SCENE 1 - CHAMBRE DES PARENTS : ERIC ET ANNIE SE REVEILLENT.
ANNIE : Hum ... Bonjour, chéri.
ERIC : Bonjour.
ANNIE : Tu es réveillé depuis longtemps ?
ERIC : Oooh ! Des heures.
ANNIE : (Soupir.) C'est le mariage qui te rend nerveux.
ERIC : Oh ... Oui, sûrement. En fait, je n'arrive pas à croire que Simon va se marier.
ANNIE : On devrait se lever.
ERIC : Tu as raison, on devrait.
ANNIE : C'était quand, notre dernière ... grasse matinée ?
ERIC : Hm ... Je crois que ça fait bien longtemps. Et tu me le demandes depuis quand ? Nous n'avons pas ... euh ... traîné au lit ? Oooh ! Ca fait bien longtemps.
ANNIE : Peut-être qu'on devrait y remédier.
ERIC : C'est une bonne idée.
SOUDAIN, QUELQU'UN FRAPPE A LA PORTE.
ANNIE : Entrez.
ERIC : Oooh ! Pourquoi est-ce que tu as dit ça, ma chérie ?
SAM ET DAVID ENTRENT DANS LA CHAMBRE.
ANNIE (les voyant costumés) : Oooh ! Regarde-les.
SAM : Nous sommes prêts pour le mariage.
DAVID : Oui, nous sommes prêts depuis longtemps.
ANNIE : Et le mariage a lieu demain, pas aujourd'hui.
ERIC : Ouais.
SAM : Mais il y a une répétition, aujourd'hui.
ANNIE : Oui, mais vous n'avez pas besoin de costume pour la répétition. D'accord ?
ERIC : Ouais.
DAVID : Ce serait bien si on pouvait les porter aujourd'hui parce qu'on se trouve très bien avec.
ANNIE : Oui, vous l'êtes. Vous êtes très beaux, mais vous devez attendre demain. Allez vous changer, je vais vous aider pour les costumes. Nous allons nous lever.
ERIC : Non, pas question.
SAM : Tu pourras préparer le petit-déjeuner quand on sera changé ?
ANNIE : Bien sûr, j'allais justement me lever et préparer le petit-déjeuner.
ERIC : Non, pas question.
KEVIN ET SAVANAH ENTRENT A LEUR TOUR.
KEVIN : Ah ! Vous êtes réveillés ? Savanah et moi, on est venus prendre le petit-déjeuner avec vous.
ANNIE : Eh oui, qu'est-ce que vous voulez pour le petit-déjeuner ?
ERIC : Est-ce qu'on a le choix ?
ANNIE : Je crains que non.
LUCY ARRIVE A SON TOUR.
LUCY : Hé ! Je me demandais où vous étiez tous passés.
KEVIN : On était en train de discuter du petit-déjeuner.
LUCY : Oh !
ERIC : Dis donc, Lucy. Quand tu étais petite, est-ce que tu te souviens de ce que tu avais l'habitude de préparer pour le petit-déjeuner, les samedis matin où ta mère et moi, nous restions au lit ?
LUCY : Hmm ... Laisse-moi réfléchir. Chacun préparait son petit-déjeuner alors que vous étiez en train de ...
ERIC ET ANNIE : Hm ?
LUCY : ... de dormir. Très bien, d'accord. Allez ! Dehors ! On va préparer le petit-déjeuner comme au bon vieux temps.
KEVIN : Ha-haaa !
ERIC : Merci, Lucy.
LUCY : Hum ...
CELLE-CI FERME LA PORTE DE LA CHAMBRE, LAISSANT LES PARENTS FAIRE LA GRASSE MATINEE. (CELA RAPPELLE LE DEBUT DU PREMIER EPISODE DE LA PREMIERE SAISON.)
ERIC : Peut-être qu'on est un peu trop vieux pour ça. (Ils s'embrassent.)
ANNIE : Jamais de la vie.
GENERIQUE
SCENE 2 - CHAMBRE DES PARENTS : ERIC ET ANNIE S'HABILLENT, S'EMBRASSENT. EN SE REMETTANT AU LIT, ILS COMMENCENT A PENSER ...
*****
FLASHBACK : DEBUT DU PREMIER EPISODE DE LA PREMIERE SAISON OU CHAQUE ENFANT SE PRESENTENT A LEURS PARENTS.
ON FRAPPE A LA PORTE.
ANNIE : Entrez.
ROSIE (en entrant) : Bonjour.
ERIC ET ANNIE : Bonjour, chérie.
ROSIE S'INSTALLE DANS LEUR LIT. RIRES.
ERIC : Ah ! Alors là ...
ROSIE : Qu'est-ce que vous faites ? (Rire.)
ERIC : Eh ben ...
ANNIE : Nous allons nous lever, chérie.
QUELQU'UN D'AUTRE FRAPPE A LA PORTE.
ROSIE : Entrez !
SIMON (en entrant) : Bonjour.
ANNIE : Bonjour.
ERIC : Bonjour, Simon.
SIMON (s'installant dans leur lit) : Dis-moi, maman. Qu'est-ce que tu vas faire pour le petit-déjeuner ?
ANNIE (en bâillant) : Oh ! Je ne sais encore rien du tout.
SIMON : D'accord, j'attendrai.
QUELQU'UN D'AUTRE FRAPPE A LA PORTE.
SIMON : Entrez !
LUCY (en entrant) : Hé ! Qu'est-ce qui se passe, ici ?
ERIC : Euh ... Rien, absolument rien, Lucy.
LUCY : Je meurs de faim.
SIMON : Moi aussi.
ANNIE : D'accord, je me lève.
QUELQU'UN D'AUTRE FRAPPE A LA PORTE.
LUCY : Entrez !
MARY (en entrant) : Je me demandais où vous étiez tous passés.
ERIC : Eh bien voilà, le compte y est presque.
MARY : Besoin d'aide pour le petit-déj, maman ?
ANNIE : Non merci, chérie, je me lève.
QUELQU'UN D'AUTRE FRAPPE A LA PORTE.
MARY : Entrez !
MATT (en entrant) : Hé, les enfants !
ERIC : Ah ! Matt !
MATT : C'est samedi.
SIMON : Et ...
MATT : Et ce jour-là, les parents font la grasse matinée.
LES QUATRES ENFANTS CAMDEN SE LEVENT ET QUITTENT LA CHAMBRE EN COURANT.
ROSIE : Salut ! (Annie lui fait signe.)
ERIC (à Matt) : Merci.
MATT REFERME LA PORTE.
*****
RETOUR AU PRESENT ...
ANNIE : Où est passé tout ce temps ?
ERIC : Je n'en sais rien. Mais il semble passer de plus en plus vite.
ANNIE : Je ne me sens pas vieillir.
ERIC : Moi non plus.
ANNIE : Depuis quelques temps, mon chéri, je revois les années qui viennent de s'écouler et notamment le jour où maman nous a appris qu'elle est atteinte d'une leucémie. Jusqu'à ce moment-là, tu sais, pour moi, le monde était parfait.
ERIC : C'était la fin de notre innocence.
ANNIE : Oui, c'est ça. Tu as raison. Même après avoir eu mes cinq enfants, je ne me sentais pas vraiment adulte jusqu'à ce que je perde ma mère. Je sais qu'elle aurait aimé être présente au mariage de son petit-fils.
ERIC : Hum ... Ouais, je suis sûr qu'elle est avec nous par l'esprit. (Ils s'embrassent.)
ANNIE : Excuse-moi, ces derniers temps, je ... je passe d'un sentiment à un autre.
ERIC : Allons ! Ca, je comprends, moi aussi. Je ... J'ai vraiment l'impression d'être en conflit permanent avec moi-même. Je veux que Simon épouse Rose et la minute d'après, je ne veux plus qu'il épouse Rose. (Rire.) Je ... je ... J'espère qu'il va nous téléphoner et tout annuler.
ANNIE : Je suis tout comme toi. Ce n'est pas que je désire l'un plus que l'autre, c'est que je passe d'un sentiment à l'autre.
ERIC : Ah oui ... hum ...
ANNIE : Tu sais, je suis pour ou contre avec la même passion selon l'heure ou le jour où on me ... on me le demande.
ERIC : Alors, euh ... est-ce qu'on ...
ANNIE : Evidemment.
SCENE 3 - APPARTEMENT DE SIMON : SIMON DORT TRANQUILLEMENT. ROSE FRAPPE A LA PORTE ET OUVRE.
ROSE (en réveillant Simon) : Simon ... Simon ... Simon Camden ... Comment est-ce que tu peux dormir ?
SIMON : Je n'ai pratiquement pas fermé l'oeil de la nuit.
ROSE : Moi, je suis en forme. On se retrouve ce soir à la répétition ? La répétition de notre mariage. Je pensais que ça n'arriverait jamais. J'ai l'impression qu'on attend depuis toujours.
SIMON : C'est vrai. Cependant, je n'ai pas vu le temps passer.
ROSE : C'est un bon signe. Bon, il faut que j'y aille. Je dois passer prendre les parents à l'aéroport, puis Umberto et ensuite, je les emmène à l'hôtel et je te retrouve à l'église.
SIMON : D'accord. (Ils s'embrassent.) Conduis prudemment.
ROSE : Bien sûr.
SIMON : Je t'aime.
ROSE : Je t'aime, moi aussi ... (Tout à coup, elle se met à avoir des pressentiments.) Simon, j'ai quelque chose à te dire.
SIMON : D'accord, mais ne dis rien d'important. Nous allons nous marier demain. Toujours d'accord ?
ROSE : Bien sûr, oui. Tout à fait d'accord.
SIMON : Bien. (Rose continue de penser.) Tu veux que je devine ?
ROSE REPOND OUI.
SIMON : Hum ... D'accord, mais je n'ai pas beaucoup dormi.
ROSE : J'ai du retard.
SIMON : Pourquoi tu ne me dis pas ce que tu voulais me dire ? Mais je sais déjà que t'es en retard.
ROSE : C'est ça que je voulais te dire.
SIMON : Hum ... Tu parles d'une grande nouvelle ! (Rose hoche la tête.) Du retard comme ... euh ... euh ... alors, euh ... Ce que tu voulais me dire, c'est que tous les deux ...
ROSE : Je n'en suis pas sûre, mais ...
SIMON : Comment en seras-tu sûre ?
ROSE : Je n'en sais rien. On pourrait le savoir aujourd'hui, mais je préfère attendre quelques jours ou une semaine.
SIMON : Toute une semaine ?
ROSE : Je me trompe peut-être, mais j'ai eu comme un pressentiment, ce matin. Mais il est possible que ce soit le stress du mariage.
SIMON : Mais ... ce serait une sacrée surprise, n'est-ce-pas ?
ROSE : Je t'ai dit que nous prenions un risque.
SIMON : Oui ... oui, c'est vrai. Je ne dis pas le contraire. Et ... oui, nous avons pris un risque et maintenant, nous allons avoir un bébé et ... nous allons avoir un bébé. (Puis, en souriant) Nous allons avoir un bébé.
ROSE : Ne t'enthousiasme pas trop, Simon. Je n'en suis pas encore certaine, mais en tout cas, je suis heureuse que tu ne sois pas fâché contre moi.
SIMON : Je ne peux pas être fâché avec la femme dont je suis amoureux et avec laquelle je peux passer toute ma vie. Et puis, de toute façon, nous voulons des enfants, alors, pourquoi pas maintenant ?
ROSE : C'est un peu effrayant, n'est-ce pas ?
SIMON : Oui. C'est un peu effrayant.
ROSE : Mais on est tous les deux.
SIMON : Tous les deux ?
ROSE : Très bien. Bon. Je dois partir, maintenant.
SIMON : D'accord.
APRES AVOIR EMBRASSE SIMON, ROSE SORT DE LA MAISON. APRES SON DEPART, SIMON SE MET A PENSER ...
*****
FLASHBACK : PASSAGE OU SIMON FAIT SA PRIERE PENDANT LE DÎNER.
SIMON : Mon Dieu ! Merci pour ce repas. Et si vous existez vraiment, vous trouverez le moyen de m'apporter le chien que je veux. Amen !
TOUT LE MONDE RIT.
*****
RETOUR AU PRESENT ...
SIMON (faisant sa prière) : Seigneur. Oui, cette fois, c'est un peu plus compliqué que ça. Mais vous pouvez m'aider. Vous m'avez toujours aidé. S'il vous plaît ! Aidez-moi aujourd'hui ... et demain aussi ... et chaque jour que vous ferez ... parce que, Seigneur, je me suis mis dans une situation que je ne suis pas sûr d'assumer. Peut-être que tous les futurs mariés ressentent ça. Je n'en sais rien. Et ce que je vous demande, c'est de m'aider à faire le bon choix.
SCENE 4 - CHAMBRE DES KINKIRK : LUCY S'OCCUPE D'HABILLER SAVANAH.
KEVIN : Pourquoi as-tu déplacé le rendez-vous ?
LUCY : Ce n'est pas moi, c'est eux qui m'ont appelée parce qu'ils ont eu une annulation.
KEVIN : Et tu as pris le rendez-vous ?
LUCY : Ah oui ! J'avais hâte de connaître le sexe du bébé.
KEVIN (très peu sûr) : Ce sera un garçon.
LUCY : Tu n'en sais rien.
KEVIN : Si si, je le sais. J'aime autant les filles que les garçons, mais je suis sûr que c'est un garçon. J'en suis vraiment certain. Oui, je dois être un petit peu médium.
LUCY : Et qu'est-ce qui te fait penser ça ?
KEVIN : Tu n'as qu'à me tester. Demande-moi quelque chose.
LUCY : Hmm ... comme quoi ?
KEVIN : Ce que tu veux.
LUCY : D'accord. Est-ce que Simon veut vraiment se marier ?
KEVIN : Oui, il le veut.
LUCY : Et Rose ?
KEVIN : Aussi.
LUCY : Bien, c'est tout ce que je veux savoir. Ca et le sexe de notre bébé. Allons-y !
KEVIN : C'est un garçon.
ILS SORTENT DE LA MAISON.
SCENE 5 : CUISINE : ROSIE SE SERT UN GRAND VERRE D'EAU. JUSTE AU MOMENT OU ELLE PREND UN COMPRIME, KEVIN ET LUCY ENTRENT POUR LUI CONFIER SAVANAH.
ROSIE : Maux de ventre.
KEVIN : Alors, on te la confie pas. Salut ! (Il repart avec Savanah.)
ROSIE : J'ai dit "maux de ventre". (La porte se ferme.)
LUCY : Pourquoi tu fais ça ? Quand tu parles de certains problèmes typiquement féminins, il est mal à l'aise.
ROSIE : Eh ben, c'est son problème, pas le mien. Il faudrait bien qu'il s'y fasse. Il a une fille. Tu pourras me rapporter des tampons de chez toi ?
LUCY : Pourquoi tu ne vas pas les chercher toute seule ?
ROSIE : Chaque fois que je veux un tampon ...
KEVIN RENTRE, SOUPIRE ET PUIS RESSORT.
ROSIE : Où est-ce que vous allez ?
LUCY : Nous allons connaître le sexe du bébé.
ROSIE : C'est un garçon ?
LUCY : Pourquoi tu dis ça ?
ROSIE : Kevin le dit. Et il en est sûr. Je croyais que tu le savais.
LUCY : Personne ne le sait. Nous allons le découvrir aujourd'hui et le dire à tout le monde.
ROSIE : Garçon !
LUCY : Tu peux garder Savanah ? Maman a un million de choses à faire et nous ne serons pas long, une heure ou deux tout au plus.
ROSIE : Oui, d'accord.
LUCY : Kevin ! (Celui-ci entre.)
ROSIE : Maux de ventre. Je garde la petite.
KEVIN CONFIE SAVANAH A ROSIE. ON L'ENTEND PLEURER.
KEVIN : Attention ! Voilà, ma puce.
LUCY ET KEVIN SORTENT DE LA MAISON.
SCENE 6 - DEVANT LA MAISON : KEVIN NE COMPREND PAS L'ATTITUDE DE ROSIE.
KEVIN : Oooh ... Pourquoi est-ce qu'elle me fait toujours ça ? Tu devrais lui parler. Je suis sûr que tu n'étais pas comme ça au même âge qu'elle.
LUCY : Non, je n'étais pas comme ça. Est-ce que je t'ai déjà parlé de mes règles ?
KEVIN : Euh non, je crois que j'ai réussi à éviter le sujet.
LUCY : Ah ! Nous en parlerons dans la voiture.
KEVIN : C'est ce que tu veux ?
LUCY : Oui, j'y tiens.
*****
FLASHBACK : LE MOMENT OU LUCY FAIT LE POIRIER POUR DEVENIR UNE FEMME. ELLE SE FAIT SURPRENDRE PAR ROSIE ET ERIC. A L'INSTANT OU CELUI-CI ARRIVE, ELLE COURT SE CACHER DANS LA SALLE DE BAIN.
ROSIE (voyant Lucy faire le poirier) : Qu'est-ce que tu fais ?
LUCY : Je deviens une femme. Laisse-moi tranquille.
ROSIE : Ca t'aide d'avoir la tête en bas ?
LUCY : Mary m'a dit de faire ça. D'accord ?
ROSIE : D'accord.
ERIC ARRIVE.
ERIC (à Rosie) : Mais qu'est-ce qu'elle fait ?
LUCY (en se relevant) : Papa ! Non !
ELLE COURT VERS LA SALLE DE BAIN ET S'Y ENFERME.
ROSIE : Elle devient une vraie femme.
ERIC TENTE DE S'APPROCHER DE LUCY POUR LUI PARLER.
ERIC : Lucy ! C'est papa. Tu te souviens de moi ? Le type qui t'a acheté une poupée anatomique par erreur. Allez ! On ne va pas laisser cette histoire gâcher nos rapports. Ouvre. (Lucy soupire.) Il n'y a aucune raison que tu sois gênée, ma chérie. (Lucy fait la grimace.) D'ailleurs, je voulais te demander. Est-ce que t'as déjà eu tes règles ? Parce que ce serait tout à fait naturel.
LUCY (lançant un objet) : Va-t-en !
PUIS ERIC VOIT ROSIE EN TRAIN DE FAIRE LE POIRIER.
*****
RETOUR AU PRESENT ...
SCENE 7 - CHAMBRE DE ROSIE : ROSIE S'OCCUPE DE SAVANAH.
ROSIE (parlant à Savanah) : Tu sais, ta maman faisait toujours de drôles de choses. Aaah ! Qu'est-ce que j'ai mal au ventre. J'espère que ce sera passé pour mon départ en Ecosse. (en chantant) Oh ! Tu prends la route de la colline, moi la route de la vallée. Je serai en Ecosse avant toi.
ERIC ARRIVE ET CHANTE AVEC ROSIE.
ERIC ET ROSIE (en chantant) : Et moi et mon grand amour, on ne se quittera plus jamais, et nous vivrons heureux sur le Loch Lomond.
ERIC PORTE SAVANAH.
ERIC : Qu'est-ce qu'il y a ?
ROSIE : Je garde Savanah. Lucy passe une écho pour connaître le sexe du bébé.
ERIC : Aaah ! Bien. C'est un garçon.
ROSIE : Selon Kevin.
ERIC : Ouais. Tu es toute pâlotte.
ROSIE : Douleur.
ERIC : Ah ! Tu as besoin de quelque chose ? Aspirine ?
ROSIE : Des tampons.
ERIC : D'accord. Je mets ça sur ma liste avec les autres courses. Une grosse boîte normale sans parfum. Simple ?
ROSIE : Exactement.
ERIC : Très bien, je m'en occupe. Oh ! Et euh ... ta mère m'a dit de te demander si tu avais prévu d'inviter un cavalier pour le dîner de ce soir.
ROSIE : Non.
ERIC : Tu espérais que Martin viendrait ?
ROSIE : Martin qui ? (Elle joue les innocentes. Eric lui fait de l'oeil.) C'est terminé. D'accord ? J'ai définitivement tiré un trait sur ce garçon. Et Sandy vient de se défiler. Elle ne viendra pas.
ERIC : Euh ... oui oui, le bébé a eu sa première dent. Très précoce à trois mois.
ROSIE : Une dent ?
ERIC : Oui. C'est ce que Sandy a dit à Lucy.
ROSIE : Ah ?
ERIC : Je croyais que les secrets, c'était ton domaine.
ROSIE : Tout ce que je sais, c'est que ... elle pense que Rose se sentirait mieux si elle et son bébé ne lui piquaient pas la vedette. Alors, elle a trouvé cette excuse pour ne pas venir. Je pense qu'elle ne veut pas que son petit Aaron soit le centre d'intérêt le jour du mariage.
ERIC : Je vois.
ROSIE : Je n'en suis pas sûre, mais Rose est vraiment très jalouse. Rose veut ce que Sandy a. Alors, Rose veut un bébé. Je parie que Rose va bientôt être enceinte.
ERIC : D'accord, d'accord. C'est beaucoup trop tôt pour ce genre de pensée. Rose et Simon ont encore une année de fac et Simon veut continuer.
ROSIE : Eh bien, apparemment, ses études ne le préoccupent pas beaucoup parce qu'il n'a rien de prévu pour la rentrée scolaire.
ERIC : Ce n'est pas très important. En revanche, avoir un bébé, ça, c'est important. (Savanah fait couiner son jouet.) Ca prend énormément de temps et ça pourrait surtout remettre en cause la vie et la carrière de Simon. Est-ce que Rose t'a déjà parlé d'avoir un bébé tout de suite ?
ROSIE : Non.
ERIC : Mais qu'est-ce que tu en penses ? Et qu'est-ce que tu sais ?
ROSIE : Je ne sais absolument rien sur rien.
ERIC (avec un demi-rire) : Et bien sûr que si. Qu'est-ce que tu sais ?
ROSIE : Tout ce que je sais, c'est que Rose va être vraiment certaine que Simon veut vraiment l'épouser. Et je sais aussi qu'elle a peur qu'il se rétracte et lui, il a également peur qu'elle se rétracte. Je sais qu'elle voulait être appréciée de la famille et qu'elle fait des efforts pour être gentille. Elle le fait pour Simon, mais aussi pour nous. Si tu veux mon avis, je la crois capable de faire un enfant juste pour garder Simon et ... et pour nous garder.
ERIC : On va dire que c'est la douleur qui te fait parler comme ça. (en faisant signe) A plus tard.
IL QUITTE LA PIECE.
SCENE 8 - CUISINE DES KINKIRK : LUCY ET KEVIN RENTRENT DE CHEZ LE MEDECIN. LUCY EST TRES HEUREUSE A L'IDEE D'ATTENDRE UN PETIT GARCON.
KEVIN : (Rire.) Oui ! (Etreinte.)
LUCY : (Rire.) Je n'arrive pas à y croire ! Je n'y arrive pas à y croire !
KEVIN : Je t'aime, Lucy.
LUCY : Moi aussi, je t'aime. Mais nous ne dirons rien avant le mariage. Je veux que rien ne perturbe cette belle journée.
KEVIN : Oooh ! Je n'en sais rien, Lucy. Je ne sais pas si nous pourrons garder ça secret pendant deux jours.
LUCY : Oui, je sais bien, mais essayons d'attendre d'être à New York et ... et lorsque nous serons avec Sarah et Matt et aussi Ruthie et le Colonel. Oh ! J'aimerais annoncer la nouvelle quand la famille sera réunie.
KEVIN : D'accord. Mais ça ne t'ennuie pas si je demande à ma mère, à mon frère et à Frank de nous rejoindre à New York ? Ils n'iront pas à la remise des diplômes, mais ils viendront pour le dîner. Oh ! J'ai hâte de leur annoncer.
LUCY : Oui, tout ce que tu veux, tu peux tout me demander. (Etreinte.)
*****
FLASHBACK : LE MOMENT OU LUCY ANNONCE A SON PAPA SA FEMINITE.
MARY ET ROSIE EN SAUTANT (à Lucy) : Je te l'avais dit ! Je te l'avais dit ! Je te l'avais dit ! Je te l'avais dit !
ERIC ARRIVE. DES CE MOMENT, LES TROIS FILLES ARRÊTENT DE SAUTER.
ROSIE : Coucou, papa.
MARY (à Lucy) : Dis-lui.
LUCY S'APPROCHE DE SON PAPA ET LUI TEMOIGNE SA JOIE.
ERIC : Alors ? Est-ce que je dois comprendre que l'heure est aux félicitations, ma chérie ?
LUCY REPOND OUI.
ERIC : Hum ... Alors, toutes mes félicitations ! C'est ... c'est très important pour toi. Tiens ! J'ai une idée. Pourquoi maman, toi et ta soeur Mary ne viendriez pas au restaurant pour fêter cet événement ? Seulement vous trois. (Soupir.) Les trois femmes de la maison. Mon cadeau.
LUCY EST TRES CONTENTE DE CETTE PROPOSITION. ELLE SERRE LA MAIN DE SON PAPA ET LE PREND DANS SES BRAS.
*****
RETOUR AU PRESENT ...
PENDANT LEUR ETREINTE, ON FRAPPE A LA PORTE.
LUCY : Ah !
SIMON ENTRE.
SIMON : Hé ! Salut.
LUCY : Salut, Simon.
SIMON : Qu'est-ce qu'il y a ?
LUCY : Rien du tout. Nous sommes heureux, c'est tout. C'est une merveilleuse journée. Ce soir, il y a la répétition et puis demain, le mariage et ... Wouaw !
SIMON : Oui, wouaw !
SCENE 9 - CHAMBRE D'HÔTEL : ROSE PARLE A UMBERTO ET LUI EN VEUT DE NE PAS L'EPOUSER.
ROSE : Je ne sais pas ce qui s'est passé.
UMBERTO : Oui, mais ça s'est passé. Il a suffi d'une fois. Tu vas être une super maman.
ROSE : J'espère. Je ne crois pas qu'il a été content quand je le lui ai dit. Je crois que ... il attendait que je lui dise que ... que je ne pouvais plus l'épouser parce que j'étais encore amoureuse de toi.
UMBERTO : C'est vrai ? T'es encore amoureuse de moi, Rose ?
ROSE : Qu'est-ce que ça change, maintenant ?
UMBERTO : Je n'en sais rien. Ca peut changer quelque chose ?
ROSE : Non. Tout ça, c'est ta faute. T'avais dit que tu m'épouserais. T'étais mon petit copain. J'ai fait l'amour avec toi et je ne voulais pas avoir de rapports sexuels avec quelqu'un d'autre et puis, tu m'as laissé tomber.
UMBERTO : Je suis désolé. T'avais dix-huit ans et moi, dix-neuf. On était trop jeunes.
ROSE : Pas trop jeune pour faire l'amour ? Alors, pourquoi trop pour se marier ?
UMBERTO : Désolé, Rose. Je ...
ROSE : Toutes ces années avec ta famille. J'adorais ta famille.
UMBERTO : Eux aussi, ils t'aiment, mais dix-neuf ans ... Tu voulais que je t'épouse à dix-neuf ans ?
ROSE : Oui. T'aurais dû.
UMBERTO (en se levant) : Rose, tu as seulement peur de ce qui va se passer, mais ça va aller. Toi et Simon, vous vous aimez. Simon, c'est un chic type et ... et toi ... (Ils se tendent la main.) t'es la plus gentille fille du monde.
ROSE LUI SOURIT ET LE PREND DANS SES BRAS.
SCENE 10 - LIVING DES KINKIRK : SIMON SE SENT STRESSE AVANT DE SE MARIER. IL SE CONFIE A LUCY.
SIMON : J'espère que ça va aller.
LUCY : Tu n'en as pas l'air sûr, Simon. Je pense que Rose est simplement un peu stressée à cause du mariage.
KEVIN : Comme c'est un sujet avec lequel je suis un peu mal à l'aise, du moins quand il ne s'agit pas de ma femme et de moi, je vais faire un tour avec Savanah.
IL SORT DE LA MAISON, LAISSANT LUCY DISCUTER AVEC SIMON.
LUCY : Simon, je me sentais très stressée, moi aussi, avant d'épouser Kevin, mais j'en ai parlé avec Matt.
SIMON : Mais malheureusement, Matt n'habite plus ici.
LUCY : Il voudrait bien venir, mais lui et Sarah ne peuvent pas prendre un vol pour Glenoak et puis ensuite, reprendre un vol pour New York le jour suivant. Ca fait un peu juste.
SIMON : Ils ont sûrement autre chose à faire que de traverser le pays.
LUCY : Oui, sûrement.
SIMON : Et Mary ? Elle ne va pas venir non plus parce que ... parce qu'elle ne veut voir personne à cause de son divorce. Et c'est stupide. Pourquoi ils ne veulent pas tirer un trait ? Au moins, oncle Hank et tante Julie seront là.
LUCY : Ah ! Eh bien, ils passent par Buffalo chercher Ruthie et le Colonel pour la remise des diplômes à New York. Ils seront beaucoup trop vieux pour faire autant de kilomètres tous seuls, alors euh ... ils ne viendront pas non plus, mais ils seront à New York. On les retrouvera pour le grand dîner familiale comme une mini-réception de mariage. Je crois que ce sera leur cadeau pour vous deux.
SIMON : Et ils n'avaient pas dit qu'ils allaient venir.
LUCY : Hmm ... désolé.
SIMON : Génial ! Personne ne veut venir. Personne ne trouve ça assez important pour se déplacer.
LUCY : C'est peut-être un peu de votre faute.
SIMON : C'est-à-dire ?
LUCY : Je crois que personne n'est réellement enthousiaste vis-à-vis de votre relation et puis, toi et Rose, vous n'êtes pas ensemble depuis très longtemps. Alors, euh ... peut-être que ...
SIMON : Personne ne pensait qu'on ira jusqu'au bout.
LUCY : Oui. Peut-être.
SIMON : Je vais très bien le gérer. Je pense.
LUCY : Tu pensais le gérer jusqu'à ce que Rose te surprenne, ce matin ?
SIMON : Ouais, c'est exact. J'étais persuadé que je gérerais.
LUCY : Et alors ?
SIMON : Alors, maintenant, j'ai la trouille. J'espère que ça va aller. (Etreinte.) Tu sais, je me souviens des conversations avec les parents et en particuliers celles à propos des relations sexuelles avant le mariage.
LUCY : Hmm ... Oui, beaucoup de conversations, beaucoup beaucoup beaucoup de conversations.
SIMON : Hum ... Je crois que j'ai enfin compris ce qu'il voulait nous dire.
LUCY : Mieux vaut tard que jamais.
SIMON : Quoi qu'il en soit, demain, je vais l'épouser. Tu sais, j'aime Rose et je veux avoir des enfants avec elle, mais ...
LUCY : Mais aujourd'hui, ça te donne euh ... l'impression de ne pas contrôler la situation.
SIMON CONSTATE QUE OUI.
LUCY : Le mariage est un engagement important et avoir des enfants est encore plus important. Alors, c'est absolument normal de se sentir un peu nerveux, voire très nerveux et même effrayé, mais le bon côté des choses, c'est ...
SIMON : ... l'excitation. Et c'est aussi ce que je ressens. Je suis excité ... et terriblement effrayé, aussi.
LUCY : Oh ! Ca va aller. (Etreinte.)
SIMON : Bon. Je vais retourner chez moi.
LUCY : Est-ce que tu vas en parler à papa et à maman ?
SIMON : Non, je ne crois pas. Je pense que je suis assez vieux pour me marier et assez vieux pour être père, en dépit de ce qu'ils pensent.
LUCY : Oui. En tout cas, si tu veux parler, ma porte est grande ouverte.
SIMON SORT DE LA MAISON. LUCY TELEPHONE A MATT ET SARAH.
LUCY (au téléphone) : Matt, Sarah, salut ! C'est Lucy. Je suis impatiente de vous voir pour la remise de vos diplômes. Hé, Matt ! Si tu as un peu de temps, sois gentil, est-ce que tu pourrais appeler Simon ? Tu ne seras pas là ce soir et tu sais, demain non plus et demain est un jour très important pour lui. Il est très nerveux et il me rend nerveuse, alors euh ... salut !
ELLE RACCROCHE PRECIPITAMMENT.
SCENE 11 - CUISINE : SIMON REVIENT A LA MAISON.
ANNIE : Ah ! Tu es là, mon chéri. J'allais justement sortir. Je voulais voir Lucy. (Simon claque la porte.) Comment vas-tu ?
SIMON : Je vais très bien. Je t'assure.
ANNIE : Je n'arrive pas à croire que mon Simon va se marier.
SIMON : Tu es d'accord pour que je me marie ? C'est important pour moi.
ANNIE : Oooh ! Simon ! Je suis d'accord. Et tout est prêt pour la répétition du dîner, chéri. Oh ! Est-ce que tu veux que nous emmenions Happy ?
SIMON : Oui. Les jumeaux vont s'en occuper.
ANNIE : Hum ... C'est ce que je pensais aussi. Rose sera d'accord, tu crois ?
SIMON : Je suis sûr que oui.
ANNIE : Et si elle ne l'est pas, on pourra toujours la ramener ici, après l'église. Il faut que tout soit parfait et les répétitions sont faites pour ça. (Etreinte.) Est-ce que tu as faim ?
SIMON : Ouais, mais que tu le croie ou non, je peux me préparer un sandwich tout seul.
ANNIE : J'en suis persuadée. Est-ce que nous verrons Rose, cet après-midi ou bien nous ne la verrons que ce soir ?
SIMON : Nous devons la retrouver à l'église. Et en ce moment, elle est à l'hôtel. Elle attend son père, sa mère, leurs ex et son ex Umberto.
ANNIE : Oh ! Alors, euh ... il sera présent.
SIMON : Ouais.
ANNIE : D'accord. Tu l'aimes bien, n'est-ce pas ?
SIMON : C'est un gentil garçon.
ANNIE : Bon. Eh bien, j'ai hâte de le voir.
ANNIE ET SIMON SE SERRENT TRES FORT. DES LE DEPART D'ANNIE, SIMON SE MET A PENSER ...
*****
FLASHBACK : LE MOMENT OU SIMON ESSAIE DE CONVAINCRE SA MAMAN D'ACCEPTER SON DESIR D'AVOIR UN CHIEN.
SIMON : Pendant des années, je n'étais qu'un bébé. J'avais besoin d'une attention permanente, mais c'est fini.
ANNIE : Hu-hum.
SIMON : Et je peux avoir un chien sans que tu aies besoin de t'en occuper.
ANNIE : Je vois.
SIMON : Je le nourrirai, je l'emmènerai se promener et il n'y aura pas de problème.
ANNIE : Simon, mon trésor, le problème, c'est que ton père et moi, nous en avons parlé et la décision a été claire. Pas de chien.
SIMON : Heureusement pour moi, tu changes souvent d'avis.
*****
RETOUR AU PRESENT ...
PENDANT QU'IL PENSAIT, SIMON VOIT HAPPY DESCENDRE DES ESCALIERS.
SIMON (s'approchant de Happy) : Hé ! Happy !
PENDANT QU'IL SE MET A LE CARESSER ET L'EMBRASSER, ERIC ARRIVE.
ERIC : Bonjour, Simon. (Il caresse Happy.) Ta mère m'a dit que tu étais là.
SIMON : Tu te souviens du jour où j'ai eu Happy ?
ERIC : Evidemment oui.
SIMON : Tu m'as fait toute une leçon sur mon irresponsabilité par rapport aux autres animaux que j'avais eus.
ERIC (en riant) : Ha ha ha ! Ouais.
SIMON : Et j'ai eu un ... un hamster russe.
ERIC (en riant) : Ha ha ha ! Oui.
SIMON : Et ... et ... et un élevage de fourmis et ... et un poisson rouge.
ERIC : Oui, je m'en souviens. (Rire.)
SIMON : Mais quand j'ai eu Happy, c'était différent. J'ai été responsable. J'ai pris soin d'elle. Je m'en occupais le matin, ensuite, j'allais à l'école et je la promenais tous les jours.
ERIC : Où est-ce que tu veux en venir ?
SIMON : Je me disais qu'il fallait que je sois aussi responsable avec les autres relations que je l'ai été avec celles-ci. Mon mariage. Je dois être responsable en tant que mari et père.
ERIC : Tu essaies de me convaincre, moi ou te convaincre, toi ?
SIMON : Ni l'un, ni l'autre. J'ai dit simplement que je suis prêt. Je suis prêt à me marier.
ERIC : Tant mieux, parce que c'est ce que tu vas faire.
SIMON (en souriant) : Oui, c'est vrai. Tu penses que je suis responsable ?
ERIC : Tiens ! Tu as l'air d'en douter. Pourquoi ?
SIMON : Tu es d'accord avec ce mariage ? J'ai besoin de savoir. C'est toi qui vas nous marier et je ne veux pas que tu t'y opposes au milieu de la cérémonie.
ERIC : Non non non non. En fait, je ne demanderai pas si quelqu'un s'oppose au mariage. Ce n'est plus systématique de nos jours.
SIMON : Ah ?
ERIC : A moins, bien sûr, que Rose et toi, vous désiriez que je prononce cette fameuse phrase.
SIMON : C'est juste que c'est la tradition et on fait un mariage traditionnel, alors ...
ERIC : Si c'est ce que vous voulez tous les deux, je le ferai. Tu crois que quelqu'un pourrait s'y opposer ou est-ce que tu espères que quelqu'un s'y oppose ?
SIMON : Non, papa. Ce n'est pas ce que je désire.
ERIC : Bien.
SIMON : De plus, ça ne changerait rien si quelqu'un le faisait.
ERIC : Rose et toi, vous n'attendez pas ... Vous n'allez pas ... et ... enfin, je veux dire, vous n'allez pas avoir un enfant ?
KEVIN ARRIVE AVEC SAVANAH.
SIMON : Kevin te l'a dit ?
KEVIN : Non, je n'ai rien dit.
SCENE 12 - HOTEL : AVANT LE DÎNER DE REPETITION, ANNIE PARLE A LA MAMAN DE ROSE, Mme TAYLOR.
Mme TAYLOR : C'est une situation un peu étrange.
ANNIE : Ils seront là d'une minute à l'autre. Ils sont allés déposer Happy à la maison.
Mme TAYLOR : Oh ! Je ne parlais pas de ça. Je pensais qu'ils allaient annuler le mariage.
ANNIE : Vraiment ?
Mme TAYLOR : Absolument oui. Rose a tellement peur de faire des erreurs. Elle a toujours été comme ça. Plus on fait d'erreur, plus on apprend, hein ? Et je suis assez douée en ce qui concerne les mariages. Je plaisante.
ANNIE : Oh ! Euh ... oui, euh ... très drôle.
Mme TAYLOR : Combien de fois avez-vous été mariés ? Hein ? Je plaisante.
ANNIE : Ah ! Ho ho ho ! Oui, bien sûr, euh ... je suis un petit peu nerveuse, vous savez. C'était impressionnant de les voir tous les deux à l'église et même s'il ne s'agissait que d'une répétition, le vrai mariage a lieu dans vingt-quatre heures. Je pense qu'ils vont très bien le gérer. Je veux qu'ils réussissent à le gérer. Simon aime sincèrement Rose et ... et nous l'aimons, nous aussi.
Mme TAYLOR : Elle est gentille. (au garçon) Un autre verre. (à Annie) Parlez-moi un peu de votre mariage. (Elles prennent chacune un verre.)
ANNIE : Oui, elle est gentille.
Mme TAYLOR : Elle manque d'assurance et d'affection. (Rire.) Et si elle pense que la mariage va arranger ça, elle a tort. Ah ! Euh ... vous êtes au courant ? Elle vous a dit qu'elle avait du retard ?
ANNIE : Oui et Simon m'en a parlé.
Mme TAYLOR : Elle a peut-être menti.
ANNIE : Menti ? Mais pourquoi aurait-elle menti sur ce sujet ?
Mme TAYLOR : Je n'en sais rien. Peut-être pour être certaine que Simon l'épouse. Allez ! Parlez-moi de votre mariage.
ANNIE : Il n'y a pas grand-chose à dire, euh ...
Mme TAYLOR : Vous avez eu sept enfants, il doit y en avoir beaucoup, au contraire. (Rires.) Et d'après Rose, vous et votre mari, vous êtes toujours aussi amoureux ?
ANNIE (en s'agitant) : Euh ... Je crois. Hm ... hm ...
Mme TAYLOR : J'ai entendu dire que les personnes qui ont une religion s'attachent plus au spirituel.
ANNIE : Eh bien, j'imagine. Oui ... oui, c'est bien possible. (Rires.)
TANDIS QU'ERIC PARLE AU PAPA DE ROSE, Mr. TAYLOR.
Mr. TAYLOR (dégustant un amuse-bouche) : Hmm ... Hmm ... J'ai hâte de dîner. Ces amuse-gueules sont délicieux. Bon choix de restaurant.
ERIC : Oh ! Merci. Mais tout le mérite en revient à Rose et Simon. Ils ont tout organisé. Ils ont pensé que dîner, ici à l'hôtel, serait plus pratique pour tout le monde et surtout pour vous. Ca a été très gentil de la part de Rose de changer ses projets de façon à ce que nous puissions aller à la remise des diplômes de Matt.
Mr. TAYLOR : Hum ... Cependant, ça ne change pas grand-chose. J'aurais préféré qu'ils annulent.
ERIC : Ho !
Mr. TAYLOR : Euh ... Oui, j'ai essayé de leur en parler.
ERIC : Je n'en savais rien.
Mr. TAYLOR : Ben oui, elle est trop jeune et lui aussi.
ERIC : Oui, ils sont tous les deux un peu jeunes. Je pensais qu'ils attendraient l'année prochaine, la fin de leur scolarité, mais ...
Mr. TAYLOR : Mais elle ne voulait pas attendre.
ERIC : Ouais ... ouais ...
Mr. TAYLOR : Elle m'a dit qu'il était possible qu'elle soit enceinte, mais personnellement, j'en doute. C'est une jeune femme intelligente. Elle n'aurait pas fait ce genre d'erreur. Je crois qu'elle a dit ça pour être certaine d'épouser votre fils.
ERIC (tombant des nues) : Oooh !
Mr. TAYLOR : Question mariage, je n'ai pas de conseil à lui donner. J'en suis à mon quatrième.
ERIC : Ah oui ?
Mr. TAYLOR : Exactement, je me marie la semaine prochaine.
ERIC : Ah ! (Rire.)
Mr. TAYLOR : Je n'ai pas invité ma fiancée. Je ne voulais pas perturber Rose.
ERIC : Ah ? Hm ...
Mr. TAYLOR : Rose vous a dit que sa mère et moi, on a été mariés plusieurs fois ?
ERIC : Elle l'a dit, oui. Et elle nous a dit aussi qu'elle était déterminée à réussir son mariage avec mon fils.
Mr. TAYLOR : Sincèrement, vous ne pensez pas qu'ils auraient d'abord dû vivre ensemble ? Aujourd'hui, ils seraient peut-être séparés.
ERIC : Euh ... Peut-être.
Mr. TAYLOR : Vous pensez que c'est trop tard de leur suggérer d'annuler et de vivre ensemble ?
ERIC : Je ne suis pas vraiment pour qu'ils vivent ensemble.
Mr. TAYLOR : Hum ... Je vois. Oui. J'ai vécu avec ma première épouse, ma seconde et ma troisième épouse.
ERIC : Et la dernière en date ?
Mr. TAYLOR : Oh ! Ma fiancée actuelle vit encore chez ses parents, mais de temps en temps, elle vient chez moi.
ERIC : Ah ? Ses parents ?
Mr. TAYLOR : Ne vous faites pas de fausses idées, elle n'est pas si jeune que ça. (Eric n'est pas certain de tout comprendre.) Elle est suffisamment vieille.
ERIC : Ah oui. (Soudain, elle aperçoit sa femme en train de boire.) Vous permettez une petite seconde ? Je reviens.
ANNIE ET Mme TAYLOR CONTINUENT DE PARLER.
ANNIE : Eh bien, personnellement, je suis très heureuse d'être mariée à cette periode de de ma vie.
Mme TAYLOR : Ce n'est pas horrible ?
ANNIE : Bien sûr que non. La ménopause, c'est un grand moment de liberté, je vous assure. (Rire.)
ERIC (en arrivant) : Excusez-moi de vous interrompre, mais j'ai besoin de te parler de quelque chose à propos de la cérémonie.
Mme TAYLOR : Oh ! Pas de problème. (Elle s'en va.)
ANNIE : Qu'est-ce qu'il y a ?
ERIC : Euh ... il pense que Rose a menti à tout le monde à propos ...
ANNIE : Aaah ! C'est ce qu'elle pense aussi.
ERIC : Et euh ...
LES PARENTS DE ROSE SE JOIGNENT ET DISCUTENT.
Mr. TAYLOR : Est-ce que tu t'amuses ?
Mme TAYLOR : Hmm ... Ce n'est pas si mal. Et puis de toute façon, on ne les verra plus après-demain.
Mr. TAYLOR : Est-ce que Rose t'a dit que elle est peut-être enceinte ?
Mme TAYLOR : Oui, elle me l'a dit. Tu crois qu'elle aurait dit ça à toi et pas à moi ?
Mr. TAYLOR : Oui, je le crois. Je lui parle plus souvent que toi.
Mme TAYLOR : Oooh ! C'est vrai. Tu l'as vue il y a six mois quand toi et ta euh ... c'était ta troisième épouse ? Oui, vous avez vendu la maison.
Mr. TAYLOR : Euh ... D'ailleurs, à ce propos, désolé pour ton mari.
Mme TAYLOR : Hmm ... Je te remercie. Tu sais, je doute que Rose attende un enfant.
Mr. TAYLOR : J'en doute aussi.
Mme TAYLOR : Tu n'en doutais pas jusqu'à ce que j'en doute ?
Mr. TAYLOR : Si, j'en ai douté au moment où elle l'a dit.
LUCY ET KEVIN ARRIVENT.
LUCY : Bonsoir. Alors, tout se passe bien ?
Mme TAYLOR : Vous trouvez ?
LUCY : Pas vous ?
Mr. TAYLOR : Nous nous demandons pourquoi ils ne sont pas arrivés.
Mme TAYLOR : Alors, euh ... euh ... Kevin, que faites-vous dans la vie ?
KEVIN : Je suis père au foyer.
Mr. TAYLOR : Quoi ?
Mme TAYLOR : Euh ... oui. C'est très à la mode.
LUCY : Et je suis encore enceinte.
Mr. TAYLOR : Fille ou garçon ?
LUCY : Eh bien, nous venons tout juste de l'apprendre, mais nous préférons l'annoncer demain, après le mariage.
LES PARENTS DE TAYLOR SONT TRES SURPRIS. PUIS, ON APERCOIT ROSIE AVEC LES JUMEAUX ET SAVANAH, QUAND SOUDAIN, ROSIE ET LE JEUNE BARMAN ECOSSAIS, PAUL, SE REGARDENT EN SOURIANT.
ROSIE : Euh ... Bonsoir.
PAUL : Australie ? Tu es australienne ?
ROSIE : Oooh ! Non. Je suis d'ici, mais je vais aller en Ecosse.
PAUL : Tu verras. C'est un très beau pays.
ROSIE : Tu connais ?
PAUL : Je suis d'Edimbourg.
ROSIE : Tu es écossais ?
PAUL : Oui, je m'appelle Paul.
ROSIE : Rosie. Je vais faire un stage de poésie à Edimbourg.
PAUL : Désolé d'apprendre ça.
ROSIE : Pourquoi ? Tu n'aimes pas ?
PAUL : Ce qui me désole, c'est de savoir que tu ne seras pas ici. Quel âge as-tu ?
ROSIE : J'ai seize ans.
PAUL : D'accord. (Il regarde Savanah.) Et c'est ton bébé ?
ROSIE : Non, c'est ma petite nièce. Je te présente Savanah. Et toi, quel âge as-tu ?
PAUL : J'ai dix-sept ans et je vais au lycée à Glenoak. Mes parents tenaient à ce que je passe une année ou deux en Californie. C'est pour ça.
ROSIE : Mais je suis encore là, deux semaines.
PAUL : Alors, tu veux bien sortir avec moi, samedi prochain ?
DAVID : Ce n'est pas possible.
SAM : C'est notre grande soeur.
ROSIE (agacée) : Ca suffit ! (à Paul) D'accord pour samedi.
PAUL (aux jumeaux) : Vous pourrez venir, vous aussi.
SAM ET DAVID : C'est vrai ?
PAUL : Bien sûr, je n'ai pas l'intention d'embrasser votre soeur à notre premier rendez-vous. Alors, tu me donnes ton numéro ?
ROSIE : Bien sûr.
PAUL LUI DONNE DE QUOI ECRIRE. ROSIE LUI DONNE SON NUMERO ASSEZ DISCRETEMENT. PAUL REPART.
DAVID : Il est gentil.
ROSIE : Et il est plutôt mignon.
SAM : Peut-être que tu vas l'épouser ?
ROSIE (en marchant) : Oui, peut-être.
DAVID : Est-ce que tu peux nous dessiner des moustaches ?
SAM : Oui, on ne s'est pas amusés à faire ça depuis longtemps.
ROSIE : Oui. (à Sam) Viens par là. (Avec un marqueur, elle dessine deux moustaches au-dessus des lèvres de Sam.)
DAVID : Tu crois que Simon et Rose vont se marier ?
ROSIE : Oui, probablement.
DAVID : Il va me manquer.
SAM : A moi aussi.
ROSIE : Ouais. Mais Simon habite tout près de nous et après aussi.
DAVID : Alors, il ne te manque pas ?
ROSIE : Si, il me manque. Il me manque beaucoup. Quand nous étions petits, Simon et moi, nous étions toujours ensemble. Comme vous deux.
*****
FLASHBACK : LE MOMENT OU SIMON ET ROSIE APPRENNENT A DRESSER UN CHIEN.
ROSIE (à Simon) : Tu lui apprends des tours ?
SIMON : Je ne sais pas.
ROSIE : Je peux lui montrer, si tu veux.
SIMON : D'accord. (Ils sont agenouillés sur le sol.) Allez ! Viens ! D'accord. Viens ! Regarde Rosie. Regarde.
ROSIE : Salut ! C'est moi, Rosie.
SIMON (au chien) : O. K. T'es prête ? Assis !
ROSIE S'ASSIED. HAPPY LE FAIT.
SIMON : Wouaw ! Regarde ça. Alors, maintenant, plus difficile. Prête ? Vas-y, aboie.
ROSIE SE MET A ABOYER. HAPPY LE FAIT.
SIMON : Bien ! Bonne fille ! Bonne fille !
ROSIE : Et moi, alors ?
SIMON : Tu es une bonne fille. Bonne fille.
ROSIE : Merci.
SIMON : D'accord. Euh ... maintenant, encore plus dure. Allonge-toi.
ROSIE S'ALLONGE SUR LE SOL. HAPPY LE FAIT.
SIMON : Bien. Maintenant, roule. Vas-y ! Roule.
ROSIE ROULE, CE QUE LE CHIEN N'ARRIVE PAS A FAIRE.
ROSIE : C'est bon. Regarde.
CETTE FOIS, IL PARVIENT A LE FAIRE.
SIMON : Wouaw ! Elle est géniale ! (Rosie se met à bouder.) Quoi ? Hum ... Tu n'es pas géniale.
ROSIE (en colère) : Si, je le suis.
SIMON : D'accord, tu es géniale.
ROSIE : Merci.
*****
RETOUR AU PRESENT ...
MAINTENANT, ROSIE DESSINE SUR DAVID.
SAM : Tu sais où ils sont Rose et Simon ? J'ai très faim.
ROSIE : Je ne sais pas.
ERIC ET ANNIE VIENNENT A LA SALLE DE RECEPTION. ILS NE VOIENT PAS SIMON ET ROSE.
ANNIE : Où sont-ils ?
ERIC : Je n'en sais rien.
Mr. TAYLOR REGARDE SA MONTRE. LUI ET SA FEMME LES ATTENDENT AUSSI DE LEURS CÔTES.
LUCY : Ah ... Je ... je ne sais pas.
SCENE 13 : CUISINE : ROSE ET SIMON SE DISPUTENT DEVANT UMBERTO.
ROSE (en colère contre Simon) : Tu l'as dit à tous les gens de ta famille ?
SIMON : Oui, tu l'as bien dit à la tienne, non ?
ROSE : Oui, mais il s'agit de moi.
UMBERTO (à Rose) : Hé ! Les invités attendent !
SIMON : Il ne s'agit pas que de toi. Si tu es enceinte, ça me concerne.
ROSE : Si ? Ca veut dire quoi, si ? Tu penses que j'ai menti ? C'est ça ?
UMBERTO : Beh ... Vous pourriez finir dans la voiture ?
SIMON : Je n'ai pas dit ça. Je dis seulement qu'il y a un moyen très simple de le savoir. Nous sommes totalement irresponsable.
ROSE : Je ne veux pas savoir. D'accord ? Je ne veux pas savoir, c'est tout. Qu'est-ce qui me dit que tu voudras toujours m'épouser ?
SIMON : Parce que je veux toujours t'épouser.
UMBERTO (en se levant) : Alors, c'est réglé. Allez ! Il est temps d'y aller.
ROSE : Cette idée n'a vraiment pas l'air de te réjouir.
SIMON : Ouais, toi non plus.
UMBERTO EN A ASSEZ DE LES ENTENDRE SE DISPUTER.
... A SUIVRE.
FIN.