kim.

JOHN : Ah ! Donc, tu as quand même fait un truc bête ?

MATT : Bah ! J'ai raconté à la bibliothéquaire que Kim avait amené le bouquin et que j'en avais besoin pour un contrôle, demain. Elle a marché et j'ai eu le numéro. Je suis génial. (Rire.)

JOHN : Tu parles d'un exploit ! Tu te prends pour James Bond ? Tu as baratiné une pauvre vieille sourdingue pour un numéro de téléphone.

MATT : Et une adresse. J'hésite encore sur ce que je dois faire. Lui téléphoner ou passer à son appartement ?

JOHN : (Soupir.) Dur choix pour un harceleur.

MATT : Je n'ai pas du tout l'intention de la harceler. Je veux juste la voir.

JOHN : Nuance subtile que tu es le seul à percevoir.

MATT PASSE UN COUP DE FIL A KIM.

KIM (en décrochant) : Allô ?

MATT : Allô ? Kim ? C'est Matt Camden. Tu te souviens de moi ?

KIM : Où t'as eu mon numéro ? Qui te l'a donné ?

MATT : Ton ancienne chef à la bibliothèque.

KIM : Elle n'aurait pas dû. Il n'est pas sur liste rouge pour rien. Ecoute, sois gentil, maintenant, Matt. Oublie ce numéro. D'accord ? (Elle raccroche si vite.)

MATT : Mais ? (Il raccroche.) Bizarre ! Peut-être qu'elle trouve que ma rupture est trop fraîche. Ouais, ça doit être ça.

JOHN : Ouais, ou bien peut-être qu'elle te trouve nul, aussi.

 

SCENE 15 - SALLE DE BILLARD / CHEZ HANK ET JULIE : ANNIE EST SUR LE POINT DE TELEPHONER A MARY, TOUT COMME LE FONT HANK ET JULIE.

MARY (recevant un appel) : Allô ?

ANNIE : Alors ? Tout se passe bien ?

MARY : Ah ! Ca va. Les bébés vont bien. Alors, arrêtez de venir tous aux nouvelles. Je m'en sors.

ANNIE : Les bébés ?

MARY : Euh ... J'ai dit "les bébés" ?

ANNIE : Oui, t'as dit "les bébés".

MARY : Aaah ! Oh ! C'est un lapsus, dans ce cas. Il n'y a qu'Erica, ici. Aucun autre bébé.

ANNIE : Mais oui, je sais.

MARY : Bon. Je te laisse, maintenant. Je t'embrasse.

ELLE RACCROCHE ET VIENT PARLER A MARCY.

MARY : A cause de toi, j'ai menti à ma maman. En parlant de maman, où est la tienne ?

DANS LES AFFAIRES DU BEBE, ELLE RETROUVE UNE BOUTEILLE DE BIERE.

 

SCENE 16 - CHAMBRE DE SIMON / CHEZ JIM : SIMON TELEPHONE A JIM.

SIMON : J'ai changé de coiffure et de fringue et ça ne donne rien. Je n'en peux plus. Je laisse tomber.

JIM : Attends euh ... , j'ai peut-être une idée. Je peux te proposer un truc qui fera mec. Mais je te préviens, c'est plutôt extrême. Tu peux sortir de chez toi ?

SIMON : Mes parents ne sont pas à la maison.

JIM : Cool. Parce que s'ils savaient où je t'emmène, tes parents ne seraient sûrement pas d'accord.

SIMON : Cool. Tu m'emmènes où ?

JIM : Au 37, Mapple Street, la baraque d'un cousin. Hm ... Tu m'y rejoins ?

SIMON : D'accord. A toute suite.

IL RACCROCHE.

 

SCENE 17 - SALLE DE BILLARD : EN L'ABSENCE D'ANNIE, PASSE SON TEMPS A SURVEILLER JOHNNY.

ANNIE (en arrivant) : Mary semble bien s'en sortir.

ERIC : Et Lucy et Simon ?

ANNIE : Oooh ! Simon n'aide pas tellement Lucy, mais elle réussit à contrôler la situation toute seule.

UNE SERVEUSE LEUR SERT DU CAFE.

ANNIE : Merci.

LA SERVEUSE : Je sais que le menu dit "café à volonté", mais je crois qu'on va s'arrêter là. Hein ?

APRES LE DEPART DE LA SERVEUSE, ANNIE REGARDE SA MONTRE.

ANNIE : L'heure tourne. Qu'est-ce que tu comptes faire pour Johnny ?

ERIC : A vrai dire, euh ... en dehors de fumer cigarettes sur cigarettes et de faire les yeux doux à une femme qui n'est pas la sienne, je ne peux rien leur reprocher.

ANNIE : Tu vas aller le voir ou pas ?

ERIC : J'attends ... Le timing, c'est ça, l'important.

 

SCENE 18 - CHEZ HANK ET JULIE : MARY SEMBLE TRES PREOCCUPEE PAR CETTE BOUTEILLE DE BIERE DEPUIS QU'ELLE L'AVAIT DEJA OUVERTE.

MARY : Très bien. C'est à moi de choisir. La boire ou alors, la jeter ? Je sais, je me suis engagée. Plus de bière. Mais je n'aurais même pas dû l'ouvrir, d'ailleurs. Bien sûr, ça me plairait de la boire, mais pas aujourd'hui. Ce n'est pas le bon moment. (Elle lit un magasine, ensuite regarde la bouteille de bière.) Mais ... si je la laisse comme ça, elle sera perdue. Le gâchis, c'est au-dessus de mes forces.

PUIS, ELLE EST TENTEE DE LA BOIRE.

 

SCENE 19 - SALLE DE BILLARD : ERIC VIENT PARLER A JOHNNY.

ERIC : Johnny.

JOHNNY (en se retournant) : Hé ! Vous êtes le prêtre, c'est ça ? Le ... le curé qui ...

ERIC : Le pasteur. Je suis le pasteur. Et je suis aussi le père de Mary, Eric  Camden et ... oui, c'est moi qui t'ai fait relâcher, l'autre semaine.

JOHNNY : C'était sympa. Vraiment, je vous remercie.

ERIC : Est-ce que t'as oublié que tu dois rencontrer un éducateur, aujourd'hui ?

JOHNNY : C'était aujourd'hui ? (Eric répond oui.) Ce n'est pas la peine que j'aille voir un éducateur. Je n'en ai pas besoin.

ERIC : Tu crois ça ?

FRANKIE ARRIVE EN PLEIN MILIEU DE LA CONVERSATION ET APERCOIT SON MARI AVEC LA JEUNE FILLE.

JOHNNY (se levant et s'adressant à la fille) : Vite ! Tire-toi de là.

IL LUI DONNE SON MANTEAU. LA JEUNE FILLE S'EN VA.

FRANKIE (en s'approchant de Johnny) : Je le savais. J'étais sûre que tu me trompais.

JOHNNY : C'est une copine. Ce n'est rien.

FRANKIE : Révérend Camden.

ERIC : Bonjour. (Annie arrive.)

FRANKIE (à Johnny) : J'aurais mieux fait de te plaquer quand il est encore temps. Tu ne fais que m'exploiter et me pourrir la vie. (Elle le frappe.)

JOHNNY : Oooh ! Ca va. Arrête ton cirque et n'inverse pas les rôles. C'est toi qui me pourrit la vie, alors, ferme-la.

FRANKIE : Je parlerai si je veux, espèce de grosse tache.

JOHNNY (encore très en colère) : Ne me traite pas de grosse tache.

FRANKIE : Grosse tache !

JOHNNY : Je t'ai dit de la fermer. T'as compris ?

FRANKIE : Grosse tache !

JOHNNY : T'en veux une ?

ERIC : Hé ! Ho ! S'il vous plaît ! Assez ! Calmez-vous !

FRANKIE : Ben, allez ! Vas-y !

JOHNNY : Tu me cherches ?

FRANKIE : Tu crois que tu me fais peur, pauvre tâche ?

JOHNNY ETAIT SUR LE POINT DE LUI FLANQUER UN COUP DE POING. ACCIDENTELLEMENT, IL S'EN EST PRIS A ERIC. CE CHOC LE FAIT COGNER LA TÊTE CONTRE LA TABLE DE BILLARD. FRANKIE EST SUFFOQUEE. ANNIE ARRIVE A SON SECOURS.

LE BARMAN : Ca va, mon Révérend ?

ERIC REPOND PAR UN CRI DE DOULEUR.

LE BARMAN : Vous voulez que j'appelle la police ?

ANNIE (en voyant l'oeil au beurre noir) : Oooh !

ERIC : Non non. (Annie regarde froidement Johnny.) Tu vois, tout est une question de timing. Aïe !

ANNIE : Oh ! Mon chéri.

 

SCENE 20 - SALON : LUCY MET DE L'ORDRE DANS LE SALON ET NETTOIE LES MEUBLES.

LUCY (à Rosie) : Tu t'en sors avec tes copines ?

ROSIE (assise sur le divan) : (Soupir.) J'en ai marre. Je voudrais être ailleurs.

LUCY : Elles font la tête ?

ROSIE : J'ai beau faire. Elles continuent à se détester toutes les deux. (Soupir.) Tu te rends compte ? Mes deux meilleures amies ne se supportent pas.

LUCY : Est-ce que tu veux que j'essaie de les raisonner ?

ROSIE : Je crois que tu vas perdre ton temps.

LUCY (préoccupée) : Est-ce que t'as vu Simon ? (Rosie répond non.) Il a disparu depuis deux heures, mais qu'est-ce qu'il fabrique ?

ROSIE HAUSSE LES EPAULES.

 

SCENE 21 - CHEZ L'ONCLE DE JIM : SIMON SE FAIT PERCER L'OREILLE.

L'ONCLE DE JIM : Qu'est-ce que t'en dis ?

SIMON : Hum ... C'est génial !

 

SCENE 22 - CHEZ KIM : MATT SE REND CHEZ KIM ET FRAPPE A SA PORTE. IL TOMBE SUR SON FRERE.

LE FRERE DE KIM (en ouvrant la porte) : Tu es Matt Camden ?

MATT : Oui, je voudrais voir Kim.

LE FRERE DE KIM : Je suis son frère.

MATT : Je ne savais pas qu'elle vivait avec son frère.

LE FRERE DE KIM : Et je n'habite pas là. Elle m'a demandé de venir.

MATT : Oooh ! Mais ... est-ce qu'elle est là parce que je voudrais lui parler ?

LE FRERE DE KIM : Non, elle n'a pas envie de te voir. Tu lui fais peur.

MATT : Pourquoi ? Je veux seulement ...

LE FRERE DE KIM : Laisse-la tranquille.

MATT : Mais tout ce que je veux, c'est la voir.

LE FRERE DE KIM : Tu es vraiment un tordu. Explique-moi. Pourquoi tu harcèles une aveugle ?

MATT : Quoi ? Kim est aveugle ?

LE FRERE DE KIM : Oui, aveugle. Ma soeur a une R. P., une rétinite pigmentaire. Ben, dans le fond, tu devrais peut-être t'expliquer avec elle.

 

SCENE 23 - SALLE DE BILLARD / A L'ENTREE : ERIC SE CHARGE DE PARLER A JOHNNY. ANNIE SE CHARGE DE PARLER A FRANKIE.

ERIC ET JOHNNY ...

JOHNNY : Je suis désolé.

ERIC : Tu avais promis à moi, ainsi qu'au juge et à la police de ne plus boire, de ne plus te droguer, de ne plus te battre et de changer ton comportement. Et parce que tu as promis tout ça, moi, je me suis porté garant. Si je t'ai sorti de prison, c'est pour que tu te reprennes, pas pour que tu t'amuses à courir les filles, à frapper ta femme.

ANNIE ET FRANKIE ...

ANNIE (à Frankie) : Pourquoi tu restes ?

FRANKIE : Je ne comprends pas.

ANNIE : Oui. Pourquoi tu restes avec cette brute ?

FRANKIE : Johnny est un bon mari et un père aimant.

ANNIE : Il a voulu te frapper. Mon mari a reçu le coup de poing à ta place.

FRANKIE : Mais je l'aime, vous comprenez ?

ANNIE : Et tu aimes ton bébé ?

FRANKIE : C'est mon enfant, je l'adore.

ANNIE : Alors, pourquoi tu le protèges aussi mal ? Si Johnny t'avait frappée, si quelqu'un avait fait appel à la police, toi et Johnny, vous vous seriez retrouvés en prison, ce soir. Si ça arrive, que deviendra ta petite Marcy ?

ERIC ET JOHNNY ...

JOHNNY : Vous croyez que j'ai une vie facile avec elle ? Elle est toujours à me crier après. Elle hurle, le bébé pleure. Et elle me traite d'incapable et ça, ça me rend dingue. C'est ce qui s'est passé, hier soir. On a eu une dispute et je me suis tiré. Ce n'est pas de ma faute si on en est là. Je n'ai jamais voulu ce bébé. Je n'ai jamais voulu me marier.

ERIC : Tu voulais coucher avec elle ? Faire l'amour, ça, tu le voulais ? Mais assumer les responsabilités qui s'ensuivent, ça, non.

ANNIE ET FRANKIE ...

ANNIE : Tu crois qu'un bon mari se drogue et boit, et ensuite cogne sur sa femme ? Arrête de faire l'autruche. Ouvre les yeux sur ton mari avant qu'il ne soit trop tard.

ERIC ET JOHNNY ...

ERIC : Quand tu te regardes le matin, quel est l'homme que tu vois dans la glace ? Moi, je te regarde et je vois un homme qui perd pied et qui a un tas de problèmes et qui n'arrive plus à gérer tout seul. Je vois un homme sur le point de craquer, paumé, capable de cogner sa femme, voire même son bébé. Je vois un homme avec des problèmes de drogue, un homme qui ment, triche, se défile, se fabrique des excuses, un homme qui me ment et qui se ment jour après jour et un homme qui a besoin d'aide et pourtant refuse qu'on l'aide.

ANNIE ET FRANKIE ...

FRANKIE : Vous voulez dire que je devrais quitter mon Johnny ? Mais j'ai un enfant, moi. J'ai besoin de lui.

ANNIE : Tu veux que ton enfant voie son père cogner sur sa mère ? Que Marcy grandisse en pensant qu'une femme battue, c'est normal ? C'est ça que tu veux lui apprendre ? Johnny a besoin d'aide et toi encore plus. Tu dois t'en rendre compte.

FRANKIE : Mais je l'aime.

ANNIE : Mais toi, est-ce que tu t'aimes ? Si tu t'aimes assez, tu sauveras ta vie et celle de ta fille.

 

SCENE 24 - CHEZ KIM : MATT ET KIM SE PARLENT.

MATT : C'était arrivé comment ?

KIM : Oooh ! Il y a environ 6 mois, j'ai commencé à ne plus voir très bien, le soir. Du coup, je suis allée consulter et j'ai fait un paquet d'examens et un jour, l'ophtalmo m'a annoncé que j'avais une rétinite pigmentaire, une R. P.

MATT : Bah ...

KIM : J'arrive à voir avec une lumière intense, mais la nuit, je ne vois plus rien. J'ai la chance pour l'instant, ça évolue lentement. Ca peut en rester là et ne pas se finir par la cécité totale. On ne sait pas comment ça va évoluer. Certains malades sont aveugles en deux mois, d'autres peuvent se contenter de perdre la capacité de voir dans le noir. Il y a plus de soixante-dix sortes de rétinite, en fait.

MATT : Mais il y a un traitement ou bien une ... une opération, une greffe ou ...

KIM : Non, pas à l'heure actuelle. Mais la recherche progresse tous les jours et j'espère qu'on trouvera un moyen d'opérer.

MATT : L'autre jour, tu as refusé de prendre un café avec moi parce que tu as une R. P. ?

KIM : Non, c'est autre chose. J'ai cru que tu faisais une fixation perverse sur les handicapées physiques.

MATT : Comment ... comment ça ?

KIM : Parce que Heather est sourde. Tu comprends ? Et moi ...

MATT : Ah ! Mais non, je ne fais pas de fixation sur les handicapées, non. Je m'intéresse juste aux filles. (Kim, avec un demi-rire.) Mais bon. Tu ne veux pas sortir avec moi, c'est mal engagé pour qu'on soit copains, mais on peut bosser ensemble.

KIM : Je me suis peut-être trompée sur toi, mais honnêtement, je ne me vois pas travailler avec toi. Désolée. Hum ...

MATT : Bon. Tant pis. Si je te vois sur le campus, on pourra quand même se parler ?

KIM : Pas si je te vois avant. 

MATT NE SAISIT PAS. KIM AJOUTE EN SOURIANT.

KIM : Je plaisante. Quoi ? J'ai perdu la vue, pas le sens de l'humour. (Rires.)

 

SCENE 25 - GYPSY CAFE : HANK ET JULIE SONT EN TRAIN DE DÎNER. HANK TENTE DE TELEPHONER A MARY, MAIS N'Y ARRIVE PAS. IL TELEPHONE AU SERVICE P. T. T.

HANK : Donc, tout fonctionne normalement ? C'est le téléphone qui est décroché ? (...) Ouais ... ouais. (...) Merci. (Il raccroche.)

JULIE (trop sûre d'elle) : Je suis sûre que tout va bien.

HANK : Oui. Il n'y a pas raison de s'affoler.

JULIE : Je vais chercher la voiture. Toi, tu paies.

HANK : On n'a pas commandé.

JULIE : Parfait ! Allez, viens.

 

SCENE 26 - CUISINE : RACHEL ET SARA SE PARLENT FACE A FACE.

RACHEL : Rosie va revenir dans une minute.

SARA : Et alors ?

RACHEL : Il faut qu'on discute.

SARA : De quoi ?

RACHEL : De nous. Cette maison n'est pas assez grande pour nous deux.

LUCY DESCEND ET S'ARRÊTE POUR LES ENTENDRE.

SARA : Très juste.

RACHEL : L'une de nous doit s'eclipser.

SARA : Très juste.

RACHEL : Au revoir.

SARA : Je ne partirai pas.

RACHEL : Ah bon ? Et ben, moi non plus. Rosie ne peut pas avoir deux meilleures amies. Meilleure implique une seule et non deux. L'une de nous est une meilleure amie de trop.

SENTANT QUE CA SE DEGENERE, LUCY INTERVIENT.

LUCY : Bon. Ca suffit. Je vous ai entendues vous disputer toute la journée. C'est une dispute stérile. Vous aimez chacune Rosie, vous avez chacune une façon de la voir qui vous est propre. Mais c'est ... c'est ... c'est normal, ça. On voit tous les autres de façon différente. On prend ce qui nous plaît en eux et c'est ça qui fait que ...

RACHEL : Sans vouloir te vexer, si j'avais envie d'entendre des bêtises de ce genre, j'aurais allumé la télé.

LUCY : Je reprends. (à Rachel) Toi, tais-toi une seconde et écoute-moi. (à Sara) Et toi, tu aimes les adultes ? C'est bien ça ? (aux deux) Je suis une adulte et une adulte à bout. Vous commencez à me fatiguer avec toutes vos disputes. C'est trop demander d'avoir un petit peu la paix ? Mais la paix, je ne l'aurai que si je vous renvoie chez vous. Tout de suite ! Toutes les deux ! J'appellerai vos parents et on trouvera une explication valable. Mais pitié ! Rentrez chez vous vite fait. Je vous promets que Rosie vous réinvitera ... mais séparément.

SARA : D'accord.

RACHEL : D'accord. (Lucy prend un air rassuré.)

LUCY (en criant) : Rosie ! Tes copines veulent te dire un truc.

LUCY SENT QUE SON PLAN VA MARCHER.

 

SCENE 27 - SALLE DE BILLARD : ENFIN, FRANKIE ET JOHNNY VONT FAIRE LA PAIX.

JOHNNY : Je m'excuse pour tout à l'heure. Pardon de t'avoir trompée ... et failli te cogner. Je suis désolé.

FRANKIE : Je sais que tu regrettes. (Ils s'embrassent.) Mais si on ne dit pas aux parents de Mary ce qu'ils veulent entendre, on ne se débarrassera jamais d'eux. Je me charge de leur parler.

FRANKIE ET JOHNNY SE JOIGNENT A ERIC ET ANNIE.

FRANKIE : On s'est rendu compte qu'on a un problème dans notre couple. On va consulter un conseiller conjugal et voir si on peut sauver les meubles et on fera le suivi avec l'éducateur pour arrêter la drogue et l'alcool. On a loupé notre session d'aujourd'hui, mais on va rattraper ça. On veut sincèrement changer de façon de vivre. Et Johnny a promis de ne plus taper sur moi ou ... sur qui que ce soit d'autre.

JOHNNY : Plus de bagarre. Faites-moi confiance.

ANNIE : Hm !

FRANKIE : Et puis, on voudrait encore vous remercier de votre aide à tous les deux.

JOHNNY : Oui. Merci.

ERIC : Euh ... Il y a encore quelque chose, on aimerait que vous cessiez tout rapport avec Mary. Donc, euh ...

FRANKIE : Je ne lui téléphonerai pas tant que les choses ne seront pas réglée.

FRANKIE ET JOHNNY S'EN VONT.

ANNIE : C'est effrayant. Mais comment Mary a pu devenir amie avec ces deux jeunes gens. Ils n'ont absolument rien en commun avec elle. Elle est différente. Elle n'est pas du tout comme eux.

 

SCENE 28 - CUISINE : SIMON REVIENT A LA MAISON. AYANT ENTENDU CLAQUER LA PORTE, LUCY ARRIVE.

LUCY (inquiète et fâchée) : Hum ... Où étais-tu passé ? Ca fait des heures que je te cherche.

SIMON : Je suis sorti.

LUCY : T'es sorti ? Tu sais que tu n'as pas le droit de sortir sans autorisation après 7 heures du soir. (Simon lui sourit nerveusement.) Mais pourquoi tu souris bêtement ?

SIMON : Oh ! Regarde. Tu ne vois rien de nouveau ? Regarde encore. Ouvre les yeux. Tu dois bien le voir.

LUCY : Ben ... Non, je ne vois rien de spécial.

SIMON SE MET A TOURNER LA TÊTE. LUCY EST COMPLETEMENT CATASTROPHEE.

LUCY (prise de panique) : Ho ! Ho ! Oh non ! C'est pas vrai.

SIMON : Classe, hein ?

LUCY : Mais t'es malade !

SIMON : Mon copain Jim a un cousin qui fait du piercing et des tatouages.

LUCY : Des tatouages ?

SIMON : Non non, je n'ai aucun tatouage. J'ai juste l'oreille percée.

LUCY : Tu t'es fait percer l'oreille ? Non mais ... mais ... mais les parents vont me tuer en rentrant.

SIMON : Non non !

LUCY : On te tuera aussi. On va nous tuer, tous les deux.

SIMON : Non.

LUCY REMONTE. SIMON SE PARLE A LUI-MÊME.

SIMON (tout fier) : Salut ! C'est moi, Simon. Simon Camden. Supercool, le mec. Mégacool ! Ouais !

ALORS QU'IL SE REGARDE DANS LE MIROIR, LUCY, QUI A TOUT ENTENDU, DESCEND ET LUI FLANQUE UNE TAPE.

 

SCENE 29 - CHEZ HANK ET JULIE : HANK ET JULIE RENTRE TRES TÔT A LA MAISON. ILS Y RETROUVENT LE DESORDRE : TELEPHONE DECROCHE, DEUX BEBES SANS SURVEILLANCE ET UNE BOUTEILLE DE BIERE RESTEE SUR LA TABLE DU SALON.

JULIE (inquiète) : Oooh ... Mais qu'est-ce que c'est que ce chantier ?

AYANT ENTENDU LA VOIX DE JULIE, MARY DESCEND EN COURANT ET SE JOINT A ELLE ET HANK.

MARY : Vous revenez tôt ?

JULIE : Tu étais au premier depuis quand ?

HANK : Et d'où sort ce bébé ? On peut savoir ?

JULIE (lui montrant la bouteille de bière) : Et plus important encore, que fait cette bouteille chez nous ?

 

SCENE 30 - CHEZ HANK ET JULIE : QUELQUE TEMPS PLUS TARD, JULIE EMMENE ERICA AU LIT. MARY S'OCCUPE DE MARCY.

JULIE (en arrivant) : Je l'ai mise dans sa chambre. Elle s'est endormie tout de suite. (en regardant Mary) Je savais qu'on aurait pas dû sortir. Je le sentais.

MARY : Il ne s'est rien passé. Pourquoi tu prends tout au tragique ? En fait, Marcy est la petite fille de Frankie, mon amie.

JULIE : Celle qu'on a arrêtée avec de l'herbe ? Tu me parles bien de cette Frankie-là ?

MARY : La police l'a très vite relâchée.

JULIE : Ca ne change rien.

MARY : Frankie a eu une urgence et elle n'a trouvé personne à qui confier sa petite Marcy.

JULIE : Aaah ! C'était une bêtise. Jamais plus je ne laisserai Erica toute seule.

MARY : Je t'en prie, ne dis pas ça.

HANK : On retrouve notre maison tout en bazar, le bébé à l'abandon, il y a un autre bébé qui sort de Dieu sait où. On t'a dit "pas de visite", surtout. Et ton amie vient te voir, une droguée qui est passée devant le juge et tu as bu de l'alcool. Que veux-tu qu'on pense, nous ?

MARY : Je n'ai pas touché à la bière. C'était à Frankie. C'est Frankie qui a bu ça.

HANK : Et on doit gober ça ? La bière appartient à ma copine fumeuse de joint ? Tu nous prends pour des idiots ?

JULIE : Passons sur le fait que je suis une ancienne alcoolique et que trouver de l'alcool dans mon salon, c'est une chose dont je ne me réjouis pas. Admettons que tu dises la vérité, que tu n'as rien bu. Tu ne réagis pas quand une fille de ton âge se saoule ? Tu ne te formalises pas que quelqu'un d'aussi jeune que toi boive de la bière ? Pour toi, tout ça, c'est normal ? D'où est-ce que tu sors ?

MARY : Ecoute, je suis vraiment désolée pour ce soir et je vous promets que si vous acceptez de passer l'éponge sur tout ça, sur la bière, les bébés, mon amie Frankie et moi, je vous donne la parole que plus jamais ça se produira.

HANK : Tu vas rentrer chez toi.

MARY : Vous ne direz pas à mes parents pour ce soir ?

HANK : Bah ...

JULIE : On va y réfléchir.

MARY : Oui, s'il vous plaît. Vous y réfléchirez. Merci.

MARY S'APPRÊTE A SORTIR.

MARY : Et ... je ne vous demande pas de me payer. Ce sera gratuit, ce soir.

HANK : Tu fais de l'humour, Mary ?

ELLE QUITTE HANK ET JULIE.

 

SCENE 31 - CUISINE : ANNIE ET ERIC REVIENNENT A LA MAISON.

ERIC : Ouais ...

LUCY, EN TRAIN D'ECRIRE, SE TOURNE VERS EUX. ELLE REGARDE L'OEIL POCHE D'ERIC.

LUCY : T'as un oeil au beurre noir ?

ERIC : Euh ... C'est une longue histoire.

ANNIE : Oh ! Mais c'est d'une propreté. C'est toi qui as fait ça en notre absence ?

LUCY : Oui, il y a un reste de rôti dans le frigo, les jumeaux dorment sagement et j'ai rangé un petit peu le salon et lancé une lessive de blanc, il y a une heure.

ANNIE : Euh ... Merci.

LUCY : Euh ... Mais il y a tout de même une légère ombre au tableau.

ANNIE : Hm ? (Rosie arrive.)

ROSIE (à Eric) : Tu t'es battu avec qui ?

ERIC : Euh ... Je ne me suis battu avec personne. On m'a frappé, par accident.

ROSIE : Dis, je peux toucher ?

ERIC : Non. Non, c'est encore douloureux.

ANNIE : Alors, comment se passe ta soirée ?

ROSIE : Je suis toute seule. Rachel et Sara sont rentrées.

LUCY : Leurs parents sont passés les reprendre, il y a à peu près une heure.

ANNIE : Hm ?

ROSIE : Ben, on ne s'amusait pas.

ANNIE : Oh ! Tu ne te sens pas déçue euh ... qu'elles soient reparties ?

ROSIE : Non, Rachel et Sara se détestent, mais elles m'aiment, moi. Donc, ça va. (Elle prend une pomme et la croque.)

ANNIE : Aaah !

ROSIE : Elle est douée.

ANNIE : Oh !

LUCY : Oui, ben, pas ... pas tant que ça, hein. (Simon arrive.)

ROSIE : Hum ... Simon ! Tu as vu ton oreille ?

SIMON (fièrement) : Je me suis fait percer l'oreille.

ERIC ET ANNIE LE REGARDENT D'UN AIR CONSTERNE.

LUCY : Je suis désolée.

ROSIE : (Rire.) T'as l'air d'une fille. (Rire.)

SIMON, LUCY ET LEURS PARENTS SE REGARDENT FROIDEMENT.

 

SCENE 32 - APPARTEMENT DE MATT ET JOHN : MATT REVIENT A LA MAISON.

JOHN : Tu as découvert des choses en jouant les harceleurs ?

MATT : Elle est aveugle. (Fou rire.)

JOHN : Eh ben ...

 

SCENE 33 - CHEZ HANK ET JULIE : HANK ET JULIE SONT DANS LEUR CHAMBRE. FINALEMENT, ILS SE DECIDERONT A DENONCER MARY A SES PARENTS.

HANK : Tu le pensais quand tu as dit que tu ne lui laisserais plus Erica ?

JULIE : Oui ... et non. On verra plus tard.

HANK : Hm !

JULIE : Hum ... Je me demande encore si Mary mentait.

HANK : Il faut qu'on dise à Eric tout ce qui s'est passé, la bouteille de bière et aussi qu'elle continue à voir Frankie.

JULIE : Elle aura des ennuis si on parle. Si ça se trouve, ce n'était qu'un incident isolé et ... on se monte la tête. Il se peut qu'elle soit innocente.

HANK : Mais si elle est en train de mal tourner et qu'on ne dit rien après, on le regrettera. Après toute notre vie, on s'en voudra de n'avoir rien fait.

 

SCENE 34 - CHAMBRE DES PARENTS : ANNIE ET ERIC ONT UNE DISCUSSION SERIEUSE AVEC SIMON.

SIMON : Mais si je l'enlève, le trou va se refermer.

ERIC : Ben, c'est ça, l'intérêt.

SIMON : Mais je tiens à cette boucle. Pourquoi je ne peux pas la garder ?

ROSIE (en arrivant) : Parce que ça te donne l'air d'une fille.

ELLE PASSE DIRE AU REVOIR A SES PARENTS.

ERIC : Hmm ... Bonne nuit.

ROSIE REJOINT SA CHAMBRE.

ANNIE : Tu es sorti de la maison sans notre permission. Tu es allé chez une personne qu'on ne connait pas. Et là, tu as autorisé cet homme, dont on ne sait rien, à te percer l'oreille.

ERIC : Estime-toi heureux qu'on se contente de te demander de retirer cette boucle d'oreille.

SIMON (lui tenant tête) : Merci.

APRES LE DEPART DE SIMON, LUCY ARRIVE.

LUCY (se sentait coupable) : Je n'ai pas pu tout contrôler. J'aurais voulu être un peu plus à la hauteur, mais les choses ont dérapé. Alors, je m'excuse pour Simon et son oreille.

ERIC : On t'a pas confié Simon. Simon devait veiller sur Simon. Il a beau clamer qu'il n'est plus un bébé, tant qu'il agira comme un gamin, nous, on le traitera comme un gamin. Et c'est être gamin de ne pas t'aider, de faire le mur et de sortir en douce pour se faire percer l'oreille sans permission.

ANNIE : Tu t'en es sortie comme un chef. Tu as été parfaite.

LUCY (en souriant) : Merci.

ANNIE : Est-ce que tu es libre, samedi prochain ?

LUCY : Il est vraiment temps que je me trouve un petit copain.

ELLE S'EN VA. ERIC ET ANNIE SE REGARDENT EN SOURIANT ET CONTINUENT DE LIRE.

 

SCENE 35 - CHEZ FRANKIE ET JOHNNY : MARY REPASSE UNE NOUVELLE FOIS CHEZ FRANKIE ET JOHNNY.

MARY (à Johnny) : Tu as frappé mon père ? (Frankie répond oui.) Super !

JOHNNY : Aaah ! Pas de panique. On a promis qu'on verrait l'éducateur et qu'on ne boirait plus d'alcool et ... et tes parents ont gobé. Tu parles de pigeons !

FRANKIE : Et ils nous ont aussi fait promettre de te laisser et de ne plus te voir aussi.

MARY : Si ma tante ou mon oncle avertissent mes parents que j'ai fait du baby-sitting pour toi ou que j'ai bu une bière, je suis morte.

FRANKIE : Mais t'as peur de quoi ? Ils ne diront rien du tout.

JOHNNY : Tu sais quoi ? T'as besoin d'un truc qui te détende. Tu es une vraie boule de nerf.

MARY : La dernière fois que tu as voulu m'aider à me décontracter, il y a un flic qui m'a chopé. J'ai eu la peur de ma vie. Terminé, l'alcool.

JOHNNY : Je ne te proposais pas une bière. (Il sort un joint.)

MARY : Je croyais que vous aviez promis d'arrêter de fumer.

FRANKIE : Mais on va arrêter, mais ce serait bête de jeter l'herbe qui nous reste. C'est tout. Et une fois qu'on aura fumé notre stock, on arrête. Je te le promets.

JOHNNY : T'en veux ? C'est l'équivalent d'une bière. Tu décolles, mais tu gardes le contrôle.

FRANKIE : Mais si ça ne te dit rien, personne ne te force.

JOHNNY : Si t'en veux pas, après tout, ça en fera plus pour nous ... Alors, ça te dit ?

MARY HESITE UN LONG MOMENT.

 

 

 

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choup37, 18.04.2024 à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, 18.04.2024 à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

choup37, 19.04.2024 à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

Viens chatter !